Entretien
Le prince Robert de Luxembourg, propriétaire de Clarence Dillon : «Haut-Brion est la plus ancienne marque de luxe au monde».

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Château Haut-Brion 2000  magnum
 
Lorsque c'est son tour de nous recevoir à Noel, tous les 3 ans , mon beau frère préféré , nous ouvre un magnum de sa caisse prestige .
Après Margaux il ,y a 6 ans carrément un infanticide, Petrus il y a 3 ans  ouvert  10 à 15 ans trop tôt , cette année c'était Haut Brion .Les années supplémentaires et la grande buvabilité habituelle de Haut Brion aidant  ce fut nettement la meilleure bouteille encore qu'une dizaine d'années de vieillissement supplémentaire ( et évidemment plus pour les amateurs) ne lui aurait fait que du bien .
La robe est sombre sans aucune coloration ocrée . Le nez déploie toute la panoplie du grand Bordeaux  en début de maturité : cassis, prune, cèdre, tabac , cuir, épices. 
En bouche la matière est dense et concentrée et en même temps la texture très fine , soyeuse . L'ensemble est savoureux sur des fruits noirs avec une pointe fumée et de grande persistance . Grand vin en devenir
Un pourtant très convenable Barolo 2018 bu juste avant ne jouait pas dans la même catégorie

 

Château Haut-Brion 2001

Bouteille ouverte 6 h avant.
Robe encore sombre sans grands signes d’évolution.

Aromatique racée sur une trame empyreumatique d’une grande élégance et un tertiaire a peine débutant, qui correspond bien à la phase que j’apprécie sur les vins rouges. On retrouve un certain côté insondable au nez qui lui donne une certaine carrure.

En bouche, beau volume, les tannins sont civilisés bien qu’encore un peu accrocheurs, le vin présentera un aspect un peu mûri et compoté qui prendra de l’ampleur avec l’aération. Jolie longueur mais pas exceptionnelle. Tout cela se gommera bien avec un filet de bœuf et une sauce aux girolles. Un très beau vin mais qui ne m’aura pas pour autant fait vibrer.

Bu ICI

Château Haut-Brion, Pessac-Léognan blanc 2001



La robe est or clair, brillante (sans signe d'évolution).  
Le nez  est intense et classieux, sur le citron confit, le cédrat et de délicates notes résineuses et terpéniques. Je m'attendais à un vin plus évolué vu ses 23 ans d'âge.
La bouche à la fois ample et longiligne est encore plus impressionnante,  avec une matière dense au toucher moelleux, une fraicheur vivifiante, et une grande intensité  aromatique dominée par le citron confit.
La finale est exaltante, mêlant de superbes amers (écorce de citron) à des notes de crème brûlée et de lemon curd.  
Grand vin d'une stupéfiante jeunesse.

Quedubon mérite son nom


Les Plantiers du Haut-Brion, Pessac-Léognan, 2008

Denaire
La robe est foncée, le nez très évolué, avec un côté vieux bois, alcool de prune.
La bouche est à l’avenant, elle est assez large mais le vin apparaît fatigué.

Marc C
J'étais plein sud sur ce vin qui paraissait effectivement un peu fatigué.

POP
C’est pas déjà l’heure des oxydatifs. Ce vin est passé, assez court.

JL75
Mort