Nouvelle James 2008 et cette fois carafée trois heures avec le "wine breather" .
Un rien dur au début, le vin s'est de mieux en mieux présenté au fur et à mesure de la soirée.
Cela se présente assez serré, voire un rien austère encore mais s'ouvre peu à peu sur les fruits noirs et les épices.
Cela n'aura jamais le charme des 09, 11 ou 13 mais ça va un rien mieux que les bouteilles précédentes; et sans doute que l'aération y est aussi pour quelque chose.

jlj

sur ce millésime c'est javernières qui est une grosse réussite.

Oui, mais il ne me reste que l'une ou l'autre James...
Et je pense que cela peut encore s'améliorer sur quelques années.

jlj

Je n'avais pas goûté depuis quelques mois le Domaine Jean-Marc Burgaud. Morgon, James 2010 mais je suis content de voir que le vin se met tout doucement en place, principalement ce côté assez tannique, voire dur que je lui reprochais parfois.
C'est devenu plus agréable,plus discipliné, même si le côté aromatique est encore à chercher malgré un petit carafage.
Mais belle matière et de l'espoir pour dans quelques années?

jlj

Morgon Charmes 2009 :

Robe rubis sombre profonde, disque violine.
Nez très expressif de cerise très mure, de noyau, de graphite.
La bouche est croquante, dense, avec de la mâche. Très joli volume et et belle longueur. Légère touche saline en fin de bouche.
Un vin incroyable de naturel qui se siffle tout seul. La bouteille se vide sans que l'on s'en rende compte.
Magnifique !!

Cordialement,

Hervé

Domaine Jean-Marc Burgaud - Morgon - Javernières - 2011

A l'ouverture, le vin dévoile d'agréables notes de fruits rouges (framboise, cerise) mêlées à un élevage élégant (léger vanille) et non gênant.
La bouche semble dissociée et présente des tannins encore trop présents.

Le lendemain, c'est beaucoup mieux et je retrouve - en partie - les qualités du vin qui m'avait charmé lors de ma visite en mai 2013.
Les notes d'élevage ont complètement disparues : place à présent à une belle profondeur sur les fruits (framboise, cerise, myrtille), une touche de tabac et les épices (poivre notamment).
La bouche ne présente pas un énorme volume (j'attendais davantage de concentration) mais l'ensemble a gagné en harmonie : l'acidité est mieux intégrée à la matière et les tanins se sont assouplis.
Cependant, malgré une belle précision autour des fruits rouges, le vin manque à ce stade de complexité et reste trop monolithique dans son expression.
Finale fraîche et salivante mais qui retombe assez vite.

Un vin qui se laisse tout doucement approcher avec une bonne aération mais qui doit être conservé encore quelques années en cave afin de montrer davantage de complexité.
Je n'ai pas complètement retrouvé la bouteille qui m'avait séduite il y a 2 ans mais reste confiant pour la suite.

Manu

Domaine Jean-Marc Burgaud, Morgon, Côte du Py Javernières 2011

J'ai bu cette bouteille il y a quelques mois.
J'ai été impressioné par la qualité de ce vin.
Tres profond, beaucoup de cerise, des épices.
J'ai trouvé pour ma part une tres bonne concentration, et un bel equilibre.
Rapport Q/P/Plaisir tres tres favorable!

Domaine Jean-Marc Burgaud - Morgon Les Charmes 2006
Bouteille remontée de cave et servie dans la foulée.
Bouchon long, à peine imbibé.

La robe est concentrée et a perdu son pourtour violacé.
Nez prégnant sur des notes de graphite, de fer et un fruité qui évoque la cerise.
Il signe une belle et gourmande évolution.
À l'instar du nez, la bouche reprend ces mêmes notes offrant à la dégustation une jolie palette aromatique.
Le vin est très équilibré autour d'un tanin fin et d'une acidité mûre qui soutiennent un corps très long.
Final dynamique et complexe sur la cerise et le graphite.
Un vin qui semble atteindre sereinement sa maturité, que l'on peut boire ou garder.
Très belle et grande bouteille qui s'est idéalement comportée sur deux jours de dégustation.

Très bien.

Olivier

Domaine Jean-Marc Burgaud - Morgon - Javernières - 2011

Comme toujours avec les Morgon du domaine, la bouteille s'améliore beaucoup entre le déjeuner et diner .
Certes ce n'est pas la meilleure parmi les nombreuses que j'ai bue depuis la sortie de ce vin mais je n'en tire aucune conclusion sur un stade de fermeture ou pas .

