Merci Alex,
Il serait bon de corriger ton titre. Car un Chasse Spleen 203, tu dois être le premier à en boire.
Cordialement
Gaëtan

Château Chasse-Spleen 2000, Moulis

Robe très sombre avec de (très) légers reflets orangés. Néanmoins pas de marques évidentes de vieillissement.

un nez d'abord sur le fruit (cassis, fruits rouges), puis moka, épices douces (pointe de vanille) un peu de grillé/fumé en filigrane. ce qui indique pour moi que l'élevage n'est pas encore complètement digéré. Apres aération dans le verre, je note une pointe de cèdre, de résine.
En bouche, c'est puissant et rond, gros volumes avec des tannins présents mais bien mûrs. L'acidité en milieu de bouche équilibre bien le vin qui joue encore des muscles.
C'est très bon mais encore trop jeune à mon goût. Ce vin est un adolescent qui a encore besoin de +/- 5 ans en cave pour gagner en complexité aromatique et arriver à maturité.
J'ai beaucoup plus apprécié le 1996 bu il y a quelques mois

Thomas

Chateau Chasse Spleen 1966, Moulis

Vin acheté en vente aux enchères en 2019.

Belle robe rubis assez claire, avec une légère frange tuilée. Fin dépot au fond de la bouteille.

Nez sur le sous bois, mousse, champignon, évolué mais agréable.

Bouche fluide et souple, ronde, avec un beau volume, mais finissant court.

Une jolie bouteille, meilleure qu'une autre bue l'an dernier, mais ce n'est pas un monument.

Bonsoir Xav15,

Merci pour cette participation au Forum.
Comme indiqué après le CR dédié à un Lynch-Bages octogénaire, merci de prendre soin de corriger systématiquement le titre automatiquement généré lorsqu'il ne correspond pas au sujet du message (ce qui est souvent le cas).

Pas la peine d'insérer une image d'icône de verre à vin.
Faire précéder le nom complet du vin commenté (Domaine/Cuvée/Millésime), des 2 lettres ''CR'' avec '' : '' accolés fait apparaître cet icône une fois le post publié >

NB > Entre les '' : '' et le nom complet du vin commenté il ne faut pas oublier d'insérer un espace pour que le tag fonctionne.

Château Chasse-Spleen, Moulis, 2009

Je regoûte ce 2009, 18 mois après la précédente, ressenti assez proche.

Robe bien sombre
Le nez trahit un élevage bois marquant; cèdre, épices et notes torréfiés, le fruit mûr ne perçera pas le soir de l'ouverture, à peine le lendemain, mieux le surlendemain.
La bouche, bien que pas immensément volumineuse, est assez puissante, les tanins sont fondus, cela me donne une sensation d'extraction appuyée, c'est long, sur un boisé bien fichu et des notes de café, mais pour tout dire, j'ai trouvé ce vin assez ennuyeux, (j'ai mis du temps à finir la bouteille)

L'accord fonctionne vraiment bien sur divers plats autour des champignons des bois, mais un peu trop puissant pour un onglet de veau, lui préférer un morceau de boeuf.

Château Chasse-Spleen, Moulis, 2015

On se dit que ce sera peut-être un peu jeune mais on va voir où ça en est

Et d'entrée de jeu, sans préparation aucune, la bouteille livre déjà beaucoup de plaisir.

Là où les GCC proposent souvent "la classe" de Bordeaux, Chasse-Spleen propose, fidèle à son ADN, sans doute plutôt le charme et la séduction. Sans toutefois jamais tomber dans la facilité ou le démonstratif ! Bref, grand nez de Cabernet profond et voluptueux, ça met le smile direct, c'est sensuel ... déjà merveilleusement chocolaté mais sans aucune opulence déplacée. Fraise écrasée, mûre, sous-bois ... Le tout en un bloc assez compact, terriblement plaisant mais qui pourrait évidemment encore se détendre sur les prochaines années. Mais ce côté brownie humide au chocolat noir de noir est d'un charme, d'une gourmandise !

La bouche prolonge ces impressions en proposant elle aussi un "bloc" d'une parfaite cohérence et d'un parfait équilibre, qui reprend je dirais tous les marqueurs du nez à son compte, mais qui, de la même manière, pourrait elle aussi devenir plus déliée et dissécable dans quelques années. Mais le plaisir est déjà bien là, l'ensemble est classe, voluptueux, pas la moindre aspérité tannique, pas le moindre trait vert, pas la moindre vulgarité d'élevage. On profite.

