Paul Janin & Fils 2011 (Beaujolais-Villages "Domaine des Vignes des Jumeaux et Moulin-à-Vent "Domaine des Vignes du Tremblay")

Je déguste à un jour d'intervalle ces deux cuvées ce qui me permet de les comparer :

Le premier est un très bon Villages, mûr (fruits noirs au nez, plus jaunes en bouche), poivré, charnu, frais, typé Gamay.

Le deuxième est un bon cru, au fruit plus raffiné mais aussi plus discret (avec quelques notes de réglisse). En bouche, le vin est intéressant par sa minéralité mais il est un peu ferme et finit sur les amers réglissés. Peut-être à attendre encore...

A ce stade, les vins se montrent assez différent mais, en termes de plaisir, je les mettrais au même niveau ( B ). Ce qui indique donc un bon rapport qualité/prix pour le Village.

Ralf

PS: je compte sur Enzo pour m'expliquer s'il y a plus de bois sur le Moulin-à-Vent ce que les notes réglissés pourraient indiquer.

ah non, en 11, que des très vieux foudres (ils ont disparu depuis, que des cuves depuis 2012) qui ne marquent plus rien! les notes réglissées (perso je perçois souvent du zan sur le gamay jeune) sur le gamay un peu évolué, c’est courant

Paul Janin & Fils, Moulin-à-Vent "Clos du Tremblay" 2011

Le Clos ressemble beaucoup au domaine, avec un fruit discret mais raffiné et une finale minérale un peu sèche. Il me paraît un peu plus subtil aromatiquement (plus de fruit, moins de notes réglissés) et un peu plus dense et long. B+

Je l'ai apprécie d'avantage dans sa jeunesse - je pense qu'il est rentré dans une phase de fermeture. La prochaine dans 3 ans...

Ralf

Paul Janin, Piémonts 2015
En verres Universal Zalto, Ouvert sans carafage, 18-19°C

J’ai rapporté de ma dernière escapade en France, entre autre, cette bouteille que je voulais découvrir, après avoir exploré son Chardonnay.

La couleur est violacé, très intense, quasi opaque (ce qui est presque surprenant).

Le nez est intense, tant qu’on le sent même avant d’avoir posé le nez au dessus du verre. Puissant et intense, sur les épices, le poivre et les fruits noirs. Puis on retrouve des herbes, herbes aromatiques et une note très nette de cerise noire au développement. Quel nez !
La bouche est puissante et intense mais fluide. On retrouve un fruit extrêmement présent et bien défini, des épices douces. La finale est longue avec un trait presque sucré. Ca me rappelle assez nettement les vins du Burgenland sur Zweigelt (que je rapproche souvent du Gamay avec plus d’énergie) mais on conserve une fraîcheur et une immédiateté propre au Gamay. C’est réellement superbe. 85+

Etonnamment, c’est un vin très bien fait, extrêmement bon et en même temps qui sait garder sa simplicité, notamment en bouche. Le potentiel de torchabilité est bien là et j’ai dû me dissipliner pour pas ne faire un sort à la bouteille. Je regoûterai sans doute dans quelques heures en rafraîchissant un peu le vin pour voir, mais je ne pense pas que ça apporte beaucoup. Vraiment une très belle quille, avec du potentiel. Ca me plaît ! (et on ne parle pas du prix !)

en général Mathieu, les bons gamays faut pas les servir trop frais, ça les serre et durcit leur bouche.
comme ça ne manque jamais d'acidité (en vinif traditionnelle), la fraicheur est déjà dans le vin.

Je l'ai regoûté plus frais aujourd'hui et ça n'est effectivement pas meilleur car ça tend à souligner l'acidité au delà du souhaitable. Je préfère vers 18-19.

Le vin est impeccable après 24h. Il n'a pratiquement pas bougé.