Toutefois ce fut quand même un vrai bonheur après une cuvée Jean Sirven 2001 suivie d'une bouteille de Gourt de Mautens 2001 qui m'ont fait douter de l'intérêt de boire du vin

Jean-Marc Burgaud - Morgon - Côte du Py - 2008

Il aura fallu attendre presque 7 ans et ma dernière bouteille pour apprécier ce vin.

La robe marque des notes d'évolution, avec des reflets légèrement orangés.
Le nez, certes pas exubérant, est sur la finesse, nuancé d'arômes floraux et fruités, sur des petits fruits rouges compotés.
La bouche est fraiche et acidulée mais pas d'une acidité tranchante. Les tanins se sont assouplis et ont fait place à une fine amertume.

Bref, c'est gouleyant et agréable : ce que l'on demande à un cru de Beaujolais non issu d'une grande cuvée !
Bien

Jean-Loup

je ne sais ce que tu appelles grande cuvée jean-loup, mais la côte de py (grand terroir s'il en est) de burgaud n'est pas faite pour être gouleyante. C'est plus un vin de garde pour moi car dans sa gamme d'autres vins dont des Morgon sont faits pour être gouleyants comme le "charme" ou "vieilles vignes"par exemple. Avant de faire james et javernières, la cote de py était sa cuvée haut de gamme et elle n'est pas dépouillée pour autant depuis.
En l'occurrence, dans ce millésime pourri qu'est 08, il était difficile de faire mieux même si javernières est très réussie dans ce millésime.

Effectivement Laurent, par "grandes cuvées" je pensais à Javernières et James, que malheureusement je ne connais que de nom.
Je sais bien que la Côte de Py est un grand terroir et c'est pour cela que j'avais parlé de grande cuvée pour faire la distinction.

Je retiens donc qu'on peut attendre beaucoup plus dans cette cuvée de Jean-Marc Burgaud ... mais sur un millésime moins difficile.
C'est ce que je pensais il y a quelques années quand j'ai commencé à goûter ce vin, mais il m'avait tellement déçu que je me suis contenté cette fois-ci de son caractère facile.
J'écris ce message en finissant la bouteille qui se montre toujours fringante mais manquant d'étoffe et de complexité.

Jean-Loup

Enzo: dans sa gamme, d'autres vins dont des Morgon ,sont faits pour être gouleyants comme le "charme" ou "vieilles vignes"par exemple.

C'est plus que sûr que le problème sur ce vin vient principalement du millésime car le Côte du Py de JM Burgaud est, pour moi, sa référence.
Pour étayer, voire élargir, la courte liste de Laurent, j'ajouterai encore le Régnié; JM Burgaud m'a fait goûter en fin de dégustation il y a une dizaine de jours le Régnié Vallières 2009 et si j'étais vite sur le millésime, j'étais très étonné de la cuvée, tant ce vin (dont je n'ai plus de stock depuis longtemps) était bourré de qualités...
Tout cela pour dire que "même ce Régnié" (je n'aime pas cet ostracisme ) était magnifique après 6 ans, même si,cette fois, le millésime y est vraiment pour quelque chose.

jlj

Je suis pour ma part un vrai fan du terroir trop oublié de Régnié particulièrement les vignes situées sur la commune de Lantigné
Nous avons là des vins formidables, outre JMB je citerais le Thulon VV d'Annie Jambon, et le Guy Breton...
Fraternellement

Emmanuel

Domaine Jean-Marc Burgaud. Beaujolais Blanc 2013

La couleur est jaune claire.
Le nez est fruité sur la poire, la pêche et une note florale.
La bouche est équilibrée,mûre, avec une belle matière. C'est fruité et rafraichissant.
Une bien jolie bouteille, bu en parallèle avec un Beaujolais blanc de chez Janin, j'ai préféré le Burgaud pour son équilibre et sa fraicheur.

Très bien

jmw

Domaine Jean-Marc Burgaud. Beaujolais Blanc 2014
J'ai bu hier à l'apéro une bouteille de ce BBB mais en 2014 et c'est dans la même lignée.
C'est frais, fruité et bien agréable à boire.

jlj

Domaine Jean-Marc Burgaud - Morgon Javernières 2012

Ouverture immédiate, bouchon RAS. Robe grenat foncé. le nez pète sur les fruits rouges. En bouche, l'attaque est vive, sur les petits fruits et baies rouges (cerise, framboise, groseille...). C'est vif, quasiment fondu, délié, déjà un vin prêt à boire, même si l'on sent que l'a matière peut supporter encore quelques années, avec une fin de bouche marquée sur le caillou. C'est déjà un Très Bon vin (16 / 20), prêt à boire, sans trop de préparation au préalable.

Burgaud Morgon Cote du Py Javernières 2010

Bu lors de cette soirée lapassionduvin.com/p...

