Dégusté hier une bouteille du Château Poujeaux 2004 pour accompagner des ballotins de veaux á la sauce tomate. Bouteille remontée de la cave et dégagée aux épaules environs trois heures avant le service.

Le nez est expressif sur des notes boisées, de vanille, de fruits rouges. On sent que l'élevage est bien encore présent.
La robe est rouge vive sans aucune trace d'évolution.
En bouche l'élevage se fait bien sentir mais reste "noble" et non pas outrancié. On retrouve en bouche le côté boisé et des tanins qui méritent a encore se fondrent pour donner un trés bon vin. Ce moulis procure néanmoins a ce stade de sa vie une jolie émotion.

Je l'ais personelement préféré au Latour Martillac du même millésime.

Bien ++
Nicolas

Depuis le temps que je l'attendais - une occasion de mettre en parallèle mes trois dernières bouteilles de Moulis dans le millésime légendaire qu'est 1989....J'ai donc voulu faire cette comparaison pour le repas de Noël en comparant :

- Chasse Spleen 1989
- Poujeaux 1989
- Maucaillou 1989

Toutes les bouteilles ont été remontées de la cave et laissée aérées environs trois heures avant le repas.

Château Poujeaux 1989 :

Nez : le nez est noble, droit et on retrouve un mélange de bois noble contrebalancé par de la cerise griotte, du cassis.

La robe est légèrement évoluée avec de légers reflets sur les bords mais sans plus.

La bouche est superbe offrant une belle complexité et on y retrouve ce mélange de boisé et de fruits rouges, une jolie longueur en bouche vient ponctué le tout. La matière est toujours en place offrant un beau vin en bouche avec des tanins parfaitement intégrés.

Il est dommage que ce vin soit passé après le Chasse Spleen qui reste le champion hors catégorie (dans cette appellation et millésime). Le Poujeaux n'a pas démérité loin de là et reste un très bon vin dans ce millésime.

Je suis surpris par le fougue de ce vin et je pense qu'il peux se conserver allégrement encore plusieurs années si bien conservé....

Très Bien,
Nicolas

Bu en comparaison de La Lagune 1995 et La Croix 1995



Le disque est tuilé, au nez le vin est fruité mais ce qui ressort surtout c’est son côté tertiaire (tabac, cuir, humus). En bouche, le vin est rond, facile à boire, la finale est correcte et on retrouve un peu de cacao qui me plait beaucoup.

Un bon Bordeaux à maturité qui a fait l’unanimité. 91/100

Une amie de longue date, veuve, me demande après le repas de regarder un peu ce qu'il faut boire rapidement dans sa cave.
Je trouve une bouteille de Poujeaux 1961, niveau épaule.

Nous décidons de la goûter.
Le nez est très plaisant, sur la confiture de fruits noirs, le pruneau, le noyau et des notes réglissées.
Nous espérons une bouche au même niveau, mais c'est la déception, c'est frais, plutôt maigre, avec une finale sur une acidité marquée.
Une heure après, la bouche se "remet en place", elle semble retrouver du volume.
Mais nous devions partir.
Je me demande ce que pensera mon amie de ce vin, ce soir.

Cette bouteille est toujours issue de mes achats primeurs.
2000 une belle année et cela se confirme une nouvelle fois sur Poujeaux que je n'avais pas dégusté depuis plusieurs mois/années.
C'est une belle couleur sombre un peu évoluée toutefois sur les bords du verre. Un nez peu expressif mais pas désagréable.
En bouche c'est très fondu, belle longueur et pas à mon avis de points négatifs.
Bref j'ai beaucoup apprécié et mes convives aussi.
Latiche

Après un achat récent de 9 flacons , j'ai commencé à bien goûter ce millésime .
Il ne m'en reste que 3 ...
Je me retrouve parfaitement dans ce compte rendu . C'est un vin très bien fait et très souple aujourd'hui .
Bien que le millésime soit bon , je ne pense pas qu'il gagnera pas à être attendu davantage.
Profitons -D

Château Poujeaux 1995

Jugé à l'ouverture, en "live" sur LPV

Il ne me semble pas offrir à l'œil un signe de robe évoluée, ou du moins ce n'est pas flagrant. Le côté tuilé auquel je m'attendais est très discret.

Au nez c'est animal, également sur la tomate, assez plaisant

En bouche c'est un poil trop "rêche", mais ça reste agréable car ce côté rugueux s'estompe au cours d'une finale qui dure.

Moi, ça me va !

[size=large]Château Poujeaux 2005 :[/size]

Robe rubis profond, légers reflets grenat.
Premier nez pointu sur la mine de crayon, le cassis, la fraise sur un soupçon de moka.
Bouche franche, sapide et fraîche. Demi corps qui termine un peu court.
A l'aération, le vin gagne en densité et en longueur.
Au final, un vin qui demande certainement à être attendu mais pas un monstre tout de même. Pas mal mais sans plus pour l'instant.

