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Horaires d'ouverture :
Visites des chais uniquement sur rendez-vous, du lundi au vendredi sauf jours fériés.
Les dégustations ne sont ouvertes qu'aux professionnels. Photo Claudius

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J'ai connu le Château Margaux d'avant les Mentzelopoulos :
Ce n'était pas brillant.
Je me souviens d'un 1974 dur et d'un 1977 herbacé.

Il y a eu le rachat en 1977.
Depuis, tout ce que j'ai bu a été merveilleux, même le 1980. Une grande réussite pour l'année
J'ai eu la chance de boire les 1982 et 1983.
Ce sont des vins qu'on ne peut oublier.
Ils sont tellement marquants que je me vois encore en train de les savourer tant l'instant était inoubliable.

Parker note mieux le 1982, j'ai mieux aimé le 1983, une des plus belles et plus complexes expressions de cabernet sauvignon que j'ai rencontrées.

Le 1988 m'a laissé le souvenir d'un grand Médoc classique.

Merci pour le compte rendu de vos expériences.

Cordialement
Thierry

Le 83 est le seul millésime de ce château que j'ai bu.

C'est tout une histoire: d'abord l'histoire d'une rencontre exceptionnelle qui méritait bien un vin pareil.

Château Margaux 1983
A l'ouverture, déception! Je m'attendais vraiment à  être propulsé dans la stratosphère, et là , pas grand chose, un bon vin, très bon même, mais pas ce que j'imaginais.
Je me rappelle la sagesse d'Yves qui m'a dit: "Patience"...
Comme il a eu raison! Le vin n'a cessé de gagner en complexité sur plus de deux jours et cela a fini dans un festival, un repas d'une atmosphère incroyable, après une belle dégustation de vins du Sud, on a fini tout ce qui avait été entamé depuis l'arrivée d'Averroès! Que ce vin était beau en si belle compagnie! d'une jeunesse incroyable, d'une classe vraiment étonnante, d'un équilibre superbe et cette longueur qui s'est révélée avec beaucoup d'aération. Ce vin est loin d'être sur le déclin.

un grand souvenir en effet. Peut-être que ce vin n'était pas assez sudiste pour t'emballer de prime abord, mais ensuite son élégance princière et sa matière sublime ont eu raison de tes papilles élevées au madiran ;-)

encore un grand merci pour ce grand moment.

amitiés

Yves

En ces périodes fastes de fêtes de fin d'année, deux CR pour le prix d'un !

Tout d'abord, Château Margaux 1979 (en match avec Mouton 79, mais ça c'est une autre histoire...). Environ 10 ans que je n'avais pas re-goûté ce vin dans ce millésime..! Ouvert une heure avant, pas décanté.
Robe relativement claire, mais pas du tout tuilée. Le nez est très fin, encore floral, tabac, quelques relents de sous-bois qui marquent quand même son âge. En bouche, je suis surpris dès l'attaque par son côté très frais (encore une légère acidité), mais les tannins sont bien intégrés. La bouche est longue et la finale se déroule harmonieusement. Le vin n'est pas aussi complèxe que je pensais - 1979 était pourtant l'année de la renaissance de Margaux (avec 1978) après quelques années de creux avant l'arrivée de la famille Mentzelopoulos et j'en gardais un excellent souvenir lorsqu'il avait 10 ans de moins. J'ai cependant bien aimé ce vin, bien qu'il ait un côté un peu unidimentionel qui me laisse légèrement sur ma faim... Aurait-il fallu le boire plus jeune ? 89/100

Château Margaux 1983. Ouvert trois heures avant, pas décanté. La robe est superbe: rubis profond, lumineuse. Le nez est un carrousel de produits rares: truffe noire, cuir de Russie, ambre, fruit rouge, violette, grand cigare cubain, bois de cèdre fumé, fauve/animal, gousse de vanille... on peine a relever le nez du verre tellement c'est riche en impressions! Enfin on porte le nectar en bouche. Immédiatement on est submergé par des sensations soyeuses, une rondeur magnifique qui emplit chaque pore du palais. Aucune agressivité, une ampleur qui roule et roule dans la bouche en vagues successives. La définition parfaite de l'élégance et de l'équilibre. La longueur est exceptionnellement longue pour un vin rouge. Plusieurs minutes après, on le sent encore en rétro-olfaction. Réellement incroyable... N'importe quelle note entre 95 et 100!

