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L'embuscade a échoué. Le livreur est passé encore plus tôt que prévu. Un vrai Sioux. Un jour, je l'aurai.J'attends la livraison prochaine (très matinale) du 22. Il va falloir que je me tienne bien. Pas certain que le livreur soit préparé à voir un type en pyjama pas sexy muni d'une frontale et d'un tire-bouchon bondir dans sa camionnette...
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Dernière bouteille au joli nez mais à la bouche toujours en limite de matière qui manque de gourmandise.
oliv écrit: Clos de la Roilette, Fleurie, 2017
Bouchon sans défauts.
Robe grenat légèrement violette finalement assez claire.
Le premier jour, le vin renifle un peu la violette et les fruits noirs, sans une grande expressivité.
La bouche est correcte mais un peu sévère et ferme.
Changement de registre complet le lendemain soir à température un peu plus élevée.
Le vin a pris un fruit délicieux, sur la cerise noir, presque la confiture de fraise, toujours la violette.
Et la bouche s'est élargie et enrobée, prenant du corps et donc de la gourmandise.
La finale se resserre autour d'un peu d'amertume et d'un petit râpeux pas désagréable à table.
Bien+
A aérer généreusement et à ne surtout pas servir trop frais.
Seconde bouteille et même phénomène : austérité et presque maigreur le premier soir.
Gain de volume et d'expression aromatique le lendemain.
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Ca ne devrait alors pas être écrit sur la bouteille "mise en bouteille à la propriété".assez logique, c'est du négoce donc pas les parcelles de la roilette
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c'est sûr que la mise à est à la propriété, même la récolte a été effectuée par le domaine mais pas sur la Roilette qui a grêlé. En 2017, seules les VV de la tardive n'ont pas grêlé.
Ca ne devrait alors pas être écrit sur la bouteille "mise en bouteille à la propriété".assez logique, c'est du négoce donc pas les parcelles de la roilette
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OTAN pour moi comme dirait PoutineCe n’est pas du tout du négoce, Michel. C’est toi qui as passé la main…
il s’agit d’une parcelle que le domaine a achetée. Premier millésime 2022.
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Clos de la Roilette, Fleurie, Cuvée Tardive, 2013
Bouchon parfait.
Robe jeune et assez sombre, sur un violet profond.
Nez assez serré à l'ouverture mais qui se libère dans le verre pour présenter un bel ensemble franc, sur les fruits noirs frais (cerise noir) des notes végétales assez présentes et un ensemble floral (pivoine) très agréable.
La bouche bénéficie aussi de l'aération, assez ferme au début, elle prend peu à peu du volume et de la chair pour présenter un ensemble tonique et salivant, avec beaucoup de charme aromatique, toujours sur de belles saveurs de cerise bien mûre et de poivre vert.
Seule une amertume un peu excessive vient chahuter à l'excès la finale.
Bien maintenant, sûrement mieux avec encore un peu de garde.
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Les grands esprits se rencontrent... parfois
5 ans plus tard, le vin est resté sur cet équilibre instable entre de jolies qualités aromatiques, avec un joli fruit matiné de végétal de vendange entière évoluée, sur les herbes médicinales, la cendre froide.
Mais la bouche reste marquée d'une amertume forte et prégnante, un peu comme quand on termine un pamplemousse.
Je ne pense pas que la garde améliorera l'ensemble.
Bien.
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Clos de la Roilette - Fleurie, 2022
Bu au restaurant la Maison Blanche à Romanèche-Thorins. Carte des vins sympa, très orientée Beaujolais bien sûr. J’étais prêt, pour une fois, à céder à un 2021 en prenant la cuvée tardive (32€ sur table) parce que j’aime cette cuvée. Il n’y en aura finalement plus, elle vient d'être remplacée par la cuvée générique sur 2022, ce qui me convient aussi très bien.
Nez qui s’ouvre sur un côté cerise, cerise pommadée, crémeuse du plus bel effet. C’est plutôt ample et sur un fruité jovial.
Pas de surprise en bouche, elle reprend les éléments du nez. La bouche est gourmande, fruitée et ample, on y retrouve la cerise au premier chef.
Petite pointe d’acidité en fin de bouche si on veut chipoter.
J’avais adoré la cuvée tardive, j’ai bien aimé le générique.
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Clos de la Roilette, Fleurie, Cuvée Tardive, 2011
Bouchon parfait.
Robe très jeune, sur un pourpre bleuté bien brillant.
Premier nez très fermé, mat et renfrogné le premier soir. La longue aération jusqu'au lendemain révèle de puissantes notes de vendanges entières, sur la rafle, le poivre vert, une note d'encens très puissante.
L'attaque en bouche est agréable, juteuse, sur un beau jus franc et velouté mais qui, au moment où on aurait aimé voir le vin prendre son envol vers la finesse, se resserre autour de tanins fermes et d'une certaine âcreté dont je sais dire si elle est végétale ou structurelle.
Les goûts en bouche restent très proches du nez, notamment par ces notes marquées d'encens.
La finale est pleine de fond mais d'une sévérité certaine.
Le vin ne présentant pas de verdeur ou de sensation de sous-maturité à proprement parler, je partirai plutôt sur un vin en vendange entière un peu extrait qu'il faut attendre avec l'espoir que la garde arrondira les angles et lui donnera le charme et l'allonge qui lui manquent actuellement.
A suivre.
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