* Facebook Château Simard

Situé près des 1er Crus de l'appellation Saint-Emilion, ce château du XVIIe siècle domine un vignoble de près de 40 hectares.
Traditionnellement les vins du domaine étaient conservés dans les chais, parfois jusqu'à une dizaine d'année avant d'être commercialisés. A la mort de Claude Mazière en 2008, son neveu Alain Vauthier déjà prorpiétaire du Château Ausone, Grand Cru Classé A de Saint-Emilion, repris les rênes de l'exploitation avec sa fille Pauline.

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Bonjour, étant nouveau sur ce site et forum j'espère que je suis dans la bonne section. J'ai reçu il y a plusieurs années un vin «Château Simard» millésime 1998 que je n'ai pas encore ouvert, suis-je dans l'erreur ou devrais-je l'ouvrir ? Ces vins du Château Simard étaient très rare ici au Québec, Canada. J'ai cherché sur le web pour en savoir plus sur ce vignoble et j'ai découvert qu'avant d'être vendu à la famille Mazière vers 1875 ce vignoble appartenait à un Comte Simard, quelqu'un pourrait-il me donner le nom de ce Comte?
Merci d'avance pour les infos sur ce vin, qui m'indiquera ce que je dois faire, le conserver ou le boire maintenant?

Adrien Simard

Château Simard 1996
Saint Emilion - Dégustation caviste

Robe un peu tuilée.

Nez expressif de Bordeaux à maturité. Terre brune, prune, un peu truffé, notes tertiaires, qui s'installent.
En bouche, plus de matière et d'acidité que le Vosne 2010 de la Croix Blanche. Arômes tertiaires, complexité honnête au début, bonne longueur. Finale un peu brouillonne, rustique manquant de finesse.
Pas désagréable.
BIEN +

Merci pour l'info, j'ai un 1998 pas encore ouvert !
Croyez-vous que je devrais le garder comme souvenir car l'ouvrir après tant d'année, je crois que c'est inutile.

Bonjour,

Je ne peux pas vous répondre avec certitude ne connaissant pas le 1998.
A mon avis votre bouteille est parfaitement à point. Vous devriez l'ouvrir et vous faire plaisir avec une bonne viande rouge !

Cordialement,
Nemo

Remarque : Votre pseudo semble avoir quelques similitudes avec le Château !?

Mille merci de votre réponse. C'est ce que je ferai sous peu. Tant qu'a mon nom SIMARD c'est certain que je suis descendant de Noël Simard premier Simard arrivé en Nouvelle-France fils de Pierre Simard et Suzanne Durand originaire d'Angoulème. Lorsque j'ai fait ma généalogie j'ai remonté jusqu'a Antoine Simard né vers 1506 à Puymoyen.

Même chose avec le vin Château de Pitray, dont Madame la Comtesse Deboygne fille unique du Vicomte Louis Simard de pitray qui épousa le Comte le Comte de Boigne et qui sont propriétaire du Château de Pitray que j'aimerais bien visité un beau jour.

Salutation du Québec.

Bonjour

Je connais aussi un Simard au Manitoba! (Même famille?)

Sylvain

Nous descendons tous du seul et unique Simard.
Mais je ne connais personne au Manitoba à ce que je sache.

Château Simard 2005
Saint Emilion

Un Saint-Emilion à point, tanins complètement fondus, on sent tout de même la puissance du millésime donc ça se boit mieux avec un plat (Cailles aux champignons à la sauce crème/moutardée) qu'en dégustation pure.

J'aimerais un peu plus de mâche et de complexité, mais ça reste très correct avec une bonne longueur, surtout acheté pour 15€ prêt à boire !

Ca peut encore se garder quelques années, les notes tertiaires étaient assez discrètes et devraient rendre le vin plus intéressant.

Château Simard 2005, Saint-Emilion

Un nez sur l'empyreumatique, bois brulé, fumée, en bouche c'est velouté, sans aucun tanin qui accroche, joli fond de fruits noirs et un boisé assez présent, un peu trop à mon goût mais ça reste équilibré.

Le vin s'ouvre davantage après un peu de carafe, quelques jolies notes tertiaires arrivent, sympa pas mais très complexes, longueur correcte mais pas incroyable.

Un bon Saint Émilion à maturité dans un style assez classique qui a bien fait son office sur du gigot d'agneau au barbecue, un vin qui a encore quelques années de garde devant lui, il en sera peut-être même meilleur.

Assez en phase avec le commentaire précédent sur ce Château Simard 2005

Selon moi les arômes tertiaires sont déjà là.
Nez classique de merlot mûr, très agréable, humus et fruits noirs, un doigt de griotte ou bigarreau.
Par contre la bouche est assez sèche, boisée, et manque nettement de profondeur tout en restant largement buvable.

On ne va pas jeter le bébé avec l'eau du bain on n'est pas des sauvages (enfin moi, vous je sais pas). Le vin se pare d'une robe tuilée pas désagréable à regarder.
Ce nez attractif et ce creux de bouche sont hélas typique des vins sur ou mal boisés. Dans le registre ce Simard est acceptable, mais je ne passerais pas mon temps à mettre 15 ou 20 euros dans un vin de ce genre. Avec une vinification un peu moins "moderne" il pourrait toutefois prétendre à une certaine classe.