Est-ce là  l'exemple parfait d'un grand Bordeaux dit "classique"? Est-ce que les millésimes récents atteindront encore cette pleinitude idéale où rien n'est forcé sans aucune surextraction? Il est encore trop tôt pour l'affirmer, mais ce Margaux 83 est peut-être l'un des derniers représentants d'une école de vinification aujourd'hui révolue, laquelle respectait sans aucun artifice le produit, le terroir et... le consommateur. Un moment véritablement unique et inoubliable.

Emerveilleusement,

Alain

Alain,

Comme je l'avais dit en introduction, je me rappelle toujours le moment où j'ai découvert Margaux 83: j'ai mémorisé parfaitement cet événement tant il a été, pour moi aussi, source d'émerveillement...

Amicalement,
Thierry

Château Margaux 1994

Ou le kif du samedi soir....

journée ensoleillée bien remplie, ski et luge avec les enfants. De retour à  la maison, et après avoir couché les terribles, se pose la traditionnelle question : Que faisons-nous ce soir ? Une p'tite sortie ou un plateau télé ??

Trop fatigué pour sortir. Alors plateau télé ? Bof, non. Plutôt un bon plat de pâtes avec huile d'olive extra-vierge et parmesan de qualité.

Je descends à  la cave pour chercher la traditionelle bouteille de rouge devant accompagner ce plat et tout à  coup, sans préméditation aucune, et sans hésitation non plus, j'empoigne un Château Margaux 1994.

Sacrilége me direz-vous ! Du Margaux avec des pâtes ! Au fou ! Tout d'abord, je vous rassure, le Margaux sans les pâtes et les pâtes sans le Margaux passent aussi très bien !!

Carafé 1 heure 1/2 avant.

Robe rubis profonde, étonnante pour ce millésime, sans aucun signe de fatigue et d'évolution.
Le nez est surprenant, car très Pauillac au début avec des nuances de crayon à  papier, de fleurs (violette) et une très légère touche vanillée.
La bouche est incroyablement pleine pour le millésime. C'est la combinaison parfaite entre la fraîcheur et le concentration. En retrouve une corbeille de petits fruits noirs (myrtilles, cassis et cerises noires) en milieu de bouche. De plus, le vin se livre entièrement et semble enveloppé de glycérine, tellement il est soyeux et riche.
La finale est du même gabarit, longue, soutenue par des tannins déjà  très bien fondus et une acidité parfaite.

Un vin à  déguster d'ici les 15 prochaines années, tant son potentiel semble immensce. Je pense, en effet, que dans quelques années, il aura encore gagner en maturité et qu'il sera encore plus beau et plus complet.

Je lui donnerai, à  ce jour, une note de 93+/100. Le plus beau des 1994 que j'ai dégusté à  ce jour.

Magie du terroir ?

Pascal

Tu me redonnes envie d'une appelation ou pour l'instant je n'est pas encore pris mon "pied",d'ailleurs ma cave m'accueil que tres peu de Margaux.Du chateau margaux 96(2bts),et du pavillon dans la meme année.Il est vrai egalement que je n'est pas bu grand chose dans cette appelation reputée plutot feminine.J'ai deja gouté un palmer 89 qui ma plutot decu vu les commentaires que j'avais pu lire,par contre j'ai enormement apprecier le pavillon rouge 90.

Pour l'instant c'est l'appelation la moins(et de loin)la moins representer dans ma cave suivi de st estephe

Bonjour à  tous ,

je n' ai jamais gouté de ch Margaux mais je suis tenté par une caisse de 6 pour le 2001 , naissance de mon petit oblige !!
Pourtant le millesime me fait un peu peur pour une garde de 20 ans !
Je veux pourtant acquerir du bordeaux rouge ds cette année alors pourquoi pas du ch Margaux pour conserver 2 decennies !!
Est ce un achat qui vaut le coup ?? Au chateau le maitre de chai m' a assuré que ce vin se garderait au moins 20 ans !
Vos commentaires seront les bienvenus .

