Marc
Impénétrable, violent et séchant...

Tu devais faire un rêve étrange et pénétrant -

Plus sérieusement j'ai fini depuis longtemps mes Burgaud 2005 et je n'ai jamais eu une bouteille à ce point désastreuse .

L'occasion pour moi de redonner ma préférence : boire les Beaujolais , même les crus , dans leur jeunesse ( moins de 5-7 ans ). Il y a suffisamment d'autres vins à attendre .
Loin de moi l'idée qu'ils ne vieillissent pas bien ( je connais un peu la région ) mais 3 fois sur 4 ils vont perdre leur fruit inégalable sans aucune certitude qu'il deviendront d'une complexité inoubliable .

Raymond, j'ai tendance à trouver votre raisonnement pertinent mais ... parce qu'il y a toujours un "Mais" : lorsque l'on déguste de vieux morgons de JM Burgaud qui ont été bien conservés (notamment chez le vigneron lui-même !), je peux vous assurer que cela vaut largement le détour, d'où le fait que prendre le risque de laisser vieillir quelques morgons bien nés (les Javernières par exemple), n'est pas une ineptie, loin de là ...

C'est pour ça que j'ai dit 3 fois sur 4 !
Mais ce que je dis n'engage que moi ....avec un recul de 50 ans;)

pour avoir fait quelques verticales au domaine (et la prochaine est à venir), je confirme les propos de Guillaume, les vins du domaine vieillissent admirablement, le premier millésime du Py de Jean-Marc (93) étant en pleine forme. Et que dire des vins de son beau-père...(domaine Jambon)

Petite remarque, si vous me permettez : les vins de Burgaud sont rarement démonstratifs en jeunesse, à mon goût du moins. Y'a du fruit ([size=small]de la cerise, y'en a, mais pas de pomme, hommage gunthardienne[/size]), quoique cela soit généralement austère, et je préfère nettement les vins de Foillard, par exemple, pour me donner la banane .
J'achète et j'encave des Burgaud - en particulier, James même si je n'en ai pratiquement plus... les 2003 étaient par contre très beaux vers 2006, de mémoire - pour la longue garde. Des "simples" Morgon Côte du Py, lors d'une verticale sur Paris en présence du vigneron, révélèrent une belle et vigoureuse jeunesse, près de dix ans plus tard, à l'instar d'un superbe magnum 1999.
Je comprends Raymond dans son approche. C'est toutefois sympa d'avoir accès à des vins capables de se bonifier si longtemps pour des sommes encore très raisonnables, à l'heure où la Bourgogne glorieuse s'éloigne de l'horizon de beaucoup d'amateurs.

Concernant le 2005, on ne peut exclure un problème de bouchon, comme on peut parfois le rencontrer : pas d'odeur complètement déviante, mais des signes de faiblesse et de fatigue prématurée du vin.
Faudrait en ouvrir une autre. Qui en a ?

Amicalement,
Phil

Moi.

Si t'es sage, j'en ouvre une demain.

Bises

Hervé

J'attends ton retour avec impatience, Hervé. Je suis toujours très sage (tu)

Bises
Phil

Désolé Phil,

t'as pas été sage (je le sais... je sais tout). Ce sera donc pour demain midi.

Bises

Hervé

P.S. : Betty te fait une bise également... Ce qui n'est pas normal, vu que tu n'as pas été sage !!!!

Bises à vous deux et aux enfants.
A demain, donc.
Phil

Morgon Côte du Py 2005 :

Bouchon imbibé au 1/4. Robe rubis pourpre profond. Nez profond et intense de kirsch matin de goudron (!), de praline. Bouche soyeuse, longue, sereine. A l'aération, touche de fruits noirs, d'orange sanguine.

Un vin déjà particulièrement bon à boire mais qui doit pouvoir encre vieillir tranquillement.

Très beau et d'un rapport qualité-prix imbattable (6,75 € à l'époque).

Je vais essayer de garder mes deux dernières quelque temps... mais ça va pas être simple.

Cordialement,

Hervé

Merci pour le geste, Hervé !

Notre bouteille avait donc bien un défaut [size=x-small](je soupçonne un effet grognon du côté du Président Galinsky... >

La bouteille a bon dos ......
Il y en a qui n'ont pas de bonne cave de cconservation ......

[size=small]oupps , je sors boire un thé[/size]

Claude

Oliv,

à moins que ce ne soient les miennes qui aient un défaut...

A +

Hervé

non non, c'est toute la cave d'oliv qui est un gros défaut à elle toute seule ><

Ben non, on avait la même jusqu'en novembre dernier.

Par contre, on n'a peut-être pas la même filière d'approvisionnement. La mienne est hyper sure en terme de conservation puisque je me fournis exclusivement au magasin Leclerc de Montceau-Les-Mines (71). ><

Hervé

oui je sais Hervé, j'espère que t'avais laissé un bel expace, c'est que ça contamine les vins acides et pas murs

Bon les gars, arrêtez de chambrer l'oliv, il y est pour rien sur ce coup-là !
la boutanche venait de ma cave, direct domaine...
je me fais du souci pour ma cave du coup...

