j'ai ce saint emilion en cave

Mais encore ? Château ?

Pardon un oubli Ausone

M'étonnerait que ça s'améliore...Mais Ausone ne fait jamais comme les autres !

J'ai lu sur des sites que le ausone 81 pouvait se garder 40 ans , y'a un intérêt....?

[size=small]J'ai lu sur des sites que le ausone 81 pouvait se garder 40 ans , y'a un intérêt....?[/size]

A mon âge, aucun...

Un intérêt pour ton palais ou ton portefeuille? Désolé mais je suis toujours un peu dubitatif de voir des gens se réveiller un matin avec ce genre de question sur de telles bouteilles... comment peut-on se retrouver avec Ausone 81 en cave quand on se demande l’intérêt de garder un St Emilion 40ans en cave???

En aucun cas je ne parle d'argent ...

Romu,
1981 a donné de bonnes surprises de vins qui se goûtent très bien maintenant.
Ce n'est pas un millésime qui va s'améliorer avec le temps. Il ne va pas décliner, mais il ne va pas progresser.
Aussi, les 1981 sont à boire dès qu'on en a envie.

Merci pour l'infos ca sera donc une bouteille ouverte pour les fêtes ( je suis impatient... ) , je reviendrai vous dire le résultat de la dégustation .

cordialement

Bonne dégustation mais n'en attends pas trop...

Bu au Bristol

Chapelle d'Ausone, Saint-Émilion Grand Cru, 2001



Robe jeune, sur un grenat pourpre bien brillant.
Très beau nez noble et franc, beau compromis de notes de fruits noirs et d'une pointe végétale.
L'attaque est franche, toute en fraicheur grâce à une belle acidité, avec un petit côté froid sans austérité.
Les goûts en bouche sont très agréables car d'une grande précision, sur une extraction délicate qui apporte une belle élégance.
Seule la finale manque un peu d'allonge pour prétendre à plus de superlatifs.
Très bon.

Bu au Bristol

Château Ausone, Saint-Émilion 1er Grand Cru Classé A, 2000



Robe un tout petit peu plus dense que La Chapelle.
Nez ample et généreux, sur de délicates notes de fruits noirs et un élevage d'une grande noblesse remarquablement bien intégré.
La qualité de grain absolument remarquable frappe immédiatement, par un impressionnant et délicieux toucher de bouche caressant et soyeux.
Le vin n'en reste pas moins d'une grande puissance contenue, encore d'une jeunesse pas encore apaisée mais sans tapage ni côté brouillon.
L'équilibre est splendide, sur une texture crémeuse qui déroule des goûts très précis.
La finale étirée très longuement par des tanins qui portent littéralement le vin est remarquable.
Heureux les possesseurs d'un tel vin qui auront la chance de le boire dans une ou deux décennies.
Très beau. Et sans aucun doute grandiose un jour !

Heureux les possesseurs d'un tel vin qui auront la chance de le boire dans une ou deux décennies.
Très beau. Et sans aucun doute grandiose un jour !

et heureux ceux qui peuvent déjà le boire de nos jours;)

Certes mais frustré aussi j' imagine, enfin ce serait mon cas!

Ausone 2002, amené chez un ami
Robe impénétrable
Nez net, intense. Caramel, massepain, fruits, cerise, arbousiers, prune.
Bouche somptueuse, puissante, aromatique, long, soyeux. Les tannins sont bien enrobés.

Du grand vin, bref ce qu'on attend de ce type de bouteille...

