Bonsoir,

j'ai bu ce soir La Gaffelière 2001 sur un saucisson forestier et décidement ce vin m'enchante un peu plus à chaque dégustation.

La robe grenat présente de très légères traces d'évolutions, le nez joue sur des aromes teriaires et les fruits des bois. Les tanins sont fondus et laissent une belle matire s'exprimer en bouche, avec une dominance sur les epices et la groseille.La longueur est tout à fait interessante, je pense que cette bouteille atteint doucement le début de son apogée.

C'est la troisième rencontre avec ce vin et je suis vraiment conquis par ce beau bordeaux, certainement un des meilleurs rapports qualité prix qu'il m'est été donné de découvrir sur cette région.

Salutations.

Arnaud

Château La Gaffelière 2000

Seul millésime dégusté jusqu'à présent, en décembre dernier, cette bouteille avait fait forte impression : dominante fruits rouges au nez, plus de fruits noirs en bouche. Mais surtout une très grande fraîcheur, une matière très délicate avec des tanins déjà biens fondus et une très bonne longueur. Bref, un vin "classe", très bien équilibré et qui démontre que, dans cette appellation, il n'est pas nécessaire d'exhiber des gros muscles pour séduire...

Paul

Clos La Gaffelière 2001

Bue ce soir lors D un apéritif dinatoire

nez complexe et très prometteur

en bouche Ca se confirme attaque très agréable , longueur intéressante et somme toute un très bon moment même si ce vin ne se démarque pas par sa grande complexité. J'avais déjà beaucoup aimé boire ce vin les fois Precedentes et je confirme ce coup ci.

Un jour il faudra que j'essaie le grand pour comparer et apprécier la hauteur de la marche qui les sépare.

Cordialement

Château La Gaffelière 2008

Bu lundi passé lors de la présentation du millésime à Bruxelles : nez d'une belle expression sur des notes de poivre, de cumin, de terres humides, de fruits rouges,... assez spéciale ? La bouche est déjà bien accessible, sur les mêmes notes que le nez mais avec plus de fruits ce qui apporte un peu d'équilibre, dommage que les tanins encore un peu agressifs viennent boulverser l'ensemble, à revoir donc d'ici une bonne année voire 2 ?
Salutations vineuses,

Christophe

Pas trop le temps ce soir, mais je suis très agréablement surpris par ce 2001.En accord avec ARNAUD.Hélas les prix montent.BERNARD.On reparle du 2000 plus tard.

Château La Gaffelière 2001

13%
Robe moyenne, nez élégant, complexe, mais assez discret.
Bouche complete, élégante, aux tanins fines et fondus.
Long, expressif et frais en finale
Vin très digeste, et pratiquement prêt à boire.
Très beau.

Pour ne pas trop faire offense au domaine, je ne parlerai pas trop de la visite que j'ai faite à La Gaffelière: 5 euros par personne, 40 minutes où en est trimbalé par une bachelière américaine (sic), certes de bonne volonté, mais qui n'y connaît pas grand'chose (euphémisme, quand tu nous tiens!) ; on visite les installations vinicoles, pas exceptionnellement impressionnantes par ailleurs, le chai étant plutôt laid (ça à la limite, je m'en moque royalement), mais on n'accède même pas ne serait-ce qu'à la cour du Château lui-même, qui a l'air pourtant très joli... Mais bon, il ne faudrait quand même pas déranger le repos des propriétaires, donc pour voir la façade du château, il faut aller sur internet. C'est bien parce que tout Saint-Emilion était complet ou fermé aux visites ce jour-là que j'avais accepté de payer une visite, mais j'attendais au moins que cette visite vaille un minimum le coup ; ce fut au final la pire visite de domaine que j'ai jamais faite (et pourtant, dès fois...)

Quant au vin qui nous intéresse, nous goûtons le premier vin, la Gaffelière 2008: le nez est assez épicé (poivre rouge, curcuma), et sur les fruits rouges (fraise), mais un poil réservé tout de même. En bouche, les tanins sont encore agressifs, serrés ; on sent toutefois une belle fraîcheur, et une finale aux beaux amers plutôt agréable - si on fait bien sûr abstraction de la rudesse des tanins, eux aussi sacrément présents en finale.

Du potentiel sans aucun doute, mais un vin pas du tout en place encore ; un choix étonnant par ailleurs de la part de la propriété de faire goûter son 2008 dans une visite qui semble plus destinée aux néophytes... Je doute que ce vin emporte leur adhésion et les convainquent de claquer les 70 euros demandés pour la bouteille. Quitte à faire une visite pour les touristes, autant leur faire goûter le second vin, sans doute plus accessible dans un millésime aussi récent.