Paul Janin & Fils,Beaujolais Villages 2011
Robe plutôt sombre,sans trace d'évolution.Nez très discret,impossible pour moi de reconnaître du gamay.En bouche,on sent une belle matière avec des tanins très fins.On y retrouve un peu de fruit mais là aussi,pas simple pour moi d'identifier le cépage.Pas mal de plaisir quand même,grâce à la grande finesse de ce vin.
Bien +
Mathieu

Visite au domaine Paul Janin & Fils - juin 2017

Passage éclair au domaine où les Moulin à vent 2016 brillent par leur absence ; le domaine ayant eu 70% de pertes et hésite sur la conduite à tenir, d'après ce que j'ai compris.
Néanmoins, nous avons été fort aimablement reçu par Paul Janin qui nous a fait goûter :
- Beaujolais_villages "Piémonts" 2016 : voilà un beaujolais extrêmement sérieux offrant de beaux arômes de fruits noirs et une matière très serrée (quasiment comme un 2015). A attendre un peu mais quel potentiel !
- Moulin-à-Vent "Vignes du Tremblay" 2015 : énorme vin avec une matière très concentrée, des arômes très profond de violette et de cerises mûres. Un peu brutal en l'état mais là encore, un grand vin en devenir.

Le beaujo à ce niveau, on en redemande !

Domaine Paul Janin & Fils, Moulin à Vent, Clos du Tremblay, 2005



Bouchon un peu mou et humide mais pas imbibé.
Nez affreux, sur la gueuze, le gibier.
Bouche imbuvable car indéniablement brettée, quand des notes charcutières et amères épuisent totalement une matière qui semblait pourtant d'une belle maturité.
ED

Domaine Paul Janin & Fils - Moulin à Vent 2015 " Vignes du Tremblay " :

Bouteille épaulée 2h.
Robe noire et opaque.
Nez primaire sur les fruits noirs, un aspect solaire, chaleureux.
La bouche est massive et " épaisse ". Au début le vin est presque saturant puis comme par enchantement le vin trouve son équilibre grâce à une acidité bienvenue. Cela dit il reste puissant, très mûr mais digeste.
Peu expressif en l'état et certes ouvert trop tôt (pour voir). En beaujolais 2015 goûtés cette année mon préféré reste La Chapelle de Thivin.

Moulin à Vent Vignes du Tremblay 2015 Paul Janin & Fils

Hasard, je viens de boire la même et globalement ressentis identiques.

Robe sombre, premier nez floral, puis cerise bien mur, bouche dense, structurée , des tannins fins ne demandant qu'a se fondre, belle acidité, fond sur les fruits noirs bien murs et note de zan , trop jeune, a oublier un moment, cela se boit relativement facilement mais moins aimable que le MAV de Jean Paul Brun.
A attendre sereinement.

Stéphane

oliv écrit: Domaine des Vignes des Jumeaux, Paul Janin & Fils, Beaujolais Villages, 2009

Bouchon parfait.
La robe est sombre, sur un violet profond qui tire sur le noir.
Le nez est mat, très noir, sur la myrtille, la réglisse, des notes mentholées.
L'attaque en bouche est puissante, sur un jus très concentré d'une totale jeunesse et marqué d'un léger perlant.
Le vin est un peu monolithique, carré et dense le premier soir et nécessitera une journée à mi bouteille pour se détendre un peu et se départir d'un côté très, trop zan.
Il offre alors un équilibre plus apaisé, très agréable par sa chair concentrée, ses petits tanins croquants et ses beaux goûts de fruits noirs réglissés qui évoquent le Rhône Nord.
Seule la finale est un peu courte mais d'une jolie fraicheur.

Un bon vin, avec beaucoup de potentiel.

En phase avec le CR ci-dessus, un peu plus fondu mais avec encore un potentiel d'amélioration que je crois certain.
Mais c'était ma dernière bouteille et la meilleure des 3 !

Domaine Paul Janin & Fils - Moulin à Vent 2015 " Héritage " :

De même que pour le Château Thivin La Chapelle était l'antithèse de Godefroy, de même Héritage est celle des Vignes du Tremblay.

La robe est noire et opaque.
Le nez est complexe, s'y mêlent des fruits noirs (cerise, mûre) et un aspect végétal apportant de la fraîcheur et alternant avec des senteurs minérales. On a également un côté chaleureux et crémeux.
La bouche est superbe, les tanins sont imperceptibles, le vin est certes très concentré mais suave, fondu, comme j'aime mais d'un suprême équilibre, droit comme un i.
Bien entendu c'est encore très jeune mais j'ai pu profiter d'une belle fenêtre de tir. Seule la finale n'est-elle pas encore totalement expressive.

