Et ben ça donne envie !
Mon plus vieux goisot blanc est un gueule de loup 2009, faut que je sois patient...
Merci de ce retour !

Yann

Goisot Saint Bris Corps de Garde 2013

A l'ouverture la bouteille n'est que peu causante, notes minérales et fumées, la bouche est stricte et peu intéressante.

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Bu le lendemain, le nez s'exprime beaucoup mieux , reste toujours des notes minérales mais des notes d'agrumes frais font leurs apparitions, la bouche présente un beau gras ainsi qu'une bonne allonge sur un fond citronné, en fin de repas le fond de bouteille délivre des notes plus prononcées d'agrumes ou se mélange citron et pamplemousse, la bouche est toujours élancée avec un léger gras tapissant bien le palais , la finale se faisant sur des amers de pamplemousse, le sauvignon se découvrant petit à petit. Bien à ce stade, à revoir plus tard.

Stéphane

[size=large]Bourgogne Côtes d'Auxerre «Gondonne» 2010 :[/size]

Robe or mat.
Premier nez mutique. Il s'ouvre ensuite légèrement entre tilleul et fruits jaunes.
La bouche est puissante, grasse et épicée, presque saline, austère.
A l'aération, le nez s'ouvre assez largement sur la mangue, l'anis, la menthe.
On peut peut-être trouver que le vin manque de fraîcheur. C'est en effet très riche. La maturité est là, imposante sur un boisé assez marqué.
Indiscutablement, le vin est très en dedans, rentrant les épaules, bien que très prometteur.
A attendre quelques années. Combien ? Je ne sais pas du tout, mais je n'ouvrirai pas la prochaine avant au moins 2018.

Cordialement,

Hervé

CR:Biaumont 2010 - Bourgogne Côtes d'Auxerre - Guilhem et Jean-Hugues Goisot

Vin bu en deux étapes, sur deux jours. Autant je n'ai pas trouvé ce chardonnay vraiment à mon goût hier soir, à savoir un travail de l'élevage trop marqué, autant je me laisse séduire aujourd'hui par sa gourmandise de type pâtissière. Malheureusement, j'ai trop siroté la veille et il n'en reste pas assez pour approfondir cette relecture.

Je commencerais par celle-ci pour revenir ensuite à ce que j'ai noté à l'ouverture.

Le bouchon est un peu imbibé. En le réutilisant pour les allers retours au frigo, il me semble de qualité contestable, assez spongieux, le vin ayant tendance à refouler facilement au travers.

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Jour J+1: Le nez est plus effacé que la veille. Mais comme d'habitude, le verre vide parle davantage, avec plus de précision sur des tonalités bien crayeuses. On sent toujours une certaine force. Le floral rejoint le fruité assez mûr. C'est un mélange de peau de raisin avec une touche de sucrosité, de raisins de corinthe à l'eau-de-vie, de mangue, un côté pêche Melba, tilleul bien infusé, un peu mentholé, le fenouil, le nougat blanc, le caramel clair au citron vert et quelque chose qui me fait penser à la nougatine blonde. L'aération a nettement gommé le boisé qui me déplaisait la veille (cette présence trop rhum-raisin).

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La bouche est formidable. Elle est d'emblée très citrique. La tension est très longue et salivante. En même temps la matière est semi-légère sans le gras que j'imaginais vu du nez. Beau volume plein, le milieu n'est pas très appuyé. C'est hyper droit et sec. Aromatique présente mais un peu monotone, sans tellement de complexité. Finale très vive, maturité parfaitement fraiche, laissant des acidulés aiguisés que j'aime beaucoup. De beaux amers justement dosés, presque de type chicorée, s'harmonisent avec le reste (alcool, acidité) et participent à la persistance. Le souvenir reste sur le corinthe citronné. Quelques notes d'alcool perturbent toutefois par moment la "pureté" à l'olfaction. Très beau vin néanmoins.

Jour J: Dès l'ouverture, le nez m'incite à fermer les yeux pour pousser un "merde, je me suis planté, c'est boisé !". Le nez puissant, est entouré de peau de raisin, de notes de pêche Melba ou plutôt de glace rhum-raisin, de raisins de Corinthe macérés, de vieux jus de citron vert pressé, de nougat sans fruits secs, de gâteau aux pommes et surtout de tilleul fortement infusé et extrait. On sent nettement des amers.

