Concernant la perception parfois déroutante que certains ont pu avoir sur ce millésime, j'expliquerais la chose de la sorte :

Pour tout ceux qui ont connu Meyney dans sa grande époque de années 60, 70 jusque 82, nous avions affaire à des vins très tanniques et assez concentrés qui ne révélaient pas avant 10 ans voir 20 et plus.
Je trouve que ce 2005 à quelques faux airs de "Prieuré des Couleys 1970". Le vin est mieux extrait que ces dernières années.
La finesse n'est elle pas encore au rendez-vous, mais nous sommes face à un vin assez viril, avec effectivement quelques accents que je qualifierais plus "Sud-Américain" que "Sud-Ouest", et pourtant le carménère n'entre pas dans l'ensemble.

J'avais déjà remarqué la chose autrefois, et j'avais supposé que cela venait des méthodes de vinification proche de celle de Gruaud Larose qui appartenait aussi en son temps à Georges Cordier.

De nos jours, ce n'est plus le cas pour les 2 vins, mais je penses que le terroir de Meyney s'exprime de la sorte, la couche d'argile présente en sous-sol, confère au vin des arômes de cuir et de truffe parfois assez marqués, voir les années ou le stress hydrique est plus marqué, quelques accents "Sudiste".
L'exposition du vignoble lui permet un ensoleillement maximale. C'est un des tout meilleurs terroirs de l'appellation et je ne le répèterais jamais assez.

Il faut attendre 2005, être patient, et même si certains ne lui confère qu'une garde moyenne, je suis certain du contraire. Il est évident que depuis 1982, je n'avais pas retrouvé ces caractéristiques chez Meyney.
Cela a peut-être aussi été déroutant pour tout ceux qui n'avaient jamais dégusté Meyney sur des anciens millésimes antérieurs à 82.

On prend parfois des habitudes, et on a tendances à préjuger trop rapidement de l'évolution ou de la qualité d'un vin si l'on ne se fît qu'à ce que l'on a dégusté, il faut essayer de prendre le plus de recul possible dans le temps pour ce faire.
Ce sont les millésimes des années 90 et début 2000 qui pour moi n'étaient pas à la hauteur bien que nos amis Bettane et Desseauve aient toujours apprécié ce vin.

Le millésime 2008 avec l'arrivée de Denis Dubourdieu est entrain à mon humble avis de marquer un tournant, et le retour à ce que j'ai pu connaitre de part le passé, voir en mieux.

Je ne sais pas si cela a pu vous apporter quelques éléments par rapport aux commentaires de certains sur ce millésime qui m'ont paru étonnant.

Attention à laisser reposer en cave assez longtemps les bouteilles achetées en FAV, car elles ont forcément subit un stress important. Meyney 2005 acheté en FAV ne se goûtera pas bien aujourd'hui, par contre celui que j'ai en cave depuis plusieurs années oui.

Cdlt,

Jean-Aubert

J'ai bu Meyney 2005 à 3-4 reprises au cours de ces 3 dernières années et j'ai pris beaucoup plus de plaisir avec les premières bouteilles que la dernière. Je pense qu'il est en train de se fermer méchamment à la vitesse d'un TGV pas en grève et qu'on ne perçoit plus actuellement que son côté un poil rugueux et viril, voir le boisé, ce qui n'était absolument pas le cas du vin jeune. Les 5 dernières bouteilles en ma possession sont au fond de l'armoire et je ne compte pas y toucher avant 2015. Normalement, ça devrait donner une petite merveille.... J'ai aussi l'impression que la grande distribution a acheté pas mal de ce vin, rapport qualité prix oblige (ce sont pas tous des tanches) et qu'il y a queqlues lots qui ont un peu trop trainé debout sous les néons dans certaines enseignes....

Meyney 2005

Premier contact avec ce vin.

Robe : belle profondeur, couleur franche de vin jeune
Nez : belle noblesse, le fruit semble commencer à laisser place à des arômes tertiaires. Ca parait un peu "tôt" à 5 ans, mais l'ensemble est d'une belle harmonie, sans trop d'intensité. On sent le classique.
En bouche, bonne matière, c'est franc et vif, mais bien tapissant. Encore un poil de bois. C'est très plaisant, la longueeeur est très bonne.

Il y a de la noblesse dans cette bouteille, la bouche demande encore à s'arrondir. Je parie sur une amélioration du plaisir, déjà grand, en laissant encore 2 à 3 ans aux arômes tertiaires pour se faire.

