Bu le 78:

Fabuleux de classe et de charme, le nez exprime un irrésistible bouquet de fruits mûris à dominante de cassis enrichi par du noyau et du cèdre et qui ne fait pas son âge ; l’aération accroît encore sa diversité en faisant apparaître une touche mentholée et du poivron doux .
La bouche est par contre inférieure, légèrement maigre et acidulée même si elle s’étoffe un peu par la suite et ne manque pas de persistance.

Au final, un vin pour moi exceptionnel par sa classe à travers son nez, même si la bouche déçoit.

Winer

Bonjour,

Voilà, n'ayant jamais goûté le millésime 1998, j'aurai souhaité savoir si
CHF 100 ttc ou EUR 65 ttc était un bon prix. D'après certains de vos commentaires, il ne vaut pas le 1996 mais est quand même très attractif.

Dans l'attente de vous lire.

Bien à vous,

Guillaume

Salut Guillaume,

La cote Idealwine est à 74 euros et tu peux trouver ce vin à la caveBB à Zürich pour CHF 105 ttc. Ton prix est donc correct sans être non plus l'affaire du siècle.

Merci Stéphane,

Je vais me laisser tenter.

ps difficile de commencer le vin. Je n'ai pas la chance d'avoir des 1982, 90 ou 96 dans ma cave et ai envie (de temps en temps) de me faire des petits plaisirs.

Salutations,

Guillaume

Bonsoir,

Je compte ouvrir une bouteille de Las Cases 98 demain soir. Si qqn en a bu une récemment, merci des commentaires. Je n'ai pas d'autres 98 en cave et ne sais donc pas comment il se comporte.

Merci

Guillaume

Guillaume,

C'est, à mon avis, un peu tôt pour ouvrir un Léoville las Cases 1998 et en obtenir tout le plaisir qu'on peut en attendre...
Il est vrai que je suis habitué aux Bordeaux entre 10 et 20 ans d'âge

Cordialement,
Thierry

Il est vrai que c'est encore jeune.. mais j'ai craqué et je l'ai ouvert ce soir... après 20 minute dans un verre, il commence à montrer des notes de fruits rouges "hallucinantes".. il a une longueur en bouche d'au moins 40 secondes. Cette journée, est spéciale pour moi et je ne regrette pas. Il va encore reposer une 2 bonnes heures.

Merci pour la réponse Thierry.

Amicalement,

Guillaume

Thierry et Guillaume,

en 1998, le millésime a été difficile en Rive gauche ( certaines maturités sont limites), ce sont des vins qui vont demander de la garde pour polir leurs tannins, à ne pas ,à mon avis, ouvrir avant 10 à 15 ans de garde, si on veut y trouver du plaisir( un 1998 Rive droite serait bien préférable, et en choisissant bien ).

Amitiés,

Daniel

Guillaume,

Bonne dégustation!

Merci de nous raconter cela

Bien cordialement,
Thierry

Oui merci de poster un petit CR prochainement car c'est un des rares millésimes de las cases que j'ai en cave...avec le 2001.

Et perso, je suis pour le moment très heureux des 98 que j'ai bu (chasse spleen, poyferré, carbonnieux, ormes de pez...)

Alex

Après 2 heures de carafage, le vin s'est beaucoup assagi. Je remarque que les tannins se sont adoucis mais sont quand même très présent (Daniel, vous avez probablement raison, ce vin doit vieillir un peu) Ceci dit la longueur est assez extraordinaire. (premier Las Cases de ma courte vie...).

La robe fait penser à un vin tout..tout..jeune, pourpre, sans cercle orangé (je ne sais pas ci ça se dit)

Ps petite question (hors sujet). N'ayant que peu d'expérience je souhaiterai pouvoir faire des cours de dégustations (sur Genève).Si qqn connaît un bon endroit, merci de me le faire savoir

Guillaume (heureux des ces moments magiques...)

Guillaume,

Merci pour cette note.
La bouteille a été ouverte un peu trop tôt...
Mais j'avoue avoir, moi aussi, bu trop rapidement tous mes si sensuels Pichon Comtesse de Lalande 1982, par exemple

Bien cordialement,
Thierry

ça y est, bu ma dernière bouteille de LLC 1975 !

Ma dernière rencontre avec ce vin datait de noël dernier.
Mes premières impressions reste les mêmes sur cette fabuleuse bouteille sauf....
que sur ce flacon, mes impressions de début de déclin se sont éclipsée.
Il était en pleine forme !!!!

Il faut rapidement que j'en rachète aux enchères !
Surtout que je n'ai pas entamé mon budget primeur cette année...

cdlt

François

ps : je viens d'acheter 1 Léoville Barton du même millésime, il faut que je compare les 2 côte à côte !

