Château Trotanoy Pomerol 1994
Un nez sur la fleur, violette, mûre, cassis, un peu de poivron, de muscade, de balsamique et de cèdre.
La bouche est remarquable, des tannins fins, une matière élégante, équilibrée par une belle ligne acide qui allonge une finale réglissée. Excellent

c'est ce qui m'a toujours étonné avec ce domaine capable de faire bon-excellent dans des petits millésimes ...
le 1993 est aussi un exemple

Bu lors de cette soirée

Château Trotanoy 2003
Nez de bonne intensité sur un fruit rouge mûr sur la confiture de framboise, cerise, confiture de vieux garçon, humus, tabac brun, boisé très fin. C'est très net et il y a une bonne maturité.
Bouche puissante, ronde avec de la mâche mais uniquement dans l'attaque car il y a une belle acidité sous-jacente, des tanins fins, beau soyeux. La bouche reste sur un profil chaud mais il y a un excellent équilibre. On peut lui reprocher un manque d'énergie. La longueur est très bonne.
Très bien.

"confiture de jeune garçon" ?
Bonsoir Bertrand, peux-tu éclairer ma lanterne ?
Cordialement
Gaëtan

fr.wikipedia.org/wik...

Ce qui surprend, c'est que Bertou parle de jeune garçon.

je pense que Bertrand veut parler de confiture de vieux garçon : des fruits macérés à l'eau de vie qu'on laisse au moins trois mois avant de déguster.
Pas étonnant qu'un 2003 à Bordeaux donne des notes qui y fassent penser.

Merci Oliv et Jérôme, c'est exactement ce à quoi je pensais
Je modifie.

Cordialement.

bu ici


Trotanoy 1998 - Pomerol
un de mes bordeaux préféré qui fait du bon même dans les petits millésimes comme 1993 par ex...
je l'ai acheté régulièrement jusqu'en 2009 date à laquelle j'ai à peu près complètement arrêté d'acheter des Bx ...

j'ai ouvert la bt à midi pour le soir en faisant passer le niveau à mi-épaule...
robe soutenue, il faut l'observer attentivement pour déceler les 1ers reflets couleur brique sur le bord du disque. Nez fabuleux et kaléidoscopique sur le cèdre, les épices, le fruit avec une note de pruneau ... mais pas de truffe ! Bouche absolument époustouflante, dense avec une chair envoûtante et goûteuse. Texture de velours, les tanins mûrs dominent une fin de bouche interminable, finale d'anthologie.
grand vin et monument à Pomerol ! ... en devenir, n'a pas encore atteint son apogée après 20 ans.
J'ai bu en l'espace d'un mois 2 parmi les plus grands Pomerol de ma vie, Trotanoy 1998 et Le Gay 1982 en magnum (cf rubrique ad hoc) alors que les vins à base de merlot sont souvent des vins faciles et rapidement prêts à boire, là c'est exactement le contraire !

Bu lors du VDEWS 2018

Château Trotanoy, Pomerol, 1970
Magnum



Robe bordeaux marquée d'une évidente évolution marron orangée. Aucun doute, c'est pas tout jeune !
Très beau nez au bouquet droit et classique, quand de belles notes épicées (cigare, cèdre) répondent à un végétal léger et agréable et que le vin a gardé du fruit. L'ensemble est franc et posé, avec un côté confortable et très lisible.
L'attaque de bouche est juteuse, sur un beau volume sans faiblesse et offre également beaucoup de fraîcheur, dans un style bordelais parfaitement maitrisé, quand le vin concilie présence et buvabilité et répond parfaitement aux accords sur table par son équilibre tout en tempérance.
Les goûts sont épicés et mentholés et le vin répond parfaitement au fondant du veau et aux notes truffées qui l'accompagnent.
Belle finale déliée, toute en fraîcheur.
Très bien, encore plus sur le plat.