Cordialement,

Hervé

Poujeaux 1997

J'ai visité Poujeaux comme d'autres propriétés lors d'un week end avec un groupe d'une vingtaine d'amateurs au printemps 1998 et nous avons alors goûté le Poujeaux 97 en cours d'élevage et qui était phénoménal par sa concentration pour le millésime. Du coup j'en ai commandé trois caisses que j'ai bues pour l'essentiel entre 2005 et il y a un an. Il m'en reste quatre ou cinq bouteilles.

Je l'ai toujours trouvé excellent. Il n'a jamais été fermé, sauf peut être au début de sa carrière. Il n'est pas particulièrement complexe mais particulièrement agréable à boire et il évolue très bien. je ne suis pas sûr qu'ils aient fait beaucoup de millésimes aussi réussis que ce 97 qui faisait partie des très bons vins de l'année.

Antoine,
Je ne vois pas trop l'intérêt de nous raconter ce genre d'évènements qui a presque 20 ans.
Qu'est-ce que le forum peut en retirer ?

Je dis en substance que le Poujeaux 97 a été excellent dès le début et qu'il le demeure aujourd'hui pour à mon avis encore durant quelques années.

Ce n'est pas l'objectif de ce genre de compte rendu que de le dire ? Dans ce cas, je n'ai pas encore saisi à quoi ils peuvent servir...

En théorie à apporter une description plus orientée sur la dégustation que sur l'historique du vin en question.

Alex

Dans le cas d'espèce j'ai rappelé l'historique car j'ai trouvé cela pertinent. Des le printemps 98, en cours d'elevage, il se comparait très favorablement à ses pairs (et j'ai goûté à cette epoque pas mal de 97, dont des noms beaucoup plus prestigieux). Et mon expérience est qu'un vin qui se goûte très bien en cours d'elevage en avril suivant les vendanges à la propriété déçoit rarement ensuite.

Par ailleurs, dans les commentaires que je commence à rédiger depuis quelques jours, j'indique toujours la provenance de la bouteille et les condions de conservation depuis son acquisition. Je trouve cela tres important et il suffit de lire des CR d'un meme vin pour se rendre compte que les différences d'appreciation ne se distinguent pas seulement en raison des goûts des degustateurs, mais en raison des différences de conservation. Je dirais meme en poussant le bouchon peut être un peu loin que ce facteur est prépondérant. Idem pour les conditions de service du vin. Combien de vins sont bus alors qu'ils n'ont pas été parfaitement conservés et servis ?

Enormement à mon avis...

Pour enrevenir à Poujeaux 97, je l'ai énormément apprecié et l'apprécie encore. Ce n'est certes pas un grand vin, mais un très bon vin pour un prix raisonnable.

Dégusté hier soir en parallèle d'un Latour à Pomerol 95, un Poujeaux 2003.

En ligne avec ma précédente dégustation de Déc. 2014 - un bien jolie vin, à maturité qui y restera je pense quelques années encore.

Le nez est moins expressif que le Pomerol et plus orienté sur les fruits rouges.

La bouche est ample avec des notes de groseille, bois précieux et une finale légèrement acide ponctuée par une discrète touche de réglisse qui permet au vin de s'allonger en bouche.

Bien +
Nicolas

Antoine G. écrit: ..... mais en raison des différences de conservation. Je dirais même en poussant le bouchon peut être un peu loin que ce facteur est prépondérant. Idem pour les conditions de service du vin. Combien de vins sont bus alors qu'ils n'ont pas été parfaitement conservés et servis ?

Enormement à mon avis...

Il ne t'es jamais arrivé d'ouvrir le même jour 2 bouteilles tirées de la même caisse et trouver 2 vins complétement différents.
Et pourtant tu es sur dans ce cas que la conservation a été identique (et excellente () puisque dans ta cave).

Ces généralisations, c'est comme penser que Latour ou Bouchard sont incapables de faire du bon vin...

jlj

winaddict33 écrit:

Antoine G. écrit: ..... mais en raison des différences de conservation. Je dirais même en poussant le bouchon peut être un peu loin que ce facteur est prépondérant. Idem pour les conditions de service du vin. Combien de vins sont bus alors qu'ils n'ont pas été parfaitement conservés et servis ?

Enormement à mon avis...

Il ne t'es jamais arrivé d'ouvrir le même jour 2 bouteilles tirées de la même caisse et trouver 2 vins complétement différents.
Et pourtant tu es sur dans ce cas que la conservation a été identique (et excellente spinning smiley sticking its tongue out puisque dans ta cave).

