Je dirai,par prudence (doux euphémisme ) à boire.

Bonsoir,

C'est un vin que j'ai bu il y à 1 petite année.
La bouteille que j'avais n'offrait vraiment rien qui mérite un commentaires ur le site.
A boire amha.

Vincent

5/12/2004
Château Canon-La-Gaffelière 1993 : 15,5/20
Tiens, pour une fois, un Bordeaux 93 valeureux.
55 merlot - 40 CF (cela se sent, légère végétalité, corset tannique - mais sans excès). Bouquet invitant (truffe, havane, réglisse, menthol, amande - le nez nous a un instant évoqué l'Italie). Bouche enrobée mais structurée, cohérente, plaisante. Belle réussite pour le millésime.

Château Canon-La-Gaffelière 1999

Très étonné par vos commentaires. J'ai bu 3 bouteilles depuis le début d'année. Je l'ai mis une fois en carafe (1h avant) - il m'a pas semblé fermé et m'a plutôt laissé une bonne impression en bouche. Ceci dit, je le laisserai en cave encore quelque temps. Concernant le tannin en bouche, je n'a pas eu cette impression. Etant donné que Claudius l'a goûté en 2004, je serai intéressé de connaître votre avis à ce jour.

Salutations,

Bienvenue Purple,

je n'ai pas redégusté C.l.G 99 depuis longtemps, à l'époque il ne faisait pas le poids et surtout n'avait pas le charme du 1998 ni du 2001. Son côté tannique, peu caratéristique du millésime 99, m'avait surpris ... maintenant la balance tanins fruit varie bcp avec le temps, suivant que le fruit se cache ou se montre...

racontez-nous votre en expérience plus en détail

cordialement

Bonsoir,

Tout d'abbord, il faut que je précise que je n'ai que 26 ans et donc pas énormément d'expérience, qui plus est ce qui ne plaide pas en ma faveur, c'est que je n'ai bu que ce millésime en Canon la Gaffelière, mais il m'a plus par ça douceur. Il reste en bouche, et ne m'a pas semblé dillué (contrairement à un Pontet canet 1995 qui me semble sur ça fin) ce qui me laisse pensé qu'il peut encore veillir un peu. Ce soir en lieu et place de Sociando 1997 que je voulais boire initialement, je vais boire une Léoville Barton 1995 (il est en carafe à l'heure qu'il est). C'est un vin que j'ai déjà bu, mais j'avoue avoir préféré le Canon la Gaffelière. Je vais tâcher de vous en dire plus demain.

Merci à Claudius pour sa réponse.

Bonne soirée et ... bon appétit

Bonsoir à tous,

Ce petit message pour demander aux amateurs de canon la galfière s'il trouve des différences majeures dans les vins :

1990 à 1995 et depuis 1996 ?

Ceci en ce qui concerne la vignification !

Bien à vous tous

Vincent L.

Bonjour!
Je ne trouve pas de différence de qualité majeure dans les vins de CANON LA GAFFELIERE depuis le millésime 1990, déjà noté 16+, avec quelques millésimes plus difficiles (comme partout dans le Bordelais!) jusqu'en 1995 (à noter tout de même un superbe 1994 noté 16,50!), les vins sont peut-être plus "concentrés" depuis 1996, mais sans avoir rien perdu de leur élégance à mon avis...j' adore d' ailleurs ce 1996, l' un des tout meilleurs vins de la rive droite à mon avis (noté 17!) peut-être dû à la forte proportion de cabernets (bien mûrs!) dans ce vin...1997 est également un des plus beaux 1997 du BORDELAIS...noté 17 également!
Depuis le millésime 2000, le niveau est très impressionnant, et c'est un des rares 2004 que j' ai réservé en primeurs (noté 17)...au total, un vin que je classe dans les 8 meilleurs vins de SAINT-EMILION...