Bref, un très joli "Médoc de charme", qui a encore de jolies années devant lui.

Très bien / 16/20

Château Chasse-Spleen 2005

Robe dense, pas opaque mais très sombre, rubis éclatante.
Nez profond, intense, de cassis, de menthe, de tabac.
Bouche du même acabit, pleine sur une trame fraîche qui tend le vin.
A l'aération, apparition de fragrances de mûre, de ronce, de goudron, de framboise et de groseille.
Le nez part également sur des notes de terre mouillée. Tannins en avant, légère chaleur en fin de bouche.
Le vin, incontestablement, est encore en dedans mais délivre de belles promesses.
Très joli et très prometteur.

Cordialement,

Hervé

Château Chasse-Spleen 2003
Moulis

Le nez présente une belle complexité avec un mélange de fruits noirs (crème de cassis) et quelques notes fumées. Petite trace de poivrons rouges mentholés à l'aération.
La bouche présente une attaque fraîche, un milieu de bouche sur du poivron et du cassis. La finale est salivante avec une petite acidité et fruitée. L'ensemble est rond avec un bon équilibre. Bonne longueur.

Un vin qui commence sa plage de maturité avec des arômes encore très secondaires et pas du tout tertiaires. Pas d'arômes confits comme sur certains 2003 et du plaisir.

Matthias

Château Chasse-Spleen - Moulis 2005

La robe est sombre sans traces d'évolution.
Le nez est ouvert sur les fruits noirs, le cassis, le moka, le tabac et un coté fumé. 
Les tanins sont soyeux et même si la bouche est assez dense, il y a une belle fraîcheur. Il y a un coté légèrement mentholé et une certaine tenue avec un peu de mine de crayon qui fait assez élégant tout en restant assez gourmand. La finale est bien équilibrée.
un joli vin qui a beaucoup plu et qui a encore un beau potentiel. 

Château Chasse-Spleen - Moulis-en-Médoc 2012

Bouteille ouverte à l'épaule pendant quatre heures, destinée à accompagner une échine de porc rôtie et un gratin de courgettes.

La robe est d'un rouge dense et sombre. Pas d'évolution notable apparemment.

A l'ouverture le nez était mutique. Quatre heures après il est dominé par le caramel, le café grillé, la suie et le bois humide. Arrivent avec difficultés quelques effluves de fruits noirs et quelques relents de champignons. Nez assez confus, peu séduisant.

Après une attaque vive, la bouche révèle une matière en demi-corps, verticale, marquée par une acidité traçante et des tanins encore affirmés.
Les fruits noirs apparaissent en milieu, assez fugaces, avant que la finale ne soit monopolisée par le café amer et le boisé qui la rend sèche et sans gourmandise.
Accord assez neutre avec le plat, mais il vaut mieux boire ce vin en mangeant.

Sans être mauvais ce vin ne me procure aucun plaisir. A quatre convives la bouteille ne sera pas terminée. Peu de changement sur le dernier verre, le lendemain.
On peut penser que l'équilibre arrivera avec le temps, dans quelques années; on peut en douter aussi.
S'il faut attendre vingt ans pour trouver un peu de plaisir avec un Moulis...
Ce n'est pas le souvenir que j'ai de Chasse Spleen souvent dégusté dans les années 80/90, plus bordelaises qu'aujourd'hui.

Gérard

 

Château Chasse-Spleen - Moulis 2005

Cabernet S 73 %, Merlot 20 %, Petit Verdot 7 %.

bouchon impeccable, pas entamé
Robe : grenat foncée, léger signe d'évolution (disque un peu orangé).
Nez : sur les baies noires, avec un beau cassis et une belle fraîcheur . Une petite pointe de vanille et de sous-bois se fait jour à l'aération
En bouche : la matière est assez dense. Il y a des baies noires. Les tanins sont présents, mais veloutés. La finale est longue et savoureuse.
Très bien +

Rangeant ma cave, je « déterre » ce vieux flacon que j'avais un peu oublié ces dernières années: Chateau Chasse-Spleen 1978, Moulis en Médoc.  

C'était plutôt la bonne époque pour ce cru , 78 une année finalement de bon niveau grâce à une jolie arrière -saison mais à 44 ans, nous ne sommes plus certain de rien. Bref, il faut le boire, à supposer qu'il en soit pas déjà trop tard.




Le niveau est excellent, mais le bouchon un peu mou, je le casse avec mon screwpull au milieu (assez rare!), mais il en reste assez pour une récupération sans anicroche au bilame. 

