je ne sais pas si ça va faire avancer le débat, mais une contribution de plus sur ce vin et sur ce domaine. 2005, bouteille de la semaine sur LPV. L'article est accessible en cliquant ICI.

Jérôme, je me retrouve parfaitement dans la belle description que tu as faite de ce vin. Une classe austère, mais racée.

Amitiés

Zapata

""mais je me positionne quand même du côté de ceux qui le trouvent très grand.""

Je ne suis pas surpris du commentaire de Jérôme ....et encore plus heureux de possèder une caisse de ce 2005 ! Un grand merci à Mr Joffray de m'avoir donné la possibilité de déguster ce vin lors de la présentation des primeurs 2005 ....je note jamais les vins , mais ce dernier méritait un bon 98 .

Merci Jérôme de ce joli CR..

Effectivement, ce Beauséjour Duffau-Lagarrosse 2005 présente beaucoup de race avec une superbe signature minérale illustrant à merveille sa remarquable situation pédologique.

Sur l'autre rive, il pourrait y avoir un débat similaire sur Pichon Comtesse 2005 (ou même Barton 2005) que certains jugent manquant de maturité.. Personnellement, j'avais trouvé ces trois vins, certes différents des autres 2005, mais magnifiques.

Un commentaire .... sobre.

Merci Jérôme.

M@nuel.

Bonjour, j'ai acquis quelques bouteilles de ce 2005, j'aimerais connaitre votre avis sur son potentiel de garde. Pensez-vous que c'est un vin facile à boire dans sa jeunesse ou alors faut-il impérativement l'attendre ?

Merci

non, il faut attendre absolument. Ce vin sera fabuleux à 10 ans.

a quel prix trouve-t-on ce vin en 2005 ?

JU

"a quel prix trouve-t-on ce vin en 2005 ? "

environ 70 euros...(fourchette basse peut-etre à présent)

Duffau me déçois régulièrement depuis une dizaine d'année (en fait la déception viens du rapport prix/plaisir à mon sens déséquilibré), je n'ai pas testé le 2005 mais d'après le CR il a l'air vraiment prometteur et pourrait me réconcilier avec ce domaine...mais d'ici encore une bonne période de garde.

Merci Jérôme pour ton CR.

"70 euros"
fourchette très basse...
sur ebay c'est plutot 120 zeuros ou plus
trop tard...

"sur ebay c'est plutot 120 zeuros ou plus "

euhhh, les dernières ventes (conclues) sur Ebay (très récentes) de BDL 2005 se sont situées entre 47 et 61 euros....
Les 2 baisses de notes consécutives de Bob ont frappé..

Scoll écrivait:

---

>> Les 2 baisses de notes consécutives de Bob ont
> frappé..

La pluie et le beau temps...mais grâce à lui peut être que le prix de ce château retrouve sa place !!

JU écrivait:

---

> a quel prix trouve-t-on ce vin en 2005 ?
>
> JU

61.75 ce matin dans mon leclerc.
J'en ai pris une pour ne pas mourrir idiot.
Il doit en rester 18.
J'y allais pour prendre mes 6 Lynch Bages 2005 à 61 euros.

FEYTIT écrivait:

---

> MANU, il faut effectivement "arrêter de diaboliser
> Parker" qui à fait découvrir à bon nombre
> l'existence de BDL.

BDL 1967 est le premier CC de Bordeaux que j'ai acheté en quantité ( à 20frs la bt . !! )
Petite année qui m'a régalé pendant un dizaine d'années !

Parker devait être bien jeune à l'époque

RaymondM écrivait:

> BDL 1967 est le premier CC de Bordeaux que j'ai
> acheté en quantité ( à 20frs la bt . !! )
> Petite année qui m'a régalé pendant un dizaine
> d'années !
>
> Parker devait être bien jeune à l'époque

Raymond,

T'es centenaire ??!!!

M@nuel.

Non Manuel ! Tout petit je buvais déjà du vin ! -

Château Beauséjour Duffau-Lagarrosse 2004

Dégusté Vendredi dernier sur un Colvert cuisiné au sang et sa cuisse confite , je précise tout de même qu'il avait été précédé d'un champagne Brut de Nominée et surtout d'un bien étrange Carbonnieux Blanc 1947 ouvert en respectant scrupuleusement les conseils éclairés de François Audouze. Mais je m'attaquerais aux commentaires lorsque j'aurais davantage de temps, photos à l'appuie et notes recompilées.

