Domaine Jean-Marc Burgaud
La grande verticale de Côte du Py
Ce soir, c'est tension dans les vestiaires et dream team sur le parquet !
Jean Marc Burgaud a réuni de solides connaisseurs en choses beaujolaises pour un moment rare comme on en voit pas souvent : une intégrale de Côte du Py du domaine !
Les munitions attendent leur heure, les vestiaires vrombissent d'athlètes en pleine forme !
La fine fleur de l'équipe VTN est là. Legui, historique découvreur du domaine a fait le voyage pour l'occasion ainsi que DJ, le régional de l'étape venu apporter son expertise aussi discrète que reconnue. Fabien Duperray et Bernard Doisy sont là. Paul arrive en famille.
Jean Marc Burgaud semble en pleine forme et affiche le sourire des grands soirs.
Tous les éléments semblent présents pour un moment d'exception....
Quelques éléments techniques sur ce Morgon Côte du Py:
Plusieurs périodes peuvent être découpées dans la production de la cuvée la Côte du Py de Jean-Marc Burgaud. Cette cuvée est issue des terroirs La Croix et la Gaine qui depuis le millésime 2000 s’expriment dans la cuvée « James ».
Les macérations furent de 8 à 9 jours pour les millésimes 92 à 94 avec ce que Jean-Marc nomme des « vinifications sécurisées », puis de deux semaines environ ensuite avec des extractions plus douces à partir du millésime 95.
Tout est élevé en cuve béton jusqu’en 1999, puis avec un mélange de cuve et de fût à partir de 2000.
L'arbitre Christine appelle les joueurs sur le terrain...
En piste !
Les affaires sérieuses sont sur le point de commencer !
Morgon « Côte du Py » 1992
Enzo
En magnum.
Nez évolué de feuilles mortes, d’épices douces, d’herbes aromatiques avec un côté médicamenteux.
La bouche est suave, l’aromatique intense sur le bois exotique. Le volume est encore bon, le vin est enrobé, épicé et salivant. Pas de faiblesse en milieu de bouche pour ce vin délicat et à la longueur correcte. Seule la finale se délite quelque peu mais sans gâcher le plaisir pour autant. C’est bien bon. Fond de verre balsamique, d’épices douces, d’agrumes. Joli vin pour le millésime.
Bien ++/Très Bien.
Oliv
Nez sur des notes de terre humide, d'humus, un côté fumé.
Très jolie bouche sphérique à l'attaque de belle ampleur. Acidité puissante qui lance bien le vin.
Notes de tabac et d'épice agréables.
Finale un peu faible qui s'effondre vite.
Joli vin néanmoins.
Régnié 1993
Enzo
Nez plus intense de feuilles mortes, de morille, un côté sucré et une touche caramélisée.
La bouche est grasse mais manque de densité et de matière, du coup l’acidité ressort trop fortement jusque dans la finale courte. Un vin qui a dépassé son apogée sur ce millésime difficile.
Assez Bien +.
Oliv
Nez champignonné, notes évoluées nettement tertiaires.
Bouche un peu creuse, sur l'acidité, manquant de matière pour trouver un point d'équilibre avenant.
Aromatique un peu cuite, notes de caramel au lait.
Finale sèche, sur l'acidité.
Peu de plaisir.
Morgon « Côte du Py » 1993
Enzo
Nez de feuille morte, un peu poussiéreux, peu précis avec un côté végétal.
La bouche possède une acidité haute qui durcit l’impression d’ensemble malgré une belle fraîcheur et une matière supérieure au Régnié. Du coup c’est salivant et de longueur correcte sur des notes réglissées mais ce vin doit être bu sur cette bouteille.
Bien.
Oliv
Nez terne, notes de poussière, plus aucun fruit.
Bouche faiblarde, monolithique et dévorée par l'acidité.
Finale étique.
Paix à son âme.
Morgon « Côte du Py » 1994
Enzo
Nez mûr de fruits exotiques, de cerise à l’aération dans le verre, d’abricot, d’ambre. Quel beau nez !
