Ouvert ce week-end mon avant dernière de Pavie 94.

Cette bouteille confirme l'impression laissée par la dernière. Ce vin est maintenant bien en place. la bouche est soyeuse, le nez très élégant. Ce 94 aura vraiment mis du temps à se livrer.

Même si ce n'était pas les années fastes de Pavie, ce vin est tout de même très très bon à mon goût. Je n'ose imaginer ce que doivent être les productions de la dernière décénnie de ce domaine...

Cordialement,

Philippe

Pour rappel, ce petit épisode des premières heures de LPV

Alors là je suis bluffé !

Merci Anthony pour ce lien que je n'avais effectivement pas encore croisé, malgré une lecture assidue du forum.

Donc ceci expliquerait cela !

Je vais garder la dernière pour plusieurs années. Croisons les doigts !

tiens c'est drôle, on en parlait justement avec thierry y'a pas si longtemps !

Bonsoir,

en passant chez un copain aujourd'hui et en fouinant dans sa cave, je suis tombé sur une bouteille de Pavie Decesse 1971 qui lui a, semble-t-il, été offerte car concommitente avec sa naissance.
Il m'a demandé s'il pouvait encore la boire.
je lui ai dit d'emblée qu'il ne risquait rien à ouvrir sa bouteille pour vérifier; je pense qu'il aimerait attendre l'année prochaine (40 ans oblige) et m'a demandé mon avis.
Le millésime 71 a l'air correct d'après Idealwine, mais si quelqu'un a une expérience plus ou moins récente de ce vin, je suis preneur des infos.

Merci.

chateau Pavie 1990 saint-émilion 1er grand cru classé B

je me faisais un grand plaisir de mettre ce vin en face du haut-bailly, manque de bol le flacon n'était clairement pas net, il en fallait un mais ce fût le seul de la journée, sur 20 ce qui est absolument remarquable...

du regret certes, mais le vin n'était pas imbuvable, loin de là...

le nez à l'ouverture est marqué par une note prégnante de vernis à ongle et ce que je prenais poiur de la réduction (du moins je l'espérais) n'en fût pas car 7 heures après elle était toujours là... même l'alcool marquait le nez malgré des notes de fruits rouges et de poivre sec (impression de sentir de la craie à même le nez) mais bon

la bouche est clairement déviante car même si on sent que le jus est concentré et bien là, l'alcool ressort alors que le vin est servi relativement frais (exprès), le vin semble fatigué et sans ressort et sans finale

j'opte pour un flacon défectueux car la dernière fois que je l'ai bu il était somptueux, bien !

le duel a tourné court..
d'autres ont ils eu la même expérience récemment ?

j'opte pour un flacon défectueux car la dernière fois que je l'ai bu il était somptueux, bien ! écrit:

je plussoie, Pavie 90 est un grand vin ...

mais je me souviens d'une dégustation de Poels dans la RVF qui mentionnait ces arômes pas nets ...

il y a donc des bt défectueuses ou tout simplement des bouchons "coïtus-frustratus"

de la dramaturgie du vin

oui, car le haut-bailly de la même année était grand, lui
le drame est qu'il me reste des haut-bailly mais pas de pavie...

Tu parles d' un drame!!
Pour pavie 90, j' ai bu deux bouteilles (VaE) et ton cr c' est presque un copier collé de mon ressenti.
On sentait quelque chose mais pas très net, fruits rouges, finale crayeuse mais là encore brouillonne. BOF, et gros merde tout le monde en
disait du bien!

Des problèmes à répétition sur pavie 90?

Dans ma cave se trouvent 2 bouteilles de Pavie 1978. Est-ce que c'est encore à boire? 1978 n'était pas une année de merlot, mais l'arrière saison n'était pas trop mal.

Château Pavie 1970. Le niveau était dans le haut de l'épaule et j'appréhendais un peu l'ouverture. Mais en otant le bouchon, le bruit du vide d'air se remplissant a commencé à me rassurer.
>
> Puis on s'est régalés de ce vin qui présentait un beau volume et qui était assez long en bouche, avec de beaux arômes fruités et une finale sur la cendre et la fumée.
>
> Une bouteille de Cardinal-Villemaurine 90 qui était déjà sur la pente descendante a beaucoup souffert de la comparaison.

