Bonjour à tous,

message succinct pour vous faire part de mes impressions très générales suite à notre visite avant hier au domaine Jean-Marc Burgaud à Villié-Morgon.

Premier point, et non des moindres : la qualité et la sympathie de l'accueil ne se démentent pas, loin de là, chez Burgaud. Quel naturel et quelle ouverture d'esprit chez cet homme !!
S'agissant des 2021, ils montrent chacun de la chaîr et du corps dans un esprit droit et frais. Tout est au moins bon, mais la palme revient selon moi à la nouvelle cuvée du domaine, un "Corcelette" qui va enfin nous permettre de matcher Bouland contre Burgaud !!! Une magnifique bouteille pleine de jus et de profondeur. Précipitez vous !! C'est bon et pas bien cher (moins de 20 €) !!!
Derrière, les 2022 se goutaient parfois plus difficilement du fait de soutirages récents. Mais il y a de la matière et du fruit. La dégustation des différents secteurs de la Côte du Py, qui feront ensuite l'objet d'un assemblage, s'est montrée très instructive quant aux différences de perception entre fruit d'un côté et corps de l'autre.

Encore une belle balade en Beaujolais à la rencontre d'un viticulteur d'une qualité humaine rare.

Cordialement,

Hervé

Hello Hervé, nous étions aussi chez JMB mardi 25 avril.

Evidemment, j'abonde mille fois sur l'accueil exceptionnel que réserve Jean-Marc à ses visiteurs.

Question vins, nous sortions d'une dégustation négative sur les 21 et là ce fut tout le contraire avec des vins possédant un gros fruit, certes avec un déficit de matière si on compare à 20 et 22 mais c'est plus 20 et 22 qui ont un surcroît de matière.

Jean-Marc est fier de ses 2021 car un travail énorme a été nécessaire pour sortir une telle qualité.

Nous avons goûté l'ensemble de la gamme sur 21 et 22 (soutirés sauf Lantigné qui est en bouteilles). Coup de coeur pour la Côte du Py ; j'ai moins aimé Corcelette, trop sur le cassis à mon goût.

James 21 bénéficie du coup de pouce de l'élevage pour s'allonger. Jean-Marc pense effectivement que l'élevage (fûts de 350 litres de onze vins) apporte ben plus aux 2021 qu'il n'apportera aux 2022.
Pour une fois, c'est nous qui n'avions pas assez de temps. On a terminé la dégustation par le classique "et maintenant, qu'est-ce qu'on ouvre ?"
Je lui ai demandé un Py un peu âgé et nous avons eu droit à Côte du Py 2001 (millésime archi faible dans la région).

Nez sur le tertiaire mais la bouche a conservé une belle matière et du fruit, le vin évolue positivement dans le verre, un grand vin de gastronomie certainement.

Merci à Jean-Marc pour son accueil, ses connaissances très pointues et son parler sans langue de bois.

Vivement la prochaine !

Perso, le Corcelette 21, son premier millésime, est le vin que j'ai préféré sur ce millésime, et effectivement la comparaison avec les vins de Daniel Bouland va être amusante même si les vignes sont très éloignées les unes des autres avec des expositions et sols bien différents, mais c'est le même climat. J'ai eu la chance de gouter les 22 juste avant mise et c'est vraiment un très joli millésime à venir.

Michel,

nous y étions également le mardi 25, mais matin. On s'est croisé de peu.
J'ai également trouvé que ce premier Corcelette dégageait une vraie personnalité. Cela va être très intéressant de le voir évoluer. JM Burgaud s'interroge d'ailleurs sur l'utilité de conserver l'étiquette "Javernières" à l'avenir du fait de l'arrivée de cette nouvelle cuvée. Le Javernières pourrait potentiellement retourner dès 2023 dans le Côte du Py générique.