Amicalement .

Raphael .

Dernière chose, plus le format est grand, plus de convives il faudra autour de la table !

Raphaà«l,

Pensez également aux grands formats qui assurent un vieillissement plus lent.
Le négociant Millésima (millesima.com) en propose. Il suffit de leur signaler lors de la commande le format magnum, double magnum (ou plus important encore, le jéroboam - 6,66 bouteilles soit 5 litres- ou l'impériale - 8 bouteilles soit 6 litres) que vous avez choisi.
Mais, n'oubliez pas que plus le format est grand plus le service sera difficile. Il vous faudra, en 2021 ou plus tard encore, plusieurs carafes pour décanter le vin !

Salut

David

PS: Je précise que je ne travaille pour la société millésima et que je n'ai aucun intérêt dans celle-ci.

Voici une info. sur le site comptoirduvinfrancais.com intéressante :

Dans le Médoc
Château Margaux, 1е prestigieux premier grand cru classé du Médoc (Bordeaux) serait en vente. Selon nos informations, la famille Аgnellі, dont 1е patriarche, Gianni, est décédé le 24 janvier , ...

Cordialement,
Didier

Qui s'associe avec moi pour la transaction?
Tout seul, je suis un peu juste...

Didier

Selon la revue "Challenges", Corinne Mentzelopoulos, l'héritère des Félix Potin (eh oui!...) et gérante actuelle de Chateau Margaux, s'apprête à  racheter les parts des Agnelli plus de 200 millions d'euros!...

75% cédés en 1991 ("un moment d'égarement, de fatigue sans doute..." dit la journaliste qui a signé l'aticle!...) et dont elle ne va même pas discuté le prix!...

Rassurés?... ;-) Même que la rumeur qui disait que Bill Gates était sur les rangs était absolument fausse...

Aah!... Enfin de bonnes nouvelles!... ;-)

PhR

Youpiiie!

Excellente nouvelle en effet vu les efforts qu'elle a réalisé depuis qu'elle tient la barre de Margaux d'une main de fer dans un gant de velours.

Mon cauchemar aurait été que Pepsi (ou Disney) rachete le domaine et décide de monter un Pepsi (Disney)-land dans le parc du château...

Alain

Je me permets de mettre dans la rubrique habituelle cette question sur Margaux 79:

Auteur: Mikaà«l (lns-p19-7-81-56-142-166.adsl.proxad.net)
Date: 13-04-2003 17:51

Un de mes amis en possède une bouteille et se pose l'inévitable question : "faut"-il le boire ou l'attendre ? (quel malheur d'avoir à  se poser ce type de question ! ;-) )

Qu'en pensez-vous ?

D'avance merci

Mikaà«l

PS : quant à  moi je possède une bouteille de Bordeaux Supérieur Château Les Râbles 1974. Aurais-je du le boire plus tôt ?

Mikaà«l,

Je n'ai jamais bu Margaux 79.
Mais j'ai bu, il y a deux ans mon dernier Lafite de la même annnée: il était très agréable et ne gagnait rien , je pense, à  être gardé plus longtemps.
Parker indique que ce Margaux peut se boire jusque 2010 et ce Lafite, jusque 2012.

Cordialement,
Thierry

C.f le 4ème post de cette rubrique. J'avais ouvert ce vin pour les fêtes...

En gros, il a remporté haut la main son match avec Mouton 79!

"En ces périodes fastes de fêtes de fin d'année, deux CR pour le prix d'un !