Un vin bu avec les Gunthards

Château Pavie, 1989



Oliv
La robe est sombre.
Le nez est puissant, sur les fruits noirs avec un net côté épicé.
La bouche est juteuse, pleine, sur une grosse puissance bien structurée par une acidité agréable.
Le vin travaille bien le palais et possède une grande énergie, sur des gouts de fruits noirs . Sa matière est large mais sans excès.
Les tanins encore bien présents étirent la finale qui ne manque pas de fraicheur.
Très belle bouteille, incroyablement jeune !

Denaire
Joli nez, assez discret, fruit noir mûr, un peu mentholé.
La bouche est suave, d’un grand volume, sur un fruit bien mûr, mais elle sait rester fraîche.
C’est vraiment très bon, d’un plaisir assez immédiat. Là aussi (mais pour de bonnes raisons cette fois, car il a conservé un très beau fruit), difficile d’imaginer son âge à l’aveugle !
Très bien ++

sauf que sur ce millésime on est sur pavie-perse et pas sur pavie-valette

Ceci dit, je trouve ça un peu bete cette histoire de deux topics Pavie ! Plein de domaine ou chateau ont changé de propriétaire et il n'y a pas deux topic pour autant ...

Ca, c'est vrai

Ceci dit, on ne dirait pas qu'ils viennent de la même propriété

C'est vrai c'est nul, il n'y a pas deux sujet sur Ausone par exemple.

Romu.

Oui, alors que c'est tout autant le jour et la nuit entre Ausone Dubois-Chalon et Ausone Vauthier

Un vin bu lors d'une superbe semaine en Bretagne !

Château Pavie 1990
Épaule d'agneau aux herbes de Provence, pommes de terre nouvelles de l'Ile de Batz



Oliv
Robe profonde, sans excès mais bien plus concentrée que celle du Canon.
Le nez est beaucoup plus évident, sur les fruits noirs, des notes cacaotées et un enrobage tertiaire un peu forestier très agréable.
L'ensemble est ouvert et d'une évidence immédiate.
La bouche est charnue, pleine, avec un beau jus, sur des aromes de fruits noirs, des notes finement torréfiées gourmandes.
Les tanins sont gras et participent au bel équilibre du vin.
La finale est puissante, longue et d'une belle fraicheur.
Un vin concentré, ouvert et évident.
Très belle bouteille.

Totolouga
Couleur plus sombre que le précédent, des notes tertiaires de sous bois.
En bouche, du fruit noir et une belle longueur.
B+

je ne retrouve pas mes impressions dans vos notes de dégustation ...
mais à voir l'étiquette de votre bt, les conditions de stockage semblent avoir été mouvementées

Ouverte mais pas encore dégustée,

on sent beaucoup de bois au nez, on peut même dire QUE du bois tant ca emporte sur tout le reste.

L'attaque est souple et la bouche marquée par une acidité trop présente pour ma part, pas assez expressive et plutôt monocorde.

J'ai mis un fond de verre à aérer pour voir si il évolue mais j'ai un doute.

cluadius
je ne retrouve pas mes impressions dans vos notes de dégustation ...
mais à voir l'étiquette de votre bt, les conditions de stockage semblent avoir été mouvementées

Pourquoi mouvementées....juste un taux d'hygrométrie à plus de 90% à une certaine période de sa vie....-
Tu l'avais trouvé comment ? Il m'en reste une !

Ouvert en "vin de cuisine" Pavie 1979 avec un pote vigneron en faisant la ...popote.
Nez de cendres froides qui très vite s'estompe pour laisser place à une merveille de rose fanée.
bouche d'une grande jeunesse ayant des tanins soyeux, très bois précieux, type boite à cigares...
Grande longueur avec une acidité insolente
Une merveille!!
Ah les bordeaux vieux sont magiques, mais les jeunes bordeaux vieilliront t ils aussi bien?
J'en doute...

fraternellement

Emmanuel

Bouteille issue d'un rachat du fond de la cave d'un ancien amateur dont la fille préfère qqs billets à du bon vin.
L'année dernière nous nous étions régalés avec une Latour du même millésime.

Contrairement à la Latour dont le bouchon s'était effrité, je le sors assez facilement en deux parties car il s'est cassé alors qu'il était presque entièrement sorti. Rien n'est tombé dans la bouteille.