La bouche est bien équilibrée, possède un joli gras et conjugue fraîcheur, volume et gourmandise grâce à sa belle maturité. Seule la finale finit sur une acidité un peu haute mais c’est très bon. Super fond verre sur la pêche rôtie, la mangue, les épices. Presque 20 ans, et toutes ses dents !
Très Bien (+).
Oliv
Nez étonnant, sur des notes de crème de marron, perception solaire, beau fruit (abricot sec). Ensemble complexe et appétissant.
Bouche douce d'une belle définition, pleine de chair. Goûts nets très agréables sur la figue, l'abricot.
Finale un peu moins cohérente, parasitée par le retour d'une acidité forte.
C'est bon.
Morgon « Côte du Py » 1995
Enzo
Nez d’épices douces, de feuilles mortes. Il y a moins de fruits que le précédent et c’est plus diffus avant de laisser s’exprimer des notes de cuir, de jus de viande et d’agrumes.
La bouche est puissante, dense, riche, glycérinée et possède un superbe équilibre. Il y a du vin et la bouche est très confortable car les tanins ont commencé à se fondre. Très longue finale sur les épices et les fruits macérés, le tout avec un côté acidulé rafraîchissant. Super bon. Fond de verre ambivalent avec une touche animale et florale. En pleine force de l’âge encore.
Très Bien +.
Oliv
Nez tertiaire, sur le bouillon de viande, l'Ovomaltine, un peu de poussière.
Bouche puissante, dense, sur un volume large et à l'acidité saillante.
Tanins durs qui sèchent la finale.
Un vin carré, masculin, manquant d'élégance à mon goût.
Précisions techniques et anecdotes à la source !
Morgon « Côte du Py » 1996
Enzo
Nez surprenant de pain grillé, brioché, toasté, fumé et d’agrumes. Et dire que cela ne voit que la cuve.
La bouche possède une acidité trop haute malgré une belle matière et bien qu’on salive, le côté acidulé est trop marqué. La finale n’est tenue que par l’acidité saillante et citronnée. Peu plaisant sur cette bouteille.
Assez Bien.
Oliv
Nez très curieux de cendre froide, de fonderie, l'impression de renifler un toaster froid par ces notes de pain grillé matinées de métal.
Bouche hyper stricte, sur une acidité qui dévore une matière un peu creuse.
Les gouts sont minces, sur la peau d'orange séchée.
Finale rébarbative d'acidité.
Peu de plaisir, en particulier en dégustation pure.
Morgon « Côte du Py » 1997
Enzo
Nez profond, mûr, exotique, de cerise noire, balsamique, de pêche rôtie, de rose. C’est complexe et envoûtant.
La bouche est riche et gourmande mais possède malheureusement une très fine touche de liège à l’attaque. Le volume est bon, c’est frais, intense, et si l’on sent les tannins c’est salivant avec beaucoup de ressort. Belle persistance finale acidulée et gourmande. Très bon malgré un petit souci de bouteille.
Très Bien (+).
Oliv
Changement de registre pour la robe, on gagne en profondeur.
Nez frais, très épicé, sur les fruits noirs et des notes poivrées.
Bouche puissante, gros volume, acidité très élancée.
Finale virile, aux tanins puissants.
Vin riche.
Morgon « Côte du Py » 1998
Enzo
Nez mûr, riche, de cacao, d’épices, de muscade avec une perception sucrée.
La bouche est riche et grasse, juteuse avec une pointe de sucrosité et un côté sudiste. Toutefois la force du gamay c’est cette acidité qui maintient l’équilibre face à cette richesse. Le vin est encore très jeune, de gros volume, long et salivant. Sur les agrumes et les fruits mûrs. Fond de verre floral et sur les épices douces. Très beau vin que l’on peut encore attendre tant son potentiel est encore important.
Très bien +.
Oliv
Nez curieusement sudiste, notes chocolatées et vernis, petite volatile.
Bouche douce, perception de sucrosité mais à la forte acidité dissociée.
Goût peu agréable de pâte à papier en attaque puis ensemble épicé.
