Au Château Montrose, la captation du CO₂ des vinifications fait ses preuves :

www.vitisphere.com/a...


Philippe

Château Montrose 1999

Une robe qui commence légèrement à tuiler sur le bord du disque.
Un nez sur les mûres, un peu de cassis, de moka et des notes de tabac blond.
L'aromatique forme un ensemble plaisant mais loin d'être explosif. Il faut aller chercher les arômes.

En bouche les tannins ne sèchent pas. Le vin semble être à son apogée avec une belle harmonie.
Une attaque plaisante, une amplitude d'un bon niveau et une finale sur la fraicheur sans excès.
Je trouve ce vin équilibré et vraiment agréable à boire.
Il ne sera sans doute pas le meilleur Bordeaux que j'aurais bu cette année mais il me semble sans défaut apparent.
C'est en tout cas pour moi la confirmation que 1999 n'est pas un grand millésime mais qu'on peut y trouver de jolies bouteilles bonnes à boire en ce moment.

Château Montrose 1997

Bouchon et niveau sans problème.
Robe rubis presque pas d'usure.
Nez assez complexe fruité dominé par la résine …
L'entrée de bouche est pleine de promesse , le vin est presque suave, subtil mais très vite une trame acide va l'accompagner et le dominer jusqu'en fin de bouche . L'effet millésime est là avec un manque de matière . Peut être dût il être bu plus tôt.
Il n'en demeure pas moins un bon compagnon de repas.
Cordialement.

Dégusté hier soir pour le repas du réveillon une bouteille du Château Montrose, millésime 2001.

Bouteille mise à l'horizontale la verticale (bien vu Sylvain !), la veille et aérée lentement environs 5 heures avant d'accompagner le repas.



Quand je lis les commentaires sur ce vin je me dit que je n'ai pas bu la même bouteille ; son plus grand tort ceci dit est peut - être dêtre passé juste après une immense Château La Conseillante. A revoir d'ici quelques années, il doit me rester une bouteille de ce St Estèphe.

La robe est rouge profond sans traces notables d'évolution sur les bords.

Le nez est très classe sur les arômes tertiaires (cuir, sous bois) mais aussi fruits rouges.

La bouche manque de complexité aromatique et la finale est (trop) acide ce qui gâche le plaisir. Ce n'est pas mauvais du tout mais pas au niveau de l'attente. Par contre le nez est très classe

A revoir dans de meilleurs conditions.

Assez Bien +
Nicolas

Nicoco écrit: Bouteille mise à l'horizontale la veille et aérée lentement environs 5 heures avant d'accompagner le repas.

La prochaine fois essaye de la mettre à la verticale pour l'aérer, tu verras qu'il t'en restera plus à boire
Désolé mais c'était trop facile

starbuck écrit:

Nicoco écrit: Bouteille mise à l'horizontale la veille et aérée lentement environs 5 heures avant d'accompagner le repas.

La prochaine fois essaye de la mettre à la verticale pour l'aérer, tu verras qu'il t'en restera plus à boire
Désolé mais c'était trop facile

Argh, bien vu et comme si ça ne suffisait pas je me rend compte avoir fais la même erreur pour le CR de La Conseillante 2003 (trop tard, j'ai corrigé )

Nicolas

Château Montrose 1989

Ouvert et épaulé 4h avant le service

Nez très complexe sur le tabac, le cassis, les épices avec un fond mentholé.

La bouche est d'une intensité remarquable. On retrouve toute la palette d'arômes au nez, avec du tabac, des épices et le cassis. La matière est très concentrée mais garde une certaine souplesse. L'ensemble est délié avec un excellent équilibre, le vin s'exprime pleinement avec beaucoup d'intensité et chaque gorgée met en valeur une facette différente: tantôt fruité, tantôt cave à cigare ou boite à épices. C'est un kaléidoscope de saveurs, mais d'une approche facile. C'est structuré et ça s'exprime désormais pleinement avec une belle acidité en filigrane. La finale est d'une grande concentration avec de beaux tanins fondus, ça explose en gorge avec le menthol et les épices et c'est d'une longueur rare.

Excellent en tout point.

