Meursault
Domaine Boisson-Vadot, c'est terminé. Place à Pierre et Anne Boisson.

www.anthocyanes.fr/d...

Domaine Boisson-Vadot, Auxey Duresses 1er cru En Reugne, 2010

Bu sur 2 soirs.
A l'ouverture, nez sur une réduction "Coche Duresque", accompagnée de jolies notes mentholées. Superbe...en tout cas, j'adore. Le lendemain, c'est plus fin, moins "caricatural" mais la bouche qui était en retrait le premier jour semble avoir pris le relais. Il y a une belle matière avec une bonne dose d'acidité qui équilibre parfaitement le vin. L'aromatique reste dominée par le silex et l'allumette et c'est le seul reproche qu'on pourrait faire à ce vin, un côté assez monolithique et éloigné du fruit. Ca reste un très bon vin, dotée d'une belle longueur.
A 27.50 € à l'époque (en 2014), c'était une belle opportunité pour une première approche du domaine.

Galinsky écrit: Pour animer ce week-end, je choisi de remonter une bouteille de,
Domaine Boisson-Vadot Meursault 1^er Cru " Genevrières " 2008

Ce faisant une paire d'année que je n'avais pas remis le nez et la bouche dedans.

La robe est jaune à peine colorée.

Au nez c'est clairement sur la réduction (mais personnellement j'aime assez bien) avec des ajouts de fruits jaunes, d'herbes fraîches, un coté agrumes.

En bouche c'est tendu, frais, sur les agrumes fraichement pressés avec une pointe de poire.

En conclusion, clairement pas fait pour celles et ceux qui préfère les vins sur la rondeur, mais cette tension salivante me convient parfaitement (attention, tension ne signifiant pas maigrelet !).
Avec encore un long potentiel pour les petites sœurs.
TRES BIEN+

Eric

Domaine Bernard Boisson-Vadot - Meursault 1^er Cru " Genevrières" 2008


Retour sur une autre bouteille quelque 17 mois plus tard,

La robe c'est quelque peu densifiée, le nez annonce toujours clairement le choix d'une vinif sur la réduction, mais les fruits frais ont un peu laissé place à ces mêmes fruits un peu plus confits (mais toujours éclatants de fraîcheur) - En bouche c'est de beau fruits mûrs soutenus par une belle tension salivante - La bouteille ne fait pas un pli au cours du dîner. agréable du début à la fin. Sans montrer aucun signe de faiblesse ou d'urgence dans l'ouverture des petites sœurs.... toujours agréable d'avoir un vin de la côte de Beaune sans aucune premox (c'est un peu fou de devoir avoir à préciser cela, alors que c'est l'inverse qui devrait nous faire réagir !) TRES BIEN

Eric

je déteste autant les aromes violents de réduction soufrée dont ce domaine est l'archétype que les aromes de prémox.. ni l'un ni l'autre...
Bertrand

LEGOFFE écrit: je déteste autant les aromes violents de réduction soufrée dont ce domaine est l'archétype que les aromes de prémox.. ni l'un ni l'autre...
Bertrand

Il y a quand même une différence fondamentale entre un vin réduit et un vin oxydé ou en phase de l'être.
Dans le cas du premier, la bouche est parfaitement en vie alors que dans le cas du second, elle est plate et sénile.

PS: on ne pourra pas accuser Bertrand de manquer de cohérence dans ses (dé)goûts !

Il me semble que ce qui était vrai en 2008 l'est probablement nettement moins depuis quelques millésimes (2012 ?).
Les vins me semblent beaucoup moins réduits / soufrés.

bouche en vie pour les vins réduits? c'est à voir car contrairement aux idées reçues la réduction ne s'en va pas...
avec qui vaut il mieux converser? un jeune fougueux raide comme la justice et sans intéret ou un vieux sénile amusant et qui a encore des choses à dire?
bon les vins oxydés je les mets aussi à l'évier....
Bertrand

leteckel écrit: Il me semble que ce qui était vrai en 2008 l'est probablement nettement moins depuis quelques millésimes (2012 ?).
Les vins me semblent beaucoup moins réduits / soufrés.