Cordialement,

Hervé

Domaine Jean-Marc Burgaud, Morgon - Javernières 2016

Enfin une bonne rencontre avec le domaine ! Apres de nombreux échecs, cette bouteille fut excellente.
Le vin est puissant et présente des notes (et une robe) un peu évoluées, avec une cerise bien mûre très prégnante au nez. 
Le jus commence à se délier sur des notes d'épices, de poivres, de fruits noirs confits encore bien soutenu par une belle acidité.
C'est assez redoutable sur une côte de veau rosée nappée d'une sauce Castaing aux cèpes.

oliv écrit:

Domaine Jean-Marc Burgaud, Régnié, Vallières, 2020

 

Bouchon CWine2.
Robe purpurine bleuté.
Nez matiné d'une petite réduction le premier jour, totalement épuré et pétri de fruit noirs frais deux jours plus tard, sur le coulis de mûre, la myrtille.
Bouche qui présente le même gain à l'aération, la présence dans le verre apportant le sucroit d'enrobage à une matière qui se présentait un peu serré de rafle encore à l'ouverture.
Le vin devient alors juteux, plein de sève, avec une sucrosité gourmande bien rafraîchie par une trame acide et les tannins mûrs de la vendange entière.
La finale est simple et efficace, appelant la soif sans rien de compliqué.
C'est très bon !

Ne pas hésiter à bien aérer.

 

J'aurais dû me relire avant d'ouvrir une seconde bouteille tombé sans aucune préparation lors d'un BBQ entre amis.
Car si le vin propose toujours ce jus très mûr à la sucrosité sympathique, j'ai trouvé la finale un peu dominée par l'amertume.
Bien mais j'attendais plus de souplesse.

Domaine Jean-Marc Burgaud, Morgon, James, 2005



Bouchon en bon état, imbibé seulement sur quelques millimètres.
Robe claire et sur une évolution pas du tout inquiétante, sur un grenat qui commence à tuiler.
Nez curieux et pas désagréable, sur des notes de pneu, de noisette avec également un joli fruit rouge dans le verre au repos. En revanche, le lendemain, le vin est totalement oxydé.
Bouche faible, comme en bout de course, sur une matière creuse sans présence ni relance, avec un côté linéaire et fluide qui ne tient ni la table ni le plaisir.
Finale muette qui signe le vin passé.
A revoir sur mes dernières.
Mais sans grand espoir puisque ce vin n'aura jamais tenu les promesses de sa jeunesse à chaque âge où je l'ai croisé.

Morgon
Visite au cœur du cru morgon, au pied de la célèbre côte de Py, au domaine de Jean-Marc Burgaud. Le vigneron est l’un des plus gros producteurs du cru : 12 hectares sur les 17 de son domaine portent l’appellation.

www.lejsl.com/econom...

Domaine Jean-Marc Burgaud, Morgon Côte du Py 2011

 

Bouteille ouverte au débotté parce qu'il faisait soif.

Nez très ouvert, joli fruité sur les petits fruits rouges, noirs, bleus et toutes les couleurs qu'il y a entre les trois, assorti d'une note végétale agréable, et peut-être d'un chouïa de poivre noir. Très agréable.

La bouche est fluide, équilibrée, très digeste avec un petit côté "réglissé" qui donne de la rondeur, hérissée de tout petits tanins à peine sensibles. Ni une grande puissance ni une grande complexité, mais boudiou, quelle torchabilité !

C'est bon, c'est fruité, c'est frais, et c'est exactement ce qu'on en attendait.

Bien ++ / Très bien

Mathieu

t'as de la chance Mathieu, la mienne bue il y a 3 semaines c’était l'auberge du cul tourné, austère au possible, légèrement mieux le lendemain. pas facile le vin...

Merci Laurent. Oui on a eu plus de chance visiblement ! Des Côte du Py du domaine au faciès austère, c'est pas complètement surprenant, mais sur 2011 je crois que jusqu'ici j'ai plutôt eu des vins avenants en général.

M.