Perception de volume mais manque d'équilibre.
Curieux vin, que j'aurais sans aucun doute mis à Châteauneuf à l'aveugle.
Morgon « Côte du Py » 1999
Enzo
Le nez est riche et mûr également sur des notes de foin, de kirsch, de cacao, d’agrumes. Très joli nez.
La bouche est un peu moins dense que le 98 mais possède un très beau volume, elle est d’une évidence gourmande sur un point d’équilibre parfait qui rend le vin très difficile à cracher. L’ensemble est suave, plein, moins sudiste et plus classique avec des superbes tanins intégrés. Très longue finale salivante. Fond de verre de foin, d’épices, de bonbon. Superbe.
Très Bien +/Excellent.
Oliv
Superbe nez précis et ample, ensemble complexe compromis de fruit (abricot mûr) et de notes épicées, sur le tabac.
Très belle bouche équilibrée, jus remarquablement bien tramé, perception énergique et tonique, sans effet massif.
Grande ampleur et précision, tanins vifs et pourtant gras.
Finale longue, fraiche et salivante.
Superbe !
His name is B., JMB !
Morgon « Côte du Py » 2000
Enzo
En magnum.
Nez élégant, de kirsch, réglissé, floral, de pivoine. C’est très frais et pur. Très joli nez.
La bouche possède un superbe équilibre, du gras, elle est pleine, ultra salivante et gourmande. La finale est également très longue sur les agrumes et les fruits acidulés. Fond de verre sur les agrumes, le tabac, le musc. Un régal.
Très Bien +.
Oliv
Nez floral, évolué, sur de jolies senteurs complexes d'humus et de café. Ensemble élégant.
Jolie bouche déliée, sans le fond du 99 mais fine, précise, pleine de fruit. Perceptions réglissées.
Acidité assez élevée et petite réserve sur la finale un peu déséquilibrée par l'amertume.
A suivre à table car beau vin.
Morgon « Côte du Py » 2001
Enzo
Nez délicat et séveux, balsamique, complexe sur le tabac blond, les agrumes et un fruit intense.
La bouche est fraîche et possède un super fruit soutenu par un joli gras. C’est juteux, de beau volume et vraiment gourmand. Belle longueur sur les agrumes et les fruits rouges avec une acidité haute. Très bon. Fond de verre sur les épices douces, le tabac, le foin, les agrumes. A point.
Très Bien (+).
Oliv
Nez mince, pointe vernis, notes de fruits rouges un peu ternes.
Bouche de demi corps, sur une acidité un peu mordante. Fruit un peu en berne.
Manque de chair, de volume, de rythme.
Un vin que je ne suis pas parvenu à lire.
Morgon « Côte du Py » 2002
Enzo
Joli nez d’orange, de mandarine, de kumquat, de tabac. C’est pur.
La bouche manque malheureusement d’un peu de chair pour supporter l’acidité du millésime. Les tannins sont toutefois fins sur des notes de tabac et de longueur correcte. Ça reste buvable.
Bien.
Oliv
Nez fin, sur les fruits rouges, l'orange, avec une pointe tourbée.
Bouche un peu creuse, faible, sans relief.
Finale sur des tanins secs.
Aucun plaisir possible, le millésime a parlé.
Morgon « Côte du Py » 2003
Enzo
Nez intense et ultra complexe de tabac, de pêche rôtie, d’abricot, d’agrumes, de cannelle, une touche de yaourt.
La bouche est riche, grasse, super bien équilibrée et de bon volume. C’est très mûr, encore jeune avec un côté baroque singulier. La finale est ultra salivante et hors norme. Fond de verre aussi complexe que le nez. Grand vin.
Excellent.
Oliv
Nez génial et baroque, envoûtant de gourmandise, pétant de fruit (abricot, mangue, fraise) et de fraîcheur.
Bouche suave, ronde et juteuse, bien tendue par une acidité qui évite tout effet de lourdeur.
Tanins énergiques qui apportent du tonus à un vin plein de chair.
