Alfonso,

Comment oses tu sortir une horreur pareille?
Tu sais pourtant que j'aime Bordeaux...

Poujeaux, encore un vin qu' on boit trop vite (moi aussi). Je me rapelle les commentaires elogieux du 1997, pour les millésimes plus tard on est plus douteux. Mais 1997 est l' année dans le Médoc qui est bien à boire plus jeune.J' ai bu plusieurs fois le 2001 de Poujeaux, toujours décu, et c' était que la derniere fois que je me suis rendu compte qu' il était simplement...trop jeune (parce que le 1/4 du bouteille oublié 2 jours après était splendide...). En 2011 j' essaie ma prochaine bouteille...

jo

Poujeaux 1982

Bouteille ouverte samedi midi.
Bouchon imbibé au 3/4, dégagée aux épaules.

La robe est plutôt évoluée, d'un rouge tuilé, mais reste bien profonde (semble grumeleuse).
Au nez on est sur le cuir, le tabac, le sous-bois humide, les fruits rouges ont disparus au profit des fruits confits (pruneau), pain d'épice ...

En bouche, le vin est très velouté, les tannins sont parfaitement fondus, tout est bien équilibré, la matière est belle, charnelle.
On retrouve le pruneau, et viennent s'ajouter des raisins de Corinthe. La longueur est moyenne.

1h30 après l'ouverture, le vin a encore gagné en corpulence, il a comme gonflé dans le verre, très belle surprise.
Bouteille finie le soir même, le vin s'est éventé, la matière est partie, les arômes aussi.

En conclusion, une très belle bouteille, à son apogée, voir sur la pente descendante.
Je pense que ce Poujeaux 82 est à boire maintenant et d'ici 1 à 2 ans max.

Cordialement

Dégusté deux fois en 15 jours :

Par 2 fois, je me suis régalé.

Robe noire.
Un nez et une bouche au fruité/boisé intense.
Le vin est charnu et doux.Il possède un superbe volume.
Belle longueur.

Tout pour se régaler aujourd'hui sur un vin facile avec une certaine profondeur bien qu'il ne soit pas à classer parmi les vins complexes et très fins.

15 euros, excellent rapport qualité prix.

CR:Les notes prises sur les vins suivants sont de mémoires vu que j'étais hôte de la soirée et donc que j'ai couru à droite, à gauche.

J'ai voulu comparé deux millésimes assez éloignés exercice intéressant mais dur de trouver des points communs.

Poujeaux 2003 :

La robe est foncé pas encore évolué.

L'attaque est franche sur le fruité, cassis, pruneau avec un élevage encore marqué qui donne un joli vanillé en bouche. Le vin parait encore jeune même si les tanins ne sont plus marqué du tout. Bonne longueur avec un petit aspect sucré en fin de bouche. Je pense qu'il ne faut pas le servir trop chaud sous peine de faire ressortir l'alcool.

Poujeaux 1985 :

Il est tout d'abord intéressant de noter que l'étiquette n'a pas changé du tout en 20 ans et joue dans la sobriété.

La robe me parait étonnement foncé seul le disque commence à tuilé.

La texture est beaucoup plus fine que le précédent avec des fruits rouges encore présent, le pruneau ainsi qu'une touche végétal (certains ont senti la ratatouille!!!).
Le vin évolue vite sur des arômes de sous-bois, de fumé et a un petit aspect sanguin. La finale est sur l'eau de vie de prune.

Pour avoir gouté ce vin plusieurs fois, il est à boire et il ne gagne pas à être aéré.

La comparaison des deux vins a été apprécié même si aucun point commun n'a été remarqué.

Château Poujeaux 2001

La bouteille est maintenant ouverte depuis 3 heures.
Le vin est encore en train de couler que je suis saisi par la magnifique robe qui s'ébauche dans le verre. Examen plus approfondi, elle présente un très bel éclat et une couleur rubis séduisante. Les bords du disquent tirent sur le brun, premiers signes d'évolution.
Au nez, et dans le désordre, se dégagent des notes de fumé, de sous bois, de fruits rouges, de pissenlit. Après aération, c'est le café qui prend le dessus, la colline Grand Poujeaux qui semble mettre sa patte (Voir mon commentaire de Gressier Grand Poujeaux 1999).
Hop, première gorgée, l'attaque est souple puis c'est la grande ascension : c'est équilibré, les tanins sont bien intégrés, quelle finesse ! Les arômes d'anis, de fenouille sont gracieux et se fondent dans un ensemble enjôleur. Finale sur la fraise, pas la fraise sur-mûres mais celle qui croque un peu sous la dent. Tout cela persiste amplement en bouche : c'est long, c'est bon !

Une belle surprise !

Nicolas

Tous mes billets de dégustation sur :
lesgouttesdedieu.blogspot.com

LPV semble avoir une autre fonction:

orienter des lecteurs vers des blogs

Je reviens "desgouttesdedieu".