A force de lire des CR laudateurs sur ces domaines que je ne connaissais pas, ou peu, j'ai passé commande d'un mix Bouland/Burgaud chez Beaujoloire dont je ne peux que vanter le professionnalisme ( pub gratuite )
J'ai déjà posté un CR sur un vin de Bouland, plutôt positif. J'en ai goûté trois, les deux autres ne m'ont pas donné envie de les décrire, comme le premier Burgaud dégusté.
Là, c'est pas pareil!!
Domaine Jean-Marc Burgaud, Les Vignes de Thulon 2015, Beaujolais Villages
Joli nez, à la fois sur les fruits murs et frais. Des notes de garrigue ( quoi? De la garrigue en Beaujolais? ) Ben oui, ou de thym.
Belle bouche pleine, sapide, équilibrée, dans laquelle l'acidité porte le fruit plutôt qu'elle ne le compense. C'est profond, assez long, avec une finale sur la cerise à l'eau de vie plutôt dynamique. On se ressert volontiers.
Assurément le meilleur vin de ma série beaujolaise jusqu'ici, bien qu'apparemment le moins bien gradé.

Tu peux nous dire quels sont les deux vins de Bouland qui ne t'ont pas plu puisque pas de CR ?
Merci.

En effet, c'est parfois intéressant voire utile de rendre compte également des bouteilles qui nous plaisent moins. 

jlj

Il s'agissait d'un Morgon Vieilles Vignes 2013 et d'un Morgon Corcelette Vieilles Vignes Sable 2021 que j'ai trouvé un peu trop austères pour prendre du plaisir, assez peu emballants . Je n'ai pas eu non plus envie de faire de CR négatif, comme ça peut être le cas pour certains vins particulièrement décevants en regard des attentes ou du pédigrée.
Par ailleurs, je ne prends pas souvent de notes...et certains vins sont oubliés sitôt bus.
En revanche, invité chez des amis ce midi, j'ai apporté un Morgon Bellevue Schiste 2015 que j'ai bien aimé: CR succinct dans la foulée!

Pour le Morgon vv 13 je comprends bien. 
Je n'ai pas aimé non plus les deux autres cuvées "élevées " dans ce millésime difficile. Et principalement James dont j'ai terminé les bouteilles pour ne plus les (a)voir.

jlj

Domaine Jean-Marc Burgaud, Morgon James 2009

Ce midi, après quelques pérégrinations bacchiques, et en ayant terminé un délicieux rouge 2017 du domaine de Torraccia, j'avais encore envie de vin, comme il est rare que cela m'arrive, d'autant plus seul, et même si je fais goûter aux fils. Rencontrer des passionnés ce midi m'a enthousiasmé et m'a mis en joie.
Cette bouteille, à peine ramenée de Bourdin n'a pas eu de préparation autre qu'une ouverture immédiate et le vin est servi dans un Zalto Universel. J'avais trop envie de goûter de nouveau à un vin de Jean-Marc Burgaud, car je vois passer pas mal de messages d'amateurs passionnés par les vins du Beaujolais (ici et surtout ailleurs), l'occasion de faire un peu de place dans la cave aussi.

Bouchon de taille moyenne, de bonne qualité, encore souple.
Robe grenat, d'intensité moyenne, peu évoluée.
Nez fruité, élégant, un peu en retrait, qui s'ouvre sur une note très pure et charmante de mûre. C'est de saison qui plus est !
La bouche est harmonieuse, aux tannins fins, enrobés, l'acidité est parfaitement intégrée. je vais le suivre sur les jours à venir, mais je pense que le vin est encore jeune et un digne représentant de ce beau domaine et du millésime 2009. 
Un modèle de joli cru du Beaujolais arrivé à son plateau de maturité, probablement pour encore pas mal d'années, si conservé dans une bonne cave.
Du bonheur avec un Morbier de compétition.

Domaine Jean-Marc Burgaud - Morgon - Les Charmes 2020

Compte rendu à H 24.
Nez fleuri et fruité rouge (cerise bien mûre), bouche pleine d'une belle matière acidulée gorgée de fruit, tanins au grain fin presque poudrés qui épaississent une fin de bouche bien élancée.
C'est très très bon, l'aération ayant détendu un vin un peu strict à l'ouverture, sérieux et profond, sans doute taillé pour une bonne garde.