[img]http://[URL=http://www.casimages.com/img.php?i=141021044224254995.jpg][img]http://nsa34.casimages.com/img/2014/10/21/141021044224254995.jpg[/img][/URL][/img]

L'habit ne fait pas le moine ou plutot la robe n'indique pas l'age de cette dame car elle semble encore très jeune. Elle est à peine tuilée.

Au niveau des arômes je l'ai trouvé éclatante de fruits, essentiellement sur la framboise.
A l'aveugle je n'aurais jamais dit qu'elle avait 35 ans.
Les arômes tertiaires sont discrets et comme Emmanuel j'ai trouvé les tannins extrèmement soyeux.
C'est une caresse en bouche avec une acidité équilibrée et une finale très longue.

Latour 79 m'avait fait découvrir les grands Bordeaux agés avec du cuir,la boite à cigares, des fruits noirs confis, un style qui m'avait plu mais je trouve que cette Pavie est plus ravissante.

Sur la photo on peut voir le prix en francs.

Goûté hier face à un Pape Clément 78 sans doute ouvert bien trop tard qui a eu bien du mal à passer après un élégant Pavie 75

Château Pavie 1975
Le flacon est en forme. Le bouchon se retire en un seul morceau. La robe est à peine évoluée, d'une couleur grenat avec le disque tuilée.
Le nez est beau, on retrouve les arômes tertiaires classiques du bordelais. A l'aération, les notes de cuir et de chocolat prennent le dessus sur le sous-bois. J'aime beaucoup.
La bouche poursuit dans ce registre de finesse et d'élégance. Tout est soyeux. La matière est encore bien présente mais la finale s'effondre un peu vite.

Notre hôte avait acheté cette bouteille car Parker avait déclaré que ce vin était totalement mort. La côte n'était donc pas très élevé. C'est pourtant une belle surprise

PAVIE époque Valette - 1986

[size=small]Bu à l'aveugle[/size]

Cette bouteille fait suite à un Branaire-Ducru 1982 . Notre hôte un peu déçu de sa première bouteille va sur un coup de sang jouer du tire-bouchon et nous propose donc cette quille, toujours à l'aveugle, non prévue, et donc ouverte sans ménagement.

Le nez est assez difficile à appréhender, réduit (il évoluera bien en fin de soirée), moins évolué que son prédécesseur ceci-dit.
Le vin est sans grand défaut mais n'offre pas grand chose, l'aromatique est bloquée, austère, la matière pas énorme, et la structure, un peu sèche/rustique, se met du coup en avant.
Finale de longueur correcte.

On (re)-part sur un Rive Gauche, d'un millésime moyen et l'emballement autour de la table est très mesuré...
Grosse déception à la vue de l'étiquette.
Mon 1er Pavie, pas encore la grande époque certes mais quand meme...un vin en deçà de son pedigree je trouve.
En rentrant, par curiosité, je regarde la côte Idealwine pour une telle bouteille.
70€.
Cela me laisse assez songeur...

[size=small]PS : Désolé François si tu me lis mais je suis honnête...encore merci ceci dit [/size]

Anthony

Pavie 1986 a été mon premier achat avec Filhot 1988 au début des années 90. Les bouteilles ouvertes se sont toujours comportées de l'excellence au superbe.
La dernière bue à l'aveugle a dominé Lagrange 90 et Latour 1983 il y a quelques années et semblait avoir un potentiel encore intéressant.
Ils me restent 3 bouteilles pour vérifier la qualité actuelle.

jmw

jmw écrit: Les bouteilles ouvertes se sont toujours comportées de l'excellence au superbe

J'aurai aimé que notre bouteille se goûte de la même façon, parce que là...

Anthony

Pavie 1989.
[size=x-small] cr tiré de Retrouvailles entre amis autour de quelques bonnes bouteilles. [/size]

Le nez profond, caressant, tout aussi finement tendu [size=x-small]que La Lagune 89 gouté en parallèle[/size] donne une impression de plénitude et d’équilibre ; son bouquet de fruits rouges (complétés de notes de figue et de pruneau), de cuir, d’épices, est recouvert d’un voile de notes grillées tendant vers le santal, avec des notes d’écorces d’agrumes (orange). Plus le vin s’aère, plus on sent que le fruit mis en valeur par l’élevage, s’adosse à une charpente minérale résolument calcaire ; plus on descend en profondeur dans la fresque aromatique, plus son coté fondu tertiaire, semble couler d’une source intemporelle.
Impression confirmée en bouche, tant cette structure minérale, mêlée au fruit et satellites, porte haut la chair équilibrée, animée d’une tension délicate, déclinant à loisir la palette de saveurs que la langue n’en peut plus de drosser sur le palais avant d'en transformer chaque relief en nuage persistant.