Il paraît que Claude Mazière, l'ancien proprio (le domaine appartient depuis une dizaine d'années à Alain Vauthier, propriétaire d'Ausone), ne sortait pas ses vins avant dix ans de cave, ce qui peut se comprendre s'il y avait autant de bois dedans...

Château Simard, Saint Émilion grand cru, 2009

Bon Saint Émilion classique qui commence à être à point, dans un registre plus rond que le 2005.

Tanins fondus, fruits noirs macérés limite eau de vie, notes de café, fumé, moka, tabac (chose que j’avais rarement ressenti sur des vins).

Pas beaucoup de mâche, de puissance, de longueur ni de complexité, mais pour le prix on ne peut pas lui demander l'impossible. A bien fait son job sur un onglet saignant.

Château Simard, Saint Émilion Grand Cru 1970

Cadeau d'anniversaire d'amis.

Nez de vieux bordeaux classique évolué.
Le vin possède une belle longueur, joue sur des notes de velours

Très joli vin classique de vieux bordeaux.
J'avoue que je n'aurai pas parié beaucoup sur ce vin et j'ai été agréablement surpris.

Pour l’acquisition de cette bouteille, je renvois le lecteur à ce CR .
Notons que le prix de vente a connu une méchante inflation puisqu’il passe de 1,00€ à 5,00€.


Château Haut-Simard - Saint Émilion Grand Cru 2009
Le niveau est haut dans le goulot, raison pour laquelle j’ai sélectionné cette bouteille.
Le bouchon confirme avec une très belle qualité, imbibé sur un millimètre.
La robe est dense, d’un rouge très profond à peine évolué.
Le nez est gourmand, essentiellement sur les fruits noirs et une trace de chocolat amer.
La bouche est veloutée avec un tanin juteux et une belle acidité.
Un très joli équilibre pour un vin assez savoureux au beau fruité.
La longueur est une autre de ses qualités.
Bonne pioche et bel accord avec un canard.
Bien +++.

Olivier

Alors donc, chez Olivier, la cave faisait déjà baver tout LPV mais voilà que le grenier est du même tonneau!
Dis-moi cher presque frère, tu vas nous faire visiter tous les recoins de la maison?
Attention, tu n'ignores pas que la population du forum est fragilisée en ce moment, d'une fragilité non vaccinable.
Gaffe aux malaises. Tu les auras sur la conscience.

Je suis prêt à accueillir les plus faibles d’entre-nous et j’ai un vaccin universel : une grande tablée, des rires et des bonnes bouteilles !

Olivier

Château Simard, 2005, Saint-Émilion

Pas de prise de notes mais je tenais à souligner que je l'ai trouvé nettement meilleur que la dernière fois : boisé et puissance moins prégnants, un jus de merlot assez classique du libournais très consensuel et agréable.

Château Simard - Saint Émilion Grand Cru 2009

Bouteille ouverte à l'épaule pendant deux heures.

Robe rouge foncé, limpide, sans trace notable d'évolution.

Le nez est peu expansif, surtout marqué par des notes empyreumatiques qui laissent pointer quelques fruits noirs. Mais surtout du vieux cuir, du café, du fumé d'âtre refroidie, du carton humide. Bof !

Bouche de demi-corps sur des tanins fondus, assez monolithique sur l'amertume du café. Longueur moyenne vers une finale peu gourmande et un peu aride.

Pas vraiment mon goût, ni sur le boeuf bourguignon, ni sur les fromages d'Auvergne, ce vin a pourtant semblé satisfaire une partie de la tablée.
Tant mieux car je ne vois pas ce qu'on pourrait attendre de mieux dans les années à venir.

Gérard

Château Simard - Saint Émilion Grand Cru 2015

Bouteille acheté 14.35€ en FàV en son temps.

Bouchon superbe, très propre, imprégné sur 1 mm.

  

C'est rouge tuilé sur la frange, épais, mat.
Le 1°nez s'exprime bien sur une impression de viande fumée, de cheminée, fruit un peu cuit, restant de boisé.
A l'agitation, c'est plus intense et profond, prune à l'eau-de-vie, cheminée, vaguement un fond résineux.
La bouche est souple, équilibrée, de corps moyen avec les arômes du nez et une impression solaire sur la fin qui est moins agréable. Un léger tanin va se renforcer peu à peu. Persistance brûlée.
Le premier jour, c'est donc très correct sans être l'extase. Un peu rustique, il accompagnait bien du boudin. Peu à peu les 14° finissent par bien se sentir.
Les jours suivants, les arômes s'éteignent peu à peu, déjà qu'ils n'étaient pas virevoltants.

La température de service est à calibrer car il ne supportait pas d'être servi un peu frais, sa matière devenant trop anguleuse.
A boire plutôt l'automne que l'été.

Je dirais donc qu'on peut le boire comme ça. Il ne va sûrement pas se transcender si on l'attend.
Je vois que mon commentaire n'est pas si différent du précédent sur le 2009 bu en 2021.

Patrice