Il était en pleine forme !!!!

Celle que nous avons goûtée en janvier dernier ne l'était pas!

Il m'en reste deux, et je n'ai pas grand espoir ... et je ne risque oas d'en acheter aux enchères!

Je prie pour que ma bouteille de LLC75 soit encore bonne. Je devais l'ouvrir pour mes 30 ans, mais les conditions ne furent pas réunies pour lui rendre justice. Ouverture programmée en fin d'année. X(

Je vais en ouvrir une également samedi prochain, je vous ferai part de mes impressions.

Bertrand,

Justement, j'avais au total 6 bouteilles de ce millésime.
Les 4 premières furent excellentes, mais la 5 ième, bue pour les fêtes de fin d'années 2005 montrait des signes de fatigue.
Hors celle bue hier était largement au niveu des 4 premières.

J'attends avec impatience les impressions de NicolasM...

cdlt

François

Voilà, j'ai donc ouvert le Las Cases 75 (niveau bas goulot)
Petites précisions sur le "parcours" de la boutielle. Achetée sur eBay au debout de l'année, elle a fait un long voyage de 13H d'avion pour etre conservée pendant dans un petit cellier. 3 mois, un déménagement, quelques tremblements de terre plus tard, en plein été, l'heure de l'ouverture est arrivée.
La dégustation est prévue pour 20H. En relisant les précédents compte rendu, je décide d'ouvrir la bouteille à 11H pour vérifier le contenu et permettre une aération lente et progressive.

Sous la capsule, le bouchon est couvert d'un dépôt noiratre. La matiére du bouchon est apparemment assez molle. Le tire bouchon s'enfonce assez facilement. Le bouchon présente très peu de résistante, il est en bon état et imprégné. Il libère une légère odeur acide. je suis un peu inquiet. Je verse un fond de verre pour dégager les épaules

La robe: profonde et légèrement tuilée, il y a des notes de brun. Le vin est limpide et brillant.

Le nez: premier abord fermé, presque austère.
La bouche: le vin est ok.
Première constat: un besoin urgent d'aération. Je me dis alors que j'ai ouvert le vin peut être trop tard!...

9H plus tard et un nouveau transport sur le lieu de dégustation.

Le nez: il s'est développé mais me donne le sentiment de rester sur la retenue. il est sur l'humus, des notes de champignons frais, un convive parlera de terre humide, mais il y a aussi de la griotte à la liqueur. En 20 min, la griotte évoluera vers un cassis confituré. La fameuse odeur de graphite apparaît également mais de manière discrète. Des convives percevront un peu de tabac blond.

La bouche: Attaque franche, belle matière mais quels tanins! C'est encore très tannique, sans provoquer d'astringence, ni de déssechement. Là aussi, la puissance aromatique est sur la retenue. La palette est similaire au nez mais là aussi le vin semble ne pas se livrer complètement.
Très belle persistance aromatique.

Conclusion: le vin ne m'a pas donné le sentiment d'être sur le déclin, mais au contraire, de ne pas se donner totalement, après 30 ans. Le fera-t'il un jour?

Léoville las Cases 1997 - Saint-Julien

Robe rubis de moyenne intensité. Nez encore boisé avec du fruit rouge un peu cuit. Entrée de bouche un peu brutale, marquée par des tannins un peu "verts". Fruit mûr mais la texture manque d'ampleur. Longueur moyenne, sans défaut mais un peu simple. Une bouteille plaisante mais sans grande complexité. 85/100.

Alain

Bu lors du week-end LPV

Léoville Las Cases 1996, St-Julien

Robe grenat aux reflets pourpres. Une robe riche et dense.

Le nez est intense, présentant un fruit de grande maturité, et, malheureusement à ce stade, un élevage prononcé. Les arômes sont grillés, sur le café, le bois, le sous-bois et une pointe fruitée sur le cassis.

La bouche a beaucoup évolué lors du repas. Discrète et apparemment courte (fermée) au départ, elle montre son pédigrée vers la fin de la bouteille (finie fort rapidement malgré les critiques peu laudatives autour de la table) avec une matière de grande précision, puissante, aux tannins affirmés.

L’assemblée est divisée. Beaucoup pensent que ce vin est trop boisé et court pour devenir grand. La matière en fin de bouteille me fait penser qu’il faudra attendre 10 ans avant qu’il ne parle. Rendez-vous en 2016.

bizarre ca, vous êtes l'un des rares à trouver ce vin curieux.J'en ai une bouteille et tout ce que j'ai pu en lire me faisait penser que c'était une légende.
N'est il tout simplement pas dans une période austère ?

