Bonjour à tous,



Pessac Léognan, Chateau Malartic Lagraviere blanc 2007 : Un nez expressif de sauvignon, sur le fruit jaune mûr, typé ananas, note marqué de buis, d'acacia, fond bourgeon de cassis, foin coupé, pointe épice vanille ?. La bouche est ronde à l'attaque, puis tendue, droite, matière charnue au toucher suave, sur l'ananas, l'agrume pointe amer, note buis, acacia, fond bourgeon cassis et foin coupé. La finale est fraiche, bien équilibrée, très typé végétal, buis, acacia, bourgeon de cassis, avec un fond fruit jaune et foin coupé. La structure est très intéressante mais l'aromatique est très, trop typé, manquant de complexité ? Si le boisé vanillé de jeunesse a disparue, la part végétale est très marquée sur cette bouteille. Desservie par le poisson cru ? TB 90 (16) mais bien en dessous des promesses (17-18) des 2 premières dégustées !

Amicalement, Matthieu

Mathieu,

J'ai bu le même millésime la semaine passée et je me retrouve dans ton cr(tu)
Un Tri de Chavigne 2011 l'a complètement surpassé...
Il me reste une bouteille que je ne tarderai pas à ouvrir.

Salutations vineuses,

Christophe

J'ai trouvé ce vin assez moyen il y a quelques années,
lapassionduvin.com/p...

jmw

Malartic-Lagravière 1928

il a été bu associé à un Tertre Daugay 1961 aussi le commentaire associe les deux :

Deux bordeaux vont être servis côte-à-côte pour deux plats. D’emblée on mesure à quel point l’oxygénation lente, obtenue en ouvrant les vins longtemps à l’avance, donne aux vins une plénitude extrême. Le Château Tertre-Daugay Saint-Emilion 1961 est dans un état de grâce absolu. L’année 1961 est une des plus grandes du siècle et l’on sent que ce vin a atteint sa plénitude. Rond, charmant racé, c’est le gendre idéal. Quelle gourmandise.

Le Château Malartic Lagravière 1928 qui évoque la truffe noire est encore plus spectaculaire. Si l’on disait qu’il est de 1953, personne ne serait étonné. Il a l’assise solide des Graves et un épanouissement qui me ravit. Ces deux bordeaux sont dans l’idéal de ce qu’on pourrait en attendre. Le 1928 a atteint une forme d’éternité car j’imagine aisément que dans trente ans, il se présenterait de la même façon, si son bouchon tenait le coup.
On a souvent cette impression d'éternité avec des vins de 1928.

Impressionant que Malartic 1928 soit toujours d'actualité!
J'en ai vu passer une sur Ebay! Si j'avais su... Je crois qu'elle est partie dans les 70€

Une qui fut absolument exceptionnelle est Malartic Lagravière 1916.
J'ai été tellement impressionné que j'en ai fait un compte-rendu dithyrambique.
Ce compte-rendu, à mon agréable surprise, est affiché encadré à l'entrée du château !
C'est d'autant plus marquant que 1916 n'est pas considéré comme une grande année.

Il y a dans ces Pessac Léognan une aptitude au vieillissement remarquable. Carbonnieux 28 est une de mes références pour 1928.

François Audouze écrivait : D’emblée on mesure à quel point l’oxygénation lente, obtenue en ouvrant les vins longtemps à l’avance, donne aux vins une plénitude extrême.

Les bouteilles ont été ouvertes combien de temps avant?

Bouteilles ouvertes entre 16h et 16h30 pour une apparition des bordeaux vers 21h.

cmch écrivait:

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> Mathieu,
>
> J'ai bu le même millésime la semaine passée et je
> me retrouve dans ton cr(tu)
> Un Tri de Chavigne 2011 l'a complètement
> surpassé...
> Il me reste une bouteille que je ne tarderai pas à
> ouvrir.
>
> Salutations vineuses,
>
> Christophe

Bonjour Christophe et JMW,

L'aviez-vous gouté plus jeune, car je suis assez surpris de son évolution. Il était bien meilleur ! Personnellement, je vais plutôt passer en mode longue garde (5ans minimum avant la suivante) car dans cet état peu de plaisir, je prends plutôt le pari d'une amélioration de la complexité au vieillissement, au pire j'aurai tenté le coup !
Amicalement, Matthieu

Bonjour Batlemat,

Je l'avais gouté à sa sortie et d'après mes notes de l'époque, je lui prévoyais un bel avenir...