La bouche est large, ample, ronde, peu grasse, le toucher a une certaine densité. L'acidité en revanche se révèle immédiatement impactante et rayonnante, mûre et en harmonie avec les amers. Jumelé à la matière présente, le vin offre une très belle tension, qui sans être vraiment consistante, reste rafraichissante de bout en bout et très étirée. Les amers sont tout de même très prononcés en finale et il faut aimer. L'aromatique tourne autour de la pêche, du tilleul , de la vanille, du praliné (nougatine en fait). Acidité élancée, très rémanente avec de beaux amers. Résumé: Puissant, tilleul, baba au rhum, incisif, fraicheur, amers.

CONCLUSION: Le vin mérite 2 heures d'aération mais à boire le jour J. Il a un caractère très patissier et puissant au nez. Rien à voir par exemple avec le Bourgogne blanc 2012 de Joseph Roty gouté hier et qui est sur un tilleul floral et des notes d'amande fraiche. C'est une approche de l'élevage (au nez toujours) qui s'apparente au Meix Cadot 2012. En revanche la bouche est en complet décalage avec cette impression "boisée". Elle est très fraiche droite et tonique, tandis que l'aromatique est assez proche du fruit.

TRES BIEN (+)

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Goisot, Côtes d'Auxerre "L'empreinte du terroir" 2011
Je n'ai pas compris ce vin qui joue principalement sur des notes très caillouteuses qui emportent tout ou presque.

CR:Biaumont 2010 - Bourgogne Côtes d'Auxerre - Guilhem et Jean-Hugues Goisot

Deuxième bouteille ouverte quelques jours plus tard, aérée avec bouchon sur 24h00. Le vin me plait nettement moins. Ce brioché-tilleul un peu douceureux et presque vanillé m'écoeure un peu. Je trouve ça finalement artificiel et fatiguant. Mais c'est en bouche que je suis déçu surtout. D'abord le vin n'est pas du tout sec comme je l'avais noté plus haut. Cette résiduelle citronnée est un peu lourde à la fin. La matière et la tension sont là heureusement mais l'aromatique est simplette, voire grossière. Je préfére la finesse d'un simple Chablis ou d'un Bouzeron de bonne facture. J'exagère peut-être ce soir, jugement à revoir sur un autre Goisot.

BIEN

attendez les vos goisot !
je suis en train de boire les 2002 qui n'ont pas un pet d'évolution et ce même sur les bouteilles ayant des bouchons pas terribles
donc la patience est une vertu

attendez les vos goisot !

Oh que oui et surtout les parcellaires !

Vous avez raison Fred et Michel et c'est pour cela que je vais boire un Biaumont 2012 ce midi,
Quand on en a qu'une c'est bête, quand on a un stock il est toujours intéressant d'en goûter une jeune.
Stéphane

Saint-Bris Domaine Goisot "Exogyra" Virgula 2013
Joli nez fumé, iodé, anisé, de silex frotté, assez précis avec quelques notes exotiques.
La bouche possède un très joli volume, elle est assez ronde, mûre et bien équilibrée. Jusqu'à la finale le vin est gourmand, digeste mais manque peut-être d'un peu de tension sur la finale de longueur correcte. Ça reste bien bon. Bien ++/Très Bien.

Mêmes impressions sur cette cuvée. Le vin s'est "ouvert" depuis quelques mois déjà. Le Moury, tout juste.
Et pour extrapoler sur les Sauvignon 2013 de Goisot en général. Je les trouve toujours assez gourmands, mais ai l'impression aussi d'un léger manque de matière / fond / tension, notamment par rapport à 2012 qui sont délicieux actuellement (Exogyra et Moury s'entend).

Tuukka

comme sur tous les chardonnay de la région également, je pense que le fait qu'il y ait pas mal de botrytis sur 13 donne ce caractère rond et exotique, surement moins tendu qu'à l'habitude d'après ce que tu dis. mais ça m'a bien plu.