Moi j'en trouve un peu ne serait-ce que sur la qualité du fruit à la naissance, et la concentration est" plus naturelle" à partir de 1996, j'ai goûté les 2 côte à côte ( 1995 et 1996 ), 1996 est d'un très bon niveau ( supérieur à Pavie-Macquin), 2004 est excellent, mais pas aussi beau que ses camarades d'écurie Pavie-Macquin et La Mondotte.
Canon la Gaffelière a un sous-sol plus favorable aux" années classiques ".

Daniel S a écrit:

---

> 2004 est excellent, mais pas aussi
> beau que ses camarades d'écurie Pavie-Macquin et
> La Mondotte.
> Canon la Gaffelière a un sous-sol plus favorable
> aux" années classiques ".

Je confirme sur les notes de dégustations de la semaine dernière chez P Joffray ...j'ai légèrement regretté mon achat en 2004 ....mais j'ai également acheté Pavie-Macquin !

Je vais m'intéresser de plus près à la géologie des terroirs de Bordeaux pour affiner mes achats en fonction du climat de l'année .....En fait, je vais me " reposer " sur les notes géologiques de Daniel .

j' ai également réservé PAVIE MACQUIN 2004...qui m' a , comme vous, impressionné en dégustation "primeur" , noté 17+...Attendons Canon La Gaffelière en bouteille pour le comparer tranquillement...et objectivement...

J'ai eu la chance boire cet après midi un Château Canon-La-Gaffelière 1982 acheté en primeur par son propriétaire.

Le vin a été bu sur env. 3h, sans carafage.

Au debut un peu de vide mais de jolies saveurs.. première remarque est-il passé ?
Le vin est très très savoureux mais un peu court en bouche et son corps est moyen, mais avec les minutes puis les heures, le vin s'épanouit peu a peu, cela devient de plus en plus charmeur le corps devient plus massif, on sens le soleil dans ce vin, la longueur devient moyenne. Décidemment j'aime ce millésime à chaque fois , une très belle surprise quand même !

Alec

Ciao Alec..

Intéressant ton CR..
A l'époque, Canon la Gaffelière avait une réputation très mitigée, capable de quelques coups d'éclats ponctuels, mais sans beaucoup constance. Je me souviens d'une 82 bue dans sa jeunesse (vers 1986). Ca ne m'avait effectivement pas fait tomber les chaussettes, ce que tendrait à confirmer ton commentaire 20 ans après: un joli vin (millésime oblige) mais qui ne renverse pas des montagnes non plus!

Amitiés
Alain

Salut Alain,

Comment va ?

J'ai également eu une mauvaise suprise avec une 1990 achetée aux enchère (a un guignol qui m'avait juré qu'elle avait été bien conservée, ce dont je doute après coup) ce qui fait que je suis très suspicieux avec ce cru, je me demandais si c'était un problème de conservation ou simplement un vin instable ou pas terrible.

J'ai encore un 1995 qui dort dans ma cave, ca sera la dernière chance pour me convaincre ... mais j'attendrai encore quelques années pour ne pas l'ouvrir trop tôt.

Amitiés
Alec

Alec,

Si vous voulez avoir une vision autre de ce cru , il faut commencer avec le 1996, puis le 1998 et les millésimes suivants.

Si vous voulez avoir une vision autre de ce cru , il faut commencer avec le 1996, puis le 1998 et les millésimes suivants

Tu peux remonter un peu, il a commencé à sérieusement s'améliorer au milieu des années 80, en parallèle avec Angélus.

D'accord, 1990 et 1995 sont très bons, mais je faisais allusion à un autre style de vin .

Bu lors du week-end LPV

Canon la Gaffelière 2003, St-Emilion Gd Cru Classé

Bu en parallèle avec d’Aiguille et Clos Puy Arnaud 2003.
Nez paraissant assez simple sur les aiguilles de sapin.
La bouche est plus douce que celle d’Aiguille, mais aussi avec une matière plus lâche et moins noble. Moins convainquant à ce stade.

