Bonjour Jérome
J ai demandé à Gilles , non apparemment , par contre celle d avant , oui , j y était
didier

Je ne veux pas lancer une polémique, tout juste une réflexion, y compris pour moi : Mais peut-on mesurer l'a priori ?
Je m'explique : je lis à travers le vocabulaire utilisé, les vins plébiscités, une certaine "école". Quelle peut-être la posture a priori d'un adepte de la dégustation géo-sensorielle face à une bouteille de Reignac avec tout ce qu'elle représente. De la même façon qu'il semble qu'elle soit totalement opposée quand il s'agit de déguster Liber Pater si j'en lis les commentaires du chantre de ladite dégustation.

Il ne faut surtout pas lire dans mes propos une quelconque agression ou agressivité, juste un questionnement.

Reignac que je connais pour avoir dégusté pas mal de millésimes, c'est le style Bordelais d'école, version "cru classé", c'est à dire dans le contexte actuel : vin riche, luxueusement élevé et qui a besoin de temps pour être apprécié : pas plus mais pas moins que de nombreux crus classés et d'ailleurs quand on les confronte à l'aveugle même les très bons dégustateurs ne ressentent aucun décalage.
Il se trouve que 2008 n'est sans doute pas le millésime du siècle et qu'il faut bien entendu remettre tout cela en perspective.

Néanmoins, et on le voit bien dans la dégustation d'Oliv sur les blancs de Haut Brion, la limite n'est-elle que géo-sensorielle ?

Par ailleurs, y a-t-il une raison pour que tes "élèves" ne viennent pas eux mêmes déposer leurs commentaires ?

Bonjour Jérome
Pour répondre à ta réflexion , et je la prends aucunement comme une agressivité , il n y a pas d école , nous sommes simplement , une association de 1901 , qui permet aux gens de découvrir , des vins élaborés , par des vignerons sérieux , et respectueux de l environnement , de leurs terroirs , les trois quart , des participants n avaient aucune culture du vin , iis n avaient pour ainsi dite jamais mis les pieds chez un caviste , ou aller directement au domaine , ils allaient comme tout le monde dans la GD
Pour les aider , ils à fallu penser a mettre des supports très simples , pour pouvoir les aider et les accompagner , dans les soirées , aujourd hui les échanges autour des tables sont très interessants , chacun s exprime personnellement , le support du vocabulaire , est oublié lors des soirées, à ma plus grande joie , car le plus important est les dégustations qu ils font et qu ils apprécient , pour en revenir au CRs des gens qui m entourent , et non mes élèves , Oliv m avait solidité pour avoir l avis de ces personnes , j ai trouver cette démarche très sympa ,et je le remercie de tout coeur , donc ils ont joue(é)s le jeu avec grand plaisir , pour ton info , pas mal de gens de l assoce lisent les CRs sur LPV je relaye les soirées des LPviens , maintenant ils le font tous seul , on en parle souvent entre nous , ils découvrent un autre univers celui des passionnés , Jérome tu sais très bien la difficulté qu il y a de parlé d un vin et encore plus de l écrire , eux ce sont lancer au bout d un an , je souhaite pour la communauté Lpviennes qu ils viennent mettre leurs propre CRS d eux même , je pense qu ils le feront avec le temps , je leur passe l info à notre prochaine soirée

J ai bien aimé ta refléxion sur les terroirs de HB , quand à la dégustation , quoi qu elles soient elles est purement personnelle , comme tu l as dit je le dis toujours aux gens qui sont avec moi
Pour le Reignac , je ne l ais gouté que sur le 2008 , confirmation, comme tu le dis oui il faut les attendre j ai des 2009 , mais j attendrais pas mal d année avant de les ouvrir
Jerome je ne suis pas prof , et je n ais aucunement cette prétention , je suis simplement un amateur qui apprécie le vin , qui aime le partage , la convivialité , l amitié , comme les gens qui sont dans notre association , si tu désire un jour nous faire découvrir tes vins ce sera pour nous un grand plaisir , comme pour mon attachement à LPV depuis des années , car comme je l ais toujours dit ici , j ai appris beaucoup au coté des passionnés , j en apprend encore tous les jours , et maintenant cette passion je la transmet aux gens autour de moi ; l école je la laisse aux gens plus compétant que moi , à mon age on pense plus au plaisir de partager et d échanger
didier

ce n'était pas vraiment le sens que je donnais au mot "école", mais ce n'est pas grave.