Salutations vineuses,

Christophe

Malartic-Lagravière 2009 Blanc

J'avais depuis quelques temps l'envie de tester cette bouteille, première approche sur ce millesime, épaulée 4 h.
Le nez est sur le citrus et les fruits exotiques à l'ouverture, avec des notes grasses sans etre flasques, plutot droites meme; petite touche herbacée.
La bouche est droite, sur une fraicheur citronnée mais manque de complexité à ce stade. La vin gagne en largeur en milieu mais ne se déploie pas aromatiquement, et débouche sur une finale aux notes un peu huileuses avec une pointe d'amertume. Pas de trace de bois, mais aromatiquement entre 2 ages. A revoir dans quelques années si cela se réveille. B+

Malartic-Lagravière, Pessac Leognan 2002

Robe rouge sombre, nez sur des arômes de fruits noirs, la cerise, le fumé, un coté discret ou peu expressif cependant.
En bouche, c'est un vin solide, plein de densité, avec la aussi les arômes de cerise noire et toujours ce coté fumé, tanins fondus, belle finale toute en finesse de grande longueur.

Ce vin en a encore clairement sous la pédale et n'exprime pas tout son formidable potentiel. Très beau maintenant mais à attendre sereinement.

JB,
J'ai fait presque le même cr il y a deux ans, j'aime beaucoup ce Malartic, et aussi le 98 bu récemment qui est excellent.

lapassionduvin.com/p...

jmw

Bonjour à tous,

Tout juste rentré et première dégustation histoire de se faire une idée :



Pessac Léognan, Chateau Malartic Lagravière 2012 : Un nez expressif de fruit rouge mur, typé framboise, grenadine, note épice assez boisée vanille, fond marqué de son élevage sexy typé très fardé moka, toasté, pointe caramel. La bouche est charpentée, large tanins soyeux pas super denses mais un équilibre général très réussi avec une structure gardant de la fraicheur, sur la framboise mûre, la grenadine, note épice vanille, un côté lacté fraise, et fond moka toasté et léger caramel. La finale est ronde, ample, à l'empreinte moelleuse tout en gardant une pointe de fraicheur, belle persistance sur le fruit rouge mûr, framboises, grenadine, note épice vanille et fond moka toasté un peu moins caramel. Excellent 91-93 (16,5-17)

Amicalement, Matthieu

Bonsoir
Enfin les vacances
Faux départ aux fêtes de Dax ou le vin espagnol coule à flot (sauf si on arrive à se faufiler dans une peña sympathique (qui sert du pessac léognan en 2013 certes, mais c'est déjà mieux que du mauvais tempranillo).
Bref, après avoir déjeuné au paracétamol, on refait le match.
L'occasion d'ouvrir une bonne bouteille avec des copines pour accompagner des canelés au chorizo, des feuilletés cèpes et foie gras chaud, puis des cannellonis à la daube et épinards (qui ressemblait à de la patafix).
A l'apéritif nous commençons avec Montfollet Valentin 11 (70% merlot 30% malbec), puis ce Malartic.
Ouvert 2h avant, ce n'était pas suffisant, il a besoin d'aération. Ce soir il a enfin laissé parler un nez superbe: le fruit entraperçu ce midi (cassis selon moi... on sait ce que je vaux), a un peu disparu et c'est surtout le café qui ressort. Personnellement j'adore ça, c'est entêtant mais on y revient sans cesse.
La robe est déjà évoluée.
En bouche le café revient, les tanins par contre sont encore un peu trop présents (pour mon goût) et la longueur n'est peut être pas exceptionnelle, mais que c'est bon!
J'imagine un potentiel à ce vin, pas forcément dans 10 ans, assez vite.
J'en rachèterais bien s'il en reste (24.9€ en GMS).

Agnès, et demain, on boit quoi?

Et le Montfollet 11 il était comment Agnès?

Malartic-Lagravière, Pessac Leognan 2008 rouge

Mon premier achat primeur (avec grand mayne, Pontet Canet et Barton) - j'avais trop hâte de goûter.
Épaulée 2h avant mais volontairement non carafée pour voir.
Servie vers 16 degrés.
Belle robe encore sombre sans trace d'evolution - nez de reglisse, de fruits noirs et de bois.
En bouche les tanins sont encore un tout petit peu accrocheur mais c'est gourmand sans astringence désagréable.
L'élevage me semble passé - on est dans le début de la periode de "buvabilité" - pas forcement d'apogée.
J'aime les vins puissants et j'ai pris beaucoup de plaisir.
Selon moi ce millésime va surprendre par sa qualité!