2012 en effet d'après ce post de Laurent78 suite au passage au domaine , plus haut dans ce fil (décembre 2015).

Nous goûtons Meursault sous la velle 2013. Comme les 2012, le côté réducteur est nettement moins prononcé que par le passé.

jlj

Anne Boisson Meursault sous la velle 2012

Acheté 40 euros.
Sur les conseils d’un ami ( Turons ) spécialiste de la Bourgogne , j’ouvre cette cuvée , à priori, plus accessible rapidement.
Nez discret très légèrement grillé , citron , beurre frais , vanille , amande ?
La bouche est agréable mais manque de complexité au vu du prix de la bouteille aujourd’hui . La persistance reste intéressante sur des amers délicats.
Le vin gagne en complexité à l’aération.
L’accompagnement avec le bar et une fondue de poireaux est parfait.
Le RPQ n’est pas au top mais le vin est TRÈS BON ++...

Domaine Pierre Boisson - Auxey Duresses 1er cru En Reugne 2013

Pour accompagner un plat à base de cabillaud, je décide de tester cette bouteille.
Je n'avais vraiment pas aimé sa grande sœur sur 2011 mais j'ai apprécié tout ce que j'ai goûté de ce domaine sur 13 et 14.

Un nez que j'adore. Des notes fruitées de poire mais plus encore de céréales grillées.
Immédiatement je me vois en 2016 auprès du clocher de Pommard avec un Meursault Rougeot 2007 ou chez Gérard l'année dernière avec un Narvaux 2007 d'un très célèbre vigneron voisin.
En bouche le vin est ample et d'une incroyable longueur avec une rétro sur des arômes d'une grande complexité.
Je n'ai pas l'impression que le soufre soit trop présent.
Ce vin se savoure, je prends mon temps et j'en reprends sur le fromage.
L'accord fonctionne à merveille avec le poisson, le fromage et même seul, juste pour le vin qui est vraiment délicieux.

Domaine Boisson Vadot - Meursault Les Grands Charrons 2014

Garfield:
Initialement un vin dissocié, avec un nez sur de légères notes oxydatives (noisette, abricot), et une grande tension en bouche.
Après aération et réchauffage, on a un joli meursault classique avec de discrètes notes toastées qui apparaissent au nez et surtout en rétro-olfaction, toujours un nez fruits jaunes/noisette, en bouche le vin est assez gras, ample, avec une finale sur le toasté. Longueur correcte, n'outrepasse pas son classement.
Bien +

Vésale:
Robe assez foncée
Nez avec quelques notes oxydatives, pomme verte, nox, noisette, beurre, leger toasté
En bouche, le vin est large avec une acidité traçante, fruit blancs et jaunes, brioche, herbes aromatiques, le vin est frais et élancé, avec néanmoins une certaine richesse
Le vin semble à point et ne donne pas forcément envie de l’attendre beaucoup plus longtemps

Domaine Pierre Boisson – Bourgogne blanc – 2017



Bue lors d'une dégustation éclectique relatée ICI

La robe paille brille bien.
Intense et fin, le nez affiche un léger grillé et des fruits blancs.
Une petite pellicule de gras enrobe une matière sapide et de bonne tenue, relancée par une belle acidité.
Bien ++

Jean-Loup

Quelques Lpviens sauraient me dire quel enfant a repris la parcelle de meursault 1er cru Genevrières (puisque le domaine a été scindé entre Anne et Pierre à partir du millésime 2017) ?
Je voudrais bien connaître aussi les prix domaine pratiqués, le marché gris semblant hélas aussi désormais frapper les vins de ce(s) domaine(s) (Boisson) par MP (ou pas), merci.

Alex

Domaine Boisson Vadot Auxey Duresses 1er cru en Reugne 2010

Bonjour, invités ma femme et moi chez de bons amis (ils ne sont pas spécialement amateurs de vins mais boivent volontiers un bon canon) pour une tartiflette je prends dans ma besace un blanc, celui-ci donc et un rouge (poulsard de Adeline Houillon et Renaud Bruyère 2016) pour accompagner tranquillement le repas.

