Ouvre-la 2 heures a l'avance, goute un verre et prend ta decision a ce moment.

Si je me rappelle bien, pas de carafage en ce qui me concerne mais strip-tease version Zermatten (epaules degagees).

Je copie ici la note déposée par Emile dans le forum "Dégustations Eclectiques":

Auteur: emile (Mix-Bordeaux-202-1-115.w193-250.abo.wanadoo.fr)
Date: 09-01-2005 12:58

Meyney 95

Belle robe rouge foncé pas de trace d'évolution ; le 1er nez est discret puis à  l'agitation ressortent les arômes de fruits rouges, on devine également des arômes empyreumatiques. En bouche les tannins sont doux et parfaitement fondus l'ensemble est tenu par une belle acidité ; le vin semble être à  la croisé des chemins quant à  sa maturité.

cordialement
emile

J'ai ouvert, ce soir, un MeyneyT 1988.

Il me semble un peu différent de la dernière bouteille de ce millésime que j'avais bue et de celle commentée par Anthony.

Je pense connaître l'explication: j'ai acheté une caisse dès la mise et on m'en a offert deux longtemps après.

Le nez est complexe, sur le cassis (fruits et feuilles), la prune, les notes boisées, avec des touches de chocolat et de laurier.
La bouche est très marquée par le cassis, il s'impose dès l'attaque, il marque la finale. Le vin a du volume, mais relativement peu de gras: il est plus ferme que rond. Les tannins bien présents et l'acidité lui donnent une impression un peu austère, mais équilibrée.
La finale est longue, marquée par une légère acidité et surtout par le fruit.

Cette fois, Meyney me semble moins séducteur. Son caractère ferme et austère n'est cependant pas déplaisant: l'acidité se manifeste, elle ne s'impose pas.

cordialement,
Thierry

En pensant à  Daniel,

qui me demandait, il y a peu, une synthèse sur un vin décrit à  l'ouverture puis à  table, je reviens après le repas avec un verre de Meyney 1988.

Le nez a peu changé... Je n'ai rien à  modifier.
La bouche a pris "quelques rondeurs". Cela rend le vin plus facile d'accès, mais l'ensemble des impressions est peu modifié.
Le plus, c'est dans la finale: elle a explosé avec l'aération (?): quand le vin est avalé, on a l'impression d'avoir encore en bouche les saveurs de la confiture de cassis ou de la liqueur de ce fruit... Et ça dure... Plus de 30 secondes.

En conclusion des deux notes: un vin au très bel avenir...

Cordialement,
Thierry

Thierry,

Carafes-tu? J'ai comme l'impression que le vin s'est bien amélioré en fin de repas(hhh)

Amitiés

Daniel

J'ai retrouvé les mêmes impressions lors d'une dégustation de ce 88 au restaurant au cours de ce mois :bouteilles en provenance de ma cave . Je pensais avoir déposé un message ...j'ai terminé le fond de la bouteille en fin de repas ....quand je pense au prix d'achat de ce vin ....40 ht achat primeurs ..c'était le bon temps ..!

Non, Daniel,

j'utilise très rarement la carafe...

J'aime mieux voir l'évolution du vin au fil du temps, de verre en verre.

Amitiés,
Thierry

Ouvert et carafé hier soir un Meyney 1989 : très légèrement tuilé, le vin présente surtout des arômes empyreumatiques (torréfaction, pain grillé ?) les fruits sont en retrait; en bouche des tannins fins mais encore bien présents me font penser que ce vin a encore de nombreuses années devant lui : personnellement, je ne l'ouvrirai plus avant 2006-2008.

Jean, tu penses cela malgre la couleur de la robe qui dit assez clairement" pret a boire !

J'ai ouvert ce midi mon antépénultième (donc plus que 2 (jjj) !!!) bouteille de Château Meyney 1988.
Après une aération en carafe d'une heure environ, le vin s'est présenté ainsi :

_la robe est encore d'un beau rouge bien sombre, mais dans le verre le disque révèle un début d'évolution vers une nuance orangée.

_le nez est dominé par des notes de cassis auxquelles se mèlent des arômes de boîte à  cigares (parenté avec un Pauillac) ainsi que quelques réminiscenses d'un boisé discret et parfaitement intégré : je trouve ainsi dans ce vin les notes olfactives qui (AMHA) caractérisent parfaitement un très bon Bordeaux dans sa phase de plénitude.

_en bouche, la structure m'a paru de moindre ampleur que dans mes précédentes bouteilles (je le goûte régulièrement depuis 7 ans environ).
Il me semble que les années ont fini par "polir" ce vin qui, précédemment, était beaucoup plus tannique. Actuellement, l'équilibre est excellent et ce supplément de finesse apporte une sensation de velouté très agréable.
Belle longueur.

