Château Léoville Barton 1976

A samedi pas comme les autres, vin pas comme les autres...
Servit en tête à tête sur une volaille forestière, pèle-mêle : Améthiste-Cèpes-Pieds Bleus.

Niveau légèrement bas, bouchon qui a demandé beaucoup de dextérité, le bi-lame s'étant révélé insuffisant, je dû utiliser à la fois une très longue mèche pour empêcher le bouchon de fuir et le bi-lame pour réussir à l'extraire d'un seul tenant... tant bien que mal l'extraction réussit...

Le nez était emprunt au départ d'une petite réduction pas alarmante outre mesure qui s'estompa au bout d'une bonne heure pour laisser place à quelque chose de totalement inattendu et divin...

La robe du vin est évoluée, belle couleur cerise dense et lumineuse, le disque se pare de nuances framboise et orangées.
Le nez nous transporte entre Europe et Amérique, l'Amérique du Sud sur les épices et le havane, la Calabre avec ce qui ressemblerait à de la bergamote, mais nous y décellons aussi des effluves de violette ainsi que des flagrances de bonbon anglais et de fruits rouges. Une complexité que je n'avais encore jamais rencontré sur ce millésime, annonciateur d'un très grand moment.

En bouche le vin se révèle plus discret, tout comme les effluves de violette qui invitent à la retenu. après une petite concertation, et malgré mes réticences à carafer le vin, je suis les conseils insistants et toujours judicieux de mon amie et me voilà entrain de carafer un quarantenaire, comme je l'aurais fait pour un vin jeune.
Nous attendons une heure supplémentaire, je m'attendais au pire vu que 1976 ne m'avait apporté jusqu'à maintenant essentiellement des vins manquant un peu de matière et de longueur malgré de belle qualités.
1 Heure après, le miracle.

Le nez a légèrement perdu en intensité, mais semble davantage marqué par le fruit et un regain de fraicheur.
La bouche quant à elle est de velours, la magie du moment qui épouse merveilleusement le soyeux de la crème forestière. Le volume en bouche et la rétro sur le havane et le sous-bois complètent le tableau,en parfaite harmonie avec la complexité aromatique du plat soutenue par les différentes espèces de champignons que j'avais récoltés la veille.
La persistance aromatique m'impressionne surtout sur ce millésime.

Un très grand Léoville-Barton, qui pourtant n'a bénéficier que d'un petit 86/100 à l'époque...
Un vin qui s'est bien vite évaporé, mais qui aura mis nos sens en émoi, nous laissant un bien beau souvenir.
Le plus beau rive-gauche hors 1ers que j'ai dégusté à ce jour sur ce millésime. Un vin qui a beuacoup à raconter, et qui nous a permit d'écrire une belle page dans un registre émotionel.

Ma note : 18/20

Jean-Aubert

Hier, chez des amis, un Château Léoville-Barton 1988

Le nez est superbe, sur la gelée de cassis, le cèdre, la boite à cigares et la réglisse.
La bouche est élégante, fondue, avec encore du fruit. La belle matière tannique se fait peu à peu un peu déborder par l'acidité fruitée au cours de la dégustation, cette acidité s'exprime encore davantage en finale mais reste agréable.

Un superbe nez dans un vin qui a encore un très beau potentiel de garde.

Dégusté Léoville barton 1989 dimanche

Robe à peine évoluée. Nez très pur de cabernet. en bouche les tannins sont fondus et le vin est prêt. c'est un vrai Bordeaux de plaisir. Ce n'est pas un monstre de concentration mais c'est un vin racé et de grande élégance. Très bonne longueur.

Très bien

Cordialement.

Christophe,

Le 1989 me semble nettement supérieur au 1988.
Dimanche, "tu as bu meilleur" que moi

Bonjour,

Jamais dégusté le 1988 de Léoville Barton mais j'ai eu quelques récents échecs sur 1988, des vins avec des finales très dures et très sèches (Château Palmer, Château Margaux) tout comme de très belles bouteilles comme Rausa Ségla, l'Evangile ou Cos d'Estournel . C'est vraiment un millésime à déguster au cas par cas.

Néanmoins j'aime beaucoup Léoville Barton pour son côté classique. 1986 est splendide et un millésime comme 1994 donne beaucoup de plaisir.

Cordialement.

Bonjour à tous,

Bue pendant les fêtes :



Saint-Julien, Château Leoville Barton 2006 : Un nez expressif de cassis, fruit noir, note encre, graphite, profond, pointe poivron rouge grillé, fond moka fumé. La bouche est charpentée, profonde, tanins soyeux, sur le cassis, note un peu lacté de fruit rouge, puis encre, graphite, fond fumé moka. La finale présente une empreinte tanique qui accroche encore un peu sur le fruit noir, l'encre, le graphite, fond moka café fumé. Bien qu'un peu plus ouvert que le Poyferré ouvert il y a 15 jours, ce Barton se présente assez austère aussi en plus fin et plus profond, mais c'est plus classique du cru, a attendre a mon avis pour les 2 ! TB-Excellent 91-92 (16-17) A date 16+

Amicalement, Matthieu

Bonjour,

Première bouteille d’une caisse de Léoville-Barton 2002, bouteille ouverte et épaulée 4 heures avant service.