Le RQP (20 ou 21 €) est très bon selon moi

Bien à vous

Lionel

Bonjour,

J'ai ouvert un Meyney 2005 hier soir. Mon sentiment rejoint certains commentaires lu ci et là sur le forum : je suis globalement déçu par cette bouteille (sans vraiment savoir si il s'agit de limites intrinsèques du vin, d'une fermeture temporaire, ou de conditions de dégustation non optimales...)

A l'ouverture je suis très optimiste, la robe me semble très légèrement évoluée, le nez est expressif sur la prune, la cerise noire, le sous bois... Le verre servit confirme cette première impression avec un fruit bien présent, une belle matière, assez fine, bien qu'asséchée par des tanins assez présents, et un élevage marqué.

Le vin est carafé 2 heures.

Pendant le repas, l'impression au nez est la même, par contre, j'ai la sensation que la matière s'est un peu diluée, la puissance s'est assoupi, presque trop pour laisser la place à une sensation d'alcool et à une finale bien trop courte.

Il est vrai que l'association avec un filet mignon aux girolles et au miel ne m'a pas semblé optimal. Il reste que ce n'est pas la première fois que j'ai une très bonne sensation à l'ouverture et un petite déception après quelques heures de carafage. Pourtant, compte tenu des tanins perçus au départ le carafage me paraissait indiqué.

Avez vous déjà remarqué le même phénomène ?

Adrien

Chateau meyney 2004

Bonsoir

bouteille ouverte une heure avant.

Je n'ai pas l'expérience pour qualifier une bouteille de fermée mais ça colle parfaitement a l'idée que je m'en fais.

Même deux bonnes heures après l'ouverture cette bouteille n'a pas "parlé" a grand monde.

Peut être un problème de bouteille mais en tout cas pour un premier contact c'était bien timide.

Cordialement

A mon avis pour 2004 et 2005 c'est trop tôt

Je n'ai pas carafé, et j'ai un commentaire bien différent du tien, à moins d'un mois d'intervalle, donc peut être le carafage n'est il pas favorable.

Par contre, attention à certains champignons, dont le jaunottes (girolles) et bleus des prés notamment, qui ont tendance à "tuer" le vin. Un chimiste pour nous éclairer sur le phénomène?

bien à vous,

Lionel

Chateau Meyney - Saint-Estephe 1972

Ce message ne sera sans doute pas le plus utile pour de futurs achats, mais juste un mot pour redire ma surprise à la tenue de vieux petits millésimes de ce vin : la bouteille débouchée hier de Meyney 1972 offrait encore beaucoup de plaisir, avec un nez charmant, délicat, sur un registre tertiaire mais sans notes déviantes.

La bouche est moins convaincante, les tannins effacés, et la longueur moyenne, mais c'est un vin encore très séduisant qui sommeillait dans cette bouteille. Bouteille qui n'aura pas fait long feu à table, les notes tertiaires du vin formant un mariage d'amour avec l'oreiller de la belle aurore paternel.

Mathieu

cédric76 écrit: A mon avis pour 2004 et 2005 c'est trop tôt

Quelques mois après...

Ouverture ce week end de ma premiere bouteille de Meyney 2004..
Ouverte directement après l'avoir remontée de la cave...
Non carafée, juste servie dans un grand verre a bordeaux...Laissé 5 min en main pour remontée en température...
Robe couleur rubis, aucun signe d'évolution, juste une légère transparence accentuée...
Au nez... Premier mot qui me vient à l'esprit... OOOOOUuuuuaaaaaahhhhhhh......
Grosse grosse claque!!!!!!!!!!!!
Nez explosif... de la vrai dynamite...
Je n'en reviens toujours pas, tand ce nez est magnifique.... Grand grande puissance (noble)...
Pas de boisé intempestif au nez mais une fraicheur intense de fruits murs (non compotés), de l'humus, des champignons frais, et une senteur subtile de truffe...
Grande fraicheur... Très tres charmeur...
En bouche c'est malheureusement moins exubérant, les tanin sont fondus, mais le grain tannique n'est pas d'une grande finesse, la longueure est moyenne à courte...
On retrouve quand meme ce fruité de fruits murs...
La structure dans l'ensemble est correcte, mais ce vin en bouche manque de précision...

Le lendemain apres une nuit en cave supplementaire je finis la bouteille, bouche identique mais un nez moins puissant plus banal, moins charmeur...