Je débouche le blanc un peu avant et ouch, ce nez silex, grillé qui ne m'emballe plus du tout. Franchement je ne perçois rien de bien plaisant derrière ce "rideau de fumé" pas de fruit, rien que cette réduction silex pierre à fusil.

La bouche est correcte mais n'a pas la gourmandise, le volume et l'énergie qui sont toujours présents dans les vins du domaine Coche Dury (j'ai bu beaucoup beaucoup plus de Coche que de Boisson).
Vous l'aurez compris ce n'est pas moi qui ait le plus violemment tapé dans la gourde!! Il m'en reste des vins de ce domaine et je ne sais pas quoi en faire sauf à les apporter pour ne pas arriver les mains vides!!!!
Le poulsard lui était un moment de grâce et de délicatesse mais là c'est une autre histoire

Pour avoir déjà bu 2 bouteilles de ce même vin (dont une l'été dernier à propos de laquelle j'écrivais notamment : L'aromatique reste dominée par le silex et l'allumette et c'est le seul reproche qu'on pourrait faire à ce vin, un côté assez monolithique et éloigné du fruit), je ne suis absolument pas surpris par ta déception car je sais que tu n'aimes pas (ou plus) les vins avec ce profil.
Et encore, il me semble que ma deuxième bouteille s'était assagie par rapport à ma première expérience...il m'en reste une et j'ai décidé de l'attendre pour voir si ça devient un peu plus complexe.
Sinon, tu ne devrais pas avoir beaucoup de mal à te "débarrasser" de tes bouteilles tant ces vins plaisent à beaucoup tels qu'ils sont.

Domaine Pierre Boisson, Auxey-Duresses 1er cru "En Reugne" 2013
Le foyer rural se balade en Côte de Beaune

J'espérais conclure la dégustation en apothéose et ce fut le cas.
Un nez qui va dérouter tout le monde avec ses notes de sésame grillé et pop-corn, de la minéralité, une pointe de citron vert ...
Tout le monde prend son temps et fait bien tourner le vin dans le verre.
La bouche est un modèle d'équilibriste entre acidité et matière.
C'est long et ample sans que jamais rien ne dépasse et la finale est magnifique.
Sur le coup là il aurait vraiment fallu prévoir un magnum d'autant qu'une 15 ème personne s'est joint à nous.
L'accord avec l'époisse que Gaétan a apporté est magnifique.

pierre boisson meursault (village) 2010

Nez classique de boisson vadot : nez de reduction silex, petard, pop corn
En bouche, il y a une belle longueur plutot digne d'un premier cru
Cependant cela manque un peu complexité.
Les personnes n'aimant pas ce style le trouveront chiant et monolithique.

domaine Boisson Vadot, Auxey Duresses 2016
Ça faisait un moment que je voulais tester ça. Un télé-barbecue-apero aura été la parfaite occasion.

Au nez, difficile de passer à côté de ce domaine. C’est grillé, grille et encore grille. Mais bizarrement rien d’entetant ou de désagréable, ça reste équilibré. Après quelques heures les arômes de fruits, avec du citron notamment, pointent le bout de leur nez. L’acidité est bien présente mais encore une fois on est à la limite.

J’ai trouvé ce vin à la limite de l’excès sur plusieurs facteurs mais tout en restant équilibré et très très facilement buvable. Je comprends que ce style dérange certains, mais moi j’ai trouvé ça très agréable.

On est clairement pas sur l’émotionnel mais c’est un vin d’une grande précision dans son style

Domaine Pierre Boisson, Auxey Duresses "Les Cloux" 2015



Quand on chute de vélo, il faut vite remonter dessus.
C'est pareil pour le chardonnay et après un très décevant Goutte d'or de chez Fabien Coche, pour finir le repas et accompagner un morceau d'époisse, je décide d'ouvrir une autre bouteille d'un vigneron de Meursault.
Le nez ne trahit pas son origine avec des notes de céréales grillées, des agrumes fraiches et de la pierre humide.
La bouche est moins ample que les 1er cru "En Reugne" que j'ai déjà croisés mais elle est étonnement fraiche pour un 2015 avec une belle tension.
Une finale sapide qui pousserait à ne pas être raisonnable au niveau de la consommation.
Un très beau village qui me réconcilie avec ce millésime.
C'est la deuxième fois que je croise cette cuvée après une 2013 et je dois dire que je suis envieux de ceux qui peuvent en avoir un carton tous les ans.
C'est vraiment un style qui me plait en ce moment.