Didier

CR:Château Ausone St Emilion 1996
Un nez qui fleure bon le cassis, le cèdre, la réglisse, la prune, le café et la menthe fraiche.
La bouche est solide, grosse matière, les tannins sont fins, intégrés, sur la finale, le boisé est marqué mais agréable. Excellent

Un dîner au Laurent, autour d Etienne Klein

Château Ausone, Saint-Émilion 1er Grand Cru Classé A, 2008



Robe grenat bleutée plutôt claire et sans trace d'évolution.
Nez encore jeune mais d'une grande douceur et précision. L'élevage est encore un peu présent, sur des notes crémeuses et parfumées mais qui n'écrasent pas un très joli ensemble fruité, sur le coulis de fruits frais, entre la fraise des bois et des notes plus profondes, sur le cassis/myrtille.
L'attaque en bouche est remarquable de douceur, sur une matière suave à l'acidité structurelle parfaitement posée.
La qualité redoutable des tanins, présents mais caressants apporte comme une accélération sur la langue qui, en faisant saliver, relance sa douce présence tactile.
Si la qualité de structure est de grande classe, il reste encore à affiner l'aromatique à mon goût en intégrant mieux l'élevage et en gagnant en complexité.
Finale caressante d'une grande persistance, même sur ces notes encore un peu primaires.
Très beau.
Et accord parfait sur la chair du pigeon, comme s'il allait de soie !

Château Ausone, Saint-Émilion 1er Grand Cru Classé A, 1998

Bouteille bue au cour du réveillon du Nouvel An, étiquette découverte.
Le nez est très beau, profond et bien ouvert sur la mûre, la pivoine et la truffe. En bouche, c'est suave, pas très puissant, légèrement évolué (notes légères de sous-bois).
Très bon mais pas l'extase pour ma part.

Château Ausone 1964

Dégusté après un Cos d’Estournel du même millésime, il s’est présenté sous un jour extrêmement favorable dans cette période qui pourtant était loin d'être La plus excitante dans l’histoire de ce domaine. Comme quoi il ne faut jamais désespérer!
En premier lieu la couleur était assez sombre et jeune et le nez sans aucune note d'évolution Oxydative ou déviante. Un vin mûr au fruité mat évoquant le pruneau sur une touche cacaotée étonnante pour un vin de cet âge.
En second lieu une bouche pleine et riche qui par sa concentration m’a quelque peu surpris car les 59/62 et 66 bu récemment n’avaient pas ce profil plein et cette bouche dominatrice.
Un vin vénérable, un beau vin. Nous nous sommes vraiment régalés.

Ce récit s’inscrit dans le cadre d’une soirée de foire aux vins tout ce qu’il y a de plus classique, entre les vins de copains, vins bon marché à haut rendement et quelques crus bordelais. Quelques membres présents sont invités à se rendre dans une pièce en coulisse. Connaissant de vue le patron, j’en fais partie et c’est avec plaisir que je chemine entre les rayons avec la dizaine de personnes conviées.
Nous troquons nos gobelets en plastique contre des petits verres d’une contenance d’environ 10 cl, en forme de flûte à champagne. Je ne goute pas très bien dans ce genre de verre mais je me réjouis tout de même, c’est toujours mieux que le gobelet... Bon, le patron nous annonce que nous allons déguster deux bouteilles, toutes les deux étiquettes couvertes. Cela m’importe peu vu mon acuité visuelle très proche de 0, et puis l’exercice ne me déplait pas.

Nous sommes rapidement servis, et les arômes fruités qui me parviennent me déroutent. En bouche le vin présente une belle attaque, puis un peu diluée en milieu et en finale, mais qui laisse s’échapper de belles notes florales, ainsi qu’un peu de fraise. Finale correcte. Nous passons en revue toutes les régions de France, au hasard…
Quelqu’un dit ça sent le soleil, donc nous descendons à tâtons vers l’équateur. Après avoir passé en revue toutes les appellations du Languedoc et d’Italie, la bouteille est finie. Le directeur s’amuse gentiment de nos tentatives et nous dit que celui qui trouvera aura droit à être servi deux fois du vin qui suivra. Il annonce finalement Sicile 2013. Le nom du domaine n’est pas mentionné et je ne cherche pas à le connaitre, étant tourné majoritairement sur le vin Français, c’est qu’il y a du boulot. Un léger regret s’empare de moi en écrivant ces lignes, du fait de ne pas pouvoir vous dévoiler le nom du géniteur de ce breuvage, ainsi que pour mes futures prospections de vins étrangers, mais le mystère demeurera entier. Indice : prix de vente : 32€.

