Bel Air en Lussac-Saint-Emilion est bien connu.
Je soulignais, en 2004, qu'il ne me semblait pas possible qu'il y ait un Bel Air dans l'AOC Saint-Emilion Grand Gru (dans laquelle entrent les simples Grands Crus, les Grands Crus Classés et les Premiers de ce classement)

Cordialement,
Thierry

J'ai ouvert pour ce midi deux Belair 1988.
Pas de différence d'une bouteille à l'autre.
C'est plutôt une bonne surprise:
- un beau nez de confiture de fruits et de bois exotique avec des notes de havane.
- une bouche fraîche, avec une belle amertume et une jolie finale qui possède de jolis amers. Le vin est plus fin et élégant que concentré et volumineux.

Cordialement,
Thierry

Château Belair 1998
Robe montrant peu d'évolution, nez tres doux
En bouche, c'est autre chose. Beaucoup de matière, tannins qui gênent un peu, le bois encore trop perceptible, astringence en fin de bouche.
C'est trop tôt pour ce vin, mais je pense que tout s'arrangera.
14/20 à l'heure actuelle.

Château Belair 2006

Mes impressions :

Robe : intensité assez faible de robe rubis
Nez : j’ai uniquement décelé des fruits rouges er un léger boisé… autant dire un vin simple à mes yeux.
Bouche : pareil qu’au nez: un vin simple; attaque ronde, longueur moyenne. Une structure souple.

J’en attendais mieux.

Prix actuel grande distribution : EUR 49,95

Luc

comme pour figeac et beauséjour DL c'est gouté bien trop jeune...
mais continuez avec ces commentaires en demi-teinte, j'en trouverais plus facilement

'mais continuez avec ces commentaires en demi-teinte, j'en trouverais plus facilement'
C'est vrai après tout !

Je voudrais souligner un petit paradoxe :

On bataille sur les prix pour trouver un vin avec quelques euros de moins - et c'est bien légitime - pour dans le même temps aller ouvrir des bordeaux jeunes en sachant qu'il y a peu de chance pour trouver un vin dont le plaisir sera en correlation avec le prix que l'on y a mis, car trop jeune.
Et j'en reviens à ce que j'ai déjà dit : le prix d'une bouteille ne s'arrête pas au prix que l'on a payé, c'est à nous après d'optimiser ce prix en ouvrant la bouteille au bon moment.
Pour moi, acheter une caisse de Belair 2006 et en ouvrir deux trop tôt, c'est payer 16% de plus après avoir batailler une semaine pour la trouver 5% de moins.
Ce n'est pas un jugement, c'est simplement une remarque car je comprends bien aussi que la curiosité est aussi légitime....mais avec les bordeaux jeunes, elles se payent souvent cher.

Jmm

Château Belair 1990

La couleur est bien évoluée reste sombre au centre.
Le nez est sur la truffe, la confiture de fruits et les épices.
La bouche est fondue, d'une belle finesse sur la truffe et une jolie finale sur les épices.
Le premier verre c'était montré un peu fluet, mais à partir du deuxième et tout le long du repas ce vin est monté en" puissance".
Un vin basé sur la finesse ou le bois a complètement disparu.

Très bon

jmw

Belair 2002

Un ami chez qui j'étais convié cet après midi se plaignait du niveau désastreux de son Belair 2002. Il m'a donc versé un verre pour que je me fasse une idée:

Le nez est, n'ayons pas peur des mots, repoussant, avec ses effluves de vinaigre vanillé. La bouche est dans le style jus de planche 100% bois neuf avec une finale des plus corsée sur des notes de vanilles... C'est boisé à outrance. Alors cuvée ratée? Après, il m'a avoué qu'il a acheté cette bouteille en GD peut être a-t-elle trop trainée dans les rayons... En tout cas, en l'état c'est désastreux...

Château Belair 1999

Robe rubis pâle, légers reflets tuilés.
Au nez on a une belle corbeille de fruits mûrs, épices, bois précieux, c'est intense et complexe.
La bouche est toute en finesse, sur les arômes complexes et mêlés du nez, belle longueur et finale épicée. Un vin à point. Une petite pointe métallique gâche hélas un petit peu la fête.
15/20

Château Belair 2000

Robe un rien plus soutenue que le 99.
Le nez est plus tout : plus riche, plus puissant, plus épicé, fruits noirs plus présents et alcool un peu marqué.
En bouche, on a beaucoup plus de matière, de corps. La puissance n'éclate pas comme au nez, ça reste contenu, rehaussé d'épices, avec une plus grande longueur, mais l'alcool est à nouveau là.
A attendre encore.
15,5/20

Vin dégusté à l'occasion d'une horizontale 2009 de certains vins de la maison Jean-Pierre Moueix, le détail Ici

Château Bélair-Monange 2009
80% merlot, 20% cabernet-franc
Sol: calcaire sur le plateau, argile sur les côtes
Acquis par les Etablissements Jean-Pierre Moueix en 2008

Mes impressions:
Robe : grenat-rubis d’intensité assez faible à moyenne.
Nez : un nez discret , presque inexpressif, porté sur des senteurs de genêt.
Bouche : une attaque ronde, une évolution dans le même registre. Un vin moyennement charpenté et à la finale courte.
"Un vin rond", dit de lui Edouard Moueix. Entièrement d’accord.
Vin agréable.

