merci pour l'éclairage

mais je me demande si les tannins ne vont pas sécher plus que se fondre...ils me paraissaient autrefois plus enrobés

trop élevé à ton sens ?

non, pas du tout, à mon avis ce sont les tannins des cabernets-sauvignons 95 qui ont eu de la peine à atteindre leur maturité phénolique. On retrouve ce caractère sur nombre de 95 en rive gauche.

Château Léoville Las Cases, Saint-Julien, 1964
Niveau début épaule

Superbe nez évolué: thé noir, tabac, fleurs séchées, poivron rouge fumé, bois précieux, feuilles séchées et sous-bois. J'adore !
Bouche avec des tanins fondus offrant un mélange de plénitude et d'élégance remarquable. C'est plein mais il manque un peu d'intensité pour être subjugué malgré un volume et une densité que je n'attendais pas pour un vin de 56 ans.
Belle finale, très très agréable sur la complexité perçue au nez.

En accompagnement d'un quasi de veau, jus corsé, navet et chanterelles, on n'a pas été malheureux. Les verres se sont enchaînés avec une déconcertante évidence... Avec plus d'intensité on avait du très grand !
A noter que le nez en fin de repas s'est avéré moins intéressant. Le pic était environ 1h après ouverture (non carafé).

Marc

Bonjour,

J'ai la possibilité d'avoir un Léoville Las Case 1976 à prix modique, est ce que je peux en attendre quelque chose? Vu que le millésime est bof.
Merci.

zephs écrit: Bonjour,

J'ai la possibilité d'avoir un Léoville Las Cases 1976 à prix modique, est ce que je peux en attendre quelque chose? Vu que le millésime est bof.
Merci.

A défaut d'être capable de répondre moi même, quelqu'un sur LPV avait donné ce lien

Le problème de 1976 (et 1964) c'est qu'il a plu pendant les vendanges avec un été extrêmement sec en 1976.

Les domaines, qui s'en sont tirés sont ceux qui ont su/pu éviter la pluie. Je ne sais pas exactement ce qu'il en est à Las Cases mais sur leur site, 1976 est annoncé bonne année.

Merci pour vos réponses. Je vais tenter.
Il rejoindra un Poyferré de 1974 que je buverai en même temps je pense. Pour la science...

Si le prix est effectivement intéressant (< 100€), je tenterais vu la réputation indestructibilité des vins du Château.

Marc

PS: merci pour le tableau Las Cases, Laurent

50 balles en l’occurrence. Le niveau est bon et ça sort d'une cave de famille. Mais je ne m'attends pas à grand chose dans tous les cas.

zephs écrit: 50 balles en l’occurrence. Le niveau est bon et ça sort d'une cave de famille. Mais je ne m'attends pas à grand chose dans tous les cas.

Pour 50 €, n'hésite pas.

zephs écrit: Bonjour,

J'ai la possibilité d'avoir un 1976 à prix modique, est ce que je peux en attendre quelque chose? Vu que le millésime est bof.
Merci.

Bu 2-3 fois ces 15 dernière années, toujours très bon. Une réussite du millésime.

Super merci à vous.

Alex écrit: Merci de ce superbe CR qui donne tellement envie de se téléporter

Las cases, même si çà coûte aujourd'hui 150 à 200€ et je le déplore car comme tant d'autres je l'ai connu aux débuts des années 2000 aux environs de 50€ il faut rappeler que çà reste la meilleure affaire de Bordeaux pour ce qui est des très grands vins. Son niveau est indéniablement celui d'un premier cru. Il n'a strictement rien à envier à Mouton, Margaux et consorts de ce que j'ai bu. Je dirais que seul Haut Brion m'a semblé une marche au dessus, après je reconnais aussi humblement que je n'ai pas dégusté des dizaines de premiers.
Mais pour Las Cases, jai eu la chance de boire 98/2000/2001/2002/2003/2004/2008 et j'ai toujours été transporté (sauf 2004 une fois l'an passé qui présentait mal, la lune peut-être )
Tous les amateurs chanceux que je connais qui suivent ce château depuis des années sont unanimes. C'est un vin absolument admirable qui récompense toujours les amateurs patients.
Paradoxalement, même si j'ai conscience qu'il est indécent de parler d'achat prioritaire ou d'opportunité quand on flirte avec les 200e, je pense que nous avons beaucoup de chance qu'il n'ait été (en son temps) classé que second.