Château TROTANOY 1974

Niveau très légèrement bas. Bouchon qui s'émiette.
La robe est de manière étonnante pour un vin de 45 ans.
Le nez affiche un très joli bouquet, quoiqu'un peu évanescent.
La bouche est sur la violette, le sous-bois, la truffe, avec des fruits rouges donnant une impression de grande douceur.
Une belle bouteille, qui manque seulement un peu de matière et de complexité. Mais pouvait-on en attendre plus d'un millésime aussi faible ?

Cordialement,
Benoît

Bu à cette occasion
Dégusté en parallèle avec Petrus 2004.

Château Trotanoy 2003
Littéralement éparpillé façon puzzle par le Petrus à qui je voulais mettre un challenger de taille...
Le vin est très bon mais un monde les sépare.

Nez sur la prune, le moka, avec des notes plus torréfiées donc une sensation boisée plus marquée sur fond terreux, ce nez est tout de même délicat avec des arômes de cuir fin mais avec une touche métallique qui personnellement me dérange (un peu).
Assez corsé et tannique en bouche, on ressent une structure massive moins déliée et bien plus rustique que la légende du soir.
L'ensemble est bien plus tannique et moins abouti mais le vin gagnera en profondeur et se révèlera excellent même si l'alternance avec Petrus jouera systématiquement en sa défaveur.
En réalité, nous avons bu un verre de Petrus sur le plat, puis sommes passés au Trotanoy qui au début a pris sa claque et s'est ensuite révélé plaisant et puis finalement digne du plus grand intérêt. Mais nous sommes ensuite revenus à Petrus (sur un comté 24 mois conseil du château) et là, clairement, la marche est trop haute.
Le vin gagnera sensiblement en onctuosité à l'aération avec une finale bien plus délicate et aérienne avec le temps. Cela reste réellement très très bon. 16.5/20

Alex

Chateau TROTANOY 1993

Bu sur 3 jours. Bon niveau. Robe plutôt foncée.
Au nez, le vin affiche un bouquet très élégant, quoique pas très explosif, sur les fruits noirs et la truffe.
En bouche, le vin est assez peu aromatique, mais est bien velouté, sans amertume et avec des tanins bien fondus.
Peu d'évolution tout au long de la dégustation.
Bien, sans plus.
Cordialement,
Benoit

1993 n'était certes pas le millésime du siècle, mais j'ai toujours beaucoup apprécié Trotanoy (dernière bt bue il y a déjà 10 ans ??) qui faisait partie avec Latour, Las Cases, Clinet et certaines bt de Mouton du meilleur produit cette année-là. Par contre lorsque je repense à La Mission Haut-Brion 1993, quelle horreur !

Je partage cet avis. Trotanoy a fait de 1993 un millésime tout à fait correct, dernière bouteille bue vers 2012/2013.
J'ai également apprécié Gazin 1993.

Angelus avait fait un super vin comme en 92 d'ailleurs

Chateau TROTANOY 1975

Niveau un peu au-dessus de mi-épaule, ce qui m'inquiète un peu.
Le bouchon se casse en deux, la deuxième partie tombant dans le liquide : mauvaise nouvelle supplémentaire. Cela m'oblige à transvaser le contenu dans un autre contenant.
Le nez apparaît assez réservé.
Par contre, en bouche, le vin prend un tout autre relief. Notes de cigare, de fruits noirs, de truffe...
Le toucher de bouche est phénoménal : un velouté remarquable, et une grande douceur. Les tanins apparaissent sur la fin pour montrer que le vin a encore de la réserve. Aucune fatigue en vue.
Un vin tout simplement excellent.

Cordialement,
Benoit

Château Trotanoy 2000

Bouteille épaulée 2h avant dégustation, Zalto Bordeaux. Bouchon en parfait état, à peine imbibé sur l'embase.

Robe à l’intensité très soutenue, rubis sans à ce stade le moindre signe d’évolution.

Au nez nous sommes sur Pomerol, nul doute.

Magnifique ode au terroir, cèdre, chocolat, prune, mûre, cassis, pointe cuir, léger fumé, violette, crème, poivre, superbe boisé en fond de verre tout y est. Légèrement giboyeux mais rapidement dissipé dans les Zalto.

La bouche est délicate, parfumée, c’est dense, profond, persistance aromatique interminable et très digeste malgré cette exceptionnelle onctuosité / crémeux.