Un bon saint estephe qui profitera à rester en cave mais qui dès maintenant donne deja beaucoup de plaisir, surtout ce nez magique!!!

Il m'en reste une dizaine de quilles à la cave et vais commencer tout doucement à m'y atteler...
X(

Je suis d'accord avec Thierry, Eric B et JAD: Meyney est un vignoble qui a tout pour produire des vins superbes, et il l'a déjà fait, je peux en témoigner pour les 86, 88, 89, 90.
Mais, depuis cette période, les quelques millésimes que j'ai bus étaient tous décevants. Il y a donc là probablement une "bonne affaire" potentielle pour un repreneur de talent.
Cordialement,
Claude

Meyney 1988

Bouteille récupérée chez un particulier
Niveau ok, bouchon imbibé sur les 3/4. A l'ouverture, très beau nez sur le cassis, qui evoluera ensuite assez rapidement sur le cuir et le tabac. En bouche, c'est un vin plein, concentré, de belle longueur mais plutôt dans le style costaud et viril que jouant dans la finesse, même si cette dernière n'est pas absente. Peut se garder encore sans souçis, mais je ne pense pas qu'il s'améliorera beaucoup....

Meyney 2003 , juin 2011

Joli nez médocain de cassis, un peu cerises noires avec des notes de graphite et de cèdre. Elégant. La bouche est de demi-corps, fruitée et savoureuse, bien vivante sur son acidité maitrisée et sur les mêmes arômes que le nez. La texture est veloutée mais en deuxième partie, on sent bien les tannins, "poussiéreux" comme les appelent certains critiques anglo-saxons. Belle finale, riche, fruitée et un peu épicée. C'est un excellent St Estèphe harmonieux, qui je pense, vieillira bien. C'est un 2003 classiquement médocain et qui conviendra parfaitement à ceux qui craignent le côté solaire du millésime. Du niveau d'un GCC sans aucun doute.

Goûté il y a quelques jours Meyney 2004. Le vin est dans une phase plutôt ingrate, avec un boisé très envahissant, des tannins en nombre, limite asséchant, et une puissance encore trop marquée. Bref, je crois qu'il vaut mieux laisser reposer ce vin pour l'heure. A attendre.
Cordialement
Frédéric

1974 – Meyney (St-Estephe)

Prix : ?
Œil : Brun-orangé tuilé, trouble.
Nez : La première approche donne l’impression d’un vin riche et aromatique, qui a bien vieillit. L’intensité est bonne. Les arômes tertiaires sont bien présents sans être trop prononcés, mais le fruit s’exprime peu (dommage). On distingue un peu de fruits rouges comme la fraise des bois, une note de noisette et d’épices. Il m’évoque un sous-bois d’automne. Très sympa.
Bouche : Ouah, c’est du jus de fruit. L’alcool et l'acidité sont très calmes, et la sensation sucrée se démarque bien. Longueur et intensité moyenne, l’entrée en bouche est douce mais la fin de bouche, elle, est plutôt serrée. Les tannins y sont un peu gommés et poussiéreux. Un vin agréable.
Com : Pas mal, pas mal... Aucun dépôt, hum bizarre…
Note : 6,5/10

Meyney 2005

ce que l'on attend d'un beau Saint Estèphe d'un grand millésime. De la force terrienne enrobée de bois, ma non troppo, juste mélange bordelais quand il est réussi entre bon chêne et cabernets mûrs.
Vin complet, équilibré et très long. Un modèle du genre.

Le groupe Cordier avec l'accord du château viens de sortir dans sa collection "Epoque" le Prieuré des Couleys de Meyney 2009, hommage au nom qui était porté par le grand vin du château durant près d'un siècle.

Il est vrai que la communication est un peu tapageuse sur le sujet, par contre le vin n'a rien à voir avec un second ou le premier. En s'appuyant sur la totalité des 71 hectares du vignoble du château, il nous ont pondu un merveilleux OVNI sorti tout droit des années 60.
Si l'on se détache de l'aspect purement mercantile de l'opération, la surprise va au final dans le bon sens.

On retrouve ici un assemblage qui se rapproche davantage de celui des années 60-70 faisant la part belle aux Cabernet Sauvignon 56% et Cabernets Franc (26 %) Merlot et Petit Verdot complète le tout : 9% chacun.
Comme la part de Cabernets Franc sur le domaine a été fortement réduite, je penses que cette cuvée n'aura pas produit beaucoup de cols.
Privilège de ce millésime 2009 qui nous offre des vins pas trop austères : ce Prieuré des Couleys pourtant vinifié "à l'ancienne" ne se goûte pas trop mal.
La robe est presque noir, élégante, dense. Le nez est d'une grande complexité, évoluant sur des fruits noirs et rouge, les épices, le cèdre.
La bouche est vive, le vin est en place opulent, mais le bois neuf a tendance à ressortir quelque peu à ce stade sur la très longue finale, belle acidité, un vin franc qui ne triche pas.