Domaine Paul Janin & Fils - Moulin à Vent-Clos du Tremblay 2009
Robe sombre,sans trace d'évolution.Nez assez discret.En bouche,le vin fait preuve d'une belle densité,d'une grande finesse de tanins et surtout d'une fraîcheur remarquable!Très belle longueur,avec de fines notes de zan pour finir.Très beau vin,qui pourrait piéger pas de monde en dégustation à l'aveugle!On peut commencer à boire mais il devrait tenir encore de (très) longues années...
Excellent
Mathieu

deuxième étape de notre périple juratourien en terre beaujolaise. On passe de suite aux choses sérieuse car pas mal de bouteilles nous attendent...

Beaujolais-Villages "piémonts" 2016 : la robe est rubis translucide. Le nez est dominé par les petits fruits rouges avec une touche lactique. La bouche est ronde, fraîche, gourmande, avec une matière fine, soyeuse. La finale est une explosion fruitée. Miam !

Moulin à Vent "Vignes du Tremblay" 2016 (essentiellement vignes de 40 à 70 ans): la robe est pourpre translucide. Le nez est très expressif, sur la cerise rouge, la groseille et une pincée d'épices. La bouche est ronde, ample, avec une matière juteuse, fruitée, d'une grande gourmandise. La finale est par contre encore un peu sévère, mais ça devrait s'arranger rapidement.

Moulin à Vent "Héritage du Tremblay" 2016 (vignes de 80 à 100 ans) : la robe est plus sombre et intense. Le nez est superbe, avec des fruits plus noirs que rouges. La bouche est élancée, avec un très belle tension et une matière veloutée, fraîche, qui vous tapisse le palais. La finale est puissante, encore un peu ferme, mais sans dureté. A attendre en toute confiance.

Moulin à Vent "Vignes du Tremblay" 2014 : la robe est rubis. Le nez "pinote" sur la griotte et des notes de terre humide. La bouche est ample, avec une matière charnue, moelleuse, et un fruit intense, vibrant. Le tout d'une grande fraîcheur. La finale est savoureuse, intense. Extra !

Moulin à Vent "Héritage du Tremblay" 2014 : la robe est grenat/pourpre intense. Le nez est très beau, sur les fruits rouges et les épices. La bouche est de grande ampleur, avec une matière veloutée, sensuelle et gourmande, d'une totale évidence. La finale épicée envoie du lourd sans la moindre dureté. Excellent !

Moulin à Vent "Vignes du Tremblay" 2015 : la robe est plus sombre. Le nez est plus mûr, limite confit. La bouche est plus riche, plus ample, plus mûre. Un peu trop même (j'ai vraiment du mal avec ce millésime). Les tannins ne sont pas encore totalement fondus. La finale est chaude, lourde. Sans moi...

Beaujolais blanc "Argiles" 2016 : la robe est or pâle. Le nez est très expressif, sur la poire, le beurre, la fumée. La bouche est ronde, fraîche, équilibrée, avec une juste tension et une aromatique beurrée bien intégrée. La finale est nette, gourmande, savoureuse. Ça fait du bien après le 2015 !

Bu il y a quelques jours ce
Domaine Paul Janin & Fils - Moulin à Vent - Clos du Tremblay 2009 m'a paru encore à attendre
Robe sombre, nez assez fermé, un peu cassis, très boisé, réglissé, bouche plutôt austère, masse tannique encore vive, fruit en retrait.
A mon goût, sur cette bouteille ouverte sans préparation, à priori bien conservée, pas bien plaisant et me donnant l'envie de patienter au moins 5 ans pour les autres;
vin que je vois évoluer vers un profil rhodanien en espérant une harmonisation qui me semble pour l'heure derrière une porte en bois massif.
Yoann

Ca me rappelle l'impression que j'ai eue en novembre dernier lors de notre repas beaujo/juratour. Très peu de plaisir... Et je pressens que les 2015 – annoncé comme un grand millésime à l'instar de 2009 – suive la même voie

Les 2015 et les 2009 (et toutes les années "chaudes") me rappellent les 2003 de bourgogne (c'est pas tout à fait la même chose , ok) que j'avais tant de plaisir à boire jeunes que je ne voyais pas l'intérêt de les garder...
Les Beaujolais 2015 donnent tellement de plaisir qu'il faut en profiter!

jlj

jean-luc javaux écrit: Les Beaujolais 2015 donnent tellement deplaisir qu'il faut en profiter!

jlj

Lorsque tu dis beaujolais, tu parles de l'appellation je suppose ?

mgtusi écrit:

jean-luc javaux écrit: Les Beaujolais 2015 donnent tellement deplaisir qu'il faut en profiter!

jlj

Lorsque tu dis beaujolais, tu parles de l'appellation je suppose ?