Heureusement que tu as commencé ton CR ainsi : "Pour ne pas trop faire offense au domaine, je ne parlerai pas trop de la visite que j'ai faite à La Gaffelière"

OK, j'avoue, j'ai peut-être pas tout à fait respecté ma promesse de ne pas trop en parler . Bon après, c'était quand même tellement "étonnant", pour être poli encore une fois, que j'ai pas pu me retenir d'en parler - ne serait-ce que pour éviter aux LPViens de commettre la même erreur.

chateau la Gaffelière 1985 saint-émilion premier grand cru classé B

ce domaine fait partie de ceux qui ont été critiqués pour leur qualité très relative fût un temps : en fait il fallait tout simplement les attendre, tout simplement, car jeunes ils ne sont pas sexy, c'est clair !

je ne parlerais pas de la visite dont pas mal de ceux qui l'ont faite semblent déçus, je n'y suis jamais allé

ce flacon devait être servi plus tard, mais un souci au niveau du bouchon (une fois décapsulé du vin entre le bouchon est la capsule n'est jamais bon signe) je décide de l'ouvrir plus vite que prévu car le niveau de vin est arrivé à la base du goulot alors que quand je l'ai achetée il était nickel (l'an dernier)

bouchon complètement imbibé donc, mais venant d'un seul tenant, 53 millimètres et bizarrement bien souple encore !

le nez est très fin sur la fraise acidulée, la rose ancienne, ainsi que de fugaces et éphémères notes de feuilles en décomposition qui s'estompent à l'aération, un nez qu'il faut aller chercher avec aussu des notes d'orange amère, du poivre du piment, et floral (violette), très joli et aérien

la bouche se présente avec une attaque (bien grand mot) assez pure sur un aspect juteux qui rappelle un peu l'orange sanguine

les tanins du milieu de bouche sont complètement fondus mais l'aspect juteux continue de perdurer et lui donne un côté esthète et qui donne l'irrépressible envie de se resservir, ce que je fais

l'acidité est parfaitement intégrée à la matière, ne subsiste qu'un peu d'alcool en fin de bouche (je pinaille) mais qui semble soutenir un aspect presque fruité

ce vin n'a clairement pas une grande profondeur-même si elle est honorable-, ce qui est quand même dommage au vu de son pédigrée et de son millésime, mais une certaine complexité est quand même bien là, le rendant diablement séducteur et plus on l'engloutit, plus on l'aime

la finale est moyennement longue sur l'alcool et l'orange amère

j'avoue avoir pris du plaisir avec ce flacon que je pensais mort ou en passe de l'être, or j'ai eu un vin encore bien vivant, et j'aimerais la regouter sur un flacon aux parfaites conditions de garde (bouchon surtout)

très bien

La Gaffelière Saint-Emilion 1er grand cru classé B 1989

Nous avions acheté ensemble ce vin au château avec un ami et il y a bien longtemps que j'avais fini les miennes ..;
Il m'en ouvre une à l'aveugle.

Robe assez claire, très évoluée.
Nez de sous-bois, sur la finesse.
Bouche dont la chair a malheureusement disparu, il ne reste que le squelette et quelques tanins asséchants ...
On perçoit que cela a pu être très bon, mais cela ne l'est plus vraiment, sans que ce soit désagréable. 14,5 / 20.

Jean-Loup

Château La Gaffelière 2003
Bue hier soir après 4 h de carafage;bouchon impec,robe très foncée,presque noire; le nez est puissant évoquant les fruits rouges,c'est assez complexe.
La bouche est puissante et m'étonne;connaissant bien ce vin,je l'ai souvent trouvé avec une bouche de demi-corps; ce 03 est très agréable,fruité et assez complexe,seul les tanins encore un peu fermes nous indiquent que ce vin peut être attendu plusieurs années.;aujourd'hui un Gaff atypique; le 04 goûté en primeur sera sûrement plus élégant et suave (S Derenoncourt); Bernard.

Bonjour,

que vaut le 1975 SVP ? J'ai vu passer quelques magnum sur ebay autour de 100€ mais je me tate...