=>Comme de nombreux dégustateurs l'avaient mentionné, Meyney 1988 est un vin qui avait besoin de temps pour se révéler pleinement; il doit être arrivé à  son apogée et il fait jeu égal avec certains crus classés du millésime (de mémoire, je le trouve supérieur à  Langoa Barton par exemple).
Cependant, je ne pense pas garder ce vin plus de 3 ans à  compter de maintenant. Parker lui prédit une durée de vie de 25 ans, peut-être a-t-il raison...
Enfin, je profite de ce post pour saluer le travail effectué par Georges Pauli et pour demander si certains d'entre vous ont des informations sur ses activités actuelles.

A bientôt
Cordialement

Philippe

Philippe 03,

je n'ai encore jamais dégusté ce vin mais viens d'en acquérir 3 magnums. L'avez-vous déjà  dégusté dans ce format? ...à  décanter 1 heure au moins?

merci d'avance

salutations cordiales

Claudius (Claude),

Je n'ai pas d'expérience relative à  Meyney 1988 en magnum, mais ce soir au diner j'ai regoûté ce qui me restait de la bouteille ouverte à  midi.
Ainsi donc, le carafage me paraît indispensable pour ce vin et à  fortiori pour un grand contenant. Une heure d'aération me semble un minimum (deux heures devraient convenir) car la bouteille d'aujourd'hui a été ouverte ce matin à  11 h, puis mise en carafe de 12 h à  13 h. Ce soir, le vin accusait une petite "fatigue" mais les notes de cassis étaient toujours très présentes, ainsi que des arômes et saveurs (je les avais oubliés dans le post précédent) de fruits confits macérés dans du rhum.
Bref, c'est très bon, et en magnum, les 20 ans de ce vin pourraient être l'occasion d'une comparaison un peu vexante avec certains grands noms.

Pour l'anecdote, j'en ai acheté un lot important en grande surface (en 1998, je crois) : les cartons venaient d'être expédiés de chez Cordier et le prix était de 68 Francs la bouteille (10,50 €). Je pense qu'à  cette époque les établissements Cordier procédaient à  des liquidations de fin de loges et je n'ai qu'un regret : en avoir acheté "seulement" 18 bouteilles (bbb).

Cordialement
Philippe

Philippe, Claude,

Je souligne depuis longtemps la qualité de Meyney 88, que j'avais acheté moi aussi dès la mise sur le marché.
Je l'ai souvent servi à  l'aveugle face à  Talbot 88 et c'est Meyney qui l'emportait...

Amicalement,
Thierry

certes meyney est excellent, j'ai bcp de 95 en cave...et c'est d'ailleurs avec le 2000 le seul meyney que je connaisse mais j'ai déjà  dégusté talbot 88 et franchement, ce n'est pas une grande référence (de mon point de vue très moyen...)

Alex

Meyney 1989,
qu'elle était belle cette époque des vins pas excessifs et eternellement bon.
Bon meney 89 c'est un coups de foudre et je viens de terminer ma dernière bouteille. Sur les 18 que j'avais jamais de deception c'est tres bon.
Robe foncé avec des notes d'evolution sur les bords. nez de cassis et boite à  cigare. bouche pleine avec en retroalfactin des flots de fruit rouge, de tabac et de cedre. Pas de loudeur finale longue.
un vin plasirs qui pour ma part n'a jamais connu de fermeture. C'est vari qu'il se rappoche d'un lynch sans bien entendu avoir la meme puissance ni la meme longueur.
dommage j'en ai pu

Meyney 1988 magnum

une découverte fantastique de plus grâce à  LPV.

Bt ouverte 2h30 à  l'avance, en faisant glisser les épaulettes (aaa)...les conseils de Philippe03 sont bons, le vin gagne en profondeur ainsi qu'en puissance. La robe est d'une jeunesse surprenante. Le nez sur l'humus et le fruit, la bouche superbe est typée St Estèphe avec cette "chose" magique que l'on retrouve dans Calon Ségur et dans Montrose (qu'il n'y a pas chez les voisins de St Julien)..."chose" que j'appelle minéralité (peut-être à  tort?) (terroir?) et qui donne de la profondeur en bouche. Belle finale.

Excellente bt, je ne m'attendais pas à  qqchse de si bon, il est à  mon avis supérieur au 86 (déjà  très bon)

Le vin à  un certain moment a passé le seuil des 20° et a bcp perdu, j'ai remédié à  la chose en plaçant la bt sur le balcon. J'ai été très étonné de constater pareille différence sur 2 "petits" degrés de température.

PS si vous faites un tour dans la rubrique Cos, vous pouvez y lire que Meyney 92 a planté Cos 92 et 93!

Bus ce WE
Meyney 99, très joli vin complet, assez rond et facile.
Meyney 92, équilibré, très bien fait, a surpassé Cos d'Estournel 1992 le même soir. Il valait à l'époque un prix minime!

il faut dire que Cos 92, agréable jeune, est passé depuis quelques années déjà. Cela n'enlève rien à la bonne performance de Meyney dans ce millésime médiocre.

cordialement

Yves Zermatten

Gilles,

Tu me donnes envie de reboire ce week-end un Meyney 99:
à te lire, il a évolué en bien depuis ma dernière rencontre avec lui.