Au moment du service et ce malgré les 5 heures d'ouverture en cave dont 2 en carafe, le vin n'était pas vraiment très causant bien que pas désagréable.
Le lendemain midi par contre il était plus à son aise, je le commenterais donc au moment le plus favorable.

Nous sommes face à un vin massif, puissant... La robe est rubis foncé aux reflets violets elle semble encore assez jeune.
Au nez ce son avant tout de beaux arômes de cassis, de cèdre et de pin qui m'ont semblé ponctués de quelques subtiles notes mentholées.
En bouche, l'équilibre est correcte mais on est loin de l'harmonie parfaite, les tannins ne sont pas encore totalement fondus, et la finale de belle longueur laisse un souvenir mitigé avec une pointe d'astringence quelque peu persistante.

En sommes j'aurais peut-être placé ce vin en Médoc à l'aveugle tant le cabernet semble aujourd'hui dominer le breuvage un peu façon "Figeac".
Un vin qui devrait lentement s'affiner pour atteindre son apogé dans les 5 à 10 ans.

J'ai bien aimé, sans pour autant le trouver très "Saint-Emilion"... (selon mes goûts...)

Ma note : 15/20

Cordialement,

Jean-Aubert DUFAUX

J'ai eu l'occasion de goûter Château Beauséjour Duffau-Lagarrosse 2005 vendredi passé.

La matière est dense, crêmeuse, les tanins sont plutôt fermes mais ça ne sèche pas.
Les arômes de boisé très nobles dominent l'ensemble pour l'instant.
Le potentiel est énorme mais le vin est à oublier impérativement en cave pour de nombreuses années.

J'avais un peu le trac en goûtant ce vin car j'en ai acheté sur les conseils de ce site, sans essayer...
Je suis plus que rassuré, très confiant dans l'avenir de ce vin.

Christohpe

Voilà un grand Bordeaux de terroir, trop peu bu et trop peu commenté.
Un ami m'a servi à l'aveugle Château Beauséjour Duffau-Lagarrosse 2002.

J'ai mis le nez dans mon verre, bu une lampée, j'ai dit Beauséjour-Duffau 01.
Il avait carafé le vin pendant deux bonnes heures. Il faisait chaud et nous avions mis la carafe sur de la glace pour rafraîchir. Du coup il était à bonne température.

La robe est assez claire, ce qui aurait du me faire réfléchir davantage sur le millésime. Elle tire beaucoup plus sur le rouge rubis que sur la pourpre.
Le nez m'évoque un vin terrien : caillou, terre noire remuée, fruits plutôt sur les petites baies rouges, et une noté fumée du plus bel effet, qui ne semble pas venir du fût. Je veux dire à ce stade que ce n'est pas un toasté violent mais une sorte de fumé plus élaboré, plus noble que ce qu'une chauffe un peu forte aurait laissé.
En bouche, on a un développement racé, des amers bien enrobés, des tannins délicats déjà fondus et cette note de fumé qui reste jusque dans la finale persistante, mélangée à la terre. Vraiment j'ai bien aimé car c'est typé, sans caricature et sans esbroufe. Ce vin est aux antipodes de ce qui peut se faire parfois par ailleurs à Saint-Emilion : il est véritablement ancré dans le sol. Une réussite certaine pour ce millésime difficile en rive droite et un flacon à rechercher pour le prix. Je le préfère par exemple nettement à Beauséjour-Bécot, un peu court et au style plus convenu.

Amitiés

Zapata

PS : Philippe, si tu me lis, fais chauffer le 01.

Beau CR, sur Bécot je te rejoins assez sur le style convenu mais bizarrement je le préfère à Duffau qui n'en reste pas moins un vin qui me plait.

Zapata, si je suis bien le Philippe visé dans ton commentaire, ne t'en fait pas, j'en ai quelques unes en cave du superbe millésime 2001 de ce domaine. Et quelques Bélair aussi, pas mal du tout non plus ! J'ai quelques magnums de 2000 que je réserve à ceux qui ne croient pas tout ce que Bettane dit sur Barral

Philippe

Philippe, Zapata,

Je suis tout à fait d'accord avec vous : très beau BDL 2001, un vin raffiné, sans esbroufe. Un vin de repas entre amis pas d'Olympiades...