Nous passons au second échantillon. En nous servant avec une carafe, le patron nous indique que le vin y stagne depuis trois bonnes heures. Il est servi à environ 15 degrés, trop frais à mon goût, mais je ne vais pas jouer les difficiles et m’en accommode.
Le premier nez me déroute un peu par sa complexité, et quelqu’un parmi nous dit « on est à Bordeaux », un autre enrichit et dit « pomerol ? ». Ca va trop vite pour moi, et mon cerveau est en « stand by », dérouté de ne pas arriver à décrire ce vin dans ma tête. Le corps me fait dire à voix haute : Saint Emilion, et le directeur acquiesce.
Au nez il y a une légère dominante de cuir, accompagnée de poussière de bois. Puis quelqu’un dit « Ce n’est pas tout jeune », en effet. A tâtons nous trouvons le millésime, 1999.
La complexité du fluide me dit que c’est grand, surement classé… J’écarte presque d’office un A, je ne sais pourquoi. Peut être par rapport à mes idées préconçues de l’élite de Saint Emilion, que je n’ai jamais dégustée, ou en ne m’imaginant pas le patron ouvrir cela dans ces circonstances.
J’essaye de me remémorer un Pavie Macquin du même millésime que j’ai bu il y a quelques mois :
Bouteille simplement débouchée deux heures avant service. Le vin cherche son équilibre dans le verre. Il passe par une phase un peu ingrate, avec une trame acide bien perceptible, une belle qualité de matière mais un abord un peu difficile. L’aération lui faisant du bien, il se stabilise sur un corps de belle tenue associé à une matière bien dense qui emplit la bouche par sa concentration. Belle longueur, tanins fins et abondants. Coté arôme, cassis, notes de violette, cacao. Une complexité soujacente fugace, en retenue. Un vin assez imposant, sans grande trace d’évolution ce qui me surprend. Je me risquerai à l’évaluer dans une petite phase de fermeture. En tout cas c’était très bon. Avec un peu de recul, le gouter à nouveau dans cinq ans serai superbe, mais je n’avais qu’une seule cartouche en ma possession, tant pis.

J’en déduis que ce vin est plus ouvert, accuse un peu plus son âge. Je propose au hasard Beauséjour Bécot ou Trotte Vieille. Et là le patron annonce Ausone.
Surprise dans la salle, et tout le monde lorgne le breuvage avec un intérêt renouvelé. Après quelques secondes de flottement, je me dis que je ne goutterai peut être jamais à nouveau ce château, et qu’il ne faudrait pas que je passe à coté de ce moment. Le patron, gentilhomme, nous ressert généreusement, en tout cas pour ma part. Heureux de ce ravitaillement providentiel, je tente de me mettre dans ma bulle, et de connecter mes fonctions cognitives à mes nerfs olfactifs et gustatifs, chose que, malgré moi, je n’ai pas totalement faite jusqu’à présent. Accompagnant mon réveil, le vin se réchauffe dans le verre :

Nez : Sur le devant se montre le cuir et la poussière de bois noble. Je perçois ensuite des arômes de lard fumé, associé au bonbon au cassis. Les arômes s’entremêlent, en en faisant pointer d’autres, boite à cigare, pruneau.
Bouche : Le cassis et le lard fumé se répondent, touche de framboise, cuir, touche mentholée en milieu de bouche.
La matière est dense, un peu moins que le Pavie Maquin de mes souvenirs, tout comme la puissance. Le vin est bien ouvert, les perceptions se répondent et s’entremêlent rendant difficile le décorticage aromatique. La longueur est interminable, et les tanins fins qui tapissent les muqueuses donnent l’impression que le vin est toujours présent en bouche.