Merci

Jerome

chateau la Gaffelière 1988 saint-émilion 1er grand cru classé B

1988 est un millésime qui a eu tous les qualicatifs possibles : pas mûr, austère, dur et ce pendant plus de 20 ans.

mais c'est aussi l'archétype même des millésimes de garde bordelais, plus que secret dans sa jeunesse, il se dévoile très souvent pleinement maintenant

ce sont en général des vins que j'adore, frais, bien construits sur une bone acidité, avec un fruit très présent et des ta,nins légèrement rustiques dont le style me plait

le premier sent le poivre à plein nez ! ainsi que des notes prégnantes de mûre mais aussi de sous-bois (qui se retrouvera en bouche) pas d'une grande complexité mais assez profond et surtout.... super-jeune !

la bouche se présente avec une attaque très pure sur la mûre acidulée car cette acidité est présente sans être aucunement dérangeante

le milieu de bouche est construit sur des tanins légèrement âpres et rustiques sans être agressifs à quelqque moment que ce soit, par copntre je trouve encore' des traces boisées pas très nobles mais qui disparaissent à l'aération donnant libre cours à la pureté et à l'expression du fruit qui de déploie magnifiquement.

les tanins roulent en bouche pour mon plus grand plaisir et j'avoue que je ne le boude pas, j'ai tellement bu et aimé ce type de vins

à l'aération des notes de tabac, de violette et de beau champignon viennent donner un peu de complexité à ce vin qui en manquait un peu jusqu'alors

très belle finale longue sur le fruit et l'acidité

le bouchon d'origine a parfaitement tenu jusque là et n'est imbibé qu'aux 3/4 et ce flacon, encore très jeune, confirme le potentiel de garde proverbial de ce cru

très bien+flacon payé 22,50 euros sur ebay...

Je viens de payer 34 pour le 2008, chanceux va!
Belle description comme toujours. Fred, j' ai entendu, entre autre, parler du 34 comme d' un chef d' oeuvre. Ce cru est
assez discret je trouve et on entend ou lit rarement des rapports de dégustation. As
tu bu les 55, 59, 61 et autres 70's ou 80's du cru? Si oui, une ptite liste à la 012 me serait utile. Merci d' avance.

Pour les 80's, je n' avais qu' à lire le haut de la page, désolé!
Le reste de ma question d' actualité.

je n'étais pas encore venu sur le sujet de ce château.
Voici ce que j'ai bu :
1904 - 1904 - 1928 - 1928 - 1929 - 1929 - 1949 - 1953 - 1953 - 1953 - 1953 - 1959 - 1959 - 1961 - 1962 - 1969 - 2004 - 2011

à part deux vins récents dont un en fût, je n'ai bu que des vins anciens.
Et je dois dire que je suis impressionné par ce vin dans sa solidité à travers le temps.

Un parallèle pourrait être fait avec un vin de l'autre rive, Haut-Bailly.
Souvent Haut-Bailly est cité comme étant un vin d'une grande constance.
Je crois que La Gaffelière, qui s'est appelé La Gaffelière Naudes, peut être classé dans la famille des vins solides et extrêmement constants dans le temps.

Si vous avez l'occasion d'en acheter de très âgés, vous ne serez jamais déçu.

avec mon ancien club de dégust on avait fait une verticale mais qui date un peu (2002/2003)

Château la GAFFELIERE
saint-émilion premier grand cru classé B

goutés :

2000 : notes de cassis, structure fine mais présente, finale longue et nullement assèchante attendre 5/8 ans (2005)
1998 : un vin élégant, tout en finesse loin de la surconcentration, notes de framboise et de mûre, notes de sous-bois, finale longue attendre 3/5 ans (2005)
1995 : grand vin tout en structure (lors de la dég')fermé tannique, un poil assèchant en finale attendre 3/5 ans (2002)
1990 : foncé de robe, notes de fruits noirs, élégant, bien équilibré, belle finale 2004
1985 : vin déja évolué, sur les fruits rouges, note légère de truffe et de sous-bois, finale courte (99)
1982 : beau vin à maturité, joli volume en bouche, finale chaleureuse mais pas très persistante... (2002)
1975 : structure encore un poil poussiéreuse, beau fruité de framboise, notes de sous-bois , finale sèche (2002)
1970 : superbe vin à maturité, très élégant, velouté en bouche, superbe finale chaleureuse, de la soie en bouteille double-miam !!!! 2002
1967 : fatigué, sur les fruits cuits, s'estompe rapidement dans le verre et s'assèche très rapidement, finale sur les feuilles (2004)
1966 : assez déséquilibré sur des tanins poudreux, finale longue et sèche, pas très plaisant, tiendra encore surement mais pour peu de plaisir (2003)
1964 : beau vin bien équilibré, velouté en bouche, finale agréable et moyennement longue (2002)
1961 : un vin encore frais (???) notes de fruits noirs (mûre) notes de truffe et de cuir (sous-bois ???) très volumineux et long en bouche étonnant !!! (2002)
1959 : arômes de vieux vin, très évolué, astringent et sec en finale, fatigué (provenance enchères bouchon fuyyant et niveau haute-épaule)
1955 : rustique, poudreux mais avec encore du fruit et de la longueur, de la volatile aussi, du volume mais très acide
1953 : un de mes plus grands saint-ém bu à ce jour, d'un soyeux hors normes, grande complexité, extrême finesse, un vin pour avoir un orgasme de la bouche !
1949 : flacon très chaud comme un porto avec des notes de fruits à l'alcool et qui brûle en bouche, pas de longueur, sur le déclin
1947 : uniquement mis pour le fu,n, niveau mi-épaule, couleur orangée, comme prévu le vin est madérisé