Aaaaaaaaaarrrghhhh, merci mon Bon Marc
Cette bouteille me fait de l'oeil... et comme j'ai envie de gamay sur le fruit, vous me conseilleriez de l'ouvrir (j'en ai qu'une évidemment)?

Oui ma bonne Agnès.
Sans conteste, on peut ouvrir, encore faut-il aérer longtemps.
Toutefois, dans la catégorie 2020 de chez Jean-Marc Burgaud, Côte du Py me paraît plus immédiat dans un registre jouissivement fruité. Nous en culbutâmes sans entrave une bouteille au printemps dernier mais, honte à moi, je ne commis alors pas de compte rendu.

Ouverte afin d'éviter un hypothétique orphelinicide à une copine...


Domaine Jean-Marc Burgaud, Morgon, Côte du Py, 2020



Bouchon parfait.
Robe sur un violet pourpre plutôt léger.
Petite réduction légère à l'ouverture, de celle dont on sent de suite qu'elle protège le vin sans l'abimer et qu'il faudra simplement l'aérer afin de décomprimer l'ensemble.
Confirmation deux heures plus tard mais bien plus encore le lendemain où le vin s'est libéré, livrant un ensemble net, sur les fruits des bois frais, entre la framboise et la myrtille, un joli végétal poivré très vendange entière.
Bouche pointue mais sans raideur, moins lascive que dans mon souvenir mais à la droiture fraîche pleine de rythme et de buvabilité.
Les goûts fruités semblent en train de se refermer mais livrent encore un plaisir franc et lisible après 24h d'aération.
Finale tonique et sans raideur, sur un pointu salivant agréable sans rudesse tannique.
Bien à très bien.

Bon avec les messages de Marc et tout ça... il fallait que je laisse libre cours à certaines pulsions de tirebouchonnage, et tous ces CR sur cette cuvée ont construit une envie irrepressible logée profondément (ou pas) dans mon subconscient. Paf. P'n'P.

Domaine Jean-Marc Burgaud, Morgon Côte du Py 2020

Robe rubis très sombre. Petits reflets violacés.
Nez expressif, solaire sur les fruits noirs et la garrigue.
En bouche on a une certaine mâche, de la chaleur avec une sensation alcooleuse, un jus coulant et dense, salivant, qui ne manque pas de gourmandise.
Finale avec une petite tonalité florale.
Déroutant. La bouteille est appréciée et se vide. Mais on n'est pas sur du petit fruit rouge affriolant. Ma chérie n'a pas vu l'étiquette et pense à un Côtes-du-Rhône (on a bu ensemble un Cairanne de Richaud ces jours ci). Les marqueurs sudistes ne se cachent pas. 

Edit. Je vois que j'étais pas le seul à se sentir un devoir de jouer du tire-bouchon sur cette bouteille... Mais ressenti pas tout à fait aligné. De mon côté je pense que je ne connaitrai pas le bénéfice de l'aération.

Bonsoir les congétistes 
Hier soir nous nous sommes échauffés avant ce triste France Uruguay devant une omelette aux cèpes et ce  Morgon Les Charmes 2020 du Domaine Jean Marc Burgaud
Par le compte rendu  Kiravinique, alléchée, Damagnès a attendu 24h pour faire un retour.
J'ai très envie de recopier les commentaires de Marc, même si après 24h, la cerise à l'eau de vie a peut être pris le pas sur le fruit frais, mais on se régale.
C'est très accessible, de fins tanins (tanins poudrés a écrit Marc) , le vin finit en pointe portée par une délicieuse acidité, le fruit explose en bouche, on a adoré.
Peut être le vin gagnera t'il à vieillir, mais en l'état, c'est un plaisir immédiat, avec bien plus de complexité que le beaujolais village du Domaine Pérol bu la semaine passée.
Comme d'habitude, quand c'est aussi bon, je regrette sur le moment de ne pas en avoir acheté plus de 2020 dans cette région.

Merci aux victimaires d'avoir sustenté la faible femme que je suis

Agnès, 4e ligne
 

Morgon, Côte du Py 2010, Jean-Marc Burgaud

 

Acidulé presque acide, déficit de corps. Peu de charme.
Assez Bien