Luc

Château Belair 1971

J"ai eu l'occasion de gouter ce vin a ce midi, je 'mattendais au pire...
robe legerement cuivree.
Au nez odeur de sous bois champignon, fruit rouge, mur
En bouche c'est surtout le fruit ki domine, ces frais , mais peu profond , vin portee sur le fruit
Grand temps d'etre bu mais ces encore bon

chateau Belair (dubois-challon) 1998 saint-émilion premier grand cru classé B

ouvert et dégusté en demi-bouteille de 37,5 cl

nez marqué par le poivre noir, des notes de violette, de prune, de fruits rouges,de sous-bois, de tabac, belle profondeur

la bouche se présente avec une belle attaque assez pure, les tanins sont fondus et soyeux mais pas d'une grande complexité, ceci dit ils sont "poivrés" et méritent peut-être à ce titre un peu d'attente supplémentaire.

ils prennent de l'ampleur à mesure de l'aération dans le verre et le vin devient soyeux-sec (j'arrive pas à définir) presque crayeux.

la matière est présente et superbement équilibrée et roule en bouche avec un plaisir non-dissimulé, une fois passée une petite réduction (notes giboyeuses et tanins pas nets à l'ouverture), la finale est très belle finissant sur de superbes amers, à noter que l'acidité est totalement intégrée

ce vin a très bien vieilli et ce chateau fut mon préféré avec beauséjour duffau pendant pas mal de temps avant que les prix n'explosent

très bien+

Chateau Belair 1998 saint-émilion premier grand cru classé :

Robe grenat foncé, quelques reflets tuilés, nez sur les fruits noirs et rouges, les épices (poivre, cannelle), tabac blond.

En bouche, très belle matière, dense, pleine de force, de puissance, tanins fondus, arômes de fruits noirs, mûre, belle longueur finale.
Très beau vin parfaitement à maturité selon moi.

Ma dernière bouteille de Château Belair 1982.
Je viens de l'ouvrir et c'est actuellement la déception.
Le nez est sur le vieux bois et les épices.
La bouche donne une impression "asséchante", ce défaut cache les qualités: beau volume et longue finale.
J'espère que ce soir, après aération, il sera meilleur.

A table, ce Château Belair 1982 était totalement différent.
A l'ouverture, on aurait pu le vider dans l'évier.
Après quelques heures d'ouverture, mes invités l'ont trouvé meilleur que le superbe Duhart-Milon 1990

Actuellement,
-le nez est sur les épices, le bois exotique et la confiture de fruits. Il est très agréable. L'agitation met en évidence de beaux amers.
-la bouche est savoureuse, sur les épices, des nuances réglissées et les fruits cuits. Elle est concentrée, ample et longue, avec une élégante amertume en finale.

Une très belle évolution dans la bouteille gardée quelques heures, simplement ouverte, en cave.

Thierry,
J'ai eu presque les mêmes sensations que toi à l'ouverture avec le 90(cr au dessus).
Le vin n'a cessé de s'amélioré tout le long du repas. Vraisemblablement les Belair ont besoins d'êtres aérés longuement et les prochaines seront ouvertes, comme tu l'as fait, bien avant.

jmw

JM,

J'ai terminé la bouteille de Belair 1982 ce midi.
Elle avait passé la nuit au réfrigérateur dont elle a été sortie à 10 heures.
Le vin restait très plaisant.
Je n'attendais à une évolution vers des notes de sous-bois humide et de champignon, j'ai eu au contraire, à nouveau, les épices, le bois exotique, la réglisse et les fruits cuits.

Une excellente surprise.

Château Belair Saint-Emilion premier grand cru classé 2001
Bu à l'aveugle lors de cette soirée .

Nez profond, complexe et attirant, avec des notes de gelée de groseilles et de poivre, aussi un peu de café et de truffe.

La bouche est irrésistible, entre finesse et gourmandise, la texture est très soyeuse. Tout est harmonieux, pur, la finale est de bonne longueur, avec de fraîches saveurs fruitées qui invitent à se resservir. C’est excellent. Un très beau vin.

Château Bélair Monange 2010

Dégusté à l’occasion d’une FAV ce week-end.

