Un Virginie 2004 qui se boit comme du petit lait

bon le lendemain, stable, raffine ...

Dire que j'ai moins bien note Valandraud 2004 au GJE ...

Je me trompe peut être, mais ne fait on pas un procès en sorcellerie à Jean Luc Thunevin ?

Cette légende qui le suit et qui voudrait que ses vins s'écroulent après quelques années je ne l'ai jamais constatée. Et pourtant j'ai suivi un peu ses productions.
Son problème ne serait il pas qu'il ne rentre pas forcément dans un moule conventionnel ?

J'estime à titre personnel que Thunevin est quelqu'un qui fait du bien à "Bordeaux" en général. Certains peuvent être d'un avis contraire, c'est normal. Mais cette histoire de vin qui s'écroule je n'y crois pas. Cependant ce n'est que mon humble avis et je n'agresse personne ici en particulier;)

Je me trompe peut être, mais ne fait on pas un procès en sorcellerie à Jean Luc Thunevin ?

Pas seulement à lui, mais à tous ceux qui proposent des vins agréables dans leur jeunesse, ce qui pour certains est la preuve indisctuable qu'ils ne vieilliront pas.

Luc

Mais un grand vin ne se définit-il pas comme étant un excellent breuvage dès sa jeunesse et 30 ans après?
La concentration dont font figure « Valandrau » et « Virginie de V » est selon moi plus un argument de longévité que d'écroulement précoce. Château Margaux n'est-il pas roi pour l'exemple?

Cordialement,
JU

Absolument pas !
Un grand vin se doit d'être imbuvable jeune, avec de belles et nobles notes végétales et surtout ne pas être élevé en fût neuf pour laisser libre cours à sa grande minéralité naturelle.

Luc

Luc,
ironique?
si non, c'est ton avis, le mien (et non seulement) diverge.

Margaux : vin imbuvable dans sa jeunesse ?
Trotanoy : vin imbuvable dans sa jeunesse ?
Rayas 2004 : je pensais que tu l'avais apprécié (et le terme est faible). Il était pourtant TRES jeune!
à moins que tous soient de petits vin...

Cordialement,
JU

Il y a peu, j'ai dit avoir trouvé Valandraud 97 un des meilleurs vins du millésime (un tout petit cran en dessous de Lafite 97, qui est grand).

Oui, Luc ironique

moi peur... très peur...
beaucoup tiennent un discours semblable...

JU

beaucoup tiennent un discours semblable...

Tu crois ?

Luc

arff j'ai du valandraud 2001, j'hesite à en ouvrir une ... jamais gouté...la légende va peut etre me pousser à le boire maintenant de peur qu'il se barre en sucette (!) il va falloir le carafer dur non? vous le metteriez avec quoi dans l'assiette?

pourquoi tu veux le mettre dans l'assiette ??? un verre fera l'affaire !!!

non mais c'est sérieux, vous pensez à combien de temps en décantage et , ceu xqui l'ont déjà bu, il est bon de l'associer ave cquel plat? merci

Lors de notre soirée mensuelle de dégustation vendredi passé, nous avions donc décidé de tester (faut les trouver pour certains...) la plupart des vins cités ou présents plutôt dans le film Mondovino. Etaient présents dans le haut gamme (entendons-nous...) Valandraud, Orneillaia, Mondavi Cabernet Reserve, Le Gay, Mouton, Boisset.

Le Gay 2004 était intéressant dans son style qui plait (ou essaie de plaire) à la majorité mais en perdant un peu de son âme je trouve.
Orneillaia (2004) était plutôt strict et hyper boisé. Pas trouvé le fruit dans l'histoire. Je ne le vois pas pourtant pas arriver au sommet (qui serait justifié vu son prix)
Mouton 2001 : grand pauillac déjà très buvable. Très bien. A essayer.
Mondavi Cabernet reserve (2000? me souviens plus Olivier Soreil me corrigera...) : Un des grands de la soirée, longueur, richesse, finesse était au rendez-vous. a essayer une fois (pas donnée non plus malheureusement)

Le grand gagnant de la soirée (WOTN) a été à la quasi unanimité Valandraud 1995. Le 1994 qui devait être ouvert présentait un défaut malheureusement rédhibitoire qui nous l'a fait écarter.
Conservation à priori OK (acheté chez Chateau-on-line en 2006) niveau parfait et pourtant... (Jean-luc tu me l'échanges ??)
Heureusement j'avais apporté un 1995 pour un membre qui a suppléé à la précédente. Ouvert et versé directement.

Et bien le 1995 (premier contact pour moi) ce jour-là a impressionné quasi toute l'assemblée par sa richesse, son équilibre, sa texture soyeuse de tannins fondus et de fruits bien mûrs.... Se boit parfaitement bien pour le moment on dirait. Personnellement j'en redemande...
Curieux de voir le 1998...