Château Reignac 2010

J’ai l’impression que tout a déjà été dit.

Sorti de cave 16 degrés environ bouteille ouverte et dégustée dans la foulée.

Robe extrêmement sombre, au nez des notes boisées et fruits noirs.

En bouche gourmand, mais la longueur moyenne.

Bien

'' Bonjour,

Merci pour ce compte-rendu.
Merci également de toujours indiquer dans le corps du message ET en titre le nom complet du vin commenté (Domaine / Cuvée / Millésime), précédé de la mention CR et '' : '' (les '':'' devant normalement être collés à la lettre ''R'').
Attention d'ailleurs, aux titres automatiquement générés.

Ainsi les amateurs auront plus d'opportunités de consulter votre avis dûment indexé via les moteurs de recherche de leur choix.

Un modérateur a procédé, cette fois, aux modifications nécessaires.
L’Équipe LPV''

Je me permets de reprendre les propos d'un administrateur.
Cordialement,
Gaëtan

Je m'interroge sur le fait d'ouvrir le vin 3h avant et d'utiliser Optiwine...
Combien de temps est restée la bouteille debout entre l'utilisation d'Optiwine et le service?

Si j'ai très souvent trouvé qu'Optiwine était très bénéfique sur les vins, cela ne dure pas non plus longtemps, et 12h après, les vins sont fatigués. Ils disent "d'optiwiner" 15min avant le service, pas 1, 2 ou 3h.

Qu'en était-il pour ce 2008.

Bonjour FREDIMEN,

Pour ce qui concerne le titre, il semble que c'est la cuvée REIGNAC et non de Reignac.
Coridalement
Gaëtan

Bonjour à tous,

Merci pour vos retours.

Désolé j'étais sur le téléphone (pour faire de la mise en page c'est pas top).

Du reste, il est bien marqué Grand vin de reignac sur l'étiquette.

Château de Reignac (grand vin) 2010

Parfois, des éléments perturbent le jugement et incitent le dégustateur/soiffard à la mansuétude ou à la sévérité au delà des qualités intrinsèques du vin dégusté.
je crois que ce fut mon cas pour ce Château Reignac 2010 qui, pris en tant que tel présentait un nez plutôt racé sur les fruits noirs, cèdre, cigare et se développait en bouche sur des notes de mûre et cassis, un boisé bien intégré, des tannins poudrés de bonne qualité et une finale honorable bien qu'un peu excessivement chaleureuse.

Ainsi, même si on n'est pas forcément un fan furieux de l'approche moderne, le vin est bien fait, agréable, appelle une cuisine relevée afin de contrer la puissance un peu marquée et fait largement honneur à sa catégorie (bordeaux supérieur). On pourrait juste le trouver un peu cher.

Vanitas Vanitatum : le problème vient de la contre-étiquette qui met en avant un terroir "digne d'un premier cru classé" et la capacité du grand vin de Reignac à battre à l'aveugle les plus grands.
Or, si je ne puis préjuger de la qualité des 1ers GCC, n'en ayant pas encore goûté, j'ai eu l'occasion d'essayer d'autres GCC et pour faire court, à hauteur de ces expériences subjectives, le Reignac ne m'a pas paru survoler la catégorie (ni celle des crus bourgeois exceptionnels d'ailleurs...).

Je ne peux que plussoyer, mais force est de reconnaître tout de même que ce vin fait passer un agréable moment

Indeed !
(encore qu'à force de boire du pinot noir, mon palais a tendance à être bousculé par ces vins qui montrent avec ostentation leurs gros muscles gonflés à la barrique et à l'éthanol, mais c'est une appréciation personnelle )

Disons qu'un peu de modération ne nuirait pas à leur marketing (un peu de modération tarifaire aussi, car je ne placerai pas ce vin dans la catégorie value à ce jour).

PS : le vin titre à 14,5°, pas étonnant qu'on ressente la chaleur...

En tout cas au moment où cette cuvée dans d’autres millésimes du début du millénaire faisait régulièrement jeu égal avec les meilleurs vins de Bordeaux à l’aveugle il coûtait 15 euros dans tous les Leclerc.
Je l’ai personnellement éprouvé et c’est vrai que quand les chaussettes tombent c’est toujours une sacrée surprise !