18 a 18,25/20, d’une incroyable jeunesse et comme en témoigne cette (légère) pointe alcooleuse taillé pour 10 ans de garde supplémentaires sans problèmes.

Château Trotanoy 2014 - Pomerol

Je voulais tester pour les fêtes, pensant que 2014 pouvait être ouvert (pour certains bordeaux) comme cela a été commenté plusieurs fois sur LPV.
Réponse cinglante : NON (pour ce vin évidemment)
Robe rubis foncée, profonde.
Nez très classique du bordeaux trop jeune avec des notes empyreumatiques prononcées de toast grillé, bois précieux, chocolat avec tout de même du fruit et notamment du cassis et de la prune fraîche et une pointe épicée qui apporte de la vigueur.
La bouche est elle des plus prometteuses avec cette absolue sensation de pureté dans un ensemble complet, frais et minéral. Beaucoup de finesse et d'élégance, en un sens heureusement, il s'agit quand même du top 5 à Pomerol !!
Ce touché de bouche m'a évoqué la grâce de Canon 2014.
En finale ce n'est pas du tout abouti, grosse matière, des tannins encore en nombre et un vin qui n'est même pas à l'aube de la civilisation.
Arômes trop classiques avec actuellement ce déficit d'arômes de fumé, de truffe, de terre (sous bois) des grands rives droites qui n'apparaîtront visiblement que d'ici de nombreuses années. Ça manque clairement de complexité à ce stade même si ce vin allie tension et finesse.
Sans doute le plus bel infanticide de ma carrière. A revoir dans 8-10 ans au moins !!

Alex

Château Trotanoy 2007

Bouteille ouverte au débotté ce soir, elle aurait mérité une bonne aération.

Nez un peu curieux, sans doute réduit sur des arômes de banane et de transpiration...
n'est pas exactement l'extase... Très différent des bouteilles bues précédemment.

La bouche est par contre conforme à mes attentes et en tous points remarquable : juteuse, noble mais gourmande et parfaitement équilibrée. Il lui manque juste un rien de race et de densité pour en faire un tout grand vin, mais c'est excellent.
Jolie buvabilité, finale longue et plutôt fraîche, tanins polis par le temps.

J'aime beaucoup et la bouteille y est presque passée.
Elle confirme une fois encore la grande qualité de ce château, a fortiori dans un millésime modeste comme celui-ci.
 

Château Trotanoy 2007

Ce soir, après une nuit au frigo, le nez a perdu ces vilaines notes de réduction et s'exprime pleinement.
C'est élégant, précis et gourmand sur des notes de fraise mûre, de truffe et de terre humide. 

La bouche est toujours aussi plaisante, gourmande, juteuse et déliée.

Une bouteille certes jeune, mais arrivée à juste maturité dans ce petit millésime.
Un vin noble, mais joyeux

Château Trotanoy 1982

Nez intense et très beau, résolument tertiaire et sur des notes classiques de boîte à cigare, sous bois, léger fumé. 
Le toucher de bouche est d'un velouté rare. C'est fondu et vraiment axé sur la finesse 
On retrouve des notes d'évolution mais le fruit persiste, l'ensemble est d'une grande profondeur et avec la pointe d'acidité qu'il faut pour dynamiser et faire perdurer la finale.
J'ai rarement eu une telle sensation de capter un vin évolué harmonieusement dans cette forme de plénitude. 
Grand vin 
18-18,5/20 

Et bien sur il y a le vin et ceux avec qui ont le partage ... un immense merci au généreux LPVien pour ce partage et l'accueil, à charge de revanche 
 

Pomerol Chateau Trotanoy 1982

Le vin a mis 6h pour atteindre son niveau, 6h pendant lesquelles il m’a inquiété, tant la pointe acide en finale me laissait présager du pire, déséquilibrant totalement le vin...

Un nez très aristocrate, du plus pur classicisme bordelais: graphite, tabac, fumée, truffe, terreux, épicée… La liste est longue.