Daniel

Château Pavie - Saint-Emilion – Grand Cru - 1979

Bu en Mars 2015

Une robe présentant des traces d’évolutions mais au regard de l’âge du vin, on est loin de penser que ce vin a plus 30 ans.
Nez intense et profond : tabac, fruit, champignon, pointe de vernis.
En bouche, le vin est fin, précis et présente une très belle harmonie entre l’acidité et le fruité. Les tanins sont fins. Belle longueur.

Un très, très beau vin.

Bu à l’aveugle, je l’ai placé à Pauillac sur un vin de 10/15 ans.

Jmm

Rdv pris par mail via le site du Château, visite privative d'environ 1h avec dégustation d'un millésime de Pavie, 25€. Ici au moins c'est clair, plutôt facile d'obtenir un rendez-vous, ça change des domaines qu'on ne peut pas visiter mais qu'on peut quand même visiter si on connait du monde...

p2.storage.canalblog...
Le Château Pavie, sur les pentes sud de Saint-Emilion, racheté par Gérard Perse (qui possédait quelques hypermarchés Continent) en 1998 avec les propriétés Pavie-Decesse, Monbousquet et Bellevue-Mondotte un peu plus tard. Le nom "Pavie" provient de la variété de pêche présente sur la côte au IVe siècle lorsque les Romains y ont planté les premières vignes. Le domaine possède aujourd'hui 37 hectares, à la fois sur la pente sud (sol brun calcaire sur terres argilo-calcaires), sur le pied de la pente (sol brun calcaire sur sable argileux, où l'on trouve plutôt les cabernets) et surtout sur le plateau de Saint-Emilion (sol blanc calcaire). 60% merlot, 30% cabernet franc, 10% cabernet sauvignon.

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Le hall d'entrée, rénové, de même que les chais, par l'architecte Alberto Pinto en 2013. On a l'impression d'être dans un musée d'art, musée de 8500m2 tout de même...

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Le cuvier (20 cuves bois pour une cuvaison d'environ 3 semaines) puis le chai sur deux étages, construit en 1998. Les murs sont soutenus par les arcades de l'ancienne gare de Bordeaux Bastide. Fermentations malolactiques en barriques. Les élevages sont longs, 18à32 mois suivant les millésimes, 70% à 100% de bois neuf.

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Suite de la visite du "musée" Pavie avec l'entrée de l'oenothèque et un tonneau de 40hL fabriqué à partir du chêne de Morat, un arbre de 340ans qui allait être coupé. Il a permis de faire ce foudre ainsi qu'une soixantaine de barriques ! A l'heure actuelle, une partie du second vin 2014 vieillit dans ce tonneau, pour l'expérience. Beaucoup de choses intéressantes chez Pavie, mais nous n'avons toujours pas vu une vigne !

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Les bouteilles "noires" de Pavie 2012, pour fêter le passage en Grand Cru classé A, dont on est très fier ici (on le voit écrit partout) et une partie de l'immense salle de dégustation. Ici on recherche une haute maturité des raisins, les rendements sont plus bas que sur les autres propriétés de l'appellation (30hL/ha contre 40-45 ailleurs), l'extraction est un peu plus poussée que chez les voisins pour obtenir des vins très concentrés. Le domaine produit aussi un second vin "Arômes de Pavie" contenant un peu plus de merlot (70% en moyenne contre 60à65% pour le grand vin) pour être plus vite prêt à boire. "Esprit de Pavie" n'est pas vraiment un troisième vin mais une autre propriété de Gérard Perse, en AOC Bordeaux, qu'il travaille dans le même style.

Château Pavie Saint-Emilion 2006 : robe très sombre, pas de traces d’évolution, nez épicé, marqué par les fruits noirs, légèrement vanillé et torréfié. Bouche puissante, épicée, très épaisse et très tannique, manquant clairement de finesse et de fraîcheur. Finale longue, réglisse, fruits noirs, vanille, tannique. Un vin à attendre impérativement, aucun plaisir en l’état. B-.