Merci françois, et fred (en retard,)

le 34 qui a éblouit, je crois que c' était pendant un de tes diners. Quelqu' un le surclasse totalement à un margaux 62.
Après je sais que les bouteilles sont différentes et tout le tralala mais si j' en vois en SdV, j' achète.
Pour haut-bailly, le 67 dont je n' attendais rien s' est très bien tenu...

le parallèle entre la gaffelière et haut-bailly je n'y avais jamais pensé, mais ça se tient en fait
67 est une année surprenante que beaucoup croyaient morte mais dont certains vins sont encore vivants
il s'est appelé la gaffelière-naudes jusque 1981 me semble t'il

Entretien
Frédéric Durand-Bazin rencontre Alexandre de Mallet-Roquefort.

avis-vin.lefigaro.fr...

Château La Gaffelière 2007

Robe : Belle robe, profonde, limpide et très brillante. Couleur rubis aux reflets griotte

Nez : Le nez est assez agréable. Discret et assez fin, sur les fruits très mûrs et finement boisé. Arômes de fruits rouges (pruneau et fraise cuite), grillés (café et âcre), notes végétales et boisées et une pointe d’eau stagnante

Bouche : Bouche assez agréable, attaque fuyante. La bouche est légèrement ronde et soyeuse. Il y a une certaine verdeur et un boisé important. Les tanins sont intenses, assez fins et fermes. La bouche est puissante, assez fine et capiteuse. Longueur moyenne et lourde.

Conclusion : Découvert lors d'une dégustation sur le thème le thème « Bordeaux Rive Droite 2007». Tous les vins étaient dégustés à l’aveugle, carafés 2 heures avant et chacun attribuait une note « plaisir » aux six vins dégustés. Après, le Château La Prade, véritable gourmandise sur le fruit et les épices, j’ai du mal à apprécier ce Chateau La Gaffelière 2007. Eh bien ça ne prend pas chez moi, ni vraiment pour le reste des dégustateurs. Le vin n’est pas très avenant dans l’état actuel. Fermé, vert, astringent. Ce nez de fruits trop cuits et cette note d’eau stagnante. La bouche est lourde, capiteuse et courte. Bref, pas ma tasse de thé ...

[size=large]Château la Gaffelière 2009[/size]



Bouteille ouverte par un ami lors d'une soirée pizza...
"Tiens, j'ai un Bordeaux que j'aimerais vous faire goûter, ton avis Roger ?".
Bien que j'ai indiqué que 2009 cela me paraissait un peu jeune, cela n'a pas
empêché notre ami de déboucher le flacon... Il a eu raison
Robe de couleur vive, rubis sombre.
Nez sur les fruits rouges.
Bouche agréable, fruitée, matière importante avec un bel équilibre, et une longueur
importante.
Une belle bouteille, mais je persiste à croire que dans quelques années
les arômes tertiaires seront au rendez-vous et que ce millésime apportera
encore plus de plaisir.

Cordialement
Roger

Bonjour,
Ayant acquis tout récemment un La Gaffelière 1995 que j'envisage de déguster cette année, j'aimerais savoir s'il est , pardonnez ma maladresse, à son apogée ?

Bonjour,
Ayant acquis tout récemment un La Gaffelière 1995 que j'envisage de déguster cette année, j'aimerais savoir s'il est , pardonnez ma maladresse, à son apogée ?