A voir un Auxey village dominer un Meursault 1er cru, je me dis qu'il est vrai qu'en bourgogne peut-être encore plus qu'ailleurs, le vigneron prime sur l'appellation.
Je constate aussi que les secteurs traditionnellement frais peuvent profiter des millésimes solaires.

Domaine Boisson-Vadot, Meursault Les Grands Charrons 2011

Une robe d'un jaune pastel appuyé que je retrouve fréquemment sur les vins bien soufrés. Et au nez alors, de l'allumette ? Alors rien, justement, peu de réduction. Et la bouche est encore plus surprenante au regard du millésime. Elle est d'une grande maturité, sur la pêche jaune, la mirabelle et une sensation presque exotique. C'est dense, presque confit. A l'aveugle je serais parti sur un Riesling mûr avant ses notes d'hydrocarbures, presque un Ostertag Muenchberg 2010. B+/TB-

Domaine Pierre Boisson - Auxey Duresses 1er cru En Reugne 2013

Jolie robe dorée.
Nez sur le registre GAS : Grillé / Allumette / Silex.
Y en a qui n'aiment pas, moi si !
Bouche à l'attaque bien nette, salivante, sur une matière fine mais pas faible, et portée par une acidité bien dosée = équilibre nickel !
Grosse longueur salivante !
Un style qu'on adore (c'est mon cas) ou qu'on déteste. Je n'imagine guère de juste milieu…

Domaine Pierre Boisson - Hautes-Côtes de Beaune 2016

La robe est d'un joli rubis, très pinot noir classique. Après une ouverture quelques heures avant dégustation, le nez est ouvert sur les fruits rouges, particulièrement la cerise. La bouche est fruitée, en finesse, sous-tendue par une trame acide qui titille la langue et apporte de la fraîcheur. Le lendemain le vin s'est un peu resserré sur lui-même, est devenu un rien bougon tout en proposant des arômes de cassis dominants. Rien d'exceptionnel dans ce flacon mais un Bourgogne bien agréable.

LPV Beaune #31 : Un barbecue très bien arrosé !


Bernard Boisson-Vadot Meursault Les Grands Charrons 2012


VVIGNE
Un très joli village, notamment par sa très jolie bouche alliant une belle matière et une acidité marquée mais juste étirant longuement le vin
Cela manque juste un peu de sapidité et d'aromatique pour aller plus haut.
Encore une fois, et ce sur différents domaines, une cuvée village de Meursault tout à fait convaincante.

KRABB
Robe or vert, très grosse réduction.
Quelques notes citronnées se devinent.
La bouche est l'exacte opposée du Leflaive, c'est punchy, traçant, avec une acidité marquée comme j'aime étirant longuement le vin.
Contrairement à Maxime, j'ai eu la sapidité et la longueur dans ce vin que je pensais être un Perrière tellement c'était chouette.
La finale sur la pierre à fusil et la sensation saline étaient magnifique.
Un vin complexe, bien équilibré.
Un excellent vin.

Domaine Boisson-Vadot Meursault "Les Chevalières" 2011

Nez grillé mais super fin. Menthol, noisette, écorce d'orange. Roooooh c'est canon, j'adore
Attaque assez large, très légèrement grasse, puis très tendu dès le milieu de bouche jusqu'à la très longue finale.
C'est superbe, j'adore.
Ces vins sont souvent comparés à ceux de Coche-Dury et sur ce coup ci, il faut reconnaitre qu'il y a plus qu'un air de famille. Peut-être une petite différence résiderait 'elle dans une finale toujours un peu "asséchante" chez Boisson Vadot...
Merci au LPVien qui m'a permis d'avoir accès à ces vins

Bourgogne Blanc 2017 - Pierre Boisson


Nez séducteur légèrement grillé/toasté, sur la noisette, la brioche, le foin agrémenté d’une touche florale et de fruits jaunes.
Vin assez limpide en bouche, belle concentration, énergique et vif.
Dépasse sa simple appellation (ce sont pour la plupart des jeunes vignes plantées sur Meursault).
Très bon.