Le grand vin du château dans le même millésime (2009) dégusté en parallèle est plus avenant et démonstratif aujourd'hui, davantage marqué par le chêne au nez mais élégant. Très beaux merlots. Un vin sensuel, raffiné, moins rustique que le Prieuré.

Les 2 vins ne sont pas encore parfaitement en place, Château Meyney a tout de même ma faveur aujourd'hui car plus ouvert et consensuel, un vin issu de toute l'expérience que Denis Dubourdieu acquiert progressivement sur ce domaine depuis quelques années. Il a réussit selon moi à accompagner la vigne et a fait progresser ce cru à grande vitesse à l'inverse de ce qui se passe à Carbonnieux, dont les rouges ne m'emballent toujours pas.

Quant à cet OVNI qu'est le Prieuré des Couleys de Meyney... C'est un vin d'un autre temps, qui aura d'ailleurs besoin de beaucoup de temps. Un vin qui supportera une garde solide, et devrait se révéler pleinement à partir de 2020 et au-delà, lorsque les Cabernets se seront assagis.
Et que dire de la fameuse bouteille "époque", elle avait ses détracteurs en son temps, que ce soit dans un sens ou un autre, pour moi cela ne fait que remonter quelques souvenirs à ma mémoire.

Château Meyney 2009 : 17/20, un vin qui sera à mon avis rapidement accessible, un peu comme le 2005, mais avec plus de finesse, et sans doute une garde moins conséquente.

Prieuré des Couleys de Meyney 2009 : 15/20++, à oublier au moins 10 ans, un nez flatteur mais en bouche, c'est encore un peu rude. A l'aveugle je l'aurais peut-être confondu avec un Calon dont les vins peuvent souvent passer pour assez austères dans leur jeunesse.

Jean-Aubert

Dégusté sur un superbe roti de boeuf , face à un beau chateau Branaire 1986 :

A ma droite :

Robe bien orangée sur le disque, beaucoup plus transparente que l'autre mais bien colorée. Le nez est fruité et très complexe; cela change dans le verre au fil des minutes, du vieux cuir, du moka comme je n'avais jamais senti avant, ...
La bouche est fine, fluide et très fraîche .
Pour la finesse et le fruit, ça me rappelle les Gazin 85 d'il y a peu de temps mais c'est plus complexe, très nettement sur des arômes tertiaires, une finale interminable et changeante. Le verre vide en appelle un autre et on est déçu quand la bouteille est finie. Sur les fromages, Etivaz, "brie" fribourgeois et un autre pâte pressée suisse, la trame fine et acide de ce vin fait merveille.

c'est un superbe : Saint-Estèphe chateau Meyney Prieuré des Couleys 1961 Quel beau millésime !!!

A l'ouverture, le vin était un peu dissocié avec des fruits d'un coté et une finale un peu maigre et acide + une pointe d'astringence, l'aération avec 5-6 heures d'épaulage en cave fraîche lui a été bénéfique-

JAD écrit: Château Meyney 2009 : 17/20, un vin qui sera à mon avis rapidement accessible, un peu comme le 2005, mais avec plus de finesse, et sans doute une garde moins conséquente.

Rapidement accessible? Même en double magnum?
C'est une question un peu générale mais quel pourcentage de garde doit-on rajouter lorsqu'on compare un double magnum à une bouteille?

satristim écrivait: Goûté il y a quelques jours Meyney 2004. Le vin est dans une phase plutôt ingrate, avec un boisé très envahissant, des tannins en nombre, limite asséchant, et une puissance encore trop marquée. Bref, je crois qu'il vaut mieux laisser
reposer ce vin pour l'heure. A attendre.

Pas mieux.
Bu ce midi, ce Meyney 2004 n'exprimait rien d'autre que des arômes de bois tant au nez qu'en bouche, avec, certes des tannins encore bien présents qui permettent d'envisager une belle garde, mais personnellement j'ai du mal à croire qu'on y verra autre chose que du bois un jour ...
Bref, une réelle déception.

Bérenger.