La préparation des bouteilles a certainement influencé cette dégustation comparative avec quelques mois d’écart. Le contexte de dégustation, la verrerie, la conservation des bouteilles sont autant de facteurs rendant approximatif mon ressenti. Néanmoins, je suis très heureux d’avoir pu gouter ce vin, que la fièvre spéculative a propulsé au sommet. Cette envolée appuye évidemment son origine sur une base qualitative, mais l’écart gustatif avec certains Crus Classés B ne justifie pas, à mon humble avis, l’écart de prix.
Peut être que mon avis diffèrera un jour, fort de mes nouvelles expériences si je suis amené à avoir le privilège de goûter à nouveau ce genre de vin.

Mes salutations vineuses.

Lionel73 écrit: Néanmoins, je suis très heureux d’avoir pu gouter ce vin, que la fièvre spéculative a propulsé au sommet. .

La fièvre spéculative n'y est pour rien ; Ausone est cher dès sa mise en vente.
Au contraire, il décote très vite.

Et oui, Ausone est un véritable mythe de la rive droite. Sans doute un faire savoir magistral de Vauthier qui pose le savoir faire au sommet.
Je couve plus modestement une paire de millésimes du Moulin Saint-Georges, en plus d'être un explorateur avisé des bons StÈme (il faudra que je goûte un jour un vieux Figeac au petit bonheur des enchères).
Certains sont très réputés, sans classement "B"... et donc à moins de 50€ la bouteille : Balestard La Tonnelle, Barde Haut, La Dominique, Jean Faure, Quinault l'Enclos, Rol Valentin. Je ne me suis pas privé d'en encaver récemment (2014/15/16) pour l'avenir en espérant que ce soit au niveau d'un Pavie_Macquin, Clos Fourtet, Canon-La-Gaffelière ou Beausejour-Duffau-Lagarosse.
Il y a d'ailleurs un article intéressant avec noms et adresses de vignerons de l'appellation dans le supplément du magazine Le Point de cette année pour qui veut prospecter. Et j'ajoute Laroze et GdCorbinDespagne en pied de côte qui valent leur pesant de cahouètes dans le secteur.

Pour la Sicile, je songe toujours à faire le voyage. Nero d'Avola, avec un peu d'altitude des vignobles qui produisent un rouge d'anthologie. Pour les vins mutés (et tombés en désuétude même s'ils résistent heureusement) le Marsala.

mais l’écart gustatif avec certains Crus Classés B ne justifie pas, à mon humble avis, l’écart de prix.

En 1999, Ausone n'avait pas le niveau qu'il a aujourd'hui (même s'il était A, mais la plupart des B n'étaient non plus aussi bons qu'ils sont aujourd'hui). Pour moi, Ausone est LE plus grand vin de Bordeaux. Et ça semble même se vérifier à l'aveugle. Les quelques fois où il a été servi aux sessions du GJE, il est arrivé en tête.

Il est normal qu'il n'ait pas la densité de Pavie Maquin. Une grande partie de son parcellaire est sur le coteau, et le reste sur le plateau calcaire affleurant (alors que PM est sur des argiles puissantes). Donc en densité, on est sur un mix Larcis-Ducasse/Canon (je ne parle pas de Pavie, c'est une trahison de son terroir).

Je n'ai bu qu'un Ausone dans ma vie : 1990, offert à table par un ancien LPVien.
Grosse, grosse, grosse cartouche.
Dans le Top 3 de ce que j'ai bu de meilleur, avec Rayas 90.

Le 3e, c'est Clos Rougeot 2015.

" en espérant que ce soit au niveau d'un Pavie_Macquin, Clos Fourtet, Canon-La-Gaffelière ou Beausejour-Duffau-Lagarosse."

il ne faut peut être pas trop rêver pour Rol Valentin - Jean Faure !

Eric B écrit: En 1999, Ausone n'avait pas le niveau qu'il a aujourd'hui (même s'il était A, mais la plupart des B n'étaient non plus aussi bons qu'ils sont aujourd'hui). Pour moi, Ausone est LE plus grand vin de Bordeaux. Et ça semble même se vérifier à l'aveugle. .