Ca arrive plus d'une fois, surtout avec le bouchon liège et particulièrement sur les vins qui ont vieilli. J'ai des souvenirs sur une caisse d'un vin de Mosel sec de 2009, ouvert en 2014. J'avais eu 2 bouteille extra super top, 2 bonnes et 2 mortes (en gros pour simplifier), par contre à vis, c'était tout pareil, excellent.

Mais bon, manifestement personne ne sait servir le vin ici ni le conserver d'ailleurs !

SI, cela m'est arrivé bien sûr car il arrive qu'une bouteille soit bouchonnée..Hors ce cas de figure, cela m'est arrivé mais uniquement sur des vins qui avaient atteint un âge un peu limite ou une bouteille était légèrement plus évoluée qu'une autre ou encore sur deux bouteilles d'un cru et d'un millésime identique mais achetés à différents moments comme cela m'est arrivé pour La lagune 82...

Dans des conditions d'achat et de conservation identiques, cela ne m'est arrivé que sur des vins de plus de trente ans mais à cet âge là, il n'y a plus de grands vins mais uniquement de grandes bouteilles, pour reprendre le proverbe.

La Salle de Château Poujeaux - Moulis - 2010

Robe très sombre, avec quelques reflets d'un beau violet.
Nez assez ouvert sur des arômes classiques de fruits noirs, sous-bois et balsamiques.
Bouche bien en chair, charpentée, aux tanins présents et légèrement rustiques, mais qui passe très bien à table et particulièrement sur un comté de 18 mois.
Bien ++

Jean-Loup

Bonjour à tous,

Je viens d'acquérir deux bouteilles de Poujeaux 1964, des conseils pour la dégustation ?

Oui, prévoir un back-up !

Bonjour,
Mise en position debout dans la cave 24 heures avant, ouverture de la bouteille avec précaution au tout dernier moment (attention au bouchon : le mieux est d'utiliser un bilames) après l'avoir laissée quelques heures dans une pièce où la température n'est pas trop chaude. Pas de passage en carafe, dans des verres pas trop grands. Et c'est tout

Merci pour les conseils, par contre quid de la méthode Audouze dans ce cas là ?

Sur 2 bouteilles tu peux essayer avec et sans la méthode Audouze. Tes comptes rendu, et analyses, nous seront certainement profitable !

Ayant une cave d appartement pensez vous que mettre la bouteille sur une clayette de degustation 24h peut faire l'affaire meme si la bouteille ne sera pas completement droite a 100% ?

Flavfirst,
La méthode Audouze s'applique à plein avec ce vin qui a de bonnes chances d'être très bon sans être très émouvant, carré, solide et droit.
Comme il fait très chaud, si on veut l'appliquer, il faut être sûr d'avoir une pièce assez fraîche pour conserver la bouteille ouverte.
Sinon, il vaut mieux ouvrir au dernier moment.
Si on l'applique : ouvrir 4 heures avant le service et laisser le vin tranquille, sans carafer.

Nota : je rappelle à toutes fins utiles que Poujeaux 1928 est une des grandes réussites de 1928, le chef-d’œuvre de ce domaine.

Tout dépend de la date des vendanges à Poujeaux ; des pluies torrentielles se sont abattues début septembre 1964 sur le bordelais, produisant des vins dilués.

Latour y a échappé, Poujeaux je ne sais pas.

En fait les pluies très importantes ont surtout eu lieu à partir du 8 octobre....

Pour Latour, possible de vendanges AVANT ces pluies et un nouveau chai en place pour ce millésime (plus de tries ?!?)

Eric,

mgtusi écrivait:

---

> Tout dépend de la date des vendanges à Poujeaux
> ; des pluies torrentielles se sont abattues début
> septembre 1964 sur le bordelais, produisant des
> vins dilués.
>
> Latour y a échappé, Poujeaux je ne sais pas.

La Salle de Château Poujeaux - Moulis - 2010

Nouvelle bouteille bue après celle de juillet.
Robe toujours aussi jeune.
Nez qui m'a paru plus complexe, avec des accents sudistes (chocolat, café).
Bouche plus classique, assez aristocratique, aux tanins denses et fins, finale honnête.
Bien ++

Jean-Loup

Bonjour,

Bu lors de cette soirée : lapassionduvin.com/p...

Vin 2 : Un nez de cassis aux notes animal, puis encre, fond fumé. La bouche est charpentée, plus volumineuse, c'est droit plus profond, tanins ronds, un peu stricte, sur le cassis, note d'encre puis évoluant animal/gibier limite écœurant, fond fumé. Par contre, la finale est fraiche, présentant même une certaine délicatesse, presque élégante avant que ne surgisse ces notes animales mais moins marquées dans une persistance intéressante de cassis, d'encre, de graphite, fond fumé. TB 87 (15) que ce Moulis Chateau Poujeaux

Amicalement, Matthieu