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Moi: Nez un peu en dedans au début, plus fruits rouges, bouche tendue, fraîche , belle matière mais l'effet séquence après le TLB MAV montre aussi un resserrement en finale mais moins prononcé que la 6 ème paire, j'hésite entre 2009 ou 2010, après avoir vu Bouland et Foillard je dis Burgaud au hasard, mon voisin Sébastien me dit non ce n'est pas Burgaud ça, mais lance un petit Javernières , bingo, chapeau à lui, le meilleur Morgon quand même.

Emmanuel: Toujours après le mav liger belair ca parait un peu asséchant, moins que le 11 et 12 ceci dit. Nez profond sur les fruits rouge, un peu de mure aussi. Bouche assez puissante, fond de cerise bien mure.
J'avais gouté ce vin il y a 3 mois, et je le trouve un peu moins en forme. C'est tout de même pas mal. B++

Sébastien: Enfin Javerniere 2010 de JM Burgaud sur le fruit, avec certainement de grosses marges d évolution.

Stéphane

Domaine Jean-Marc Burgaud - Morgon Javernières 2010

Après un premier verre et 24 heures d'aération le vin offre un beau nez fruité/épicé/floral.
Bouche en demi-corps (ou presque), avec de l'énergie et de la race (un côté sanguin/ferreux)
Un bémol, des tannins poudreux et qui resserrent la fin de bouche.
Après 48 heures ça n'a pas vraiment bougé, parfumé et dynamique. Du plaisir.

Après 48 heures ça n'a pas vraiment bougé, parfumé et dynamique. Du plaisir.

Sans doute un remake du célèbre le Tigre se parfume à la dynamite

Pour préciser: bouquet parfumé et bouche dynamique.

Même ressenti sur la fin de bouche et pas le seul.
Stephane

Domaine Jean-Marc Burgaud, Morgon Côte du Py 2012

Dès l’ouverture, on sent l’expressivité de ce vin, qui déborde d’épices poivrées et fruits rouges. En bouche comme au nez, on a de la puissance, pour le moment pas suffisamment contenue pour mon palais. On sent en arrière plan le fruit, mais la cerise apparaît tout de même en finale. On a le sentiment – totalement subjectif – que le temps va venir, dans les 3/4 ans, venir canaliser cette puissance et conférer un plus bel équilibre fruit / épice à ce vin. Pour autant, la buvabilité est déjà remarquable et la bouteille se vide rapidement. Je reste, comme pour certains vins de Loire, toujours autant impressionné (interloqué même) par le rapport Q/P de cette cuvée.

Bien + en l’état.

Cordialement,

Seb

 

Bonjour,

Mon père m'a offert quelques Burgaud 2013 (côté du py et Javernieres). Savez vous ce que vaut ce millésime en Beaujolais et plus particulièrement chez Burgaud ?

Merci.

Sébastien.

Les 2013 pourront se boire assez vite et Javernières 2013 est une très belle bouteille déjà accessible mais qui sera super dans quelque années.

jlj

millésime plus tannique que 12 mais Burgaud a réussi ses 12 et 13.

Ok merci à vous !
Sebastien.

Friends écrivait:

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> Bonjour,
>
> Mon père m'a offert quelques Burgaud 2013 (côté du
> py et Javernieres). Savez vous ce que vaut ce
> millésime en Beaujolais et plus particulièrement
> chez Burgaud ?
>
> Merci.
>
> Sébastien.

Bonsoir Sébastien,

2013 est un superbe millésime en Beaujolais en général et chez Burgaud en particulier. Déjà bon aujourd'hui mais sera de grande garde, je pense.

Chez Burgaud, je pense avoir tout bu dans ce millésime. Notamment, j'ai bu Coté du Py une première fois en fut puis ensuite plusieurs mois après en bouteille en l'ouvrant dans des grands verres à Bordeaux et c'était très bon ! J'ai bu Javernières en fut et c'était grand.

Pour ma part, je dirais attendre 3 ans le Côté du Py et au moins 5 ans le Javernières. En tout cas, c'est ce que je vais faire (je vais recevoir ma dernière commande demain aprem !!).

Bonne soirée.

Aimé

Burgaud, Morgon Côte de Py 2014
Milieu de bouche porté par l'acidité, finale plus bourguignonne sur la cerise

Morgon Côte du Py 2011 - Jean-Marc Burgaud

Carafé une heure avant le service.
Robe rubis écarlate translucide.
Nez épicé de cassis, de mûre, de noyau de cerise.
Bouche sapide, fraîche, légère sensation saline, poivrée. Rétro olfaction sur la mine de crayon renvoyant une impression encore assez austère.
Prometteur et à attendre sans problème.

Cordialement,

Hervé