La robe est naturellement rouge brique, mais l'ensemble dans le verre reste très foncé et opaque. Gros dépôt visible sur le fond de la bouteille.

 Le nez rassure immédiatement sur l'état général du vin, notes de cerises macérées, d'épices probablement liées à l'élevage qui soutiennent mais ne dominent pas l'ensemble. On se promène dans le sous bois noble, humus, terre fraiche. Très bien. 

bouche est étonnante de rondeur et de tenue : Ce Chasse-Spleen n'est non seulement pas mort, mais presque en pleine forme ! Tanins encore nombreux mais patinés, la structure de ce vin est au niveau de bien des crus classés. « Le velours de l'estomac » ! 

Finale de très grande longueur, avec le coté épicé qui ressort un peu plus qu'en bouche, mais qui ne me gène pas . Petite pointe mentholée rafraichissante juste à la fin. 

Ma conclusion : Bravo Chasse-Spleen 1978 ! Très au dessus de mes attentes ! (j'ai bu quelques millésimes des années 90-début des années 2000 de mémoire, qui n'entreront pas dans la légende du cru par contre). Les 78 tiennent bien le coup en Médoc, je n'ai pas bu de rive droite depuis longtemps par contre.

On peut raisonnablement se faire plaisir pour pas trop cher, en sélectionnant toutefois bien les propriétés par contre (certains châteaux forts réputés n'étaient pas encore au mieux de leur forme...). Mais les domaines performants sont très corrects ( Chevalier, Ducru Beaucaillou, La Mission, et évidemment Palmer me reviennent immédiatement en mémoire). 

Et je suis certain que nombre de crus bourgeois sont encore de très bon niveau, mais hormis cette bouteille j'ai bu les miens depuis (très) longtemps.

 Rapport Qualité Prix : Quasi imbattable !! je ne rappellerai pas le prix de ce vin, il ferait rire tout le monde ! Hormis les récents délires tarifaires de quelques dizaines de châteaux, le Bordelais ne serait pas compétitif ?? Vaste plaisanterie !! 


YR Bordeaux for ever quand c'est bon et pas cher (c'est à dire souvent). 

Les 78 tiennent bien le coup en Médoc, je n'ai pas bu de rive droite depuis longtemps par contre.

On peut raisonnablement se faire plaisir pour pas trop cher, en sélectionnant toutefois bien les propriétés par contre (certains châteaux forts réputés n'étaient pas encore au mieux de leur forme...). Mais les domaines performants sont très corrects ( Chevalier, Ducru Beaucaillou, La Mission, et évidemment Palmer me reviennent immédiatement en mémoire). 

oui tu as parfaitement raison, Mission Haut-Brion 1978 bu en juin 2021 tout simplement excellent-grand 
un vin d'amateur passionné 

Bonjour Claudius.

la MHB 1978..pas gouté depuis 20 ans mais ça doit le laisser boire en effet !! c'était une bombe à l'époque !

J'ai aussi le souvenir d'un très bon Grand Puy Lacoste gouté il y a 6/7 ans aussi. Une vrai surprise à l'aveugle. Et aussi Talbot, mais plus léger toutefois.

Le millésime est très sous coté aux enchères car considéré en apogée dépassée, on doit pouvoir se faire plaisir en restant raisonnable à cette heure.

YR
 

Château Chasse-Spleen, Moulis en Médoc, L'Oratoire de Chasse Spleen, 2012

Superbe nez de Bordeaux à point.

En bouche un joli boisé et du cuir, un touché fondu très agréable.

Du charme et de la longueur sur du fruit un peu évolué et confit.

Ce soir c'est Chasse Spleen et plus précisément le Chasse Spleen millésime 2009. 

Bouteille achetée en primeur puis conservée depuis en cave électrique. Celle-ci a été remontée de la cave, ouverte et aussitôt dégustée. 

L'étiquette évoque toujours un charme certain et une poésie certaine...ahh la magie du marketing bordelais qui agit encore et toujours tout du moins sur ma petite personne ! Mais une fois la bouteille ouverte...que donne le vin ? 

La robe est noir / rubis très dense

Le nez est noblement bordelais ou plutôt bordelaisement noble : fumé, boisé (noble of course), boîte à cigare, fruit rouge et noir, zan

La bouche est par contre un peu en deçà des attentes olfactives : ça se boit plutôt bien mais sans réelles émotions à cause d'un manque de réelle complexité. Autrement c'est plutôt bon, long en bouche avec une finale légèrement acide, sur le réglisse et les fruits noirs. 