Jean-Philippe

Salut Jphi,

Voila ma petite correction :

Mondavi Cabernet Sauvignon reserve 1997
Volnay 1er cru Taillepieds 1996 De Montille
Orneillaia 2004
Yacochuya 2000
Mas de Daumas Gassac 2004

Je suis d'accord avec ton commentaire sur Valandraud, dans mon classement il se trouve en 1er position devant le Mouton et le Volnay 1er cru et surtout ne pas oublier Chateau Margaux 1984 (a l'aveugle j'avais proposé Palmer 82)

olivier

jphi écrivait:

---

> Lors de notre soirée mensuelle de dégustation
> vendredi passé, nous avions donc décidé de tester
> (faut les trouver pour certains...) la plupart des
> vins cités ou présents plutôt dans le film
> Mondovino. Etaient présents dans le haut gamme
> (entendons-nous...) Valandraud, Orneillaia,
> Mondavi Cabernet Reserve, Le Gay, Mouton, Boisset.
>
>
> Le Gay 2004 était intéressant dans son style qui
> plait (ou essaie de plaire) à la majorité mais en
> perdant un peu de son âme je trouve.
> Orneillaia (2004) était plutôt strict et hyper
> boisé. Pas trouvé le fruit dans l'histoire. Je ne
> le vois pas pourtant pas arriver au sommet (qui
> serait justifié vu son prix)
> Mouton 2001 : grand pauillac déjà très buvable.
> Très bien. A essayer.
> Mondavi Cabernet reserve (2000? me souviens plus
> Olivier Soreil me corrigera...) : Un des grands de
> la soirée, longueur, richesse, finesse était au
> rendez-vous. a essayer une fois (pas donnée non
> plus malheureusement)
>
> Le grand gagnant de la soirée (WOTN) a été à la
> quasi unanimité Valandraud 1995. Le 1994 qui
> devait être ouvert présentait un défaut
> malheureusement rédhibitoire qui nous l'a fait
> écarter.
> Conservation à priori OK (acheté chez
> Chateau-on-line en 1996) niveau parfait et
> pourtant... (Jean-luc tu me l'échanges ??)
> Heureusement j'avais apporté un 1995 pour un
> membre qui a suppléé à la précédente. Ouvert et
> versé directement.
>
> Et bien le 1995 (premier contact pour moi) ce
> jour-là a impressionné quasi toute l'assemblée par
> sa richesse, son équilibre, sa texture soyeuse de
> tannins fondus et de fruits bien mûrs.... Se boit
> parfaitement bien pour le moment on dirait.
> Personnellement j'en redemande...
> Curieux de voir le 1998...
>
> Jean-Philippe

Merci, c'est vrai que le Valandraud 1995 est une des réussite de Bordeaux !
Pas de problème pour ouvrir un 1994 à table lors de ton prochain passage à Saint Emilion

Merci pour l'invitation, je ne l'oublierai pas. Si je n'habitais pas au bout du monde (la province du Luxembourg en Belgique), je viendrais bien demain...
Dans qq mois peut-être...

Jean-Philippe

pourriez vous nous en dire un peu plus sur mouton 2001 ?
merci d'avance.

Oui, mais ici c'est la rubrique Valandraud ...

Bonjour,

Voici les commentaires de trois vins dégustés auprès de Jean-Luc Thunevin au restaurant le plaisance à Bourg sur gironde. Les vins sont servis en bouteille à 16-18°C.
Je me permets de placer ces commentaires à la meilleure place dans le forum, ie le leur...

[size=medium]Virginie De Valandraud 2005, St. Emilion Grand Cru
(Merlot, Cabernet, Malbec)[/size]

- La robe est sombre, rubis avec des larmes généreuses.
- Le nez est élégant, sur les fruits rouges, le graphite, et un café léger.
- La bouche est gracieuse, toute en finesse et élégance, d’un équilibre parfait. Les tannins sont soyeux offrant un toucher de bouche de toute bouté sans la moindre rudesse et où le fruit complexe s’exprime fraîchement à travers des fruits rouges encore. Une gourmandise de dentelle, un réel plaisir et la mise à mort de préjugés bien mal fondés…

Noté 17/20

[size=medium]Château de Valandraud 2006, St. Emilion Grand Cru[/size]

- La robe est opaque, au disque fin couleur cerise et à la capillarité certaine.
- Le nez est intense, complexe, s’exprimant via des fruits rouges et noirs, des senteurs d’encre, des notes de torréfaction légères et des épices fines.
- En bouche le nectar est puissant, concentré, il est armée d’une belle acidité et de tannins serrés parvenant cependant à doter le vin d’un touché quasi crémeux. C’est au travers d’un caractère bien mûr sans excès, que le fruit vient apporter une touche d’exotisme et ainsi esquisser un profil enjôleur et charmeur très bien fait, parfaitement bien équilibré.

Rien à dire sinon bravo.