Eh les gars, vous me faîtes peur !
Faut que j'enlève les miennes tout de suite... je pars !

Ouf, vous m'avez fait peur ! [size=x-small](en fait, non, elles sont super chouettes nos caves )[/size]

Voici le récit d'une visite chez JM Burgaud lors d'un week-end en Beaujolais :

Quand nous arrivons, Jean-Marc Burgaud est en discussion avec des élèves du lycée viticole de Beaune. Sur un sourire il nous invite à nous greffer sur leur dégustation et c’est parti pour le Beaujolais Village « Les vignes de Thulon » 2011. Un vin simple mais facile à boire et à prix doux.
Nous poursuivons avec le Morgon Grand Cras 2011 où j’ai été lacunaire dans ma prise de note -) Nous devions rattraper notre retard.

C’est parti pour les vins de la Côte du Py. Premier de la série : le Morgon Côte du Py 2011. On sent qu’on monte d’un cran par rapport aux deux vins précédents ; une belle acidité (moins mordante que dans les vins d’entrée de gamme), du fruit et de la matière. Un beau vin.

On poursuit avec trois vins toujours de la Côte du Py : le réserve, le Javernières et le James.
Ce sont trois beaux vins de garde car à la dégustation, ils paraissent un peu austères mais on sent le potentiel.
Jean-Marc conseille de boire le Réserve en 2016, d’ici 5 ans. J’en ai encavé plusieurs pour vérifier s’il a raison -)

Le James est clairement plus tannique et mérite également des années de cave pour s’assouplir.

Tout en dégustant, la discussion dérive sur le potentiel de garde de ses vins, du Beaujolais et des vins en général. Il n’en faut pas plus à notre hôte pour puiser dans sa réserve personnelle et ouvrir un Javernières 2008. Il nous dit lui-même qu’il prend un risque car ce n’est pas une très bonne année dans le Beaujolais. Mais il est joueur et on se retrouve avec un vin équilibré, sapide, doté d’une belle acidité et d’une finale tannique mais tout cela est intégré et les arômes de sous-bois participent à un tout cohérent.

Poursuivant sur sa lancée, on poursuit avec un 1998. Ce vin est bon mais manque de fruit à mon goût. Ses arômes évolués restent agréables mais ce n’est pas ce que je recherche sur le Beaujolais.

Pour moi, les vins sont ici plus de garde que sur le plaisir immédiat. Tous ces vins ont une belle acidité, un peu la marque de fabrique de JM Burgaud.
Même si j’en boirai certains jeunes, je vais tenter de ne pas brûler toutes mes cartouches dans l’année qui vient !

Jean-Marc Burgaud est un homme passionné et une fois lancé, on ne sait plus l’arrêter -)

James 2009

Dégusté chez un ami il y a une quinzaine de jours.

Je m'attendais à un vin muet et fermé, mais quelle bonne surprise!

Beaucoup de fruit au nez avec des notes torréfiées. La couleur est sombre, la robe est dense. La bouche est riche, soyeuse et volumineuse, mais le tanin est tellement beau que le vin a des allures très classes et joue sur le registre de l'élégance. La finale est longue, et fraiche.

Une bien belle surprise! Certainement très jeune mais que c'est bon aujourd'hui.

Grégory

Jean-Marc Burgaud. Morgon côte du Py 2009

Ouverture le midi pour accompagner le soir un plateau de charcuteries (terrine de Lapin, pâté en croute, ...).

Le midi, le vin n'est pas très expressif avec une petite pointe métalique.

Le soir, le vin a peu évolué. La robe est assez sombre. En bouche, c'est peu complexe: il y a du poivre, un peu de mûre mais je ne trouve pas beaucoup de fruit sur ce vin. La longueur est moyenne et un légèrement picotement en bouche me déplait un peu. Il y a néanmoins une belle mâche qui je l'espère, me permettra d'attendre les autres bouteilles encore 5, 10 ans. ++

Passage d'un ami hier pour l'apéro et après une Rémus de J. Blot (il est originaire de la Loire...) qu'il trouvait agréable bien que l'élevage sur le Chenin ne soit pas sa tasse de thé,je lui ai servi cette bouteille de Jean-Marc Burgaud, Morgon, JAMES 2009.
Il faut dire qu'il m'avait déjà préalablement informé qu'il n'était pas très amateur de Beaujolais (sans doute élevé au Cabernet Franc... ) et qu'en ce qui me concerne,j'avais envie de voir depuis quelques mois comment évoluait cette cuvée que j'avais adoré juste après la mise en bouteille mais que je n'avais plus goûtée depuis.
La robe est rubis foncé,très nette et brillante.
Le nez est magnifique,complexe;au début sur les fruits rouges traditionnels et noirs (cerise,cassis) puis terreux,sur les champignons,la truffe,le cuir; aussi des notes florales (pivoine et violette).Touche de poivre aussi.C'est un régal.
La bouche est à niveau avec un superbe toucher,des tanins veloutés,une belle acidité malgré la richesse indéniable.
Un superbe vin qui a réussi à convertir mon pote au gamay et nous a enchantés par sa classe et sa disponibilité.
Même s'il n'y a bien entendu aucune raison de se précipiter...

jlj

Je testerai également ce weekend Jean-Luc....
Ton CR me fait bien envie...