Guilhem et Jean-Hugues Goisot, Saint-Bris, Moury 2013
Bon ben je voulais un peu vérifier mes impressions sur 2013 en ouvrant ce Moury qui commence à peine à s'ouvrir d'après le domaine.
On retrouve au nez cette touche un peu fumée type "étincelle de silex", quelques touches herbacées, un peu d'agrumes (voire d'abricot/pêche), et , en toile de fond un côté un peu crayeux (au nez, pas en bouche). L'attaque se fait sur un perlant assez présent (que je fais disparaître façon Orangina), puis une certaine fraîcheur mais surtout une impression de manque de densité, de concentration. Du coup, le vin finit inhabituellement court. Ce n'est pas mauvais, mais cela manque un peu de pep's, de tension, de volume ; impression limite "acqueuse". Un peu déçu, sur cette bouteille, un (gros) cran en dessous du 2012 de cette même cuvée bue il y a peu. L'Exogyra, par exemple était friand, même si la densité habituelle n'était pas non plus présente sur ce millésime. J'attendrais les autres bouteilles un peu car j'ai l'habitude d'ouverture/fermeture de ces bouteilles, mais généralement, une fois ouvertes (entre 6 et 18 mois après mise, en général), ces St-Bris tiennent très bien de nombreuses années. Mais si la gourmandise peut venir en attendant, je crains que le manque de fond persiste (à moins d'un problème de bouteille)... A suivre.
AB + [size=x-small](13)[/size]

tiens y avait pas du tout de perlant sur l'exogyra 13.

Non plus de mon côté sur l'Exogyra goûté il y a quelques semaines.
Et de façon générale, pas trop courant chez Goisot (parfois une petite réduction, mais pas trop remarqué de perlant jusque-là)... A voir sur d'autres bouteilles.

J'ai goûté le Moury 2013 au domaine il y a un mois et il ne m'avait pas marqué du coup je n'en avais pris, restant pour ma part sur Biaumont 2012 et le St Bris corps de garde 2013.

Stéphane

Bourgogne Côtes d'Auxerre Domaine Goisot "Corps de Garde" 2012
[size=x-small]Commentaire le lendemain de l'ouverture.[/size]
Joli nez de cerise, de pivoine, de framboise, l'aération ayant fait du bien à ce nez un peu comprimé la veille. C'est pur à l'aération et juteux.
La bouche serre encore légèrement, mais c'est pur, plein de fruit, assez droit, sans austérité, dans un bon volume d'ensemble. La densité est moyenne et la finale de persistance correcte et franche. ça se boit avec un plaisir certain. Bien ++.

Domaine Goisot Bourgogne Côtes d'Auxerre "Corps de Garde" blanc 2011
Pas mal de rondeur, d'agrumes et de silex pour un vin très plaisant aujourd'hui.

Bu lors d'une belle semaine à l'étang

Domaine Guilhem et Jean Hugues Goisot, Bourgogne Côtes d'Auxerre, Biaumont, 2008



Robe vieil or.
Nez affreux, sur le caillé de fromage et des notes qui évoquent le côté obscur de la noix.
Bouche flasque, cuite, à la fois sucraillonne et amère, pas encore totalement oxydée mais en pleine voie.
Imbuvable.

Domaine Ghislaine et Jean Hugues Goisot, Irancy Les Mazelots 2002

Jolie robe rubis, quelques reflets tuilés.

Nez discret, assez évolué, sous-bois, menthol.

La bouche est elle aussi discrète pour ce qui est de l'aromatique, mais c'est un vin de texture, très douce, soyeuse, avec une belle rondeur, et une finale longue, agréable.

C'est bon, voire très bon, alors que c'était quand même bien raide plus jeune. Cette appellation est un mystère pour moi : jamais pris le moindre plaisir sur des bouteilles de moins de 10 ans, et rarement l'impression qu'il y ait beaucoup de potentiel, mais chez les bons producteurs, avec l'âge, ça finit par venir, sans qu'on s'y attendre vraiment (joli souvenir de cette bouteille de chez Colinot goûtée avec les gunthards, notamment, alors que les Colinot jeunes que j'ai pu goûter, ouch, c'était dur...).

Bien++

Bue également ce WE, un magnum de Côtes d'Auxerre, Corps de garde 2004 (en magnum), plutôt agréable : toujours ces notes lactées et miellées un peu insistantes sur les Côtes d'Auxerre du domaine, mais pas dominantes cette fois-ci, avec un vin qui a gardé une certaine fraîcheur, sur des notes d'agrumes, agréable.

Mathieu

Domaine Goisot Saint-Bris "Exogyra Virgula" 2013
Robe brillante, jaune pâle.

Nez ouvert, sur la craie, le buis, et des notes fumées. Sauvignon, sans aucun doute.

L'attaque est souple et fruitée. C'est fin, léger, élégant, avec une belle vivacité. On n'est pas sur un registre de puissance: la matière est légère.
En retro, la pêche et le silex viennent s'ajouter aux arômes déjà décelés au nez.
Ca finit assez vite, sur un côté salin avec de légers amers.

Bilan: joli vin, élégant, tout en finesse et en retenue.
Note: 3+/5

Bibi

Domaine Goisot Côtes d'Auxerre Biaumont 2011
Robe jaune verdâtre pâle.

