Bonjour à tous,

Petite question. Ne connaissant pas le Château l'Evangile et n'ayant pas beaucoup d'expériences sur l'appellation Pomerol
Pensez-vous qu'un 2011 puisse s'ouvrir ou c'est préférable d'attendre encore quelques années ?

D'une manière générale, quand on s'interroge sur un millésime en particulier, il est préférable de poser la question dans un fil dédié au millésime en question.
Sans quoi les sujets des châteaux risquent d'avoir plus de questions de ce style que de CR.
Ceci dit 2011 n'est probablement pas un millésime de garde et certains rive droite parviennent à tirer leur épingle du jeu

Sylvain, j'ai cru comprendre que notre ami Kanon s'interrogeait sur les Pomerol 2011, mais particulièrement sur ce Château l'Evangile. Par conséquent je te trouve sévère et considère que sa question avait toute sa place dans la rubrique du château en question.

Flo, tu noteras que j'ai quand même répondu à la question 
La remarque était plus générale pour dire que s'il n'y a pas de CR sur un vin, c'est probablement que les personnes actives sur le forum ne l'ont pas bu.
Les réponses risquent d'être des suppositions.
Le mieux serait de se donner la peine de lire ce qui s'écrit en général sur ce château ainsi qu'ailleurs sur le millésime et en croisant tout ça de voir si ça vaut le coup de jouer du tire-bouchon à moins de 10 ans d'âge.

On est pas sur la Passion du Vatican, sinon posez une question sur Chateau l'Évangile avait tout son sens 

Bu    ICI

Château L’Évangile, Pomerol, 1998 (version Magnum)

La robe est grenat sombre translucide légèrement évoluée.

Le nez fait presque plus rive gauche que rive droite avec ses notes de cigare et de menthol, mais arrivent ensuite de la truffe, du sous-bois et une touche de fruits noirs.

La bouche est ronde, ample, d'une grande douceur tactile, avec une matière fine aux tanins totalement polis  et un fruit plus présent et frais qu'au nez, complété par le cigare.

La finale poursuit dans la douceur tactile tout en montant d'un cran dans la densité et la fraîcheur perçue, sur des notes de tabac, de menthol et de truffe. 

Pomerol Château L’évangile 1982

Le vin a mis du temps à se livrer, 1h avant la dégustation, un passage en carafe fut envisagé mais il s’est finalement livré avec beaucoup d’élégance.

Le nez un kaléidoscope à lui seul. C’est un vin que l’on hume un bon moment avant d’y porter les lèvres. Il faut vraiment le respirer pour s’approprier cette farandole d’arômes propre aux Bordeaux matures: un fruit noir éclatant, de la truffe, du cigare, du cuir, du graphite, du cèdre…

La bouche est tout en délicatesse. On est loin des grosses cylindrées du millésime, c’est vraiment un vin de méditation qui demande de l’attention. L’attaque commence tout en douceur avec du sous bois, puis l’on plonge dans des saveurs de violettes avec un fruit d’une pureté incandescente. Le vin est crémeux mais pas dense pour autant, sa légèreté étonne et séduit avec une magnifique complexité qui s’effeuille sur des arômes tertiaires tels que le charbon et la viande grillée. Le vin est séveux avec une superbe tension qui donne équilibre et vigueur. Finale magnifique et vibrante sur le menthol et le cèdre.

C’est superbe, dans un style intemporel que j’aime beaucoup.

Château L'Evangile 2005 

 

Un nez classieux, aristo, sur les fruits rouges, un beau bouquet de fruits mûrs. 
L'attaque est parfaite, un pur nectar de fruits rouge qui vient vous tapisser le palais, c'est onctueux, délicat, long et terriblement bon ! 
C'est une boule de fruits, une énergie, une classe folle. 

Un très grand vin et un très grand Pomerol

Entretien
Olivier Trégoat, le directeur technique qui révolutionne Château L’Évangile : «Mon vin ressemble à Catherine Deneuve».

avis-vin.lefigaro.fr...

Cognac
Patrick Drouet avec « Une vraie bande de copains ».

www.terredevins.com/...

oliv écrit:

Entretien
Olivier Trégoat, le directeur technique qui révolutionne Château L’Évangile : «Mon vin ressemble à Catherine Deneuve».

avis-vin.lefigaro.fr...

Du coup, c'est sexiste, machiste, ou pas? On a le droit de le dire? Je ne sais plus bien...

Frisette écrit:

oliv écrit:

Entretien
Olivier Trégoat, le directeur technique qui révolutionne Château L’Évangile : «Mon vin ressemble à Catherine Deneuve».

avis-vin.lefigaro.fr...

Du coup, c'est sexiste, machiste, ou pas? On a le droit de le dire? Je ne sais plus bien...
 

Si c'est un homme qui répond : c'est machiste.
Si c'est une femme : je ne sais pas ! Mais, elle aura le droit de le dire.

Château l'Evangile 2011



Après avoir bu un excellent 2005 il y a peu, je m'attaque au 2011. 

Beau disque grenat sans aucune traces d'évolution.
Le nez est clairement sur la cerise, les fruits rouge, moka, une belle fraicheur.
La bouche est généreuse, veloutée mais moins que le 2005, les tanins sont bien intégrés, un bel équilibre qui se termine par une belle fraîcheur. 
Aucune trace de tertiaire dans cette bouteille qui a encore de belles années devant elle. Mais c'est déjà tellement bon maintenant 

Une bien belle bouteille encore..

je l'ai regouté ce soir, je l'avais ouvert le matin, le vin a gagné en qualité, une boule de fruit  vous tapisse le palais, c'est un vrai nectar !!

je sais que c'est pas donné comme vin, mais quel grand terroir ! Magnifique 

Bonjour à tous,

Je continue de rattraper quelques CR en retard

L'Évangile 2006

Joli nez sur les fruits rouges, la cerise en particulier, un peu d'épices. Pas une once d'arômes tertiare.
Bouche très gourmande, du fruit encore du fruit sur un joli volume et des tanins complètement fondus. A noter que le lendemain on commençait à ressentir des notes de vin madérisé mais la bouteille fut pliée au dejeuner. 
Si l'on veut pinailler on peut reprocher un léger manque de longueur et de complexité. J'attendrais sagement pour les deux autre encore en cave

Bonne journée,

J

 Château l'Evangile, Pomerol 1993

L'apporteur en avait bu une à Noël et c'est suite à son coup de coeur qu'il a eu envie de la faire découvrir à Paul.
Au fil de la discussion et puisque je suis un peu curieux, j'ai appris qu'il achetait à l'époque ses Bordeaux en primeur par 24
Autre temps ! Mais c'est vrai que pour un passionné, c'était nettement plus abordable qu'actuellement.
Cela lui permet au moins de voir évoluer ses vins et je ne peux être que d'accord avec lui quand il dit que la Conseillante est à boire alors que l'Evangile peut encore tenir de nombreuses années.

Il faut dire que la robe est plus profonde et le nez plus riche sur les fruits noirs.
La bouche a également plus de structure, un vin avec de la corpulence mais sans aucune sécheresse.
Une fin de bouche qui dégage de la puissance et qui s'étire en longueur.

Mes 4 compagnons de dégustation préfèrent cette bouteille mais je dois avouer timidement que la finesse de la conseillante m'a vraiment séduit.
Disons que si je devais n'en choisir qu'une pour un repas actuellement, j'ouvrirais probablement la conseillante et oublierais un peu l'Evangile en cave.

Un midi au cul d'poule