Il n'est pas seul puisque nous l'avons goûtée à sept (à l'aveugle) et étions tous d'accord pour dire que le boisé était bien trop appuyé. Il est sans doute dans une phase austère, mais il n'a vraiement pas fait le poids face à la concurrence ce jour-là.

Luc

hmm, curieux.Est-ce la première fois que vous le buvez ? Vous m'inquiétez.
Qu'y avait il en compétition face au las cases ?

rayas a écrit:

---

> hmm, curieux.Est-ce la première fois que vous le
> buvez ? Vous m'inquiétez.
> Qu'y avait il en compétition face au las cases ?

Bonjour Rayas,

tu auras la liste dans la rubrique rencontre entre passionnés : la rencontre lpv :du moins je crois !

Bien à toi
VL

C'est ici : www.lapassionduvin.c...

Pourquoi trouves-tu cela curieux ? Tu l'as déjà dégusté ?

Luc

non mais vu le nombre d'articles qui lui étaient consacrés, et à chaque fois les commentaires laudatifs qui étaient faits, je m'étais dit (à tort peut-être) qu'il faisait partie des intouchables.En tout cas je ne touche pas à mon flacon pendant au moins 10 ans.

Il ne faut pas toujours croire ce qu'on lit dans les revues spécilisées...

Luc

bah aux dernières nouvelles j'avais vu un beau 10/10 dans le guide vert de la rvf sur le las cases 1996.m'étais dit que j'étais vraiment le roi

Bonsoir,

relative, mais belle et bien confirmation du jugement actuel concernant Léoville Las Cases 1996 que j'ai dégusté hier en très bonne compagnie dont Luc et Yves qui l'avaient également goûtés à l'aveugle quelques jours auparavant.

* Léoville Las Cases 1996 :
Carafé près de 2 heures.

Robe : Pourpre avec de jolis reflets rubis.
Nez : Bois de sental élégant, mais très présent. Silex et poivron léger mais bel et bien existant.

Bouche : Attaque massive. Une matière énorme, mais comprimée, écrasée par des tannins légèrement anguleux dans une finale sur le graphite. Très grande structure, mais ce n'est pas aimable.
Le bois tout aussi élégant qu'au nez pointe un peu trop.
Le fruit est mûr, et pousse de toute part tentant de s'échapper de la gangue qui l'enserre, mais voilà... Il reste prisonnier et cette bataille qui se déroule sur la langue n'est pas si agréable en bouche.

Comme le signale justement DidierT, le vin aurait été certainement mieux apprécié s'il avait été bu sur un plantureux repas de viande et pas après nos magnifiques dégustations des dernières 24 heures.

Néanmoins, et même si Luc et Yves l'on trouvé plus causant que lors de leur dernière rencontre (sans pour autant l'apprécier tellement plus) la lancinante question des Bordeaux massifs du millésime 1996 se pose cruellement :

Même s'ils conservent une certaine virilité que j'apprécie, vont-ils enfin s'ouvrir et enfin donner de beaux tannins enrobés ou vont-ils rester péniblement monolothiques jusqu'au jour où il finiront par s'assécher comme c'est très majoritairement le cas (hors rares exceptions confirmant la règle) pour le fameux millésime 1975 ?

Justement le même vin fut goûté dans sa version 1975 40mn auparavant.

*Léoville Las Cases 1975 :
Ouvert 2 heures avant sans carafage.

Robe : Grenat, évoluée mais gardant sa cape rouge, .
Nez : Un 1er nez très Porto, qui petit à petit délivre de l'épice (poivre, cardamone) des petits fruits rouges, des effluves plus tertiaires de truffe et un léger sental.

Bouche : L'attaque est un peu svèlte, avec une trame un peu mince.
Il y a encore du fruit, malgré une évidente évolution que la robe révélait déjà.
D'ailleurs les notes terreuses se rappellent aux papilles, tout comme une groseille et une épice bienvenue sur une finale assez courte et moins aimable.
Le vin n'est pas mort, il n'est pas madérisé non plus, mais il n'est pas vraiment bon.
Au regard du pédigré une fois l'étiquette découverte c'est assez décevant.
Un vin qui aurait pu offrir un peu plus sur un met bien choisi, mais qui fait largement ses 30 ans et reflète toujours quelque peu l'ombre de son millésime un brin dur et asséchant.

Cordialement,
dfried

Léoville Las Cases 2002 :

"4- Nez pur et serré de cassis, s'ouvrant légèrement à l'aération sur du cèdre et du zan. Bouche très concentrée et très tannique mais d'une grande douceur. Du Gras. Noblesse aromatique remarquable. Finale longue et d'une pureté inimaginable. Un superbe St Julien. On le sent fermé mais d'un équilibre souverain. Grand classique à attendre... à attendre..."