PS : le vin titre à 14,5°, pas étonnant qu'on ressente la chaleur...

Ce degré est la norme à Bordeaux en rive droite en 2010. Sur la rive gauche, le cabernet-sauvignon limitait un peu les dégâts (même si je me rappelle avoir vu des cuvées parcellaires de cabernet-sauvignon à 14.5 %)

Jérôme Pérez écrit: En tout cas au moment où cette cuvée dans d’autres millésimes du début du millénaire faisait régulièrement jeu égal avec les meilleurs vins de Bordeaux à l’aveugle il coûtait 15 euros dans tous les Leclerc.
Je l’ai personnellement éprouvé et c’est vrai que quand les chaussettes tombent c’est toujours une sacrée surprise !

Régulièrement Jérôme ?

Je me souviens du 2001 avec le GJE mais sinon ?

Je pense que depuis que reignac 2001 a battu bcp de GCC lors d’une dégustation du gje, reignac use de cette argument...

Sinon 2010 à boire ou peut se bonifier ?

mgtusi écrit: Régulièrement Jérôme ?

Je me souviens du 2001 avec le GJE mais sinon ?

Le forum s’est fait l’écho de plusieurs remakes qui ont eu les mêmes résultats.
J’ai participé à l’un d’eux avec un club toulousain bien connu.
Il y avait même clos de los siete qui n’avait pas été ridicule.

Il y a eu de nombreux débats à la suite de ces tests et à chaque fois les mêmes arguments dubitatifs notamment sur la garde.

J’ai d’ailleurs tiré de nombreux enseignements de ces discussions et notamment celui que même face aux évidences les réputations ont la peau dure.
J’ai compris également que le petit monde du vin très conservateur aurait bien du mal à bouger.

Je pense que Mauss lui même fut déçu que ses petits copains qui pourtant avaient vécu ce moment ( et d’autres du même type) n’ont pas crié à la face du monde qui les écoutait la grande supercherie : ils ont d’ailleurs continué à l’alimenter.

Je suis convaincu aujourd’hui que la connaissance du prix définit plus de 60 % du jugement définitif : autour de 10 ou 15 euros beaucoup se demandent inconsciemment où est le problème.

Le même vin à 50 euros : tu peux être certain que la plupart va chercher les qualités (et va les trouver) !

Ça marche aussi avec les réputations et les a priori.
La dégustation à l’aveugle a le mérite d’annuler ces biais mais possède d’autres écueils.

Donc Reignac n’a que peu de chances de convaincre.

Je ne sais pas combien vaut ce vin aujourd’hui mais s’il a augmenté, c’est sans doute que les producteurs ont compris qu’hélas c’était un de seuls moyens de le rendre crédible.

Le problème de Reignac c'est qu'il singe les grands crus et à ce jeu là il ne peut pas gagner. Je préfère mille fois des vins comme Cornèlie qui ont une vraie identité.

Des bordeaux sup bien faits il y en a plein.

J’ai bien peur que tu n’amènes de l’eau à mon moulin Michel.
A l’aveugle personne ne reconnaît le singe.
Mais tu pars du principe que ce n’est pas possible...

Jérôme,

Chez Luc en septembre 2009, Reignac 2001 n’avait pas créé l’illusion dans notre horizontale 2001 à l’aveugle ...
Ceci dit je suis assez d’accord avec toi qu’une réputation ou un prix élevé poussent à trouver des excuses lorsque le vin n’est pas éblouissant

et plus encore Claude : on y prête plus d'attention et surtout plus de crédit.

Si si tout est possible mais lors de la dégustation de 2001, Reignac n'a pas étė le meilleur vin mais le moins pire, ce qui est très diffėrent.
Tu sais que je ne suis pas un immobiliste mais je ne crois pas une seule seconde que Reignac puisse rivaliser avec un seul des bons GCC à maturité. Pas une seconde.

Reignac c'est flatteur en jeunesse et c'est tout.

Sinon Jėrôme ton moulin ton moulin va trop vite.

je ne crois pas une seule seconde que Reignac puisse rivaliser avec un seul des bons GCC à maturité.

bis repetita

croire et savoir ...