Noté 17,5/20

[size=medium]Château de Valandraud 2000, St. Emilion Grand Cru[/size]

- La robe est sombre, riche en dépôt (le vin n’a pas été collé à l’oeuf), le disque est épais, acajou, marqué par l’évolution.
- Le nez est élégant, il s’en émane des parfums tertiaires de fruits cuits, de pruneau, de cacao ainsi qu’une note légère de fumée. Il est ici clairement question de bouquet, bien que le cru ne soit pas si âgé, mais le fruit bien qu’évolué n’apparaît pas comme « passé », bien au contraire.
- En bouche, le caractère évolué du vin est certain, le cru s’est assagi, apaisé mais il « boxe encore », avec douceur et grâce. Le fruit et l’élevage se sont entièrement fondus et sont soutenus par une structure tannique lisse et suave.

Un vin prêt à boire, un beau vin que j’ai apprécié, malgré son côté évolué que je juge un peu précoce… ( ?)

Noté 16,5/20

Cordialement,

.

Merci pour tes notes rivedroite (Il serait correcte d’avoir au moins un prénom…)

Seule précision : le Virginie de Valandrau n’est pas considéré par la propriété comme un second vin, mais une cuvée à part entière.

Cordialement,

Ne disent-ils pas tous cela ?

.

Stéphane,

personnellement j'y croirai le jour où le vigneron en question jurera qu'il n'incorporera jamais les raisins de la vigne de la "cuvée à part entière" dans le Grand Vin. Mais connaissant l'esprit mercantile des vignerons de la région, mon doute subsistera sûrement encore longtemps.

Et cela n'est pas focalisé sur Valandraud.

.

Petite question : où vont les lots nés sur les parcelles de Valandraud et qui ne sont pas jugés dignes d'être incorporés dans le grand vin ?

Luc

Messieurs,
Nul besoin ni envie de chercher la faille ou de discuter sur les bien-fondés du titre de second vin, cela a été déjà fait mainte fois sur le forum comme vous le savez, et j’aime mieux discuter et échanger sur les vins que je déguste et connais...
Parce-que M. J-L. Thunevin est dans son droit le plus strict, il n’y a rien de mercantile, il y a seulement l’utilisation de concepts autorisés par la loi ! Critiquer un homme qui agit selon la loi revient à critiquer la loi et non l’homme il me semble.

Bref,

Stéphane (c’est plus perso, merci),
Ma reprise à ton égard n’a pas pour vocation ni le plaisir de reprendre, ni de polémiquer, mais juste une envie de précision. Merci de l’avoir bien pris.
Je ne suis pas un grand fan des seconds vins, bien au contraire et ce pour causes qualitatives. Dernièrement par exemple, les Carruades de Lafite 2001 m’ont beaucoup déçu, en raison d’une qualité dépassée par plusieurs crus bourgeois du même millésime !! Je passe donc mes commentaires au sujet des autres seconds... Virginie de Valandraud se distingue cependant selon moi des « seconds vins » pour cette raison qualitative, et c’est là la deuxième raison qui m’a fait réagir.

Tu sites très justement les différents vins de la gamme Valandraud. Peut-être est-il alors juste et habile de penser que « Valandraud » est une marque, ou qu’il est en phase de le devenir et que le propriétaire utilise le nom à cet effet, comme image de marque donc, comme un critère qualité. Il ne faut pas être bien futé pour comprendre que seul ne nom unit les blancs aux rouges, et personnellement, que M. J-L Thunevin appelle ses vins « n°1 de Valandraud » ou « n°1 », cela ne m’importe guère.
Le vin et son commerce sont indissociables, ne l’oublions pas.

Ceci étant, j’aime comme toi Stéphane le niveau de Virginie Valandraud que je trouve de haut vol, (tu aimeras Valandraud également) et je crois intimement qu’il s’agit d’un assez bon rapport qualité prix quant il est acheté en primeur ou en foire (trouvable vers les 30 euros pour les millésimes « normaux » comme 2004 ou 2001 peu de temps après leurs soties).

Cordialement,

Messieurs,
Nul besoin ni envie de chercher la faille ou de discuter sur les bien-fondés du titre de second vin, cela a été déjà fait mainte fois sur le forum comme vous le savez, et j’aime mieux discuter et échanger sur les vins que je déguste et connais...
Parce-que M. J-L. Thunevin est dans son droit le plus strict, il n’y a rien de mercantile, il y a seulement l’utilisation de concepts autorisés par la loi ! Critiquer un homme qui agit selon la loi revient à critiquer la loi et non l’homme il me semble.

Je ne vois aucune critique envers J-L Thunevin, de plus il me semble que c'est toi qui a lancé cette discussion...

Luc

[quote=personnellement j'y croirai le jour où le vigneron en question jurera qu'il n'incorporera jamais les raisins de la vigne de la "cuvée à part entière" dans le Grand Vin. Mais connaissant l'esprit mercantile des vignerons de la région, mon doute subsistera sûrement encore longtemps.][/quote]

Il faut apprendre à lire Luc.

Et alors, depuis quand émettre des doutes représente t'il une critique ?
Ces doutes ne concernent dailleurspas Valandraud en particulier, mais de nombreuses propriétés bordelaises qui rechignent à utiliser le terme de second vin, par trop péjoratif.
Cela étant dit, si tu préfères gober tout ce qu'on te dit sans te poser de questions, c'est ton problème...

Luc