Alex
PS : D'ailleurs dans l'aile ou la cuisse, remémorons nous que le show De Funès sanctifie un Léoville Las Cases , et ça n'est pas dû au hasard.

Alex,
Je vois que tu n'as pas gouté LLC2005....il se trouve que moi non plus! Lors de ton prochain passage j'en sortirai probablement une.

Faudra venir pour quelle heure???

Frisette écrit: Faudra venir pour quelle heure???

Et où, on est prêt.
Cordialement

totolouga écrit:
Alex,
Lors de ton prochain passage j'en sortirai probablement une.

Frisette écrit: Faudra venir pour quelle heure???

GAET écrit:

Frisette écrit: Faudra venir pour quelle heure???

Et où, on est prêt.
Cordialement

Guette comme c’est bien bien chaud sur LPV !

(Michel est en vacances ou il n’y a que moi à avoir l’esprit mal tourné ?)

Oyaji-sama écrit:

totolouga écrit:
Alex,
Lors de ton prochain passage j'en sortirai probablement une.

Frisette écrit: Faudra venir pour quelle heure?? ?

GAET écrit:

Frisette écrit: Faudra venir pour quelle heure???

Et où, on est prêt.
Cordialement

Guette comme c’est bien bien chaud sur LPV !

(Michel est en vacances ou il n’y a que moi à avoir l’esprit mal tourné ?)

On va faire ça à Singapour cette fois..... RDV chez moi à 19h tapantes, pas de dress code comme d'hab.

Dommage j’aurais préféré le Ty Jean Bart ou quelques mètres plus loin !
Bises,
Franck.

L'été prochain, bloque le 14 Aout en Breizhonie Franck....

Il va falloir commencer à s’intéresser aux 2005, LLC, Pontet Canet, Lynch Bages, SHL, Brane Cantenac.....

BAMA 2005 je trouve que ca passe déja très bien.

Leoville Las Cases 2006

Ouverte pour faire plaisir à un ami à la minute
Malheureusement vin totalement mutique qui n'a procuré le plaisir de voir que l'étiquette sur la table.
Passage en carafe mais rien de transcendant
Tannins suaves et finale persistante

Je dois avoir une dizaine de las cases sur différents millésimes...patience

Un petit lion 2010 magnifique lui a botté le culot.

Château Léoville Las Cases, Saint Julien, 1966
Niveau début épaule

Aromatique très jeune à l'ouverture qui mettra du temps à se développer pour évoluer vers un mélange de pot pot-pourri, de cuir, de tabac blond et un fruit en arrière-plan mais présent. Agréable mais pas inoubliable, il manque de magie par rapport à celui du 1964.
La bouche est un gros cran au-dessus alliant volume, présence et élégance. La tenue est remarquable avec des tanins parfaitement fondus, mais c'est vraiment ce volume et cette "force" qui m'ont marqué.
Finale agréable sans être inoubliable.

Très bon même si le 64 me laisse un meilleur souvenir au final. En tout cas quelle régularité du Château. Loin de n'être tombé que sur des grands vins mais par contre pas un seul qui soit complètement nul.

Marc

LEOVILLE LAS CASES 1982

Niveau bas de goulot. Robe très opaque, presque noire.
Le nez est très beau, bien qu'assez réservé. Il révèle beaucoup de classe.
En bouche, ce vin m'interroge. Malgré une décantation de deux heures, il se révèle assez fermé. Des notes de fruits noirs, de vieux cuir, avec un boisé non dominant apparaissent furtivement, mais n'explosent pas en bouche.
Bu sur quatre jours, le vin ne se révèle jamais complètement. Sera-t-il prêt un jour ?
Je suis quand même plutôt déçu pour un top vin de 1982, bien que d'autres convives ont été plus séduits par son côté très masculin, sa profondeur, que je ne discute pas. Reste que le charme, lui, était plutôt absent.
Peut-être 10 ans de plus pour lui relaisser une seconde chance ?

