Je vous suggere le domaine "Coudurier Jung" nouveau à Beaune
A très bientôt
DC

N'oublions pas cette évidence : la plus belle bouteille ne peut donner que ce qu'elle a ... en l’occurrence du vin !

Et consommer toute une vie sans se faire avoir est un doux rêve dont il faut se consoler, par exemple avec ce principe rassurant que toute chose n'existe que par son contraire : les bonnes affaires.

Enfin, si vous surpayez grossièrement une marchandise , vous pouvez toujours écrire au producteur ce petit courrier :

" Chère Madame, Cher Monsieur, c'est avec un grand plaisir que j'ai récemment amélioré la trésorerie de votre entreprise, vous assurant ainsi une confortable marge opérationnelle, et qui devrait être logiquement saluée en bourse.
Vous trouvez ci-joint le CV de mon fils qui, au chômage depuis 32 ans, devrait vous apporter enfin cette valeur ajoutée dont vous rêvez pour votre société.
Bien cordialement. Paul Hamplouah."

Arnould,

la question à laquelle je répondais en disant "on le boit" était:

Quand on a payé un vin 30 € (ou équivalent en francs...), et que le prix de marché est aujourd'hui de 150 € ou plus, quand on considère qu'aucun vin ne vaut ce prix là, on fait quoi

Si, en temps qu'acheteur à moyens limités, on l'a acheté (et payé) 30 € c'est pour le boire non?
S'il cote à 150€, tu vas refuser de le boire, à partir du moment où il te plaît?

jlj

Tu peux aussi qu'à ce prix tu peux acheter n bouteilles d'un vin que te plait quasiment autant (et donc le vendre)

Jean-Luc,

Aucun piège dans ma question, ni de polémique...
Et je suis persuadé qu'en tant qu'amateur avec de belles étiquettes dans ta cave, tu t'es posé la question de la décence de boire un vin dont le prix actuel dépasse l'entendement, et en plus, sera t'il bon ? Tu le sais bien, chaque bouteille étant unique...on n'en sait rien !
Franchement, je n'ai pas LA réponse à cette question, qui, dit autrement donne : si on pense qu'aucun vin ne vaut 150 €, et qu'on en a dans sa cave, est il plus judicieux de le boire ou de le vendre pour se payer 5 bouteilles qui t'apporteront peut-être tout autant de plaisir ( et une conscience plus tranquille ) ?

Et à ta question : Si, en temps qu'acheteur à moyens limités, on l'a acheté (et payé) 30 € c'est pour le boire non? , oui biensur, sauf qu'il a pu se passer un peu de temps entre l'achat raisonné à 30 € et la valeur irraisonnable actuelle du vin.

Après, Michel, lui, a eu un flash, "éteint la télé"...

Arnould.

Bien vu Michel, je n'avais pas vu ta réponse...
Tu vois quand tu veux

Arnould.

On peut tout à fait raisonner en terme de prix d'achat et ne pas tenir compte de la valeur de revente de ses bouteilles.
Ça me semble être l'attitude la plus "noble", mais si parfois, elle résiste mal à la confrontation avec les réalités économiques.

Luc

Oui, Luc, on peut raisonner comme cela, mais c'est plus simple de le faire lorsqu'on est un amateur "aisé" et qu'on est effectivement pas trop limité dans son budget vin.

Pas simple tout ça...

Arnould.

Vous vous lancez dans l'écriture du tome II "Le vin entre business et passion" ??

Sinon, comme moi aussi je n'ai rien de très intéressant à dire mais que j'ai envie de causer, je dirai que je mets rarement plus de 35€ dans une quille de vin même si je "m'inquiète" de constater que mes achats de vins entre 35 et 50€ sont de plus en plus fréquents (Trévallon, Grange des Pères, QQ beaux Riesling ou vins italiens ).
Et pour les quelques bouteilles achetées 50/100€ et que je pourrai revendre le double ou plus, je suis souvent partagé entre l'envie de les boire avec les copains et celle de les revendre afin de financer mes achats de vin !
Rassurez-vous les copains, je n'ai toujours pas de compte de EBay et quelque chose me dit que ça me gonflerait.

Arnaud - LPV Vaucluse

Le problème c'est que le passionné a encore envie de boire ces vins qu'il achetait avant à des tarifs bien inférieurs, il n'est obligé à rien, évidemment, mais se sent un peu piégé, c'est tout.

le piège est celui que l'on se met tout seul. rien n'oblige à acheter à plus de 40€ pour bon bon ou boire grand, il faut juste ne pas être bloqué, fixé sur certaines étiquettes. une fois qu'on a dépassé ce stade, la hausse des prix de quelques appellations prestigieuses est un doux amusement, comme celui récurrent sur les prix sur lpv.