Nez ouvert, dominé par un fort boisé (côté planche:S) derrière lequel on devine des senteurs de fleurs blanches.

En bouche, c'est ample et gras dès l'attaque. Ce côté gras est présent tout du long, mais est supporté par une belle matière sous-tendue d'une belle vivacité.
L’aromatique est dominée par le beurre, la noisette, l'acacia (pas de planche, ouf!), et des notes citronnées émergent au fur et à mesure pour venir compléter une finale saline.
Le tout est d'une belle longueur.

Bilan: c'est bon, avec du gras et de la longueur
Note: 3.5/5

Bibi

Domaine Goisot Côtes d'Auxerre Corps de Garde 2012
Robe pourpre de faible intensité.
Nez ouvert, mais sur des odeurs de poulailler peu reluisantes. On finit par dénicher de la griotte et de la framboise en faisant abstraction du premier nez.
L'attaque est un peu râpeuse. La matière est moyenne, avec une belle vivacité. Il y a un côté "vert" qui ressort, souligné par des notes végétales qui cohabitent avec la griotte dans les arômes.
La finale est assez longue, sur des notes fumées.

Bilan: bof bof...
Note: 2.5/5

Bibi

Domaine Goisot Côtes d'Auxerre La Ronce 2012
Tentative par deux fois ce We (2 bouteilles différentes). Je voulais surprendre un pote buveur d'étiquettes....
Résultat des courses : impossible à boire. Une odeur d'animal (brett !?) faisandé tellement forte qu'on ne pouvait pas laisser le nez au dessus. En bouche (même si sensation largement atténuée) pareil au niveau de la fin de bouche.
Qqun a t il déjà gouté cette cuvée et a t il rencontré le même problème?

PS: du coup on a ouvert Gevrey Chambertin Les Seuvrées 2012 de Nicolas Groffier... le bonheur ! certaines étiquettes ont du bon

Oui j'ai gouté ces cuvées et millésimes en octobre 2014 puis mai 2015 au domaine et je confirme tes ressentis ce qui n'était nullement le cas sur le millésime 2011, je n'en ai pas pris d'ailleurs, préférant pour cette fois les blancs.
Stéphane

Merci Stéphane

Même expérience sur un 2012 (j'ai aussi pensé à des Bretts - rien n'avait disparu même après 10 jours d'aération,...) ... Je comprends un peu mieux pourquoi ils m'avaient demandé d'attendre (l'espoir fait vivre).

Autant les 2011 étaient délicieux, vraiment dans ce que j'ai goûté de meilleur en rouge de l'Yonne (et de loin), autant le 2012 était imbuvable (bon j'espère toujours pour mes 2 dernières bouteilles de 2012, mais là les expériences commencent à s'accumuler...)

Tuukka

Domaine Goisot Côtes d'Auxerre Corps de Garde 2010
Robe pourpre brun de faible intensité.
Nez discret, un peu herbacé.
La bouche est souple, fine et élégante, avec quelques tanins un peu accrocheurs. L'aromatique est assez simple et très dominée par la cerise.
Assez court en bouche.

Bilan: à maturité, simple et élégant. Bien.
Note: 3/5

Bibi

Domaine Goisot Côtes d'Auxerre La Ronce 2011
Robe pourpre de faible intensité.

Nez ouvert, d'abord sur le tabac puis qur les fruits rouges.
L'attaque est suave et fruitée. L'ensemble est élégant, fin et équilibré. C'est net et gourmand, grâce aux arômes de griotte, de cuir et de léger boisé.
Le tout se combine pour finir longuement sur des notes de cerise et de caramel.

Bilan: c'est très bon.
Note: 4/5

Ce vin sauve la dégustation des rouges sur ce domaine, le reste m'étant apparu comme décevant. A la lecture des derniers CR sur la Ronce 2012, je me dis que je suis bien tombé en goutant le 2011! 2012 aurait-il été un millésime à problème au chai (comme décrit plus haut, j'ai noté des odeurs de poulailler sur la cuvée coprs de garde)?

Bibi

La Ronce 2011 c'est super lapassionduvin.com/p...
L'autre cuvée qui m'a posée soucis sur 2012 était l'Irancy les Mazelots défauts identiques à La Ronce 2012, ils m'ont expliquer en mai 2015 que cela s'atténuait depuis octobre 2014, pour moi cela foxait ou renardait, en gros un pb malgré des qualités en bouche.
Stéphane