Michel,

je n'ai pas de honte à y ajouter certains Morgon, Brouilly ou Régnié .

jlj

Ah oui, mais la plupart doive reposer un peu je pense.

Je dis ça mais un James 2009 dûment carafé sera bu ce soir.

Plus le temps passe plus je trouve 2015 très différent de 2009 avec des vins certes bons mais laissant souvent sur “sa faim” .
Ce n’etait pas le cas avec les 2009 dont j’avais déjà bu 3 douzaines de bouteilles de tous crus 2 ans après .
J’en profite pour dire que les Beaujolais sont à boire jeunes dans leur immense majorité.
(1 à 6-7ans) pour profiter de ce qu’ils ont de meilleur: le fruit !!!
Nul ne va m’apprendre que certains peuvent se garder très longtemps mais ceux qui espèrent remplacer Bourgogne ou Bordeaux devenus trop chers par des Beaujolais pour les 20 ans du petit fils auront plus de déceptions que de satisfactions.
Ce n’est que mon avis .

Pour moi les 2015 ont "en moyenne" une charge tannique plus importante et un fruit plus monolithique que 2009. J'ai encore peu goûté et le temps dira...
Bonne soirée.

loiselyyoann écrit: Bu il y a quelques jours ce
Domaine Paul Janin & Fils - Moulin à Vent - Clos du Tremblay 2009 m'a paru encore à attendre
Robe sombre, nez assez fermé, un peu cassis, très boisé, réglissé, bouche plutôt austère, masse tannique encore vive, fruit en retrait.
A mon goût, sur cette bouteille ouverte sans préparation, à priori bien conservée, pas bien plaisant et me donnant l'envie de patienter au moins 5 ans pour les autres;
vin que je vois évoluer vers un profil rhodanien en espérant une harmonisation qui me semble pour l'heure derrière une porte en bois massif.
Yoann

j'rappelle juste qu'à cette époque, les élevages bois consistaient en de très vieux grands foudre qui ne marquaient plus rien depuis bien longtemps. perso je n'ai jamais senti une once de bois sur ce vin et la dernière fois que je l'ai bu en 2014, il était remarquablement bon.

perso je me suis régalé avec des 09 récemment, VV de bouland, roilette tardive, moriers 09 (bcp moins avec james 09), mais les deux premiers ont encore de longues années devant eux, car bien entendu les grands bojo se gardent en s'améliorant longtemps, faut juste choisir les bons domaines (avec les bonnes vinifs) et les bonnes appellations pour cela. par contre, il est clair que garder une carbo n'a absolument aucun intérêt à mon sens, autant profiter de son fruit en jeunesse.

Vos commentaires sont intéressants,
mais là on parle de Clos du Tremblay, quand même un vin qui a besoin d'un peu de garde non?
sur 2009, la question serait: faut-il garder encore? ou bien la bouteille que j'avais été dépassée? ça serait-y pas étonnant?...
Pour la perception boisée, je reste là aussi dans l'expectative car, bien sûr, je ne renie pas cette perception forte, partagée ce soir là.
Yoann

tout dépends de ses goûts, mais il est clair que clos du tremblay bénéficie très largement d'une grande garde, il suffit de voir www.cavesa.ch/blog/2... cette verticale pour s'en convaincre.

la perception est incontestable, qu'elle soit partagée ou pas, mais cette perception "boisée" ne provient pas de l’élevage.
je sens que je vais en claquer une bientôt.