Je pense que LPV adressera plus de visiteurs à ce blog que l'inverse

Cordialement,
Thierry

Caneton écrivait:

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> Château Poujeaux 2001
>
> La bouteille est maintenant ouverte depuis 3 heures. Le vin est encore en train de couler que je suis saisi par la magnifique robe qui s'ébauche dans le
> verre. Examen plus approfondi, elle présente un très bel éclat et une couleur rubis séduisante. Les bords du disquent tirent sur le brun, premiers
> signes d'évolution.
> Au nez, et dans le désordre, se dégagent des notes de fumé, de sous bois, de fruits rouges, de pissenlit. Après aération, c'est le café qui prend le >dessus, la colline Grand Poujeaux qui semble mettre sa patte (Voir mon commentaire de Gressier) Grand Poujeaux 1999).
> Hop, première gorgée, l'attaque est souple puis c'est la grande ascension : c'est équilibré, les tanins sont bien intégrés, quelle finesse ! Les
> arômes d'anis, de fenouille sont gracieux et se fondent dans un ensemble enjôleur. Finale sur la fraise, pas la fraise sur-mûres mais celle qui
> croque un peu sous la dent. Tout cela persiste amplement en bouche : c'est long, c'est bon ! Une belle surprise !>
> Nicolas

Sans vouloir remettre en cause cette dégustation, je me demande si j'ai bu Poujeaux 2001 venant de la meme planète ?

Claude

Et moi qui ai dit que ce n'était pas d'une très grande finesse, ni d'une grande compléxité !

Le vin bu par Caneton est peut-être plus évolué, en ce cas, très belle évolution sur ce vin. Il me tarde d'attendre quelques années de plus pour mes bouteilles.

Jmm

Sans vouloir remettre en cause cette dégustation, je me demande si j'ai bu Poujeaux 2001 venant de la meme planète ?

Je peux bien imaginer le Poujeaux 2001 qui se presente si bon.
Décevant dans sa jeunesse, le vin commence a s' ouvrir et donnera beaucoup de plaisir a les sceptiques.
Je le regouterai dans 2 semaines.

Cordialement
Jo

J'avais lu sur le forum que ce vin représentait une réussite dans ce millésime, tout comme d'ailleurs le 97, comme si Poujeaux était un spécialiste des millésimes difficiles.
Pas grand chose à dire sur ce vin, ce qui montre bien la médiocrité de ce millésime à Bordeaux.
Ça manque un peu de tout, mais surtout de fond et de longueur. Mais la finale n'est pas sèche comme celle de beaucoup de vins de ce millésime. Ça se boit assez bien , mais ne laisse pas un grand souvenir.

ce vin fut bon à sa sortie. Ca fait un moment qu'il a décliné. On a dû en parler plus haut dans le topic. Paradoxalement, le 95, moins encensé à sa sortie, s'est révélé meilleurs au vieillissement.

amitiés

Yves Zermatten

Poujeaux 2003

Ouvert 2 hrs, dégagé à l'épaule

Nez:: fruits noirs, cassis, mures écrasés,
Bouche: assez beau fruit, agréable en bouche, assez fin; légèrement sensation de réglisse.
Je suis assez surpris par ce vin, une bonne sensation d'équilibre, sensation minérale en fin de bouche
Sans doute un des meilleurs Poujeaux dégusté à ce jour

Claude

Claude,

j'ai bu ce vin il y a quelques mois et j'ai également été très surpris par celui-ci. N'étant pas fan en général des vins de Bordeaux, ce Poujeaux m'a séduit par son fruit et son équilibre tout comme pour vous.
J'ai du 2005 et j'espère que le plaisir sera du même acabit.

Cordialement,
Florent

Poujeaux 2003

Bouteille ouverte hier soir, Carafée 30 min.

J'ai comme les commentaires précédant relevé que la qualité générale de ce cru est élevée chez Poujeaux.
Cependant, contrairement à d'autres 2003 goutés récemment (Giscours entre autre), je pense que ce Poujeaux gagnerait encore à être attendu 2 ou 3 ans.
Les tannins ne sont pas encore complètement fondus, mais le boisé est déjà bien digéré.
Il est vrai que dans l'état actuel, la grande qualité de ce vin réside dans ses très beaux arômes de fruits noirs, plus sur la mure que sur le cassis, son équilibre, et un beau velouté en bouche.

Un vin fort agréable.

M@nuel écrivait:

---

> Quand on parle de "très grands vins" on parle de
> vins exceptionnels, de vin rares. Poujeaux 95
> était-il vraiment exceptionnel ?
>
>
> M@nuel.