Domaine Anne Boisson – Bourgogne Aligoté – 2016

Nez assez discret sur quelques effluves florales.
Bouche à l'attaque franche, droite et fraiche, sur des saveurs citronnées.
Finale de longueur très correcte et bien salivante.
C'est très bon !

Pour ne pas polluer le fil du domaine avec leur nouvelle politique tarifaire, j'ai ouvert un sujet dans le fil Inflation.
Les enfants Boisson développent la distanciation sociale

Titillé par le fil "inflation" où ce domaine a été fortement décrié pour sa politique de distribution concomitante à une sévère hausse de prix, je me suis senti de faire un sort à l'un de mes exemplaires de 2017.... un peu jeune sans doute mais on était loin de l’infanticide a posteriori.
Je me disais aussi, n'étant pas allocataire, que je serais désormais voué à ne plus suivre l'engouement tarifaire (supposé mais plus que probable) des 2018 chez mes cavistes préférés l'an prochain. Bref, pour un peu plus de 50 euros déboursés, en suis-je pour mes frais ?
La réponse fuse : non.

Meursault Pierre Boisson 2017 :



Robe jaune pâle, reflets verts, limpide, traduisant plus la fluidité que la concentration.
Le nez, un peu mutique à l'ouverture, se libère au bout de dizaines de minutes sur de somptueuses senteurs de fruits à coque (noisette, amande), des arômes d’agrumes, de tilleul le tout servi par une pointe exotique très agréable. C'est superbe. L’élevage est élégant, offrant de jolies notes beurrées et de pain grillé. Il y a un style apparenté à Coche Dury c'est vrai, notamment sur les millésimes de Raphaël. De toutes façons, Pierre et lui sont amis et échangent beaucoup.
Personnellement, je préfère les millésimes du père Jean-François avec les inimitables notes grillées et réduites de pop corn. Je le précise car je cherche toujours en vain un autre domaine qui offrirait une aromatique similaire (même si elle est décriée, après tout chacun son style). Si vous avez des noms à proposer... je suis à l'écoute.
En bouche c'est là que l'on reconnait de suite le grand vin, l'attaque est magnifiquement câline, douce, enveloppante, riche et séveuse avec un gras et un toucher de bouche brioché absolument somptueux mais le vin conserve une fraîcheur, une droiture saline avec un trait végétal qui rafraîchit les papilles. L’onctuosité dans la légèreté, à mes yeux véritable tour de force.
Le vin ne tombe dans aucun travers, ni la richesse ostentatoire surélevée, ni la maigreur fluette de raisins vendangés en déficit de maturité (j'écris çela car je crois avoir lu que le domaine vendangeait très tôt). L'équilibre est là. Simplement. La finale est très nettement sur les arômes citronnés, comme si souvent chez les jolis chardonnay dans leur prime jeunesse.

Un vin qui s'impose par sa patte subtile, naturelle mais caressante.
C'est réellement excellent : 17.5/20

Si les arômes en milieu de bouche ainsi que la finale se complexifient avec le temps, ce vin est possiblement exceptionnel dans 2/3 ans.
M. Boisson Vadot a quand même légitiment le droit d'être fier du rejeton.

Alex

Alex

Tu remontes à quand pour les millésimes du père ?
Il me semblait que Pierre était responsable de la vinif au moins depuis le millésime 2005.

Thien

J’ai pas été clair sans doute : je parlais du père de Raphael Coche Dury.
Le style des coche a changé depuis 2012 ou 2013 je dirais. C’est là que Raphael a pris les choses en main visiblement. Les allocataires dont je ne fais malheureusement pas partie rectifieront si je dis n’importe quoi.

Chez Boisson, je crois que le père a tout supervisé jusque l’an dernier.
Là il vient de prendre sa retraite et de partager les parcelles entre Anne et Pierre. D’où justement la nouvelle politique du domaine pour sa tarification, ce que Sylvain regrettait dans le fil « inflation ».

Alex