La cuvée gagnante par rapport aux autres vins dégustés ce jour-là et je me focaliserai donc sur ce vin, avant de revenir sur les autres vins :

Un vin explosif au nez avec de beaux arômes épicés, de fruits rouges murs, des arômes de moka, et un boisé noble et discret.
En bouche, les mêmes arômes avec en surplus des arômes de chocolat amer, des épices prègnantes. Un tapissage de palais parfait dû à un caractère de liqueur qui contiendrait donc des fruits rouges, du café et du chocolat. Une texture fine de tannins. Pas de sensation alcooleuse ou acide, vraiment un superbe équilibre avec une grande longueur. Une matière qui, sans être corpulente, n’en reste pas moins solide

Splendide tout simplement, alors même que j’ai cru comprendre que les grands Bordeaux 2010 n’en sont qu’à l’aube de leur vie.

J’ai également eu l’occasion de déguster à cette même FAV d’autres beaux vins de ce même millésime 2010, mais légèrement un niveau en-dessous de Bélair Monange, tout simplement parce qu’à ce stade, ils se montraient plus en retenue. Il s’agissait de Haut-Bailly 2010, Brane-Cantenac 2010 et Domaine de Chevalier 2010, alors que Bélair Monange étaient le plus expressif dans l’affirmation de ses qualités. Pavie Macquin 2010 était un cran encore plus en-dessous.
Mais caractéristique commune de tous ces vins 2010 sans exception : ils sont franchement bien nés ; ils ont tous une belle structure et une complexité arômatique qui ne demande qu’à se développer plus franchement au cours des (longues…) années.
Sans avoir pour autant de boule de cristal en main, je pense que tous ces vins devraient aboutir à des vins magnifiques quand ils seront à leur apogée.

Après les vins du millésime 2010, j’ai volontairement dégusté d’autres vins proposés par cette FAV de millésimes plus anciens. Hé bien, ils étaient franchement décevants, à la limite de l’imbuvable. Il s’agissait de Certan le May 2007 et Leoville Poyferré 2007. J’exagère probablement un peu quand j’emploie l’adjectif « imbuvable », car pris isolément, il est probable que ces vins se seraient présentés sous un meilleur jour (quoique… parce que je me dis que l’excuse de passer après 2010 a peut-être masqué les défauts propres à ce millésime 2007, même si j’avais par le passé dégusté de beaux 2007 tels que Domaine de Chevalier et Pontet-Canet). Le seul qui arrivait à tenir la comparaison aux 2010, était un vin d’un millésime plus récent, Pontet-Canet 2011, sans pour autant parvenir à leur niveau.

Enfin, le dernier vin bu, Pape Clément 2014, se montrait lui aussi sous de beaux atours : bien équilibré, une matière svelte, c’est-à-dire ni fluette, ni bodybuildée, avec des tannins maîtrisés.

Luc

Château Belair, Saint-Emilion, mise Grafé-Lecocq, 1959

L'ouverture de cette bouteille m'a été inspirée par l'ami trainfr, grand amateur lyonnais de bordeaux devant l'éternel !

Le bouchon est assez collé dans le goulot et part en miettes. Cela commence bien cette affaire ! Heureusement, rien qui ne se résolve avec une bonne passette !

La robe est profonde avec un joli dégradé. 
Aromatique sur la truffe, les fruits compotés, le sous-bois, le cuir. C'est superbe et elle ne fera que gagner en complexité et en intensité pendant le repas.
La richesse du millésime 59 est toujours bien présente en bouche : volume, volupté, densité, texture de velours le tout avec une précision parfaite. Difficile de demander plus !
Belle finale qui sans être kilométrique appelle immédiatement le verre suivant !

Que du bonheur ! Le roi des Belges et le duc du Luxembourg ne devaient pas être malheureux !

Marc
 

Graves versus Saint-Emilion par Gilt


Château Belair 1998 - Premier Grand Cru classé Saint-Emilion

La robe est encore intense sur un rouge profond sans signe d'évolution.
Le nez est assez discret sur des fruits rouges, du poivre avec un peu de tabac, de sous-bois.
La bouche brille par sa finesse et sa fraicheur.
C'est bon !
 

Un repas mon ami ! par GILT


Château Belair 1995 - Saint-Emilion 1° Grand Cru Classé

La robe est d'intensité moyenne sur un rouge apaisé et des reflets bruns.
Le nez est assez puissant sur des fruits confiturés , des épices .
La bouche me charme par une belle fraicheur et énormément de finesse , de la dentelle ...
Très beau vin.

Entretien
Édouard Moueix : «Le vin est un produit tellement complexe et exigeant qu’il est impossible de le réduire à un commentaire».

avis-vin.lefigaro.fr...