Manuel

Peut-être qu'il traverse simplement une phase intermédiaire : le fruit est un peu dissipé et les arômes tertiaires ne se sont pas encore épanouis ?

J'attendrai un peu plus avant de le condamner. Peut-être sera-t-il somptueux à  partir de 2010 ?

Il doit m'en rester trois ou quatre bouteilles: je n'en touche plus une avant 4 ans et on verra bien. Ce serait dommage de les boire si rapidement, alors qu'il n'est pas au mieux. Ceux qui ont goûté Poujeaux 94 jeune ont vu ce que ce vin avait dans le ventre. Il faut parfois savoir être patients !

amicalement

Yves

Yves,

On peut effectivement lui laisser le bénéfice du doute .... mais en ce qui me concerne je n'avais qu'une bouteille et à  présent elle est vide. (bbb)
La première avait été bu dans un resto.

Amitiés,
M@nuel.

Message edité (30-06-2003 20:24)

Bonjour,

J'ai goûté chez des amis un Poujeaux 98 : d'aucuns diront qu'il était trop jeune et bon pour les goujats, j'ai vécu pour ma part un instant de grâce que j'aimerais pouvoir reproduire, disons, une douzaine de fois.

J'ai donc fouillé ce matin les marchands en ligne, en vain : il n'y a plus de Poujeaux 98 - du moins chez mes fournisseurs habituels.

Alors voici quelques questions :

> Avez-vous une idée d'un marchand auprès de qui je peux trouver du 98 ?

> Me conseillez-vous le 99 à  21,5 € ?

> Même question pour le 2000 à  26 € ?

Merci à  tous et à  toutes de vos contributions,

Niels

Niels,

à  ta place j'essaierais de trouver du 1997 (j'ai terminé ma caisse, miam!)
2 avantages: a) prêt à  boire b) on doit pouvoir le trouver pour 13 euros pour cause de déstockage www.farrvintners.com

et j'achèterais du 2000, parceque c'est le meilleur millésime tout simplement

moralité pour le même prix (total des deux) tu dégustes tranquillement tes 97 en attendant les 2000 qui seront certainement supérieurs aux 98 et 99... et les 97 sont vraiment irrésistibles.

amicalement

Merci Claudius :-)

Dont acte !

Niels

Poujeaux 94, je l'avais dégusté il y a deux ans et il correspondait déjà  à  la description faite par m@nuel, un vin bien fait, mais semblant déjà  un peu passé, en tout cas pas de frisson, il me reste une bouteille pour une verticale à  l'occasion.

bu chez un ami (brasseur, et oui entre brasseurs on boit aussi du vin) le poujeaux 99, la robe est belle, pourpre mais pas profonde, le nez est légèrement boisé avec quelques senteurs de fruits et de résine, la bouche est lisse, un peu diluée, mais les tannins agréables, la longueur est correcte sans plus. Un vin à  boire assez rapidement (3 ans?) à  mon avis (comme beaucoup de 99?)

j'ai quelques 95, avez vous déjà  dégusté ce millésime?

merci

Laurent M.

Laurent,

J'ai dégusté le 95 il y a trois ans mais je n'ai plus de souvenirs précis. Une impression générale, un très bon vin, concentré et puissant, encore jeune, qui s'était mieux exprimé après une heure de carafe.

C'est peut-être l'occasion d'ouvrir un 95 prochainement, non ?

amicalement

Yves Z

PS

J'en profite pour fermer ce forum et ouvrir "Poujeaux (volume 2)"

Adore le 1985 (magnum), tres apprecie le 1989, attendant le 1997, voici resume une une phrase mon appreciation pour Poujeaux. Un "must-be" dans chaque cave a mon avis.
(bbb)

Bonsoir,

je ne sais si c'est la décrue des températures, mais ce midi j'avais envie d'autre chose que d'un BBQ et de boire un bon bordeaux. Je me plonge dans mes revues de cuisine et je flashe sur une recette de "conill amb salsa de cabernet". Non pas que je comprenne l'espagnol, mais il me restait une demi bouteille de bordeaux de la veille. Je me lance donc dans la préparation de ces cuisses de lapin sauce cabernet et entre deux épluchages descend dans la cave.
Là , l'éternelle question, que prendre ..et puis je vois mes poujeaux, je n'avais encore jamais goûté mes 95. Je me souviens de la suggestion de Averroes alors que je demandais l'avis de LPV sur leur évolution: goûte- les! C'est bon je craque.
la cave est à  17°C donc parfaite pour le remonter en dernière minute.

L'étiquette est déjà  bien patinée, le bouchon ferme et sans odeur.