L'incarnation des propos souvent réitérés par Fabien Duperray : "Un gamay, c'est jamais assez mûr !"
Grand vin évident de plaisir !
Morgon « Côte du Py » 2004
Enzo
Nez floral avec une touche végétale, poivré et encore jeune.
La bouche possède un joli gras à l’attaque, c’est de bon volume avec une note végétale qui ressort (effet séquence après le 03 ?). Le vin possède de la chair et du jus et sa longueur est correcte. Bien réussi pour le millésime.
Bien ++.
Oliv
Nez compromis de fruits rouges avec un net trait végétal.
Vin tendu, présentant une bouche ferme, assez massif et à l'acidité un peu dissociée.
Notes végétales assez évidentes mais l'ensemble reste d'un équilibre acceptable.
Finale un peu rêche mais ce nerf doit se revoir sur table pour lui donner une chance.
Pas si mal.
Un soir d'orage sur le Beaujolais
Morgon « Côte du Py » 2005
Enzo
Nez très mûr, de cacao, de fraise, d’épices, de menthe poivrée, de kirsch, réglissé. C’est concentré. Très Beau nez.
La bouche est suave, de gros volume avec un peu de sucrosité. L’ensemble est toutefois très bien équilibré, juteux avec des tannins qui serrent encore un peu dans la finale persistante réglissée. Encore très jeune mais très bon.
Très Bien (+).
Oliv
Robe sombre.
Nez serré, épicé avec des notes mentholées. Semble assez fermé.
Bouche concentrée, très puissante, à la densité importante. Volume aussi large que profond, tapissant bien le palais.
Grande présence et impact. Aromatique assez fermée mais potentiel évident. Tanins à patiner.
A attendre impérativement.
Vin d'avenir.
Morgon « Côte du Py » 2006
Enzo
Nez flatteur de pêche rôtie, d’agrumes, de menthe poivrée dans un ensemble bien mûr.
La bouche intense explose de fruit, de poivre et fait fortement saliver. C’est plus sapide que puissant et dense, mais la finale est juteuse bien que les tannins serrent encore un peu. Très bon.
Très Bien.
Oliv
Nez fin, sur la fraise, la pêche et d'étonnantes notes résinées. Très ouvert.
Joli jus frais très pur et désaltérant, sur les fruits rouges poivrés. Jolie acidité, bouche rythmée élégante, tanins très agréables.
Vin tonique, croquant et d'une grande fraîcheur.
Très bon !
Morgon « Côte du Py » 2007
Enzo
Nez floral (violette), de tomate confite qui ressemble à une jeune syrah. L’aération apporte des arômes de musc, de menthe fraîche, de tabac blond. Joli nez.
La bouche est ronde, la matière n’est pas importante mais c’est bien équilibré, frais sur la menthe et la finale est de longueur correcte. C’est bien bon.
Bien ++/Très Bien.
Oliv
Nez viril, pointe animale qui chahute un ensemble mentholé et réglissé, sur la violette.
Matière assez légère, jolis goûts entre les fruits rouges (groseilles) et des notes de foin, de menthe poivrée.
Bouche simple mais droite, d'une belle évidence.
C'est bon.
Morgon « Côte du Py » 2008
Enzo
Nez peu intense de tabac, poivré et végétal à l’aération.
La bouche possède une attaque végétale et une acidité haute mais sans trop d’agressivité eu égard à la jeunesse du vin. La finale est plus dure. Un millésime bien difficile.
Bien.
Oliv
Nez fin, sur la fraise, l'abricot, un léger végétal.
Jolie bouche déliée en attaque qui se délite un peu rapidement, asséchée par des tanins saillants.
Perception d'un léger manque de fond.
Doit pouvoir se rééquilibrer à table.
Le chien, Le Châ, Fabien Duperray, Jean Marc Burgaud.
Au sujet des vieux beaujolais, de Michel Bettane et d'un fameux retour en seconde après une mémorable dégustation...
Morgon « Côte du Py » 2009
Enzo
Nez frais et riche en même temps sur le zan, le cacao, mentholé et l’ambre à l’aération.