La robe est rouge-grenad intense sans trace d’évolution, bien brillante. Le nez est très beau sur des arômes de fruits bien mure, cassis, un peu de vanille mais sans exubérance.
En bouche c’est très équilibré, le boisé est bien intégré, tout est en place, c’est très beau. La finale est un peu courte avec une légère sensation de fluidité, millésime 2002 sans doute, et une légère astringence encore présente.

En tous cas beaucoup de plaisir, mais je pense que je n’ouvrirai la suivante que dans 2 ou 3 ans.

Bouteille achetée en FAV en 2005 pour 26 € la bouteille, époque où l’on pouvait acheter les « petits millésimes » des GCC à des prix raisonnables nous permettant d’attendre les millésimes plus costauds, les temps ont bien changés, aujourd’hui même un millésime moyen est vendu au prix d’un grand, mais ça c’est une autre histoire !

Cyril

Bouteille ouverte trois heures avant, non carafée.
La couleur est dense, peu évoluée, sombre, noire.
Le nez est magique, il explose, on sait d'emblée qu'on va se régaler. Il est peut-être plus sur les fruits noirs, boisé trés fin, c'est surtout complexe, enivrant, jamais lassant.
L'attaque est tout en douceur, du velour, c'est bon, c'est long, grosse rétro olfaction. Il tapisse toute la bouche sans aucune lourdeur, les tannins sont présents sans être asséchants.
Le vin est déjà parfaitement en place et présente certainement un gros potentiel d'évolution.
Grosse régalade.

Château Léoville-Barton, Saint Julien 1999

[/img]Carafé 2h et servie vers 16°
Tout sera classe dans ce vin, à commencer par le Bouchon et la Robe!
Nez magnifique de fruits noirs très murs, de graphite, de cuir et de sous bois.
En bouche c'est majestueux, une caresse de fruits mêlée à du cuir, du cèdre, de la mine de crayon.
Le tout dans une longueur et une persistance en bouche qui ne nous quitte pas.
Superbe association avec des Conchiglie farcies au veau, épices et pignons de pain.
Mon dieu que c'est bon! Excellent

Laurent

Le verre tu as photographié le fond de bouteille? le vin est trouble !

Ma mémoire va me faire un peu défaut
Cependant les verres étaient très rond et larges - ce qui avait tendance à fortement étirer la robe (le pradel de la terasse d'elise dégusté dans des même verres fait aussi très clair)
Laurent

La Réserve de Léoville-Barton - Saint-Julien - 2010
Robe violine, disque sans note d'évolution.
Nez sur le bois de santal, le poivron mûr, le poivre et le cassis.
Bouche concentrée, boisé présent mais ne masquant pas le fruit.
C'est classique et c'est bon sans être grand.

LEOVILLE BARTON 2003

C'est la deuxième bouteille de ce vin que je goûte (la première il y a 2 ou 3 ans), et mes commentaires vont restés les mêmes. J imagine un potentiel énorme, le vin est concentré, les tanins déjà fondus en parti, aucun défaut ni au nez ni en bouche, une belle longueur, je crois percevoir une grande complexité; mais très peu expressif, un nez très très discret. J'essaye de me concentrer un peu plus au risque de perdre le côté plaisir de déguster sans chercher à comprendre et décripter ce vin, mais il ne se livre pas.

bien ++, prochaine bouteille en 2020 je crois

alex

Alex,
Comment l'as tu prepare?

salut Raphael
ouvert la veille et mis ds les verres 1/2h avant de manger.
le lendemain (pour la gorgée qu'il restait), il n avait pas bougé...ou très peu
alex

Ok, merci! Je vais laisser les miennes en fond de cave pour quelques années encore alors!

Merci de ton CR Alex, je me demandais justement si j'allais en ouvrir une ou pas.

Château Léoville Barton 1995


Robe de belle intensité aux reflets grenat. Très beau nez de cabernet à maturité, mêlant un fruit encore bien présent, sur le cassis, avec des notes de cèdre, de cuir, de réglisse, de tabac, dans un ensemble d'une belle complexité et d'une grande élégance. En bouche, c'est tout en finesse et en droiture, parfaitement équilibré, avec des tannins qui, s'ils se ressentent encore en dégustation pure, se font totalement oublier sur la viande rouge qui permet à ce superbe vin de s'exprimer au mieux. Très belle longueur sur le cèdre et le tabac, finale salivante. Comme quoi, Bordeaux sait récompenser les amateurs patients. Excellent

Luc

Ma première bouteille de Grand Cru Classé de Bordeaux bue il y a environ 10 ans à un Noël dans la famille de ma femme.

Déjà très bon à l'époque.

serge

Saint-Julien – Léoville Barton – 2008

Bouteille bue lors d'une dégustation relatée ICI .