Bouche d’une superbe texture. C’est velouté et soyeux, avec un jus XXL de grande maturité, tout cela respire le Bordeaux à son zenith. C’est riche, sexy, noir comme de l’encre avec un fruit encore flamboyant sur le cassis et la prune. Le vin est stratifié de telle sorte que le fruit laisse doucement sa place, comme un voile qui se lève, sur du chocolat, du cèdre, le tout saupoudré d’épices douces. C’est voluptueux mais concentré. Finale noble, sereine avec des tannins fondus qui oscille entre le café, les fines herbes et le cèdre, le tout tapissant la gorge pendant un long moment.

Un vin charismatique. C’est grand. Les beaux Bordeaux à maturité, c’est quand même quelque chose, surtout quand la bouteille est partagée en excellente compagnie!

Bu  ICI

Pomerol Chateau Trotanoy 1959

La robe est grenat translucide évoluée.

Le nez est fin,  profond, sur les fruits noirs, la fumée, la cerise acidulée et le cigare.

La bouche est fine, fraîche, voluptueuse, d'une grande douceur tactile, avec une aromatique intense, de la vinosité  et un fruit pur, immense.

La finale est raccord, légèrement plus tannique, bourrée de fraîcheur, avec une vinosité encore plus présente, des épices et du tabac... La magie de 1959 a encore frappé avec ce vin aussi délicieux que spectaculaire. Le Latour est plus élégant et racé, mais en terme de plaisir, il est difficile de départager.

Chateau Trotanoy 1967

Le niveau de la bouteille est très  bas, ce qui n'est pas de très bon augure.
Le bouchon est retiré en deux morceaux, heureusement sans tomber dans le liquide.
La robe est juste un peu orangée sur les côtés, mais avec une teinte qui demeure assez sombre.
Au nez, c'est un côté terreux qui prend le dessus, avec rapidement des arômes tertiaires de sous-bois.
C'est surtout en bouche que l'on sent que ce vin n'est absolument pas dépassé, avec une douceur, un velouté et des tanins parfaitement fondus.
Un vin excellent qui tient parfaitement la distance sur plusieurs jours, après aspiration.
Cordialement,
Benoit

Château Trotanoy 1952, Pomerol

Niveau mi-épaule. Le bouchon s'émiette totalement à l'ouverture, et un morceau tombe dans le vin, nécessitant un transvasement. 
La couleur est assez évoluée.
An nez, les arômes sont assez restreints, laissant apparaître la violette et une peu de réglisse.
En bouche, les tanins sont complètement fondus, et le vin vaut essentiellement par sa douceur et son velouté. Des fruits noirs apparaissent en fin de bouche.
Un vin agréable, mais sans doute sur le déclin.
Cordialement,
Benoit

Bu ICI


Château Trotanoy 2018 , Pomerol

La robe est un peu plus concentrée.

Le nez est plus expressif,  plus frais, sur  fruits rouges confits, la  fumée et le pain grillé.

La  bouche est plus ample, plus enrobante,  plus charnue, sur les  fruits bien mûrs équilibrés par une fraîcheur aromatique diffuse.

La finale est puissante, riche,  généreuse, avec des  tanins plus marqués mais bien fondus, dominé par notes toastées et épicées.   
 

Bonjour 

bu il y a une semaine une merveilleuse bouteille de Trotanoy 2006.
Depuis quelques mois, je reviens un peu sur Pomerol après avoir bu la fleur Petrus 88, quelques conseillantes sur des millésimes différents. Cette Trotanoy a été belle et mérite donc un CR.


Oeil : très sombre profond et brillant en surface
Nez : très joli nez expressif sur les fruits noirs relevé d´une légère touche de tabac blond et de truffe
Bouche : gourmand, envoûtant. Un toucher de bouche fin et envoûtant. Les fruits sont gourmands. Superbe finale.

la bouteille n’a pas fait de plis à 4 et obligé d’ouvrir une autre bouteille mais qui était différente un Cos d’estournel 90 qui était plus aérien, fin et juste.
Trotanoy vin envoûtant et le Cos fin et juste.

bien cordialement 

Sylvain