Très belle définition de ce vin Charles, c'est exactement ça

Philippe

Philippe, c'est en effet tout à fait toi qui est visé, suite à ta proposition de la page 2.

C'est très simple, chaque fois que nous avons servi ce vin avec application, il s'est montré profond.
J'ajoute que j'ai bu le 2006 sur fût et qu'il était également prometteur. J'essaierai d'en trouver.
On est là dans une totale antiparkerisation de style. Les amateurs de boisé appuyé et de "vins noirs" passeront leur tour...

Franck, ma comparaison s'arrêtait à 2002. Pour moi, pas photo sur ce millésime.

Amitiés

Zapata, qui ne mettra dorénavant qu'un f à esbroufe

Et que dire du 2005 ......ma plus belle bouteille lors de la soirée primeurs che P Joffray ( plus de 50 belles bouteilles ) ....je l'ai préféré à Pavie Macquin - Larcis Ducasse .

Charles ...nous ouvrirons certainement la caisse dans 10 ans .

Ouvert cette bouteille la semaine dérnière, puis finie hier soir,
sur un beau canard. Un commentaire, de mémoire, chose assez
difficile dans mon cas!:

Château Beauséjour Duffau-Lagarrosse 2004

Robe pourpre trouble, disque cerise.
Nez de violette, de vanille, très fruits rouges. Minéral (tendu). Frais.
La bouche est strict, sur les fruits rouges très purs, les épices douces. Des tanins bien là, un peu trop!. Un petit manque de densité
mais pas de personnalité, des arômes de graviers et de cerises magnifiques en final. Sans esbroufe, un vrai st émilion ROUGE (!), j' aime(tu)

Un style unique, pas le meilleur millésime mais au vieillissement ce vin devrait se fondre (pas une garde énorme par contre). Racé.

Ouvert ce week-end, sans aucune prise de note beauséjour duffau 2006. Je me suis trompé
de flacon, en effet, je voulais ouvrir un 01...

La bouteille fût carafée plus de quatre heures, car à l' ouverture, fermée à double tours.

Château Beauséjour Duffau-Lagarrosse 2003

La robe m' a remplie de bonheur, un rubis profond et éclatant, que celà devient rare!
Un nez boisé, belle finesse, fruits rouges et calcaire.
La bouche est à l' heure actuelle sous l' emprise d' un boisé un peu présent mais il n' y a aucun doute qu' il va se fondre
tant le vin est frais et fruité. racé, bouche crayeuse et à la belle profondeur mais tanins un peu présents. De l' élégance.

Un de mes crus préférés, c' est la première fois que je le déguste si jeune et je dois dire que celà est déroutant. Quand je
goute ce vin, j' ai toujours à l' esprit les vins noirs et écoeurant de magrez et perse...
A attendre bien-entendu, une future belle bouteille mais clairement à laisser en cave.

Beauséjour-Duffau-Lagarrosse 2002

Bue hier soir, juste après mise en carafe.

La robe est d'une densité moyenne mais d'un très beau rubis.
Le premier nez est fumé puis les fruits rouges apparaissent. Avec le temps il se complexifie sur des notes florales qui m'inclinent à penser qu'il vient juste d'atteindre son apogée.
La bouche est d'un grand classicisme (mais dans classicisme, il y a classe ), avec un superbe toucher soyeux, un corps moyen mais qui s'étire en longueur.

La RVF parle d'austérité à propos de ce vin et je ne suis pas du tout d'accord. Pour moi il est très Rive Droite, et on en a eu des éléments de preuve avec un Sociando Mallet 1990 qui passait juste après : lui était plus musclé mais nettement plus austère, avec du cuir, du poivron et des tanins asséchants que l'on ne trouvait pas du tout dans le BDL.

L'accord était naturellement réussi avec un carré d'agneau.
En conclusion, je rejoins complètement le commentaire de Zapata d'août 2009 : un très beau vin de terroir. Je pense comme indiqué précédemment qu'il a atteint son apogée mais qu'il y restera encore quelques années.

Jean-Loup

Bonjour,

Quelqu'un a-t-il gouté le 2008?

Merci d'avance.

Stéphane