La bouche est riche, très mûre, juteuse, sexy, poivrée avec une grosse acidité qui vient contrebalancer cette grosse matière. Encore très jeune, c’est long et salivant. Un délice qui fera peut-être un futur 03 ?
Très Bien +.
Oliv
Nez dense, sur les fruits noirs, le zan, avec une petite réduction grillée.
Bouche remarquable, charnue, d'un beau volume. Impression de plénitude, de densité.
Matière sphérique à l'acidité bien intégrée, tanins gras.
Beau potentiel.
Morgon « Côte du Py » 2010
Enzo
Nez très frais de vendange entière sur le poivre, la menthe, floral. C’est très pur, séveux avec une note d’oxyde de fer.
La bouche est de grand équilibre, juteuse, très aromatique avec une acidité haute et plus de droiture que le précédent. Long sur les fruits rouges et les agrumes. Très bon.
Très Bien.
Oliv
Nez pur, sur les fruits rouges, les fleurs, un peu de poivre.
Bouche assez serrée, sans gros volume mais pleine de rythme, de tonus apporté par une acidité élevée.
Vin fin bien équilibré, plus profond que large.
Joli.
Morgon « Côte du Py » 2011
Enzo
Nez mûr, poivré, de zan, de pierre chaude.
La bouche possède la même maturité, plus de rondeur que le 10 avec des tannins très enrobés et de la richesse. C’est d’un grand point d’équilibre, moins excessif que le 09, moins dense aussi bien que le jus soit très beau, un vin plus dompté sur la jeunesse. Très longue finale épicée. Superbe.
Très bien +.
Oliv
Nez concentré, sur les fruits noirs, un trait végétal.
Bouche juteuse, suave, de belle maturité. Aromatique florale, beau rythme.
Tanins de très grande qualité qui portent une finale précise.
Très joli.
Quand y'a Morgon, y'a mâchon !
La nuit est tombée depuis longtemps, semblant poser de sa noirceur comme un voile pudique sur le monumental coup de vent qui s'est abattu sur le secteur et dont nous ne découvrirons
les stigmates
que le lendemain matin en prenant la route vers Juliénas.
Passionnant moment que cette verticale remarquablement organisée, dans une atmosphère aussi pointue que familiale, celle d'un monde du vin où la simplicité de l'accueil et la gentillesse d'un savoir être vrai concèdent à la dégustation technique le temps de vrais moments de partage qui mènent au plaisir !
Mais force est de reconnaitre que Gnafron a l'estomac dans les talons et que je vois arriver le mâchon avec un air réjoui !
Les siflards et persillés, les délicieux cake maison et fromages régionaux sont posés sur la table...
Et les canons de chacun sont sortis à l'aveugle !
Preeeeeem's !
Domaine Jean-Marc Burgaud, Beaujolais blanc, 2012
Enzo
1er millésime.
Nez pur et simple de poire, d'amande, frais.
La bouche est grasse, l'équilibre est correct, c'est salivant et de longueur acceptable. Pas de défaut pour ce vin simple.
Bien +.
Oliv
Robe sur un léger gris vert.
Nez primaire, sur la poire, notes amyliques.
Bouche sur une attaque sucrée, grasse.
Sensation de lourdeur qui ne me convient pas trop.
Pas fan.
Domaine Jean Burgaud, Beaujolais Villages, 1995
Oliv
Vin produit par le père de Jean Marc Burgaud sur Lantignié. Servi en magnum.
Robe grenat clair.
Très joli nez plein de fruit, la mangue verte, notes florales (rose) et épicées. C'est très pur et très élégant !
La bouche est délicate, sur un équilibre très léger mais somme toute très agréable, construit autour d'une acidité fraiche.
Grande buvabilité et évidence sur ce vin à la très belle aromatique !
La finale est en revanche très courte.
Un vin qui mérite des éloges !
Domaine Jean Burgaud, Beaujolais Villages, 1996
Oliv
En magnum.
Robe plus claire.