Pas mieux que Enzo (Laurent) et c'est un buveur d'étiquettes qui vous parle (bon un peu repenti quand même). Il faut juste se dire et assumer que quand on met une somme assez élevée c'est pour autre chose que ce qu'il y a dans le verre. On peut mettre le curseur où bon nous semble selon nos revenus ou nos envies mais de mon point de vue au delà de 50 euro ou quelque chose comme ça, on est dans une autre dimension que le simple plaisir du vin. Évidemment on peut se payer des coups de folies (je ne m'en prive pas avec Rayas, Chave et quelques Bourgogne qui m'excitent encore mais bordulle que c'est cher, et trop!)

R

Pour recentrer un peu sur le sujet je pense que le domaine Jacqueson est effectivement d'un rapport q/p redoutable

Sinon , comme beaucoup j'ai acheté pas mal de vins à l'unité ou en très petites quantités entre 50 et 80 euros pièce ( voir plus pour certains domaines ) ces dernières années mais je commence a en revenir

A l'heure actuelle entre 30 et 40 euros en Alsace ou Rhône sud ou Piémont ou Toscane et à moins de 30 euros en Languedoc ou Loire on a le top du top

Sauf cas exceptionnel type Gdp , Mascarello , Conterno , Rayas et quelques autres j'ai plus envie de dépenser autant dans des quilles

Frederic

Effectivement, il n'y a plus beaucoup de vins pour lesquels je mettrai plus de 40 € mais ça m'arrive néanmoins et quand je le fais, je ne me considère pas comme volé.

enzo d'aviolo écrivait:

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> Le problème c'est que le passionné a encore
> envie de boire ces vins qu'il achetait avant à
> des tarifs bien inférieurs, il n'est obligé à
> rien, évidemment, mais se sent un peu piégé,
> c'est tout.
>
> le piège est celui que l'on se met tout seul.
> rien n'oblige à acheter à plus de 40€ pour bon
> bon ou boire grand, il faut juste ne pas être
> bloqué, fixé sur certaines étiquettes. une fois
> qu'on a dépassé ce stade, la hausse des prix de
> quelques appellations prestigieuses est un doux
> amusement, comme celui récurrent sur les prix sur
> lpv.

Laurent, on est d'accord, on dit tous (ou presque) la même chose mais mon propos veut juste illustrer que lorsqu'on suit un domaine que l'on affectionne depuis longtemps et que les tarifs ont dépassé allègrement cette fameuse fourchette de "foutage de gueule", on n'a pas forcément envie de lâcher ce domaine. On est pas pour autant un buveur d'étiquettes ...
J'imagine qu'une grande proportion de gens qui lisent et écrivent sur LPV dépassent souvent cette fourchette de prix (les CR en attestent), je pense que l'on a tous plus ou moins conscients que parfois ces achats sont irrationnels, mais j'ai quand même l'impression que certains n'assument pas tout ...

Rarement cité ici, le domaine PAVELOT (Hugues et J-Marc) à Savigny les Beaune.
Une gamme de 1er Crus rouge assez complète sur cette appellation, à des tarifs inférieurs ou équivalents à 25euro.
Pas encore eu l'occasion de leur rendre visite, mais séduit en début d'année par un Pernand 1er Cru "Les Vergelesses" 2005.

""Rarement cité ici, le domaine PAVELOT (Hugues et J-Marc) à Savigny les Beaune. ""

Ce domaine était déjà au top dans les années 70 ... je pense à ces bouteilles du millésime 78 que je retrouvais avec plaisir dans une belle table d'Aix les Bains .....je n'ai pas oublié .

homme de goût

Il faut comprendre que les grands vins sont par nature des produits de luxe et par conséquent au rapport qualité/prix désastreux.
En clair, ils s'adressent en priorité à ceux qui n'en ont rien à cirer quelques soient leurs bonnes ou mauvaises raisons.
"Le riche " n'achète pas, il prend : une fois qu'on a compris çà, çà va beaucoup mieux croyez moi.

"Le riche " n'achète pas, il prend : une fois qu'on a compris çà, çà va beaucoup mieux croyez moi.

Oh mais ça va très bien pour ma part !

pas vraiment compris le sens de ton intervention Jean Daibush.
En parlant des grands vins, certains sont incomparables du fait qu'ils soient des monopoles, comment juger de leur rapport qualité prix? et comment affirmer que ce dernier pourrait être désastreux?

Et bien pour répondre "sèchement" : parce que ce n'est que du vin, comme un sac Vuitton n'est qu'un sac ou les macarons de Ladurée ne sont que des gâteaux. (encore que ... ceux aux fruits rouges .. y sont terribles ! )

Parce que on peut se faire plaisir quand même (et même beaucoup) avec des produits du même style naturellement moins raffinés mais bien moins chers.