La robe n'est pas dense mais ... bordeaux, le disque est clair avec un début de dégradé. Le nez premier nez est présent, encore légèrement boisé puis s'ouvre sur les fruits noirs, cassis, puis peut-être de la framboise mais peu de traces végétales, un peu fumé aussi. Pas encore d'évolution tertiaire nette. C'est un nez agréable mais pas excitant.
Je suis mitigé par le corps, pas très dense, on dira élégant, un peu trop d'acidité et des tannins un peu secs. Le vin éŽvoluera favorablement au cours du repas mais sans faire l'accord parfait (je m'y attendais, c'était un choix impulsif).
Je déguste le reste maintenant, le nez s'est légèrement modifié vers le pruneau et le cassis plus confituré, mais c'est surtout au niveau du corps que cela s'améliore, les tanins sont moins rèches, le vin plus rond. Bref un bon vin mais loin d'être très grand, pas encore à  maturité ? A sa décharge il est probable que j'aurais dû le carafer ... mea culpa et examen de rattrapage pour tout le monde dans un an.

A+

Laurent M

Laurent, ça ne va pas être possible de corriger tous tes messages. Vérifie STP le type de police utilisé par ton PC.

Je rentre tout juste de Bordeaux où, bien sûr, je n'ai pas pu m'empecher d'aller faire une visite au chateau poujeaux. Ils sont fort sympathiques et la visite fut un réel bonheur. Au programme, dégustation de 97,98,2002 (oui, 2002!!) Je trouve le 97 excellent et pas trop cher 22euros. Je suis reparti avec une caisse de 97 et un magnum de 1990. Le 2002 devrait être exceptionnel.

PS : le chateau est à  vendre.

A bientôt.

La robe est rubis pourpre tuilée, les bords sont transparents.
Le premier arôme au nez évoque le pruneau, ensuite se présentent du cassis, de la cerise, du goudron et du tabac. Quel nez fin, très typé et agréable !
En bouche, ce Poujeaux n'est pas très ample mais il est élégant et fin. On y retrouve essentiellement le goudron. En revanche, le fruité est moins éloquent qu'au nez. Ou du moins il semble vouloir s'exprimer en rétro-olfacion, mais des tanins asséchants viennent gâcher et raccourcir brusquement la fin de bouche. Dommage !
Il y a trois ou quatre ans, ce vin procurerait davantage de plaisir. A l'époque, le merlot imposait sa générosité et sa richesse. Aujourd'hui, le millésime se fait sentir. La dilution et les tanins insuffisamment mûrs (ou peut-être une surextraction) s'ils avaient été mieux perçus lorsque le vin était jeune m'auraient certainement conduit à  ne pas garder ce vin aussi longtemps !

Après avoir lu le compte-rendu de David sur Poujeaux 1994,
j'ai voulu voir comment évoluaient mes bouteilles.

Des invités, ce midi, me permettent d'ouvrir deux bouteilles, ce qui élimine l'accident éventuel.

elles sont identiques.
Le nez, à  l'ouverture m'a surpris: sous-bois, bois mouillé...
Après 1/4 d'heure, les deux verres donnaient un nez plus agréable, proche de celui décrit par David: cerise, cassis, tabac, boisé exotique.
Le nez "classique", assez séduisant, donne envie de découvrir la bouche.
mais celle-ci ne tient pas les promesses.
Je suis, là  aussi, d'accord avec David: vin peu ample, peu puissant, assez élégant, mais court.

Comme David, je suis surpris de la différence entre mon constat de ce jour et mes souvenirs.

Je ne vais pas tarder à  boire mes autres bouteilles.

Cordialement,
Thierry

Pour avoir bu le 94 et un 96 cet été, je rejoins vos impressions plutôt négatives sur le 94 ( une déception par rapport à  mes espérances ) et j'ajouterais qu'il y a un fossé, sur la qualité, évident entre ces deux millésimes qui sûrement ne cessera de se creuser dans les années à  venir.

Jmm

Je me rappelle des commentaires RVF: "Un vin de concours!"
J'en ai acheté beaucoup.(jjj)

Jérôme,

Nous sommes alors au moins deux dans ce cas...
Et il m'en reste encore 7 bouteilles...
Poujeaux 1994, Brune et Blonde 1996 de Guigal, même combat ?
A quand une dégustation comparative de nos plus beaux ratés ?
Si cela se fait, j'ai également quelques bourgognes à  proposer... (bbb)

Luc

On est trois...(jjj)

' un vin de concours' ...voilà  un commentaire qui n'a rien de relatif et qui , d'après moi, ne veut pas dire grand chose. Il s'agit d'un commentaire élogieux dans lequel on peut y voir un côté péjoratif tout cela est un peu ambigà¼e.