Nez toujours aussi précis et élégant, plus frais, notes de rose et un côté mentholée superbe.
La bouche est en revanche moins équilibrée, marquée par une acidité très forte qui peine à s'intégrer.
Manque un peu de chair pour se présenter de manière plus gourmande.
Domaine Jean-Marc Burgaud, Morgon, James, 2000
Enzo
1er millésime de cette cuvée. La dernière bouteille du domaine.
Nez très riche, sur la figue, un côté sudiste, très mûr.
La bouche est à l'image du nez, riche avec un peu de sucrosité mais la fraicheur est toutefois préservée. Cela reste encore jeune, encore mal dompté et c'est long sur les fruits noirs. C'est bon.
Bien ++/Très Bien.
Oliv
Robe encore jeune, assez profonde.
Nez assez évolué, solaire, notes d'humus, de rouille. Fruit sur la cerise et la figue.
Bouche un peu bancale, attaque massive, sur une légère sucrosité mais l'acidité semble dissociée.
Finale sur des amers en excès, avec une sensation sèche.
Assez peu avenant.
Domaine Jean-Marc Burgaud, Morgon, James, 2003
Enzo
Nez de tabac, myrtille, d'épices, fumé. Joli nez.
La bouche est épicée, glycérinée avec un peu de chaleur sur des notes de tabac. L'ensemble est gourmand, encore riche et la finale est longue sur le tabac mais sèche un peu.
Très Bien.
Oliv
Robe sombre.
Beau nez plein, fruité, sur le pamplemousse rose, l'abricot.
Bouche sur un gros volume, un peu massive et à l'acidité plus agressive que la cuvée Py.
Ensemble un peu excessif, aux gouts agréables mais à la structure à la limite de la brutalité.
Petite sécheresse en finale et manque de cohérence globale.
Domaine Jambon, Morgon, 1964
Un vin produit par le beau père de Jean Marc Burgaud.
Enzo
Nez intense et élégant de menthe, feuille morte, agrumes, orange. C'est d'une délicatesse absolue avec une touche sucrée très flatteuse. Somptueux.
Malheureusement la bouche n'est plus à la hauteur de la promesse du nez. Elle est très fine et délicate mais manque de gras, de fond, elle est légère, encore portée par son acidité sur les agrumes sans être agressive pour autant ce qui permet de la boire avec un certain plaisir. L'apogée de cette bouteille a été dépassée, dommage car elle a du être superbe. Finale citronnée.
Oliv
Robe saumonée diaphane.
Nez fabuleux de finesse et de distinction. Notes florales, bouton de rose, pot pourri, menthol... Un bouquet extraordinaire !
La bouche ne suit malheureusement pas, décharnée, au corps fluet, n'offrant plus que son acidité.
Mais les goûts sont ceux de l'aromatique, incroyablement précis et persistants.
Une bouteille plus tout à fait vin. Mais un grand parfum !
Domaine Richard Leroy, Les Noëls de Montbenault, 2011
Oliv
Robe jaune paille.
Nez simplet, à même de déprimer Beethoven par son côté nous rejouant sans talent le Pomme Pomme Pomme Pomme.
L'attaque en bouche est celle d'un pétillant, marquée qu'elle est d'un Co2 énorme.
Acidité agressive et dissociée d'une matière un peu sucreuse, d'une acidité forte et à l'aromatique primaire totalement sans intérêt.
Une bouteille absolument sans intérêt en l'état.
Reprise de fermentation ?
Montbenault 4 - Oliv dit monbenet l'ignorant 0
Domaine de la Soufrandière, Pouilly Vinzelles, Les Quarts, 2006
Oliv
Robe jaune vert.
Beau nez ample, notes florales (jasmin), poire très mûre. Perceptions chablisiennes, sur la croute de fromage. Sensation de grosse maturité.
Confirmation en bouche sur une attaque massive, alourdie par une nette sucrosité qui ne me sied pas.
Ensemble empâté, trop large, manquant de nerf.
Pas mon style.
Domaine de la Soufrandière, Pouilly Vinzelles, Les Quarts, 2005
Oliv
Robe claire.