Et par rapport au 3.14 de Foillard gouté récemment, ta préférence va vers quel style de vin???

Thibault,

cette bouteille (que j'avais emmenée à l'Air du Temps la semaine passée pour notre dîner et ramenée afin de ne pas exagérer... -) était vraiment magnifique.
Le style,en comparaison de la "3,14" de Foillard est vraiment différent.
Les deux me plaisent,difficile de choisir (quand c'est comme cela je prends les deux...) mais ce qu'il faut dire c'est que la James est à moitié prix de la 3,14!!!

jlj

Domaine JM Burgaud, "Réserve" Morgon 2009.

Enhardi par le CR de Jean-Luc je me décide à ouvrir une première bouteille parmi les cuvées "haut de gamme" de ce domaine dans ce millésime.
Bu sur deux jours, le premier j ai épaulé quatre heure avant. C'est le premier jour que la bouteille s'est goûtée le mieux, curieusement, plus complexe et harmonieuse. Le deuxième jour l'acidité m'a paru plus prononcée.

Nez très net, juteux, entre fruits rouges, pointe de réglisse et pivoine.
La bouche est suave bien qu'élancée. L'ensemble est structuré de bout en bout.
La fraîcheur marque le palais positivement.
Au delà de 16/17° on ne sent plus les tanins (très fins) resserrer un peu les muqueuses.
La longueur est remarquable.
Fond de verre floral et végétal.
Très bon.

De passage au domaine j'ai gouté toute la gamme 2011 et quelques 2012 .
Ces derniers ( Morgon Charmes, Côte du Py ) m'ont surpris par leur qualité dans ce millésime qui n'est tout de même pas celui du siècle .

En revanche les 2011 sont des "tueries" (sauf James pas prêt du tout ) : à mon avis c'est tout simplement le meilleur millésime depuis 10 ans que je connais les vins du domaine (2009 compris ! )
Les Côtes du Py 2011 tels qu'ils sont actuellement ? : buvez les vite sans vous poser de question
Gardez en une ou 2 pour vous amuser mais vous savez ce que vous perdez vous ne savez pas ce que vous trouverez dans 10 ans:D

En accord avec Raymond sur la qualité des 2012 de JMB.
Je dois en avoir goûté 5 ce midi (j'ai pas noté ni compté) et tous de bon niveau:frais et surtout d'un fruit magnifique.
Malheureusement,les rendements étant ce qu'ils sont,les quantités ne seront pas importantes...
Quand aux 2011,j'avais déjà signalé en mars à la visite précédente leur grande qualité et principalement,pour moi le "Javernières"...

Petit ajout: devant l'émoi de certains (MP...) ,j'ajoute que la vente des Javernières 11 est terminée au domaine.

jlj

Un vin bu lors d'une superbe semaine en Bretagne !

Domaine Jean Marc Burgaud, Morgon Côte du Py, James, 2005
Saucisses de Morteau et Montbéliard, pommes de terre nouvelles


Oliv
Robe profonde, similaire au Coche, peut être un peu plus sombre.
Le nez est terne, sur de minces notes de vieux bois et un côté vernis qui ne fera que s'accentuer.
La bouche est affreuse, d'une austérité totalement rébarbative qui confine à l'acescence.
L'acidité est totalement dissociée d'une matière asséchante et le fruit a totalement disparu.
La finale est raide et donne autant envie de boire que de rouler une pelle à Folcoche !
Problème de bouteille ? Ce vin goutait si bien dans sa jeunesse que je l'espère, en tout cas...

Totolouga
Une bouteille qui a un défaut ressenti dès l'ouverture qui ne fera que s'accentuer au cours des jours suivants (oui, elle n'a pas été bue...c'est un signe...).
Nez sur le vernis, en bouche une sorte d'acidité acétique.
C'est pas bon du tout

Bue lors de cette super soirée LPV Loire

[size=large]Vin n° 10[/size]
Robe moyennement claire, grenat, violacé.
Nez discret de fruits rouges et quelques notes herbacées
La matière est assez fluide, mais c'est soyeux avec de beaux arômes de fruits rouges, longueur honorable.
Pas de défaut à ce vin mais qui aura eu la malchance de passer après le Morgon, dommage. Bien

Il s’agit de :

Domaine Jean Marc Burgaud - Régnié Vallières 2011