Loin derrière pour moi.

Loin derrière pour moi.

Pour moi aussi, à tel point que je mettais en doute la provenance de la bouteille.

Mais je persiste:

Canon la Gaffelière: anguleux à l'attaque, assèchant en finale.
d'Aiguihle: tout en rondeur
Clos Puy Arnaud: vif, austère, élégant, le plus droit, mon préféré (le plus rive gauche...).

A votre avis, ce Canon la Gaffelière 2003, c'est une bouteille qui est buvable en ce moment.....
Pour ce soir par exemple, je peux y aller !

Je dirai que je viens de votre part...

Nidal

( J'ai pourtant pris comme résolution pour cette rentrée de réduire ma consommation de vin. La nouvelle méthode consiste à ne boire du vin, dans le semaine, que pendant les jours en " i " ) !!!

Bertrand Le Guern a écrit:

---

> > d'Aiguihle: tout en rondeur
> Clos Puy Arnaud: vif, austère, élégant, le plus
> droit, mon préféré (le plus rive gauche...).

Même chose pour le 2001 ...j'ai préféré Clos Puy Arnaud , beaucoup plus élégant !

Loin derrière pour moi.J.P.
Pour moi aussi, à tel point que je mettais en doute la provenance de la bouteille.
Mais je persiste:
Canon la Gaffelière: anguleux à l'attaque, assèchant en finale.
Bertrand Le Guern

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Pour moi, C’est loin devant !
On n’est jamais servi que par soi-même !
Nous goûtons donc ce Canon La Gaffelière 2003 pour la première fois et en direct.
Bien sûr, la robe est rubis profond avec des reflets violines (Vu son âge !).
Le nez, discret, sur des notes classiques de fruits rouges (prune, framboise et fraise).
Là où ça se complique, c’est au niveau de la bouche :
Un « Mon Chéri » de Ferrero vous tombe dans la bouche en guise de première gorgée…, Vous croquez et vous mâchez du chocolat, de la liqueur de cerise, de la cerise….plein ! Aromatiques, embaumants, C’est très très bon et surtout…impressionnant !.
On n’y croit pas !. L’on pense à la rencontre LPV et à l’appréciation d’Anthony, de Jérôme et de Bertrand Le Guern….Ce même B.L.G. qui met en doute la « provenance de la bouteille », embouteillée dans La Région Parisoise… !!!, peut être
B.L.G. qui disait dans un autre post : « Penser "ça ne pourra pas être pire" doit être la définition de l'optimisme »…

En tout cas pour moi ça le fut !, et sans trop positiver, sans faire un effort d’imagination !

Re-fraises et prunes après le chocolat, puis une petite note viandée (c’est sûrement le quasi de veau dans la cocotte !)…

Ce vin n’a presque pas de tanins !...disparus !

Un vin sans corps, sans charpente…mais l’édifice tient debout merveilleusement !
Tiens, des notes d’amertume en fin de bouche…cela rappelle la noix fraîche, confite (noire).

Une amertume !!! et toujours pas de tanins et pas de charpente…

Une heure après, la cerise, le chocolat et le « Mon Chéri », reviennent !. C’est très très bon. Et surtout, c’est très très fin.
Un vin de rencontre virtuelle… (Comme ça vous avez la bouteille entièrement pour vous !!!)

Un vin de créativité en somme ! (Comme le titre du bouquin).
Et cette p…de note classieuse et amère, de thé à la bergamote, de thé vert bien macéré de tubes de pastel gras (ça fait un moment que je ne l’ai pas sorti celle-là !)

Nidal

« L’engagement dans un processus créatif donne la sensation de vivre plus intensément. La fièvre de l’artiste devant son chevalet, celle du scientifique dans son laboratoire, sont proches du sentiment de plénitude que nous attendons de la vie et que nous est si peu souvent offert. Seul la sexualité, les sports, la musique et l’extase religieuse – même quand ces expériences sont fugaces et ne laissent pas de traces – nous confèrent un sentiment aussi profond d’appartenance à un tout plus vaste que nous-mêmes. En outre, la créativité produit des objets qui contribuent à rendre l’avenir plus riche et plus complexe. ».