Montrose 1975

Il ya des vins qui vous mettent une baffe et d’autres qui vous en mettent 2. Ici on s’est retrouvé dans le 2ème scénario.

J’ai pu ôter le bouchon relativement facilement mais non sans frayeur. Il s’est d’abord enfoncé avec la lame, le bilame ne passait pas, cassé sur la fin mais pu le sortir avec une fourchette à fondu sans que rien ne tombe dans la bouteille. Bouchon complètement imbibé et plusieurs fois.
La robe est assez claire pour un vin de 44 ans.

Le nez est très poussiéreux, peu engageant, que je pense un peu bouchonner au début. Je goûte et ça va, le vin est un peu dissocié, pas du tout en place mais pas bouchonné. Il attendra 2 heures dans la bouteille.

Grande métamorphose. Nez puissant de sous-bois, un peu de fruits rouges confiturés, épices, tabac blond, c’est très complexe et magnifique. Même s’il ya toujours cette odeur de liège qui traîne un peu derrière.
La bouche est insolente de jeunesse. Ma femme n’étant pas courant me sort un vin des années nonante. Mais on est bien en 1975. Attaque un peu acide mais la matière prend le dessus rapidement, bien en place, équilibre chirurgical, il développe une magnifique sensation de plénitude des grands vins jusque dans l’énorme finale épicé sur une retro fruité. Complexité car il m’est impossible de décrire quoi que soit. Chaque gorgée est différente.

Il est top sur des coquillettes à la truffe.

Dom

Château Montrose 2004

Bouchon nickel. Ouvert 2h avant.

Robe très noire.
Nez d’intensité moyenne, sur les petits fruits noirs/rouges, pruneau, épices, un peu chaud. Joli nez avec une belle complexité.
La bouche est ample, d'une belle finesse, sur les fruits noirs très légèrement confiturés, poivre blanc, des notes boisés. Finale très intense et d'une bonne longueure.

Excellent vin mais le 1975 était meilleur.

DOM

Château Montrose 1996
Un nez de médoc absolument parfait.
Boite à cigares, tabac blond, des fruits noirs bien mûrs avec des légères notes torréfiées.
Des tannins soyeux, c'est dense, intense, puissant avec une finale incroyablement longue qui s'étire telle un songe sans fin.
Une petite pensée pour Claudius qui est amoureux de ce millésime. Il a bien raison.
Qu'est-ce que c'est bon quand un Bordeaux est à ce niveau !
Encore un essai transformé par Montrose qui n'est à n'en plus douter une valeur sure de la rive gauche.

Un repas, mes amis ...

Château Montrose Saint-Estèphe 1993

Pour accompagner hier soir un burger maison je retrouve dans ma cave cette bouteille. La robe est d'un beau rouge sombre, tuile légèrement sur le bord du verre. J'ouvre la bouteille en fin d'après-midi. Dès l'ouverture le nez est séduisant, sucré, sur la figue séchée, ce qui me rassure grandement sur l'état de la bouteille car le bouchon s'est cassé en deux à l'ouverture. Je le laisse reposer pendant que nous préparons le repas.

3h après des notes fumées sont apparues, la figue est beaucoup plus discrète. En bouche l'olive, le poivron. Également boisé, épicé avec des tannins légers encore présents. C'est fluide, une belle longueur.

1h après le début du repas en fin de bouteille dans le verre le nez est très sur le porto, le pruneau avec des pointes d'alcool fort. Dernier verre avec une bouche sur des notes de bois et de terre.

Au final une belle bouteille, sans être incroyable qui est très séduisante. J'avais déjà goûté un Montrose qui ne m'avait pas du tout marqué (des années 70).

Se casser la bouche en deux à l'ouverture, cela doit faire mal et dissuader de l'ouvrir à nouveau…
Heureusement que tu l'as laissée reposer !