Meyney 1995

La couleur est rubis foncé avec une légère évolution sur les bords.
Un joli nez sûr la truffe, la mûre, la cerise et le sous bois.
La bouche est encore puissante avec un beau volume et une jolie finale sûr la truffe.
C'était ma dernière bouteille, avec regret, car ce vin c'est révélé être toujours de bon niveau et cette dernière la meilleur de la caisse.

Très bien

jmw

Meyney, Saint-Estèphe, 2005

Bu ce midi sur une magnifique côte de boeuf limousine accompagnée d'une salade frite.
Très beau Saint-Estèphe ni trop exhubérant ni trop minimaliste.
Une belle robe pourpre ne trahissant pas la haute concentration du breuvage et le jeune millésime, équilibre parfait, des notes torréfiées et boisées parfaitement fondues, une sublime longueur en bouche et à l'arrivée un vin ultra digeste, aucune sensation d'alcool.
L'assemblée a été conquise et la première bouteille a du appeler la seconde en renfort (nous étions 6 autour de la table).
Que c'est bon le Bordeaux quand c'est comme çà.
Je restai sur une mauvaise impression avec ce chateau sur un 2001 et bien me voilà réconcilié avec ce 2005.

Vineusement.

Meyney 2001

Bouteille ouvert hier soir.

Epouvantable, la gerbe à la première gorgée, direction l'évier et poubelle, pouahhhh. Surement un défaut de bouteille suivi d'une conservation douteuse en Grande surface.

Beurk.

je ne noterai pas ce vin car je ne pense pas que ça soit de sa faute :-).

Anthony.

Meyney 2006

Bouteille ouverte ce midi 1h à l'avance.
La robe est assez profonde et ne présente pas de trace d'évolution. Le nez est avenant sur les fruits rouges légèrement compotés.
La bouche est un peu simple en comparaison. On retrouve assez peu le fruité du nez et la finale est légèrement asséchante.
Le vin ne possède cependant pas de défaut mais a du mal à se révéler aujourd’hui.
Bien

Edit : ce soir le vin est un peu plus avenant. Le fruit a refait surface.

Cordialement
Reno

Dégusté un meyney 1966.

Couleur cerise noire très intense, Nez d'eau de vie, un peu lour et désiquilibré, en bouche la matière est présente, le vin est très agréable, on reconnait la qualité des vinifications et du travail de l'époque de Cordier.

Très beau vin compte tenu de l'âge de la bouteille

Dégusté l'autre jour une impériale de Meyney 2006. le vin reste sur une phase de fermeture. le vin est très bon sommes toutes, avec la griffe Meyney et saint-estèphe. A revoir dans 5-10 ans

X...

As-tu bu les 1988 et 1989 du Château?

Bonjour,

Non je n'ai pas dégusté ces millésimes, en revanche, j'ai dégusté :

1999 en Magnum
1981
1966
1960

Cordialement,

Christophe

Christophe,

J'ai bu une bonne douzaine de millésimes de Meyney et mes plus grands souvenirs sont liés aux 1988 et 1989.
Dans ceux que tu cites, je connais le 1981, un très bon vin, je pense, mais inférieur à mes deux favoris.
Si tu as l'occasion de les trouver, je te les recommande.

Effectivement, 1981 était de bonne tenue, une bonne surprise à la dégustation compte tenu du millésime.

1966 était marqué par une pointe d'acidité mais de belle couleur, très corpulent, très agréable mais un peu rustique
1960 était d'une finesse incroyable, il a époustouflé tout le monde, en particulier un ami ancien meilleur sommelier d'angleterre dont l'année de naissance est 1960. Il l'a trouvé supérieur à tout ce qu'il avait pu déguster sur ce millésime au niveau de la tenue et de la finesse.

A noter que ces millésimes anciens fait sous l'ère CORDIER étaient très bien travaillés.

C'est noté pour 88 et 89 !

Salutations

A noter que ces millésimes anciens fait sous l'ère CORDIER étaient très bien travaillés. écrit:

c'est aussi dans ces années que j'ai noté le plus de variations de qualité d'une bouteille à l'autre, sur les 86 entre autres, certains flacons étaient somptueux d'autres sans fruit, ni charme avec des tanins mordants, ainsi que des bouchons qui se sont trèss vite détériorés (les niveaux de certains 86 font peur déja dans l'épaule>...)
par contre sur 1989, rien à dire sur les cordier, à part lafaurie peyraguey (89) largement surpassé par ses ainés et cadets