Tout d'abord, Château Margaux 1979 (en match avec Mouton 79, mais ça c'est une autre histoire...). Environ 10 ans que je n'avais pas re-goûté ce vin dans ce millésime..! Ouvert une heure avant, pas décanté.
Robe relativement claire, mais pas du tout tuilée. Le nez est très fin, encore floral, tabac, quelques relents de sous-bois qui marquent quand même son âge. En bouche, je suis surpris dès l'attaque par son côté très frais (encore une légère acidité), mais les tannins sont bien intégrés. La bouche est longue et la finale se déroule harmonieusement. Le vin n'est pas aussi complèxe que je pensais - 1979 était pourtant l'année de la renaissance de Margaux (avec 1978) après quelques années de creux avant l'arrivée de la famille Mentzelopoulos et j'en gardais un excellent souvenir lorsqu'il avait 10 ans de moins. J'ai cependant bien aimé ce vin, bien qu'il ait un côté un peu unidimentionel qui me laisse légèrement sur ma faim... Aurait-il fallu le boire plus jeune ? 89/100"

Alain

Un petit tour qui vaut le détour :

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Il faut y passer un peu de temps, mais, c'est une mine!

PhR

Château Margaux 1994

Magnifique soirée hier soir chez Paski après notre visite chez Simon Maye. Superbe bouteille que ce Margaux 94 bu à  côté d'un magnifique Mouton-Rothschild du même millésime.

Le Margaux 94 a un nez moins intense mais plus distingué et plus délicat que le Mouton, sur les petits fruits noirs, le cassis, le graphite et le bois noble. La bouche est sublime d'étoffe et de texture, avec une belle palette aromatique. Le fruit est encore bien présent, mûr, un peu évolué, magnifiquement soutenu par des tannins de grand style dans une trame très serrée. La matière est imposante mais la finesse est telle qu'on perçoit à  peine l'extrait sec et les tannins.

Le tout est soyeux, d'un équilibre parfait et d'un charme fou. Grande longueur et belle persistance. Un très grand vin promis à  un bel avenir. On ne retrouve aucun des défauts des 94. Grande bouteille et grand moment que ce match Margaux-Mouton façon Paski.

Pour moi, Margaux l'a emporté de peu sur Mouton, peut-être en raison de cette extraordinaire et inégalable finesse.

Yves Z

Yves,

Si 94, millésime moyen, procure autant de plaisir, ça donne une petite idée de ce que sera le 96 ou le 2000 dans vingt ans : Grandiose !!
Vivement 2023 !! (aaa)

Amitiés,
M@nuel.

M@nuel,

Je ne crois pas qu'on puisse parler d'un millésime moyen pour 1994 car si les réussites ne sont pas légion, les vins réussis sont superbes et très bordelais ancienne mode (plus dans la dentelle que dans la puissance et l'extraction) ce qui ne me dérange pas !

Ce Margaux 1994 m'a surpris par la qualité et la pureté de son fruit, sa formidable onctuosité et ses magnifiques tannins doux.

Il est vrai qu'à  l'aveugle, je ne me serai pas aventuré sur 1994 !

Pascal

Pascal,

A la lecture des cr des bordeaux 94 sur LPV et ailleurs, on aurait tendance à  croire que si ... Mais les bonnes surprises c'est ce qui fait le charme du vin, n'est ce pas Olif ? (aaa)
Il faut dire aussi que Margaux, La Mission .... Y a pire comme petit vin de table !

Amitiés,
M@nuel.

Enfin, je lis des CR sur Margaux 94... Je cherchais désespérément sur LPDV et DC (bon, j'avoue, je souffre de strabisme divergent) car je possède deux bouteilles (payées à  l'époque 410 FF !!!!!!!! Ah, le bon vieux temps !!!) qui me tentent régulièrement chaque fois que j'ouvre ma cave. A côté, le martyr de Frodon face à  l'appel de l'anneau, c'est de la gnognotte !!!!! Bon, je peux attendre. Combien de temps ??? 4, 5 ans ??

Hervé,

tu peux l'attendre 4-5 ans sans problèmes et même bien plus. Ce vin ne montre actuellement pas la moindre faiblesse et il semble promis à  un bel avenir.

cordialement

Yves Z

Copié collé du CR d'une dégustation de quelques 1999 effectuée le 19/09/2003 chez Julien, avec entre autres participants, DidierD, dont les commentaires, toujours très perspicaces, m'ont été d'une aide précieuse.