Parce que la consommation du luxe reste quelque chose de narcissique, dans la mesure où elle par nature élitiste, il faut l'admettre.
Ce qui n'empêche pas, heureusement, la convivialité.

Parce que ceux qui fabriquent des produits ou des services de luxe savent que le prix fait partie du prestige (le mot est important) de ce qu'ils proposent.

Parce que on ne peut pas soutenir sérieusement qu'un 1er crû du médoc vaut 2 fois les seconds etc.

Parce que on ne peut pas reprocher aux producteurs de jouer à fond la carte de l'offre et de la demande.

Parce que les consommateurs des produits de luxe à travers le monde sont des gens qui ont l'argent pour et qui ne sont pas forcément de grands connaisseurs.

Parce parmi eux existent des gens qui achètent les plus grands vins du monde sans les boire (collectionneurs/revendeurs) qui gonflent donc la demande.

Ceci dit pour ne pas passer pour un pisse vin froid, je trouve les grands vins merveilleux je n'ai plus les moyens de m'en acheter aujourd'hui c'est pas grave du tout.
Tant de gens (surtout les français qui croient gentiment qu'ils naissent experts !) ne peuvent ou ne savent découvrir ce monde qu'il faut se dire qu'on a bien de la chance nous !

Enfin, on peut soutenir à l'inverse que dans certaines appellations, l'excellent rapport Q/P que nous y trouvons se fait au détriment du viticulteur qui finalement est, lui, sous-payé.
Bon ben je vais me coucher j'ai réfléchi trop fort !

Jean Daibush écrivait:

---

> Bon ben je vais me coucher j'ai réfléchi trop
> fort !

à 18h38 ???? tu as dû plus abusé de la bouteille que réfléchir pour te coucher avec les poules...(de luxe ?!?! )()

Parce que on ne peut pas reprocher aux producteurs de jouer à fond la carte de l'offre et de la demande.

A part quelques exceptions (style Petrus, Lafleur ou Les Pins), ce n'est pas une explication crédible dans le Bordelais. L'offre est supérieure à la demande pour une grande partie des crus. Tous les négociants en ont sur les bras, et les entrepôts sont pleins à craquer, y compris dans des millésimes comme 2010.

Les prix fixés sont totalement artificiels et découragent une bonne partie des clients. Difficile de dire quand tout cela va s'écrouler, mais ça ne pourra pas durer éternellement.

Bourgogne
Les bons plans du Wine Mag.

www.winemag.com/2019...

Luc Javaux écrit: On peut tout à fait raisonner en terme de prix d'achat et ne pas tenir compte de la valeur de revente de ses bouteilles.
Ça me semble être l'attitude la plus "noble", mais si parfois, elle résiste mal à la confrontation avec les réalités économiques.

Luc

Bonjour Luc, Bonjour a tous les zamis, long time no see!!

En Juin 2018 j'ai ouvert un CC 2004 de Coche, un fond de verre chacun car on était 10 et pas que des amateurs avises.... J'aurais pu en acheter un paquet de bouteilles pour le prix en seconde main de cette quille ce qui aurait sûrement contente tout le monde, les amateurs et non amateurs. Ce serait a refaire...je l'ouvrirais toujours mais en comite plus restreint car c'est un peu comme faire essayer une Ferrari comme première voiture, ça pousse mais on ne comprend pas grand chose....

Bourgogne
Blancs du Mâconnais : la Bourgogne délicieuse et accessible.

www.terredevins.com/...

Bonjour

Je compte faire un petit tour en Bourgogne courant juin afin de ramener quelques cartons. J’ai prévu d’aller faire un tour chez guffens et chez ferret. Le premier dont je n’ai pas pu de bouteilles jusqu’à présent, mais vu les critiques positives de vous autres ca me tente bien. Le deuxième pour un rapport qualité prix supérieur au précédent. J’aimerais allez en voir un 3ème, peut être un peu au nord du maconnais, un vigneron qualitatif avec des prix raisonnables si possible. Qui me conseilleriez vous?

A savoir qu’en bourgogne je suis 100% chardo

Merci à vous

Je dirai Saumaize-Michelin ou Guerrin Pere & Fils en restant dans le Maconnais .

Merci je vais regarder à ça

J’adore les meursault mais les prix...
disons que je découvre un peu et que se sera ma première escapade en terroir. Si vous avez des bonnes adresses je suis preneur

Pour le jeu de mots (mais pas que !), la cuvée "Olympe" d'Olivier Morin fait sans doute partie des meilleurs rapports Q/P en bourgogne blanc. Bon ok, c est très au nord du maconnais...