Je vais tenter d'expliquer un peu plus :

tu sais que tu bois Reignac : forcément tu penses à la grenouille et au bœuf, c'est écrit. Forcément tu trouves le vin boisé, extrait, chaud.
et personne ne s'amuserait à ouvrir un Cru Classé (il y a des 5ième comme Lynch Bages qui valent des seconds) juste pour le dégommer : mais on pourrait faire les mêmes remarques sur le boisé et l'extraction ou la puissance en alcool. Mais il est évident que dans le cas d'un GCC ou d'un nom connu, on se dit que le vin est trop jeune et peut-être même va-t-on y trouver de la race et de beaux amers alors que dans le premier cas, on va trouver des tanins un peu secs auxquels on ne sait pas trop si le vin va résister.

De ce que je lis du commentaire, ce Reignac 2010 semble en avoir sous la semelle. Il a 10 ans. Combien de grand vins de Bordeaux sont déjà bus à cet âge et n'atteindront jamais l'âge vénérable de leur épanouissement ?
a-t-on du recul sur le vieillissement de Reignac pour affirmer qu'il ne vieillit pas avec grâce ?

et juste pour rire :

Tu sais que je ne suis pas un immobiliste

: ben non, je ne sais pas.

Jérôme, sur LPV il y a du monde qui n'hésite pas à tailler des shorts aux vins prestigieux.
Charmes Chambertin de chez Rousseau par exemple puisque je viens de relire une partie du fil et la bouteille coute bien plus que 50€.

On vante les qualités de vins qui valent moins de 20€, les exemples sont assez nombreux.
Pourtant si un vin de pays du Vaucluse vendu moins de 10€ trouve souvent sa place dans les dégustations et les repas narrés dans les éclectiques, on retrouve rarement Reignac.
Je t'assure que s'il était si grand que nous le disent et redisent les pubs sur Facebook, il y aurait du monde sur LPV qui l'achèterait par multiples de 12 annuellement.
Reignac 14 est pour moi inférieur à Pédesclaux 14 ( Je n'ai pas d'autres références en GCC sur 14)
Reignac 15 m'évoquait un Côtes du Rhône trop chaleureux.
Désormais je garde ces 2 millésimes pour les comparer plus tard.
J'espère pouvoir dire dans 10 ou 15 ans que j'ai fait une sacrée affaire d'en acheter.

Il est par ailleurs révélateur que l'essentiel des débats sur Reignac ne porte pas sur des CR mais de manière récurrente sur cette fameuse dégustation du GJE qui avait le grand tort de ne contenir qu'un seul pirate.

Mais là où Reignac est assurément au niveau des GCC du médoc, c'est au niveau des étiquettes avec différentes cuvées aux noms si proches qu'il n'est pas facile d'y retrouver l'ordre des cuvées.

Sylvain, ma remarque ne visait pas LPV en général mais plutôt pointait les risques qui concernent chacun de nous.

J'ai toujours émis beaucoup de doutes sur la crédibilité des affirmations de ceux qui se disent indépendants de tout biais.
Le prix, le nom, la notoriété, c'est difficile de s'en départir.
Je pense même que dans le cas de Reignac, il y a aujourd'hui un possible délit de sale gueule.

Jérôme Pérez écrit:
J'ai toujours émis beaucoup de doutes sur la crédibilité des affirmations de ceux qui se disent indépendants de tout biais.
Le prix, le nom, la notoriété, c'est difficile de s'en départir.
Je pense même que dans le cas de Reignac, il y a aujourd'hui un possible délit de sale gueule.

Je partage; le point de vue de Jérôme.

Pour l'avoir dégusté l'année dernière, les grands crus classés peuvent dormir tranquilles.

A neuf ans ce vin n'avait rien d'attractif, amha. Il n'était que bois et fruits sur-muris.

J'ai acheté une fois; je l'ai laissé vieillir; et maintenant je sais pourquoi je ne le rachèterai pas.

Jérôme, je comprends ton point de vue, mais concède moi, au regard de mes CR qui ne sont pas exclusivement dans la recherche des étiquettes et des classements par le prix, que mon sentiment subjectif sur ce vin et ce millésime n’est pas intégralement influencé par des « externalités négatives »

Pour l’anecdote, si on me demande l’un des meilleurs Bordeaux goûtés à hauteur de ma petite expérience, le premier qui me vient est un « modeste » Château Brillette 89.

J’ajoute que mon CR ne prétend absolument pas être indépendant de toute influence, il dit même presque le contraire