Je ne l'ai hélas pas goûté assez de fois, mais je le situe également tout en haut, devant tous les autres.
La première fois, ça remonte déjà: une horizontale du 98 il y a longtemps, à l'aveugle, au milieu de TOUS les autres outsiders possibles de l’appellation. Loin devant, 1er pour tous.

Merci Dagau pour les domaines, je note les noms dans un coin pour les prochains achats. Je connais bien La Dominique, et Grand Corbin D’Espagne. Si tu as d’autres domaines qui valent le coup, Entre cru classés, challengers et petites pépites je suis preneur !
Merci Eric pour l’explication géologique associée à mon ressenti gustatif. La plupart du temps je dis bien, je suis d’avantage charmé par les bordeaux opulents du médoc donc mon goût personnel a biaisé mon jugement. Mais comme je l’ai dit, sur ce que j’ai ressenti Ausone a incontestablement été au dessus sur le plan aromatique ainsi que sur la profondeur.

Château Ausone 2016



Belle robe pourpre assez claire. Aucune noirceur atramentaire en vue !
Nez construit, droit, encore assez peu causant et dont le fruit plus rouge que noir est marqué d'un lacté présent qui se renforce à l'aération.
L'attaque est superbe de velouté, sur une texture à la fois juteuse et pleine sur un équilibre réussi entre puissance à cœur, fraîcheur et ampleur.Si le vin manque toutefois en l'état d'expression aromatique pour se libérer de ses notes lactées d'élevage et apporter de la complexité, sa qualité de texture et les tanins magnifiques qui caressent le palais sur la finale laissent serein pour l'attente.
A attendre sereinement.


Château Ausone 2015



Robe plus concentrée, tirant sur le violet mais toujours sans noirceur.
Nez plus masculin et assez fermé, sur le cacao, de très fines notes épicés, un petit côté balsamique chaud, sur le santal qui donne des sensations confortables.
Bouche au touché immédiatement crémeux, sur une grande texture ample, dense et velouté à la fois. La concentration est perceptible mais exercée avec une maîtrise remarquable, sur une présence à la puissance de velours.
Les goûts sont encore discrets, sur les fruits noirs et le chocolat.
Finale aux tanins magnifiques d'une grande profondeur malgré un côté solaire évident.
Très beau.


Château Ausone 2010



Robe avec un très léger début d'évolution sur l'extérieur du disque.
Superbe nez brillant de finesse et d'expression duquel émane des senteurs harmonieuses au fruit finement épicé d'un grand confort et lisibilité !
Bouche racée d'une grande acidité motrice qui propulse immédiatement le vin.
Son cœur tannique ressert assez rapidement l'ensemble dans une très belle expression de matière d'un densité fraîche très agréable, sur de jolis goûts francs d'épices douces.
Le vin est plus saillant mais aussi plus mobile en bouche que ces prédécesseurs, s'ouvrant sur une finale moins capiteuse toute en vivacité et en relance.
Très bien.


Château Ausone 2009



Belle robe pleine, sur un pourpre bleuté profond à cœur.
Très beau nez à la fois fin par son épicé résiné (santal) et riche et ouaté par ses notes chaudes, sur le chocolat noir.
Bouche lascive, juteuse, avec de la richesse sur un équilibre suave porté par une acidité et une belle présence tannique qui apportent de la relance.
Finale ample mais résolument solaire comparé aux vins précédents.
La répasse lui est très favorable avec un vin qui devient langoureux et d'une délicieuse ampleur.
Très bien+