La créativité – Psychologie de la découverte et de l’invention. Mihaly CSIKSENTMIHALYI – Robert Laffont.

Je ne suis pas intervenu dans cette discussion, car j'avais apporté cette bouteille. Certes un vin, oû le vigneron a fait son possible , mais avec le sous-sol qu'il avait, dans la bouteille que nous avons bu, il manque l'éclat et la profondeur, pas l'art d'accomoder au mieux une mission impossible ( le millésime 2003), mais comme je me dois d'être objectif, j'affinerai mon jugement avec d'autres dégustations de ce vin.
Dans cette dégustation à l'aveugle, ce vin était en retrait par rapport à Clos Puy Arnaud et à d'Aiguilhe.

Daniel

Canon La Gaffelière 2003, suite

La dégustation de cette bouteille s’est déroulée en deux phases :

L’heure qui a suivi immédiatement l’ouverture : là, il fallait sauter sur tous ce qui bougeait, gober un maximum d’arômes, récupérer le peu de structure qu’il y avait et le peu d’acidité !....etc. (c’est là que j’ai rédigé mon premier compte rendu).

Et puis, le reste du temps, jusqu’au lendemain : une cathédrale à laquelle on a retiré la structure porteuse, la charpente. Les fondations restaient relativement intactes (la matière, la noblesse des arômes...etc.). L’édifice tenait par le saint esprit ! il restait les quelques vitraux pour donner un semblant, une touche de vie et l’orgue. Seulement l’organiste n’a jamais voulu monter là haut pour jouer….de peur que tout s’écroule…

Je serais le comte de Neipperg, je me ferai rembourser le prix de la bouteille à moi-même !

Indéniablement elle avait un problème structurel !

Et cette amertume, du rarement (jamais) vu sur une bouteille de Bordeaux ???????

Nidal

Nidal, tu ne vas pas rentrer dans les ordres et te retirer de la vie bordelaise?

Et si tout simplement il y avait des vins qu'on ne parvient pas à perçer ?

J'ai perso deux exemples qui me viennent à l'esprit.

Palmer 1989 un vin que je n'ai JAMAIS, à ce jour, réussi à comprendre, le trouvant sans corps, acide et aux tannis grossiers..... Et pourtant, j'en ai bu 8 bouteilles entre 1992 et 2002 avant de lâcher les dernières bouteilles.

Certan de May 1988, le même problème avec un vin pourtant de très bonne réputation. Idem que pour ci-dessus, le vide absolu pour moi ! Plus je cherchais quelque chose dans ce vin, moins j'en percevais la sensiblité et la corpulence !

Et j'ai remarqué que celà arrivait aussi à certains dégustateurs beaucoup plus chevronnés que moi !

Lors de la dégustation de Bordeaux 2002 à Albi, Lafite 2002 a pu être trouvé aigrelet et amer ...

Pour ma part, j'ai trouvé le Palmer 89 bu au dernier réveillon plus que correct (16,5/20).

Certan de May de Certan 1988 : notes trop évoluées, trop de volatile (14/20)

Lafite 2002 a pu être trouvé aigrelet et amer ...

N'écris pas ça, il paraît que c'est le plus grand 2002! (Si j'ai bien lu il y a peu sur LPV). Bon, nous n'avons goûté qu'une bouteille, paski55 a montré plus de constance: 8 mauvaises bouteilles ... presque comme mon Hermitage Chave 83.

J'ai beaucoup aimé Lafite 2002 à Toulouse ... (16/20)

Je l'ai trouvé vulgaire à Bordeaux (13/20)

Et bien à Albi ! (15/20)

Je parle de versatilité, surtout pas de moyenne arithmétique ou autre statistique approximative