La robe est très sombre et présente encore quelques reflets légèrement violacés.
D’une belle intensité, le nez évoque irrésistiblement un Pauillac ! Fruits noirs, menthol, mine de crayon, notes vanillées, de tabac et de fumée : tout y est.
La bouche est elle aussi aristocratique (très Pauillacaine) par sa matière noble et riche, son énorme fraicheur (pour une fois le millésime y est pour quelque chose) qui sait ne pas virer à l’acidité mordante et son fruité qui reste sur le palais jusque dans la longue finale.
Très Bien +(+) pour ce vin qui en est au tout début de sa vie, pas de son apogée.
Un accord réussi, sans surprise, avec des brochettes d’agneau.

Jean-Loup

Bonjour à tous,

Bu à cette soirée : lapassionduvin.com/p...

Vin 6 : Un nez de cassis, avec une pointe futaille, animal qui évoluera plus boisé classe lors du diner, sur le cassis, l'encre, note épice et poivron rouge grillé, fond fumé. la bouche est charpentée, concentrée, tanins soyeux, c'est droit presque puissant, de la fraicheur, sur le cassis, note poivron rouge grillé, encre, pointe réglisse, fond fumé. La finale est puissante, acidulée offrant un coté friand, sur le cassis, note poivron rouge grillé, pointe épice, fond tabac fumé. La puissance me fait penser à Saint Estephe ou Pauillac, patatra, pas du tout, mais un joli vin que ce Saint Julien Léoville Barton. qui d'ailleurs s'affine en cours de soirée, perdant cette puissance un peu brute pour gagner en élégance. TB 90 (16)

Amicalement, Matthieu

La réserve de Léoville-Barton 2004
Le bouchon est impeccable, imbibé sur 1mm.
La robe est couleur rubis.
Le nez est ouvert, riche, sur les fruits mûrs (framboise, mûre, cerise, cassis), voire un peu cuits, avec des notes balsamiques, du cuir et des fleurs séchées.
L'attaque est souple. On a là un vin en 1/2 corps, doté de tanins très fins qui lui confèrent une belle élégance, et tramé par une belle fraîcheur.
Cerise sur le gâteau, c'est très long en bouche.
J'ai pris beaucoup de plaisir avec cette bouteille.
C'était ma 3e et dernière bouteille. Début 2009, c'était encore un peu jeune (boisé pas complètement intégré), fin 2010 c'était au début de son apogée (puissant et gourmand), et maintenant c'est un beau vin à maturité, qui a perdu de la puissance par rapport à sa jeunesse, mais qui a gagné en complexité et en finesse. En revanche, je ne suis pas sûr qu'il gagne encore à vieillir, il risque de s’essouffler.
Très bien +.

Oenophilement
Bibi

Bue hier soir Saint-Julien – Léoville Barton – 2002



Bouteille ouverte et épaulée 6 heures avant le repas.

Le nez est très élégant sur le bois précieux, l'encaustique, fruits noirs confis, poivron grillé.

La bouche est très jolie, beau toucher, retrouvant les fruits noirs dominés par le cassis. Bouche ample, volumes corrects sans plus. Les tanins ne sont pas totalement fondus, devenant légèrement asséchants sur la longueur qui elle est très correcte, se terminant sur une belle fraicheur.

Jolie bouteille à maturité, mais il lui manque un petit "je ne sais quoi" pour la rendre pleinement séduisante.

Dégustée à l'aveugle.
Très belle bouteille qui se goute très bien en ce moment.
Robe: rubis appuyée, peu extraite.
Au nez : à l'ouverture poivron et élevage caractéristique du cabernet mais après 30 mn, les fruits noirs, cassis, épices, élevage classe
En bouche, belle gourmandise sur les fruits noirs, épices douces, touche chocolatée. Les tanins sont de dentelle. La persistance en finale est de très belle facture. Trame veloutée et crémeuse. Bel équilibre entre gourmandise et fraicheur.
J'ai été impressionné par ce Bordeaux qui se goute très bien. Une réussite dans ce millésime compliqué !
Bravo !
Très bien +

Max

Saint-Julien – Léoville Barton – 1989

Très très bonne surprise : Saint-Julien – Léoville Barton – 1989.
Le vin a une puissance de vin ultra jeune, un parfum explosif comme celui d’un vin de trois ans et un fruit qui est une bombe. Ce vin racé, vif, pénétrant est superbe et sur le perdreau, c’est un régal. Je ne m’attendais pas à autant de raffinement dans ce vin. Il est vraiment gourmand.

Qu'est-ce qui t'arrive François à boire des vins si jeunes ? La version oenologique du démon de midi ?

la capacité des restaurants !

Pourquoi une surprise ?
Si un vin tel que celui-là, après 25 ans de bouteille, n'était pas au sommet de sa forme, c'est plutôt ça qui serait surprenant, non ?

Luc

Un vin de 25 ans pour François c'est de l'oenopédophilie !

[size=x-small]Sujet qui nous a déjà coûté un peu d'argent[/size]

Pour les lecteurs non habitués à l'humour de Michel, je précise que ce n'est pas le cas.
1989 est maintenant en totale maturité.