A garder ou à boire ? Je dirais a revoir sur une bouteille mieux préparée  

Bien ++
Nicolas
 

Château Chasse-Spleen, Moulis-en-Médoc 2007

Nez peu expressif, dominé par le tabac, un peu de sous-bois, le fruit a quasiment disparu si tant est qu'il ait déjà été plus présent. Heureusement, pas de poivron ni de bois façon planche.

En bouche, c'est plutôt confortable, rien d'asséchant, l'équilibre est correct. Mais le manque d'expression aromatique laisse une sensation d'inachevé. J'ai bu pire en Bordeaux 2007, mais toujours pas de bonne surprise sur ce millésime.

Château Chasse-Spleen - Moulis - 2012

La robe très sombre ne parait ni jeune ni évoluée.
Le nez plutôt ouvert propose des fruits noirs confiturés (?), des arômes empyreumatiques (chocolat, café), du cuir, des épices et du bois précieux.
La bouche de demi-corps est encore habillée de tanins poudreux, dotée d'une acidité minimum et d'une aromatique plus sérieuse qu'au nez.
La finale est encore plus mince mais pas maigre, avec une vivacité plus notable et une aromatique finement tertiaire.
Bien ++

Jean-Loup

Château Chasse-Spleen - Moulis-en-Médoc, 2018 

Une erreur d’étiquetage en GD (je pense) proposait ce Chasse-Spleen à 22 euros.

J’ai donc alerté il y a quelques mois amis et famille sur l’opportunité à saisir, l’ensemble ayant fait le plein, avec votre serviteur en intermédiaire. 

Un de mes amis justement est venu avec cette bouteille pour un repas que j’organisais ce soir. Au menu : belles viandes, et quelques pommes de terre sautées à l'ail, plateau de fromage (reblochon / brie truffé).

Bouteille carafée 2h.

Beau nez de cassis intense, un côté lointain herbacé, chocolat très discret, bois noble, et quelques notes un peu fleuries. C’est complexe, de belle intensité. La robe laisse par ailleurs présager un vin assez profond - mais il ne l'est pas encore à ce stade.

Bouche massive - très jolie matière ! - mais logiquement sur la réserve, peu expressive, et un peu astringente. Une matière qui demande donc encore à s’exprimer. Si bien que je propose de la laisser en carafe encore un peu. L’ensemble se fait plus harmonieux au fil de la dégustation, à notre plus grand bonheur. 

Garde : à attendre, vraiment, cela tombe bien, j’ai profité de cette offre pour en encaver de nombreuses qui attendront 2030, cela donnera une superbe bouteille.

Chasse-Spleen, Moulis-en-Médoc, 2000

Nez pas encore vraiment ouvert, peu d’arômes tertiaires, des fruits noirs, du poivron grillé, du cola. Elevage encore perceptible.

Jolie matière concentrée à la trame serrée et aux tannins fins des 2000. C’est mûr, fruité mais encore un peu raide et austère. Difficile à dire comment ce vin va évoluer. Il y a du fond, du goût, de la matière et de l’allonge, mais il manque un petit quelque chose pour me faire vraiment décoller. Peut-être est-il encore un peu fermé car il ne fait vraiment pas son âge. Est-il possible qu’il s’épanouisse et gagne en sensualité avec quelques années de plus ? Je n’en sais rien mais ce n’est pas exclu car il s’est amélioré sur deux jours.

Je suis peut-être un peu sévère car  je l’ai trouvé largement au-dessus du décevant Soutard 2020 encensé par la critique que j'ai dégusté juste avant dans un supermarché.

Je pense effectivement que ce 2000 va profiter de quelques annees de plus en cave. Spleen est un Vin de garde exceptionelle. J ai bu en 2017/18 un 1975 qui était parfait.

Bu aujourd'hui un Château Chasse-Spleen 1988
Robe : grenat avec reflets tuilés.
Nez : fruits rouges surmuris, cèdre, de bois sec, de cendre froide; nez "froid".
Bouche : attaque fraîche, mais une certaine chair/volupté vient ensuite, d'un équilibre et d'un clacissisme magistraux. Longueur de 5/6 caudalies, qui se manifeste davantage par les tannins que par l'aromatique qui s'éteint plus vite.
Conclusion : Très bien. Très beau vin classique, peut-être pas exceptionnel (par son bouquet notamment, dans lequel il manque un peu de folie et d"'expression (pas d'arômes de boîte à cigares) mais la bouche est complète et fait beaucoup plus jeune que ses 34 ans. Je suis heureux de redécouvrir avec ce vin le classicisme bordelais.
David Chapot.