Laurent

Château Malartic Lagravière - Pessac Léognan - 2004

Nez qui va crescendo avec l'aération: d'abord assez fumé, puis viennent les fruits noirs (cassis), la réglisse
La bouche est assez souple avec des tanins parfaitement fondus, tout en gardant beaucoup de (re)tenue
Finale correcte, agréable

ce vin m'a laissé une impression de classicisme bordelais, et me semble pouvoir être bu avec plaisir en ce moment.

Marc

château Malartic-Lagravière blanc 2011 - Pessac Léognan

Je ne goûte pas souvent le blanc de Malartic mais je dois avouer que mes récentes expériences sont plutôt très favorables.
Ce 2011 est tout simplement excellent. Il possède de la complexité, de la pureté, du fond, un équilibre idéal et une race évidente. On critique souvent les bordeaux blancs pour leur boisé excessif mais ce 2011 est remarquablement élevé, sans boisage vulgaire. Les arômes de pamplemousse, d'agrumes, d'acacia sont élégants. La bouche est tonique, nette, longue. C'est une gourmandise.
Même après 24 heures d'aération, le vin est toujours aussi intéressant.
Je me suis régalé -D
Excellent.

Denis

Pessac Léognan – Malartic Lagravière – Rouge – 2005

Bouteille bue lors d'une belle dégustation éclectique relatée ICI.

Jean-Loup
Ouverte quatre heures et demi et carafée deux heures et demi auparavant.

La robe est sombre et bien jeune.
Le nez exhale de beaux arômes fruités parmi lesquels se glissent quelques notes légèrement fumées.
Une belle corpulence, une bonne fraîcheur, du fruit, des tanins fondus, de la longueur : c’est vraiment bien fait, d’un grand classicisme, il y a tout, sauf de la complexité et de l’émotion pour en faire un grand vin. Mais son avenir est très prometteur.
L’accord est correct avec un Délice de Bourgogne, bon avec un comté.
Très bien

Julien
Robe et nez encore très jeunes, fruits noirs frais, fruits rouges légèrement compotés, léger boisé parfaitement maitrisé, cigare, bois précieux.
Beaucoup de classe dans ce nez.
La bouche est vraiment très belle, matière fuselée, longue et tendue avec de la matière, c'est juteux là aussi.
Bouche encore légèrement serrée en finale mais beaucoup de fraicheur!
C'est déjà très bon/excellent mais dans 10 ans ça devrait être grand car il y a un sacré fond et un très bel équilibre !!

Eric
La robe est bordeaux. Le nez aussi : cassis, havane, menthol, petite pointe de cèdre. On est forcément à Bordeaux. Je pars sur le Médoc. Vivien sur Pessac. La bouche est droite, fraîche, avec une belle matière dense et veloutée, assez classieuse. La finale finement mâchue est séveuse avec des notes de menthol très rafraîchissantes, suivi d'un beau retour sur le cassis. Vraiment très bon. Le Bordeaux comme j'aime !

Florent
Nez plein de fruits rouges, assez gourmand, léger coté fumé. Pas de trace d’élevage en ce qui me concerne. C’est jeune mais plutôt très facile d’accès comme le sera la bouche.
Belle matière aux tanins fondus en bouche. Equilibre impeccable, le fruit ressort très bien. Un très bon bordeaux, assez accessible à seulement 10 ans d’âge.
Très Bien

Jean-Loup

Dégusté ce soir un Malartic Lagravière Blanc 2004 pour accompagner des furits de mers (tourteau, noix de saint jacques, crevettes, etc.). Bouteille remontée de la cave et épaulée environs troix heures avant le service.

La couleur est jaune très pale.

Le nez est gourmand avec des notes de fruits confits, de coing, de tarte au citron meringuée et de cire.

La bouche est ample, bien faite offrant un jolie longueur. On y retrouve ces fruits confits avec de l'ametume contre-balancée par une jolie aciditée.

Un bien jolie vin - un petit regret serait une épaisseur en bouche qui semble manquer pour offrir un vin plus complexe.

Bien ++
Nicolas

Malartic-Lagravière - La Réserve - Pessac Léognan - 2009

Bu 14 mois après la première, toujours à mon restaurant d'entreprise (en petit salon ! ), qui propose donc des vins intéressants parmi d'autres insipides (voir mon CR sur le Crozes blanc de Guigal en 2012).