Château Ausone 2008



Robe pourpre au bleuté clair sur le disque.
Nez franc et ouvert, très accessible, sur le cassis, le poivre, le piment avec un côté frais très élégant, plus pointu et frais que les vins précédents (pas de balsamique) tout en restant dans le suave.
Très bel équilibre de bouche avec une immédiate présence acide qui apporte un côté très mobile et salivant qui me convient parfaitement.
Les beaux goûts de fruits noirs frais (cerise) avec un petit début d'évolution (malt) participent au plaisir ressenti.
Très jolie finale efficace aux tanins francs et d'une grande fraîcheur.
Mon préféré de la première passe, par son côté fin et tendu sûrement.
Très bien+


Château Ausone 2005



Robe sombre à coeur avec un petit début de brique sur le disque.
Nez étonnant, sur des notes de sucre cuit, un superbe ensemble épices douces et mentholé d'une grande précision qui attise l'envie par son côté à la fois séveux et frais. Quand les contraires du chaud et du frais se rejoignent.
La bouche confirme ces sensations par un équilibre brillant entre fraîcheur et suavité, sur des goûts de fruits noirs mentholés délicieux.
Les tanins nettement plus présents que sur les vins précédents accélèrent le milieu de bouche et lance une finale d'une grande puissance mais à l'équilibre remarquable.
Pas le plus accessible en l'état en dégustation mais devrait faire un somptueux partenaire de table.
Très bien+ / Excellent


Château Ausone 2003



Robe grenat foncé.
Nez agréable mais moins lisible et sans la classe évidente vins goûtés jusqu'ici, avec des épices moins douces (?), laissant comme une impression de légère fatigue.
Bouche déséquilibrée, sur une charge tannique dissociée qui prend le pas sur une matière et une acidité qui peinent à l'encaisser.
Finale avec de la sécheresse, comme si le vin restituait une certaine souffrance qu'aurait subi les vignes.
Pas fan.


Château Ausone 2000



Robe sur un bordeaux avec un début d'atours brique.
Nez qui bascule dans le vin avec de l'évolution, sur des notes marines, entre l'iode et le goudron, avec un très fin chloré qui me fait craindre le TCA.
Bouche juteuse en attaque, avec beaucoup de suavité mais aussi une belle présence acide très agréable.
L'aromatique reste un peu terne, comme marqué d'un voile douteux qui égratigne le vin sans l'abimer vraiment et qu'évoquera aussi Alain Vauthier lors du tour de table.
La structure tannique assez présente travaille bien le palais sans l'assécher mais le vin semble manquer de définition, comme marqué d'un point d'usure qui confirmerait que la bouteille n'était pas parfaite.
Au deuxième passage, le vin prend du velouté au réchauffement mais la finale plus éteinte confirme qu'il y a un mais.
A revoir sur une bouteille parfaite.


Château Ausone 1998



Robe très concentrée, presque violacée et sans trace d'évolution aucune.Nez plus éteint, sur des notes viandardes et légèrement de gouache.
Jolie attaque de bouche avec de la sucrosité mais une structure un peu fuyante qui présente un petit déséquilibre entre douceur et tannins, ce qui crée un point d'accroche qui manque de confort face aux tapis de soie qu'étaient les vins précédents.
L'aromatique un peu animale / encrée donne une touche vieux style pas désagréable même si très différente des vins précédentes.
Finale longue et que j'aimerais bien revoir à table.
Très bien mais moins à mon goût.


Château Ausone 1995



Robe brique à coeur mais encore d'une vraie profondeur.
Nez sur la chicorée, le pain grillé, la viande fumée, avec un côté très épicé.
Bouche agréable, sur une délicate douceur facile et qui déroule une matière au point d'évolution à tenter sans trop attendre.
La finale manque un peu de corps pour compenser des tanins fermes qui appellent la table pour s'équilibrer.
Bien+

Ca fait rêver.

T'aurais pas vu un 86 dans le lot ?

Je remarque néanmoins que tu n'as noté aucun d'excellent.

Je n'ai bu qu'un 97 en Ausone, je l'avais trouvé somptueux (malgré le millésime).

Je remarque néanmoins que tu n'as noté aucun d'excellent.

il faut toujours relativiser et savoir que Oliv n'est pas exactement un bordeauxphile