Château La Gaffelière 1989

Bouteille ouverte et dégusté il y a 2 semaines, avec un peu d'inquiétude quant à certains commentaires lus précédemment et en fait très beau vin avec une robe tuilée sur les bords et transparente, avec un nez surprenant d'orange, de champignon, de fourrure, de sous bois, avec un boisé extrêmement puissant, pas désagréable du tout mais surprenant pour un vin de cet âge et c'est au bout de 2 ou 3 heures que la magie agit et que les arômes de fruits rouges(mûre, Myrtille, framboise) font leur apparition de façon puissante et jaillissent littéralement du verre toujours avec ce boisé persistant mais pas dérangeant, en bouche c'est très agréable,on est un peu sur le cassis léger, la cerise, la violette, le tout avec une touche poivrée très légère, ça passe tout seul et on a des envies se reviens-y...
Loin d’être mort je pense que ce vin peut encore être intéressant sur une quinzaine d'années... Bref pas inoubliable mais avec un soupçon de magie qui m'a fait passer un agréable moment de dégustation...

15/20
WILLBIL

Bouteille ouverte et dégusté il y a 2 semaines, avec un peu d'inquiétude quant à certains commentaires lus précédemment.

En fait il n'y avait que mon commentaire, pas très flatteur il est vrai.
Je vais mettre la différence d'appréciation sur le fait que mon ami qui m'a ouvert cette bouteille a une cave pas du tout au top (grandes variations de température, même si assez lentes).
Celles que j'avais bu bien plus tôt et conservées dans une armoire à vin étaient plus agréables, sans égaler Beauséjour Bécot du même millésime.

Jean-Loup

Je suis sans doute tombé sur une mauvaise bouteille (ou plutôt 2), mais La Gaffelière 1989 est certainement ma plus grande déception de ces derniers mois sur des Bordeaux de plus de 20 ans : à part du bois (comment l'élevage peut-il encore être aussi marqué au bout de 23 ans ?) et de l'alcool, je n'ai rien trouvé. De plus le vin m'avait semblé nettement sur le déclin : tanins absents, pas de structure (pour moi le bois et l'alcool ne font pas la structure du vin) ; bref en bouche c'était fluide et sans aucune persistance. Les 2 fois, les bouteilles n'ont pas été terminées. Grosse déception car c'est un St-Emilion que j'aime bien habituellement pour sa finesse et... justement la discrétion de l'élevage (par rapport à certains voisins).

Paul

Je dois reconnaitre que j'ai été surpris par le côté boisé aussi puissant sur un vin de cet âge et je suis d'accord sur le manque de persistance, sans exagérer quand même, maintenant je l'ai trouvé encore bien en place et après une bonne aération j'ai apprécié l'apparition du fruit et l'atténuation du boisé qui s'est fondue pour laisser place à un joli Saint Emilion certes un peu rustre mais plaisant tout de même, le niveau de ma bouteille était parfait et je pense quand même qu'il était loin d'avoir dit son dernier mot, j'opte quand même pour des petits problèmes de conservation ou de bouteille pour vos deux cas...
Je suis également fan du Beau Séjour Bécot mais pas encore goûter le 89....

Puisque personne sur ce site ne m'a conseillé sur le 1995, je l'ai dégusté aujourd'hui sur un bon gigot d'agneau.

Château La Gaffelière 1995

Bouchon imbibé sur 1mm en parfait état. et quand j'ai débouché la bouteille, le bouquet m'a sauté au nez : c'est très très parfumé !!

Robe : Rouge grenat intense, il ne fait pas ses 17 ans! ce fut la grande surprise, je m'attendais à une robe plus déteinte, que nenni !
Pas de carafage, ni de décantation. juste un panier verseur. Des traces de chemise sur la bouteille.

Aspect dans le verre: disque grenat vif, cela rejoint très bien mon opinion que ce vin à vieilli parfaitement en douceur.

Parfums : Cerise, fraise, mûre fraîche, de qualité intense. Aucun arôme tertiaire. Quelle jeunesse !

Goût: tout en finesse et vibrant. c'est d'une belle longueur en bouche, aucune faiblesse ni de creux. parfait du début à la fin.
Tanins enrobants, fondus d'une extrême élégance.

Un magnifique vin qui est à son zénith, en pleine gloire. Le boisé parfaitement fondu, je n'ai senti aucune note boisée.
Une belle expérience qui me convainc que 1995 est un superbe millésime pour le merlot