Cette fois-ci je lui trouve une nette dominante sur la confiture de cassis sans fumé caractéristique, une bouche pleine, savoureuse : délicieux !

Bien ++

Jean-Loup

Robe très jolir, avec une belle couleur dorée, avec seulement de pâles reflets verts.

Le nez reste sur la serviette mouillée, mais des arômes d'agrumes, pamplemousse surtout.

Je trouve la bouche bien fraîche, assez acide mais de belle matière. Le seul petit bémol, selon moi, est un goût de boisé encore bien prononcé. A garder encore?

Simon

Bu lors du VDEWS 015

Château Malartic-Lagravière, Pessac Léognan, 1999
Magnum



Robe sombre, en particulier après le pinot.
Beau nez ample et généreux, précis, jeune, sur le chocolat noir, les fruits de la même couleur, des notes d'épices douces.
Attaque puissante qui confirme la jeunesse du vin, sur une structure dense et riche mais très bien équilibrée.
Perception d'une concentration bien maitrisée qui doit encore se détendre à mon goût pour s'affiner et intégrer des tanins encore bien présents.
Aromatique agréable, assez riche, toujours sur ce côté balsamique chaud (chocolat, épices) bien maitrisé.
Finale puissante qui prend un peu le pas sur la finesse du chevreuil.
Beau vin, à attendre.

CR:Malartic-Lagravière Blanc 2007

-carafé une heure-

Nez profond sur les fruits murs, le miel... des notes florales.
Bouche mure, riche, glycérinée, "mielée". Acidité diffuse, "filandreuse" donnant un peu de peps en fin de bouche... mais l'ensemble manque tout de même de structure, de précision.. Un peu "too much" bu pour lui-même.

Bien

Quel plaisir à chaque ouverture d'un Malartic-Lagravière !
Ce vin est pour moi l'un des meilleurs rapport Q/P qui existent pour un grand cru classé bordelais.
Il est particulièrement réussi en millésime 2002, année pas toujours bien considérée, et se boit très bien maintenant.
De plusieurs 2002 dégustés régulièrement sur les 4 dernières années, toujours la même impression de gourmandise et de fraîcheur combinée à une grande classe et une droiture qui sont l'apanage des grands vins. La combinaison réussie des deux n'est pas si fréquente... surtout sur des bouteilles à moins de 30 euros.
Au nez, le vin trouve un juste équilibre entre mise en valeur du fruit (fraise fraîche, cassis) et arôme plus élaborés de tabac, cigare, café, qui lui donnent une belle complexité, et bien sûr la pointe de "fumé" propre aux Pessac.
En bouche, le vin est ample avec une belle matière, un effet velouté que j'aime, jamais oppressant, toujours sur la finesse et le soyeux des tannins. L'élevage est présent mais maitrisé et vient réhausser les parfums (ce mot est employé à dessein, c'est ce côté "parfumé" que j'aime.
Bref, de l'émotion, et c'est ça qu'on cherche !
Jnb

Malartic-Lagravière 2006 rouge

Un vin qui se présente bien avec beaucoup d'arômes au nez.
En bouche, deux éléments dominent : un boisé-vanillé encore présent (surtout le vanillé....) et les fruits noirs.
Les tannins sont doux, un léger fumé se fait sentir.

Une belle bouteille qui doit encore digérer son élevage mais qui ne présente aucun signe de fatigue.

Bien cordialement.

vincent

Bonjour à tous,



Pessac Léognan, Chateau Malartic Lagravière 2005 : Un nez typique que j'aime beaucoup, framboise puis note d'élevage pas tout a fait fondu encore, vanillée, pointe fraiche bourgeon de cassis, fond fumé classe. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux, précis, mais encore un peu en retrait, c'est profond, frais, tonique, sapide très friand, sur la framboise, note épicée légèrement vanillée, pointe fraiche bourgeon de cassis, fond fumé classe. La finale est fraiche, tonique, précise, bien dessinée avec de la profondeur et une très belle persistance de framboise, fruit rouge, c'est friand, note élevage d'épice puis plus nature réglisse, fond classe fumé grillé. Excellent 92-94 encore un peu en dedans mais très beau potentiel (17-18)

Amicalement, Matthieu

Bu lors de la réception des vins primeurs 2013

LA bonne surprise de cette dégustation. Un vin très ouvert sur les fruits rouges, beaucoup de fraîcheur. Très bon.

En effet j'ai aussi bien aimé le prix devrait être très attractif
Gérard