Jean-Loup

Il a fallu que je relise deux fois pour comprendre, merci je corrige

Bu à cette occasion

Château Montrose – Saint-Estèphe – 2ème Cru Classé 1988

La robe est grenat largement brunie, très dense et très sombre.
Le nez est très complexe, paprika, tomate séchée, sanguin (hémoglobine +++ alliée à une petite note ferreuse, mon côté vampire fait que j’adore cette odeur, alors que la vue du sang me fait frémir…), tabac brun, prune noire, mûre, côté terrien profond, intense, épices, fraise écrasée, coulis de mûre, presqu’un peu de chocolat, de suie, de notes carbonées. Quelle profondeur et quelle classe !!!
La bouche est de grande aristocratie, austérité noble, majestueuse pour la matière, la structure, le toucher. Magnifique race, magnifique fruit : mûre, fraise, petite note fumée, épicée, poivre noir, paprika, girofle, un peu de menthol et de bâton de réglisse. Enorme matière, grand volume, de la salinité, très grosse allonge. Un vin à l’acidité haute, mais pour le coup parfaitement intégrée et qui équilibre parfaitement la grande matière, lui conférant ainsi une très belle mâche. Enorme rémanence épicée poivrée et salivante. Longueur superlative. Un vin absolument éblouissant à mes yeux, fidèle à la grande tradition du château, perpétuant l’honneur des grands Bordeaux à maturité.
Grand vin et l’un des plus beaux 1988 goûtés à ce jour.

88 est mon meilleur souvenir sur Bordeaux à ce jour avec Cheval sur la rive droite.

Vu ton CR, j'ai l'impression que les 88 goutent bien en ce moment, et que rive droite comme rive gauche sont homogènes en ce sens.

88 est mon meilleur souvenir sur Bordeaux à ce jour avec Cheval sur la rive droite.

Tu parles du meilleur vin ? Dans ce cas c'est pour toi Cheval Blanc 1988. Je n'ai malheureusement pas goûté.
Ou tu parles du millésime 1988 en général ? Dans ce cas, je préfère nettement 1990 et 1982, moins tanniques dans leur jeunesse et dans la force de l'âge.

Jean-Loup

Les 1988 se goûtent bien depuis une bonne dizaine d'années, maintenant. Alors qu'avant, c'était un calvaire car l'acidité était moins intégrée.

Un peu pareil avec les 1986 qui sont aujourd'hui superbes alors que pendant plus de 20 ans, ils étaient fermés de chez fermés...

Mais elle a été stocké comment et où cette bouteille ?!

Jean-Loup Guerrin écrit: Tu parles du meilleur vin ? Dans ce cas c'est pour toi Cheval Blanc 1988. Je n'ai malheureusement pas goûté.
Ou tu parles du millésime 1988 en général ? Dans ce cas, je préfère nettement 1990 et 1982, moins tanniques dans leur jeunesse et dans la force de l'âge.

Jean-Loup

Mon meilleur souvenir sur Bordeaux est un Cheval Blanc de 1988, je ne parlais pas nécessairement du millésime.

J'ai fait Mouton de la même année, où Margaux, les deux étaient très très loin d'arriver à la cheville du cheval, mais je ne tire pas de conclusion, car la piste de la mauvaise conservation semble être de mise.

J'ai bu un Léoville Las-Case 1988 ya 1 mois. Ca n'a pas mérité de compte rendu malheureusement, vraiment trop acide. C'était mon uniquement bouteille ... dommage

La rive gauche s'était-t-elle ramassée en 88 ?

@Eric ?

Dom écrit: J'ai bu un Léoville Las-Case 1988 ya 1 mois. Ca n'a pas mérité de compte rendu malheureusement, vraiment trop acide. C'était mon uniquement bouteille ... dommage

Pareil, bu un seul Léoville Las Cases 1988 mais loin d'être un souvenir impérissable, le cr doit être sur ce site ...
Pas mort, pas bouchonné mais terne, juste (très) moyen.
Je pense plus à une bouteille un peu fatiguée (qualité du bouchon ? conservation initiale ? .... ?)
Mais en même temps j'ai pas souvenir d'avoir bu de vraiment grands Bx 88 dans la quantité finalement restreinte que j'ai bu.
Donc pas de conclusion ....

Très beau Clinet 88 bu avec les voisins il y a 8 ans déjà! Plus récemment, Barton 88 était pas mal quoiqu'un peu austère effectivement mais pas vraiment un problème à table. J'ai un Las Cases 1988 quelque part, j'espère être plus chanceux que vous !