Château Chasse-Spleen 2006

Un moulis à peine évolué et fortement marqué par le bois...
La matière en 1/2 corps est plutôt agréable .
Mais le manque de complexité aromatique fait qu'en l'état le vin est décevant 
A attendre

Château Chasse-Spleen 2002

Bouteille achetée en foire aux vins à l'époque, bien préservée depuis.

A l'ouverture, prévu pour le 31 pour accompagner une poularde cuite à basse température, le vin est mutique. Six heures plus tard, toujours pareil, en bouche il ne donne guère mieux. Il attendra donc. (tant mieux, j'aurais donc la possibilité d'en faire un CR).

Je le regoûte le lendemain mais son passage entre temps dans l'eurostar ne lui a pas donné des ailes, l'ensemble demeure faiblard - en même temps, passer cher les Perfides, surtout vu les températures pourries, ça a de quoi en plomber plus d'un.

Enfin, c'est à J+2 qu'il s'ouvre.

La robe est encore d'une beau rouge, même si des notes orangées apparaissent au bord du disque.

Au nez, ça y est: de l'olive noire (qui disparaitra au fil des verres), du cassis, du tabac, du chocolat, le tout assez plaisant et ouvert, je dirais même joyeux malgré une légère sévérité, sans doute liée au millésime. Mais j'aime bien cette retenue.

En bouche, c'est immédiatement en rondeur, plein, sur les fruits rouges accompagnés d'une belle fraîcheur - pas du tout similaire au temps extérieur, le tout occupe agréablement le palais, la texture est agréable, avec une très légère et agréable amertume finale. Ce n'est pas d'une immense complexité, mais j'aime, c'est facile, évident, sapide et la longueur est persistante. Et il a parfaitement joué sa partition avec son compère saucisson de l'Aveyron, deux parfaits compagnons pour entamer vraiment l'année - à défaut d'être accompagné d'amis buveurs!

Tristan

Moulis
Chasse-Spleen devient le plus gros domaine viticole de Moulis-en-Médoc.

www.vitisphere.com/a...

Bordeaux
L'arnaque au président n’épargne par le vignoble, en témoigne une condamnation dans le Médoc pour usurpation d’identité et faux ordres de virement.

www.vitisphere.com/a...

Château Chasse-Spleen - Moulis-en-Médoc 2000


Joli nez bien classique du Médoc, du fruit, du tabac vanillé, du bois, du sous-bois, et quelque chose de plus vert, avec une sensation de complexité.
La bouche n'est ni rustique, ni veloutée. La matière n'est pas volumineuse, l'acidité est bien là sans être envahissante, mais on n'a pas l'impression d'un vin parvenu à l'harmonie.
C'est entre bon et très bon pour moi, et ça penche un peu plus vers l'austérité que vers la gourmandise.

Bu ce soir une des premières bouteilles que j'ai achetées, un Château Chasse-Spleen 1989
Robe : reflets tuilés/brique, pas jeune.
Nez : sous-bois, bois sec, cèdre, mousseron, cendre froide; pas très complexe mais typique d'un Médoc mature.
Bouche : attaque fraîche, vive, puis la chair apparaît, ainsi qu'une masse importante de tannins qui collent au palais, un peu secs mais qui donnent au vin une structure jeune. Le vin persiste par sa structure plus que ses arômes. Pas une once de fatigue après 4h d'aération,
Conclusion : Très bien. Vin d'une autre époque, 12,5% annoncés pour le 1989 supposé mûr, avec des tannins massifs pas très délicats mais qui ont manifestement tenu le vin pendant 34 ans. 20€ en 1992, 30€ pour le 2016 je crois, voilà des vins tarifés raisonnablement. J'ai envie d'ouvrir un 2009 pour comparer l'évolution dlimatique, du style mais je crains qu'il soit trop jeune.
David Chapot.

David,
Énorme plaisir pris à la dégustation du 2009 il y a deux ans déjà. 
Il m’a réconcilié avec le château après avoir été un peu fâché suite à 2005 verrouillé (pléonasme ?) et qui n’avait rien à donner.
Stan

20€ en 1992, 30€ pour le 2016

Plutôt 20 F le 1989 acheté en 1992   car j'ai par exemple acheté 35 F le Talbot 1990 en FAV.

Jean-Loup