Bien cordialement,
Thierry

Avez-vous eu l'occasion de goûter Meyney 1982 dernièrement ??
merci

Jean,

Tu peux éventuellement consulter mon post du 19 06 03 dans "année 82".

Ce n'est pas récent, mais c'est, peut-être, mieux que rien.

Tu auras, dans "rencontres flamandes" des avis sur cette même bouteille.

cordialement,
Thierry

Il y avait longtemps que je n'avais plus goûté Meyney 1999.
C'est donc ma bouteille du jour...

Le nez reste complexe et classique: chêne vanillé, cassis, groseille avec quelques touches d'épices et de mine de crayon.
La bouche est toujours aromatique et pleine. Dès l'attaque, elle semble ample. Le volume se manifeste bien en son milieu, il repose sur une matière tannique et un boisé bien présents. L'ensemble est plus dense qu'élégant et débouche sur une finale longue et marquée par le bois.

cordialement,
Thierry

Meyney 1991 : Bouteille bue sans carafage

La robe est de couleur grenat à rubis , assez peu profonde , avec des tons nettement orangés sur les bords du disque; le nez est assez expressif et essentiellement marqué par des arômes tertiaires : tabac blond , humus, terre fraîchement remuée ,et en retrait des arômes de prunes, l'entrée en bouche est suave,le milieu est à la fois tannique et décharné , la finale , moyenne à courte, un peu réglissée, est tannique (au sens négatif du terme) et acide à la fois .

Un vin ( qui ne provenait pas de ma cave ) fini; absolument pas taillé pour la garde .

Tu fais les fonds de cave, Daniel..??


La plupart de mes 91 et 92 (heureusement pas trop nombreux) ont servi dans les années 90, aux étrennes du facteur, concierge etc.. Comme je continue de recevoir mon courrier, je présume:
a) que c'était encore buvable
b) qu'ils ne lisent pas LPV..!

Amitiés
Alain

Alain,

Mon frère a la facheuse manie de laisser vieillir systématiquement tous ses vins , mêmes ceux qu'il faudrait boire jeune , d'où la bouteille de 91 que j'ai dégustée .

Amitiés,

Daniel

encore un magnum de Meyney 88 très bon hier soir, qui a seulement souffert du souvenir de Haut-Brion 89 ...

vin à point, supérieur à son pedigree

Meyney 1999,

Belle robe rubis, lumineuse. Le nez est très fin sur des notes de fruits rouges très subtiles alliées au chêne vanillé. La bouche confirme le nez: un vin au joli toucher, sans aucun creux, très fin, rond, magnifiquement équilibré, assez féminin pour un Saint Estèphe, avec cependant ce qu'il faut d'assise tannique. Un vin idéal pour le repas: sapide et digeste (ce qui deviendra de plus en plus rare, y compris dans le bordelais). Bref tout ce que l'on attend d'un très bon Bourgeois!

j'ai plusieurs fois demandé ce que les LPViens pensaient de Meyney 2003 et suis resté sans réponse à ce jour

je copie donc ce que j'ai pu trouver sur le net:

Meyney, 2003
This popular Cru Bourgeois Chateau has made its best vintage in years here (better than 2000) thanks to the construction of a new chai and a severe selection process, with only half the grapes picked going into the first wine. 60% Cabernet Sauvignon, 28% Merlot and a big slug - 12% - of Petit Verdot. Two thirds of the barrels are new. George Pauli compares it to 1986 but says that it is without doubt better. Without a shadow of doubt this is the best Meyney ever tasted. We were bowled over by this wine. Deep colour, impressive depth. Smoky and roasted on the nose. Thick, structured, fleshy and concentrated on the palate. Robust, mineral character. Very ripe and tarry. Could be great value. Highly recommended
Farr vintners

je trouve particulièrement intéressant que George Pauli le considère comme meilleur que le 1986 que j'ai pers.bcp apprécié. Meyney semblerait don être une bonne affaire dans les >FAV à venir

cotation 23 frs / 15 €

PS qui boit actuellement les 86 & 88 n'hésitera pas une seconde

Je n'ai pas retrouvé dans la bouteille de 2003 dégustéé à la FAV de Champion les mêmes qualités que l'on retrouvait dans les 86 88 à la sortie des primeurs ...je n'ai d'ailleurs pas acheté ce vin , mais il est vrai que j'ai fait des folies pour les 2003 l'année passée en Juin ....

voilà ce que j'ai ouvert pour me remettre de mes émotions d'hier soir (cf. Nul...!... dans A Propos):

Meyney 1999.

Je retrouve le goût du vin et l'eau du robinet ne me tente plus

Le nez reste complexe et classique, comme lors de notre dernière rencontre: il est puissant et associe bois neuf, cassis, groseille, sel de céléri, graphite. La bouche est savoureuse, marquée par le bois et les fruits. Elle est ample et fraîche. Les tannins, le boisé et l'acidité se combinent harmonieusement et donnent un vin puissant, délicieusement rustique et à la belle longueur...

Cordialement,
Thierry