Pour en avoir bu une il y a peu de temps(voir CR plus haut):aucune sensation boisée dans ce vin.Comme Laurent,je pense que les Clos du Tremblay s'améliorent avec l'âge.Le 1991 bu en 2016 fait parti de mes plus beaux rouges...
Mathieu

Avec un peu de retard là encore, mon propre compte-rendu de cette dégustation au domaine avec Eric Janin.
LPV Jura Winter Tour, novembre 2017 délocalisé en Beaujolais



Beaujolais village « Piémont » 2016 vignes sur Lancié

Fruits rouges, bouche fruitée et légère, douce, tannins très fins


Moulin à Vent « Vignes du tremblay » 2016 éraflé à 80% en 2016 (du fait de la grêle la proportion de rafle sur une grappe était plus importante que d’habitude)

Nez plus complexe, plus fruité. La bouche est très fruitée, avec une matière fluide, d’abord en finesse avant que les tannins n’arrivent de façon massive, très fins mais très nombreux. Du coup c’est assez astringent mais le fruit reprend sa place en finale avec un bel impact en bouche (toutefois moins impressionnant que les sensations similaires sur la roilette la veille); évidemment très jeune mais très beau vin prometteur


Moulin à Vent Héritage du Tremblay 2016 éraflage 50%

[remarque intéressante au passage, il y avait peu de volume en cave en 2016 (intempéries) donc une température inférieure dans le cuvier (moins de fermentations) d’où une extraction plus douce que d'autres années]

Joli nez fruité, profond plus sur les fruits noirs mûrs que le précédent. En bouche toujours de la finesse et du fruit mais plus de matière et une énergie certaine ; à nouveau l’impact des tanins très fins en finale ce qui est normal sur un vin si jeune vinifié pour la garde. Lien de parenté avec le précédent néanmoins


Moulin à Vent Vignes du Tremblay 2014

Nez plus fin, un peu lacté, bouche douce et souple ; je retrouve un peu ce fruité « yaourt aux myrtilles/fruits rouges » que je trouve sur des jeunes syrahs , jus fin et fruité , élégant avec une acidité assez marquée ; les tannins restent souples jusqu’à la fin de bouche qui serre un peu quand même


Moulin à Vent Héritage du Tremblay 2014

Nez très élégant fin et complexe, bouche épanouie d’abord tendre puis plus intense ; fruit complexe, tanins très fins, polis. Un millésime qui parait plus léger mais que je trouve plein de charme, parfumé, à ne pas négliger pour boire plus rapidement


Moulin à Vent Vignes du Tremblay 2015 (récolte plus tardive que d’habitude, raisins très mûrs car en 2015 priorité a été donnée aux vignes produisant l’Héritage et les Gréneriers pour préserver de la fraicheur sur les grandes cuvées)

Bouche plus concentrée, gros volume, tannins très serrés, astringents. Le vin est déjà refermé, à attendre (très) longtemps


Pour nous refaire le palais, nous finissons avec le blanc du domaine, un chardonnay sans malo pour garder la fraicheur

Beaujolais Blanc "Argile" 2016

Joli fruit, notes de bergamote et d’élevage sous bois. Joli vin bien fait même si je continue à préférer mes chablis

(il me semble que l’acidité d’un chardo septentrional avec malo ne goûte pas pareil qu’un plus sudiste sans malo, faudrait voir à l’aveugle)


Merci à Eric Janin pour son accueil et sa flexibilité quand aux horaires

J'étais de cette dégustation de 2014 au CAVE SA et la triplette finale des millésimes 1991, 1990 et 1985 était juste somptueuse.

Pas forcément nécessaire d'attendre 25 ans mais on parle ici quand même de cuvées de garde (Clos du Tremblay/Héritage, James de Burgaud) sur des années chaudes/riches. Extrapoler le goût actuel et juger du potentiel d'évolution de ces vins âgés de 2 ans voire même de 8 pour les 2009 me paraît présomptueux (au fait en passant, c'est pareil pour les Bordeaux... si si... )
Pour les amateurs de beaujolais plus traditionnels délicieux dans leur jeune âge, il faut choisir d'autres vins, il y a de quoi se régaler et patienter

chrisdu74 écrit: J'étais de cette dégustation de 2014 au CAVE SA et la triplette finale des millésimes 1991, 1990 et 1985 était juste somptueuse.

je confirme, le 95 était incroyable également. A partir de 20 ans d'âge, on entre dans un autre monde avec ce genre de bojo.