Château Margaux 1999

La robe est similaire au précédent (Las Cases 1999), un peu plus intense néanmoins. Le nez est un peu décevant, sur des arômes fermentaires, levures, évoquant nettement la gueuze pour quelques dégustateurs (dont moi…). Si on ajoute à  cela un boisé très torréfié, on comprendra que le reste des arômes soit à  ce stade plutôt masqué. Fruits noirs et réglisse se retrouvent néanmoins à  l'arrière plan. Quelques années de garde permettront sans aucun doute à  ce nez de s'affiner. En bouche, les tannins sont plus imposants que ceux de Léoville Las Cases et délivrent une amertume nettement perceptible en fin de bouche. La finale est de bonne longueur. Déception pour ce vin duquel j'attendais beaucoup plus, mais qui se révèlera sous un meilleur jour dans quelques années, à  n'en pas douter. (7,3/10 - 175 €)

Luc

Message edité (12-10-2003 16:06)

Bonjour,

Depuis mai 2003 Mgx 99 a changé. Il a perdu sa douceur de texture pour se raffermir. Idem pour le Pavillon Rouge. Mais le vin retrouve son génie quand on le décante, même qques minutes avant.
Si je puis me permettre, une odeur de levure associé à  une tanicité rigide en finale, sont les indices majeurs des bouteilles qui ont un problème.
Gouté huit fois en 10 mois, j'ai eu la chance de ne pas avoir de mauvaises surprises.
Quand au Las Cases 99, n'est-il pas superbe en ce moment ?

A bientôt.

Jean-Marc Quarin

M. Quarin,

Très heureux de lire vos commentaires sur ce forum.
La bouteille de Margaux 1999 a été carafée 2 heures avant la dégustation. Je retiendrai donc votre explication de bouteille défectueuse. Ces arômes de levure étaient vraiment très nets et dominaient le nez. Dommage...
J'ai effectivement beaucoup aimé Las Cases 1999, supérieur pour moi lors de cette soirée à  Mouton, Latour, Sociando Mallet et bien sûr Margaux du même millésime. Seul Cheval Blanc lui a tenu la dragée haute, mais pour un prix presque deux fois et demi plus élevé...

Luc

PS : "Goûté huit fois en 10 mois, j'ai eu la chance de ne pas avoir de mauvaises surprises...". Quel beau métier que vous faites ! La plupart des amateurs présents sur ce site (et moi le premier...) seraient déjà  heureux de le goûter huit fois dans leur vie...

3ème avis sur Ch.Margaux 1999...

Martin


Château Margaux 1999

C'était bien évidemment la vedette ! Je l'attendais avec une grande impatience ! (et c'est
un euphémisme). Il s'agit là  encore de mon premier rendez-vous avec ce cru légendaire.
Robe plus évoluée que Palmer. Premier nez très boisé, mais un boisé exceptionellement
noble et racé : très fin et épicé avec des notes subtiles de pain grillé. Après aération
il se complexifie davantage : senteurs de fruits noires (mûres), de fumée et toujours ce
boisé extraordinairement élégant !! En bouche aucune déception. Il envahit le palais en
imposant toute en douceur de nombreuses sensations fruités (toujours de la mûre) et un peu
florales (violette). Après cette première émotion presque violente son goût unique reste
ensuite longtemps, longtemps campé dans le palais prenant en otage toutes les sensations
gustatives. Waouh ! Je dirai simplement que le Château Margaux 1999 est un nectar
complexe, suave, voluptueux et très sensuel. J'ai mis 20 minutes à  déguster 2 verres et le
goût m'est resté plusieurs heures. Pour moi il était à  la hauteur de sa légende et il
s'agit tout simplement de ma plus belle éxpérience avec un Bordeaux jusqu'à  ce jour. Il a
même réussi à  m'arracher une petite larme.

Martin

Martin,

Cette belle dégustation confirme que la bouteille bue le mois dernier présentait bien un défaut, comme le suggérait JM Quarin.

Luc

J'en ai conclu la même chose Luc. Je connais la Gueuze et je t'assure, Dieu merci, que ce Margaux n'en approchait pas (aaa) !