Nez serré, très fermé. Quelques notes florales et minérales mais rien d'évident.
Bouche sur une matière large, à l'acidité bien présente pour donner de l'énergie mais je ressens une pointe chaleureuse.
Joli mais équilibre quand même un peu pataud à mon goût.
Domaine Arnaud Ente, Meursault, 2007
Oliv
Très beau nez précis, fin, sur un beau compromis de notes florales et de léger grillé.
Équilibre d'école entre une matière sans faiblesse et une acidité vive, apportant beaucoup d'énergie au vin.
Beau vin, frais et salivant, à la finale élégante et savoureuse.
Y'a bon !
Domaine Jacques Frédéric Mugnier, Nuit-Saint-Georges 1er Cru, Clos de la Maréchale, 2009
Enzo
Nez assez en dedans, massif, encore élevé sur le floral avec une touche de caramel.
La bouche est riche avec un peu de volatile. Le jus est encore jeune, les tanins ne manquent pas de finesse bien qu'ils serrent un peu et c'est gourmand. La finale de longueur correcte est réglissée avec un peu d'amertume. Espérons que cela s'harmonise au vieillissement mais il y a du jus incontestablement.
Bien ++/Très Bien.
Oliv
Robe sombre, reflets bleutés.
Nez sudiste, sur les fruits noirs, un boisé épicé et une note chaleureuse qui tire presque sur la volatile. Ensemble résolument solaire !
Belle attaque, vin ample, juteux et vivace. Sensation douce et réglissée un peu cassée par des tanins fermes.
Finale chahutée par une pointe d'amertume.
Joli Châteauneuf ?! Mince, c'est
le retour de la Mer Noire
!
Dingue comment le fait de savoir que le vin est d'Enzo emmène irrésistiblement tout le monde au sud.
Domaine Graillot, Crozes Hermitage, 2009
Enzo
En magnum.
Nez profond très classique de syrah sur la violette, le poivre et un côté sauvage et encore beaucoup de fruit primaire.
La bouche conjugue densité et fraicheur, malgré la belle matière et ce millésime chaud, le vin est aérien, les tannins sont particulièrement ronds et le volume important. Finale enlevée et salivante. Un superbe flacon au niveau du 2010.
Très Bien +.
Oliv
Robe noire impénétrable.
Magnifique nez de syrah jeune, sur l'olive, puissamment la violette et des senteurs d'encens.
Bouche superbe, sur une matière charnue et dense, avec beaucoup de fond et aucune lourdeur grâce à la présence d'une acidité élevée.
Vin volumineux, un peu tapageur en l'état, notamment par des tanins un peu amers qui doivent se polir.
Finale énergique, ferme et fraiche.
Superbe potentiel !
Château Mont-Redon, Châteauneuf du Pape, 1990
Enzo
Bu à l'aveugle
Nez évanescent de feuille morte, de rose fanée, d'encens, finement iodé dans un ensemble élégant et fin.
La bouche est également élégante, suave, de bon volume avec des tannins fins. C'est glycériné avec un équilibre aérien et une finale de belle longueur avec une fine amertume. Très bon.
Très Bien +.
Oliv
Robe clair, rubis orangé.
Beau nez oriental, sur le bouton de rose, les épices douces, les fraises au sucre.
Très jolie bouche ronde et fraiche à la fois, d'une grande douceur. Les goûts sont purs, compromis de jus de viande et de fleurs séchées.
Finale aux tanins fondus très agréable, laissant une impression confortable, apaisante sur le palais.
Très bon !
Joli Pinot ?! Remince, la Mer Noire en rougirait presque...
Dingue comment le fait de savoir que le vin est d'Oliv emmène irrésistiblement tout le monde au Nord.
Un énorme merci à Christine et Jean Marc pour ce moment de vin d'une rare qualité.
Et merci à mes compagnons de lever de coude pour cette soirée mémorable et leur bonne humeur légendaire.
Même Arboussas avait le sourire, c'est vous dire ! -
Oliv