Bonjour à tous, je prends le sujet en cours de route.
Et sans vouloir faire de polémique, faut-il vraiment comparer un Poujeaux 95 que l'on trouve actuellement à 18€00 la bouteille et par exemple un Pichon Comtesse 95 ou un Cos d'Estournel à 90€00 ?
Un vin ne peut-il pas être un grand vin au regard de son prix ?
A choisir je préfèrerai bien sûr un Cos 95, mais dans une gamme de prix inférieure à 20€00 je placerai volontier le Poujeaux 95 dans les sommets...
Et j'ai déja bu des vins bien plus chers qui m'ont procuré beaucoup moins de plaisir.

Donc, compte tenu de ces critères, pour moi le Poujeaux 95 est un grand vin...

cordialement

Bonjour

A mon humble avis, la notion de "Grand Vin" doit rester absolu, sinon on ne s'y retrouve pas.

Le prix n'intervient pour juger de la qualité.

Laissons cela au fameux rapport qualité/prix

Grand vin ou pas, une bouteille de Poujeaux 93, bue ce week-end était très agréable
Avec encore de la matière, fondue, beaux arômes tertiaires
Je n'attendais pas grand chose, très belle surprise, qui confirmerait sa qualité en millésime faible.
François

Château Poujeaux 2003

Un vin agréable (à défaut d'être complexe), sur de gentilles notes de cassis et de torréfaction, aux tannins fondus, à maturité, sans qu'il y aie urgence non plus.

Coincé entre Clos Culombu 06 et Bila-Haut Occultum Lapidem 07, ce vin a tout de même brillé par son manque de personnalité...

Bonjour,

C´est mon premier message, je me présente brièvement. Amateur de vin, je les aime tous ou presque, en ce moment j´ai un petit faible pour les Médoc.

Dites moi... Quelqu´un a t-il déjà bu le deuxième vin de Poujeau ? J´en ai vu du 2000 et je me laisserais bien tenter...

Bonjour,

J´ai bu récemment un La Salle de Château Poujeau 2000 fort agréable, acquis pour 10E en GD.
Ouvert et goûté tout de suite. Nez de réglisse et pain grillé à l´ouverture, avec un peu de fruits noirs. Une fois le vin aéré, les arômes se sont épanouis et la réglisse a fait place à la myrtille et la confiture de mûre, avec un peu de feuille de cassis. La structure était agréable avec du gras et des tanins pas encore tout à fait fondus, alliés à une bonne vivacité. Peu de notes d´évolution: on peut l´attendre encore.

Un bon deuxième vin, donc.

Bouteille des plus agréables.
Une légère évolution sur une robe encore profonde et brillante.
Attaque douce et fondue sur les fruits compotées, tannins bien enrobés et finale très goûteuse.
Cette bouteille me semble à maturité et se gardera encore quelques belles années pour le plaisir des plus patients d'entre nous.

Cordialement
Pascal

quelqu'un a-t-il gouté le 1994 ?

Cordialement

Il me semble avoir vu quelques CR de ce vin dans cette rubrique

Joli vin à la robe fort peu évoluée, nez sur les fruits bien mûrs, avec une très légère note d'alcool, et un peu d'épices, bouche dense et agréable, plutôt bien équilibrée, les tannins sont encore présents, un peu accrocheurs en finale, de longueur moyenne.

Belle surprise, la dégustation de cette bouteille de Poujeaux 1995...

Robe encore bien soutenue, peu, voire pas de trace d'évolution. J'avais des craintes vu l'âge du vin (presque 15 ans)!

Nez tout en finesse sur les fruits.

Bouche agréable, très fruitées...

A merveilleusement accompagné un filet de biche maison, flambé au Bas-armagnac et réduit au Poujeaux 2005!

Vive les fêtes de fin d'année!

Vincent

Bu ce soir poujeaux 1995 sur pavé de boeuf aux 3 poivres.

ROBE: violacée très dense, aucune évolution
NEZ: fruits rouges, noirs, chêne grillé, réglisse et cedre, ennivrant et belle complexité
BOUCHE: fraicheur, grande gourmandise ou des parfums d' évolution se mélent à ceux percuent au nez

Superbe. Je pense que ce vin n' est pas encore à son apogée.
Comme quoi, les "petits" vins peuvent se révéler grands au vieillissement.
Paul qui se régale.

Pour un poujeaux 1994 bu il y a trois mois (dslé pas assez de souvenir pour vous faire un CR)
C'était bien fait, les arômes encore bien présents, tout en finesse, biensûr rien d'exceptionnel! mais contrairement à ce que j'ai pu lire il m'a laissé un très bon souvenir (surtout pour un 1994 dégusté 15 ans après!).

cdt

'Comme quoi, les "petits" vins peuvent se révéler grands au vieillissement.'

Il avait été jugé très grand par Bettane quand il était jeune .

Jmm

oenopol écrivait:

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> ROBE: violacée très dense, aucune évolution

Vraiment très très jeune ce Poujeaux 1995 !

M@nuel.