Jmm

Au total, on doit être cinq, si je compte bien...

Je pense, cependant, que Poujeaux 94 est nettement meilleur que la Brune et Blonde 96...

Moi, je n'ai plus que 6 Poujeaux 94 mais j'ai encore 6 B. et B. de Guigal 96, vous aprécierez la nuance...

amitiés,
Thierry

Il me reste aussi quelques bouteilles (3) de Poujeaux 94, mais comme je n'ai pas regoûté le vin, je ne puis que prendre acte de votre déception.

Comme vous allez tous dans le même sens, il est plus que probable que bientôt je serai le sixième.

Michel.

On est sept. Il m'en reste 5 bouteilles...

Bonjour, j'avoue, il me reste encore 1 bouteille de Poujeaux 94 et je ne l'aime pas, et bien sûr j'ai de la côte rotie guigal '94 (5 bouteilles, dégusté 1 fois après achat, infect) et en plus du 96 acheté pour la naissance de mon premier (2 bouteilles). Râlant!

Si mes souvenirs sont bons, le CR guigal 94 avait une cote de 90 dans une première édition (c'est alors que j'ai acheté sans goûter) et a été redescendu ensuite, trop tard le mal était fait. Les notes? we learn and we evolve...

A+

Laurent M

Laurent,

Ce n'est pas la bonne rubrique mais tant pis...
La Brune et Blonde 1996 n'est effectivement pas une réussite, mais le 1994 est très loin d'être infect. Pas d'inquiétude donc pour les cinq bouteilles qu'il vous reste.
Pour plus d'info :

Luc

Et de 9, il doit me rester 7/8 bouteilles et 2 magnums. Dire que j'avais jugé ce vin très promrtteur à  sa sortie!

C'est un remake de la rubrique des plus mauvaises affaires cette discussion ??
(aaa)

Anthony,

Poujeaux 94 ne fut pas toujours une mauvaise affaire. Acheté près de 12 euros en FAV, il s'est révélé à  ce moment une excellente affaire, car il était délicieux et a bien évolué sur quelques années (jusqu'en 98 ? en 2000 ?) avant de décliner, selon toute vraisemblance irrémédiablement.

Moralité : il ne faut pas toujours attendre ses bouteilles aussi longtemps que certains spécialistes le prétendent.

saludos

Yves

Moi, j'en ai pas mais vous pouvez me compter avec vous car LPV c'est aussi le site de la solidarité.

(aaa)(aaa)(aaa)

Yves, moi je ne garde que mes bonnes bouteilles trop longtemps (aaa)

Ceci dit, je persiste a penser qu'au lieu de debattre de la notation, on devrait se concentrer sur les plateaux de maturite car la, le bas blesse.

Avec toutes ces bouteilles passees, vous pourriez peut-etre faire le plus grand risotto du monde et avec l'argent du Guinness, s'acheter de meilleurs vins (bbb)

Poujeaux 92

Robe légèrement orangée. Nez aux parfums de fruits des bois, de cuir et de tabac. En bouche, beaucoup de finesse et d'élégance, les tannins sont bien intégrés mais la matière ne répond pas présente. On retrouve les parfums de boite à  cigare et il développe maintenant des arômes de végétaux, de feuilles mortes et de fougères, plutôt sympa. Il manque cependant de densité, d'ampleur et de puissance et la finale s'avère assez courte mais agréable. Un vin somme toute que l'on peut qualifier d'élégant mais qui montre rapidement ses limites.

Poujeaux 99 en demi-bouteille.

Robe rubis pourpre de bon aloi sans histoire.

Premier nez sur le pain grillé toasté; puis avec l'agitation apparaissent les notes de fruits noirs (cassis), un peu de poivron mûr, et quelques notes végétales.
La bouche est identique aux impressions olfactives, les tannins sont fondus, le bois intégré, un vin de demi-corps, mais très attrayant à  boire maintenant, confirmant ainsi les notes reprises sous la rubrique originale de Poujeaux (utiliser le moteur de recherche).

Le plaisir à  boire ce vin est toujours au rendez-vous.

Michel.

J'ai ouvert une autre demi-bouteille du 99 hier soir.

Le jour et la nuit par rapport au message précédent.

Le nez "pue" la barrique brûlée, trop chauffée. Le fruité est derrière, mais nettement en retrait.
La bouche est aussi marquée par un boisé envahissant et une finale asséchante.

Michel, déçu cette fois-ci (ccc)