Marc

J'avais bu Las Cases 1998 en 2008 : il était magnifique, avec l'acidité typique du millésime. J'ai du mal à croire qu'il s'est cassé la g... depuis.

Bu il y a 3 ans Gruaud-Larose chez Jean-Loup : il était très bon, très très frais, mais pas encore son optimum.

Très bons souvenirs de Calon-Ségur et Pichon Comtesse 1988 (et d'Yquem !).

On retrouve cette fraîcheur dans toutes les régions françaises (sublime Krug Vintage 1988).

Grand souvenir de pichon baron 88, puissance classe dans un gant de velours, grand vin, montrose grand aussi mais seule et unique bouteille bouchonnée. Pavie 88 n'est pas resté dans ma mémoire, il m'en reste une, seule bouteille restante du millésime en cave.
Et merci pour le retour sur las cases, j'hésitais à en acheter une, car j'ai souhaité croisé ce vin à la hauteur de sa réputation mais j'ai été un peu déçu par un 83, payé au prix fort. Vos messages viennent de me dissuader de retenter sur le millésime 88, 86 excellent je sais mais je ne suis pas prêt à mettre autant. 2004 en cave, mais je pense encore attendre quelques années.

Dom écrit: J'ai bu un Léoville Las-Case 1988 ya 1 mois. Ca n'a pas mérité de compte rendu malheureusement, vraiment trop acide. C'était mon uniquement bouteille ... dommage

C'est dommage, pour le vin, mais aussi pour le CR. Les CR "négatifs" sont tout aussi riches d'enseignement pour les lecteurs. Si on ne mentionne pas les bouteilles peu plaisantes, alors tout le monde pensera que ce vin est bon à coup sûr.
Allez, j'arrête de faire le rabat-joie

Château Montrose - La Dame de Montrose 2003

S'il y a bien une règle que j'ai appris sur LPV concernant les vins de Bordeaux, c'est celle ci:

Article 1: Ne jamais acheter les seconds vins des châteaux
Article 2: Si tu as envie d'acheter un second vin, relis attentivement l'article 1

Arrivée après une Sociando-Mallet 2003, cette dame est apparue sous les traits d'une vieille fille qui n'a pas beaucoup de plaisir à donner à ceux qui la rencontre.
Un vin à la robe profonde qui ne dévoile pas grand chose.
Des senteurs assez neutres et une bouche pas très expressive avec des tannins légèrement séchants.
Le vin serait-il un peu cuit ?

J'avais placé cette bouteille en second parce que le grand vin avait eu un 100/100 et reste considéré comme une réussite majeure de ce millésime solaire.
J'imaginais que le second devait avoir un minimum de qualités.
Et bien non ce n'est pas le cas.

On ne le dira jamais assez mais pour le prix d'un second, on a des premiers qui seront très souvent meilleurs.
J'en ai une nouvelle fois fait l'expérience.

Merci Sylvain,
Mais le grand vin en 2003 ne m’a pas donné de plaisir non plus : une masse tannique asséchante...mes dernières bouteilles ont finies sur eBay l’an dernier.
Pourtant commentaires dithyrambiques a sa sortie.
A remettre en cause tous les dégustateurs pros et leurs commentaires.

J'avais goûté Montrose et dame de Montrose 2003 en juillet 2004 : le premier était vraiment un immense vin, et le second était excellent. J'avais regoûté le premier 2-3 ans plus tard, et j'avais été déçu : il était totalement engoncé dans un élevage surdimensionné. Difficile d'avoir du plaisir Par contre, je me souviens de commentaires très positifs sur Dame de Montrose il y a une dizaine d'années. Il devait être alors à point.

Le problème des primeurs, c'est que les vins sont dégustés en début d'élevage, et qu'il est donc difficile d'estimer l'impact du bois sur le vin, quand bien même tu es le meilleur critique du monde.

J'avais également dégusté au domaine Montrose et la Dame de Montrose 2003 en cours d'élevage.
Je ne suis pas un expert en vins aussi jeunes et je n'ai pas de boule de cristal ..... mais j'avais trouvé Montrose d'un excellent niveau et La Dame dans une moindre mesure aussi.

GEGE,
Tu as bu plusieurs fois Montrose 2003 ?
Des vins achetés en primeur ?