Cordialement,
Benoit

J'avais écrit ici il y a peu que je trouvais le 1982 encore trop jeune. Certains avaient dit que j'exagérais

Château Léoville Las Cases, Saint-Julien, 1988

Ça faisait un moment que cette bouteille me faisait de l'œil, alors quel meilleur moment que le soir de Noël pour pouvoir en profiter en famille. Ouverture 9h avant sans épaulement ni carafage. Le bouchon est complètement imbibé mais s'est extrait sans difficulté. Premier coup de nez, ça cause ça cause !! Servie à 16 degrés accompagné d'un filet mignon en croûte farcie au foie gras, poêle de chanterelles au cognac et gratin dauphinois. La robe est très sombre presque impénétrable, seul le disque qui tire sur le cuivre marque une trace d évolution. Le nez est très classieux, sur les petits fruits noirs, du boisé bien intégré, un peu de cuir. Le tertiaire est la mais se fait très discret. En bouche, ce qui marque le plus est la grande cohérence du vin, sa droiture et son classicisme. Rien ne dépasse, tout est comme on s'y attend, ce qui est sûrement une qualité. Pour moi, c'est un vin intellectuel ou on prend plaisir à humer son verre pendant de longues minutes et à déguster un fluide d'une grande pureté avec des tannins bien intégrés et soyeux. On pourra cependant lui reprocher un manque de complexité et de fougue. Le plus étonnant et sa tenue le lendemain ou rien n'a bougé. Un très beau vin qui a sûrement de belles longues années devant lui et semble appartenir à la catégorie des marathoniens !

Mêmes impressions sur ce 88 bu il y a quelques mois. Un vin qui ne se livre pas vraiment malgré l'aération. Va falloir être très très patient...

Marc

Quand je lis vos commentaires et que je regarde les "projections" du Château, je me dis qu'il va effectivement falloir être très patient ...

Pour le 88 le commentaire (probablement relativement récent puisqu'il y a le 2015 dans le tableau) est "good ageing potential" & 1/2h decanter...
Je ne parle même pas du 82, encore noté "exceptional ageing potential"

Je sens que je ne suis pas prêt d'ouvrir un de mes 2001 (la seule année dont je dispose)

Bug écrit: Quand je lis vos commentaires et que je regarde les "projections" du Château, je me dis qu'il va effectivement falloir être très patient ...

Pour le 88 le commentaire (probablement relativement récent puisqu'il y a le 2015 dans le tableau) est "good ageing potential" & 1/2h decanter...
Je ne parle même pas du 82, encore noté "exceptional ageing potential"

Je sens que je ne suis pas prêt d'ouvrir un de mes 2001 (la seule année dont je dispose)

En remontant dans le fil de discussion, je suis tombé sur ce CR datant de 2003 concernant le millésime 1988 :

"Comme Claude, nous constatons que le nez, très ouvert, est évolutif: au déboucheage, c'est une véritable crème de cassis. Trois heures plus tard, le fruit a fondu et a gagné en complexité: bois de cèdre, vanille, légèrement sous-bois. En fin de repas, c'est la truffe noire qui mène le bal. C'est vraiment magnifique. La bouche est également tout à  fait remarquable: jamais elle ne mollit depuis l'attaque, puissante et subtile à  la fois, jusqu'au au final, d'une exemplaire persistance. Bien que très puissant, aucun élément ne domine l'autre. C'est véritablement un vin d'une grande harmonie et de grand potentiel (15 ans de plus ne devraient pas lui faire peur...). "

Ce que je peut dire de mon expérience récente sur le 1988, c'est que 15 ans de plus ne devraient à nouveau pas lui faire peur ! C'est clairement le style de vin qui parait indestructible.

Chers tous,

Je fais appel à vos explications sur une curiosité qui me taraude sur LLC.

J'ai lu récemment à plusieurs reprises, notamment chez B+D, des commentaires du style :

"[...] souvent grand après longue garde, quand les bouchons ne trahissent pas.[...]"

Et autres tournures du style qui laissent à supposer qu'il existe ou a existé par le passé un problème qualitatif de bouchon chez LLC qui ferait que beaucoup de bouteilles prometteuses se sont révélées flinguées ... Quid est ?

Quelqu'un peut-il m'éclairer sur l'existence (ou non ?) de ce problème de bouchon spécifique à LLC, et le cas échéant si la maison a réagi depuis lors ?

Merci et bon week-end à tous !

Je pense que la garde nécessaire étant particulièrement longue pour Las Cases, la probabilité d'un bouchon fatigué est plus grande que pour les vins en nécessitant moins.