Maverick3005 écrit:

Bonsoir,

Un petit avis sur le fait que ces vins peuvent encore donner qqch sur le fruit et non pas que les arômes des vieux vins : 

Vosne Romanée 1re cru Les Beaux Monts  2001
Moret Saint Denis 2001
Gevrey Chambertin 1er cru Les Cazetiers 2002

D après ce que j’ai pu lire sur le site, le Gevrey est un domaine et les deux autres sont de la négoce. 

Pensez vous que le rapport qualité prix pour 140-150€ le lot est intéressant ? 

Merci d’avance. 

Benoît. 

Je pense qu'on est un peu hors sujet mais si tu te demandes si ça vaut le coup de payer 150€ pour ces trois bouteilles, la réponse pour moi est très claire, c'est non. D'autant plus que 2002 est dans mon souvenir un millésime difficile en rouge. 

J étais aussi sur cette idée mais je voulais être sur de ne pas me tromper. 

Merci pour ce retour rapide. 

Je serais moins catégorique: pour moi, 2001 (en Côte de Nuits) et 2002 sont plutôt de bons millésimes.
Par contre, le style Jadot de l'époque était plutôt axé sur la matière que sur le fruit. Des vins solides faits pour vieillir. Mais il faut pas s'attendre à beaucoup de gourmandise.

Ralf

2002 est un très beau millésime en bourgogne rouge Matthieu ! 2001 est un millésime froid avec sûrement des problèmes de maturité.

mgtusi écrit:

2002 est un très beau millésime en bourgogne rouge Matthieu ! 2001 est un millésime froid avec sûrement des problèmes de maturité.

Mea culpa moi alors, je suis resté sur mes impressions d'il y a quelques années... je pensais me souvenir que beaucoup de monde n'appréciait pas 2002. Aucun souvenir de 2001. En tout cas, je mettrais pas 50 balles sur des villages de Jadot de ces millésimes. 

Moi il n'y a pas beaucoup de vins tout court dans lesquels je mettrais 50 €

Maison Louis Jadot - Meursault 1999

Dernière bouteille d'un carton de 6 et la meilleure!!!

Couleur or foncé.
Nez envoutant et puissant qui mettra un peu de temps à s'ouvrir sur la croute de fromage, l'huitre, le citron, les fruits exotiques, la truffe, etc...
En bouche la puissance de ce vin et l'équilibre sont assez bluffants surtout avec une salinité et une longueur pareille!

Ma belle surprise de l'année 2022, même si ce vin à toujours était bon, je n'en attendais pas autant d'un simple village de 24 ans de chez Jadot d'un négociant.

Excellent.

 

Domaine Louis Jadot - Volnay 1er cru "Clos de la Barre" Monopole 2012


J'avais été très dur avec une bouteille en 2021, retentons.
Bouchon parfait.
Robe rubis, limpide.
Nez sur les fruits noirs, la mûre, faible intensité.
La bouche est souple, avec des tanins bien fondus, toujours sans réelle puissance ni qualité.
Longueur faible.
Ce vin est toujours aussi facile à boire en raison de sa maigreur, mais pour l’appellation et le prix c'est d'une faiblesse...

Bonjour à tous,

 

Morgon, Chateau des Lumières Jadot Cote du Py 2005 (vidéo 0:20): A l'ouverture des notes vieilles futailles, pneu chaud qui se dissipent heureusement. A 12H un nez évolué, plutôt cassis, note fraiche presque menthol, végétal aussi, feuille de cassis, bourgeon de cassis, puis plus évolué champignon, humus, sur un fond tourbé, fumé, tabac. La bouche est corpulente, large, de l'énergie et de la fraicheur en fond, enrobé de tanins denses, lisses et précis, c'est tonique sur le cassis, note feuille ou  bourgeon de cassis, puis assez marqué tabac, boite à cigare, fond tourbé fumé. La finale est fraiche, tonique et persistance intéressante cassis, tabac, boite à cigare, fond fumé. TB-Excellent 90+ (16+) dans un style pas très beaujolais "classique" même si le gamay ressort avec le côté feuille de cassis mais cela fait plus cabernet franc avec de l'élevage je trouve (même si on n'a pas le poivron).

Amicalement, Matthieu

Bourgogne
L'avenir de Louis Jadot selon le PDG Thomas Seiter.

www.the-buyer.net/pe...

Louis Jadot Estates – Willamette Valley – Résonance – 2016

Bue  ICI

La robe assez claire, mais moins que les deux vins précédents, fait apparaître des reflets tuilés sur la frange.
Le nez se révèle disert et plutôt élégant, associant des arômes fruités de cerise, framboise et fraise à une touche vanillée qui rappelle un élevage qui a dû être assez appuyé.
La bouche se distingue aussi des vins précédents par sa densité, le volume étant aussi confortable et le fruité aussi mûr. Mais l’acidité n’est ressentie qu’en fin de bouche ; elle est alors haut perchée ce qui donne l’impression d’un vin un peu dissocié entre les deux parties de bouche. Dommage car cela aurait pu être nettement meilleur…
Très Bien

Jean-Loup

Maison Louis Jadot, Meursault Les Chevalières 2020

Très bon, c'est clair, mais donne quand même l'impression d'un Meursault qui ne fait pas beaucoup plus que ce qu'on attend de lui. Peut-être servi un peu trop froid. Le nez est en effet Murisaltien avec des nuances de céréales grillées typiques et quelques fruits exotiques, la bouche a ce côté large et huileux tout en étant jamais lourde, sur une aromatique proche mais pas hyper développée, en somme un Meursault classique sans fulgurance, à attendre un peu sans doute ... si l'oxygène n'arrive pas avant vous.

Très bien + / 16.5/20

Séance de dégustation sur le thème des rouges 2009 de la maison Louis Jadot. Eu égard au standing attendu (espéré...) des bouteilles (appellations, millésime), nous décidons de nous limiter à 6 vins pour bien prendre le temps de les apprécier et de les commenter.

Maison Louis Jadot, Beaune 1er cru Boucherottes 2009
Robe pourpre à frange brique, de faible intensité.
Nez moyennement ouvert, sur la cerise, les fleurs séchées, le sous-bois et le cuir.
Attaque souple et vive. C’est un vin assez léger, élégant, doté d’une acidité haute et de tanins fondus. Il est assez peu expressif en retro ; on retrouve la cerise, le sous-bois, et aussi une étonnante touche de pomme.
Longueur moyenne.
Bilan : bon, mais peu expressif ; une déception. 3+/5.


Maison Louis Jadot, Beaune 1er cru Clos des Couchereaux 2009
Robe pourpre à frange brique. Elle se démarque de celle du Boucherottes uniquement par l’intensité, qui est assez faible.
Nez discret, dans lequel je sens un peu de fumé et de fruits un peu cuits.
L’attaque est souple et fraiche. La bouche est ample, avec des tanins fins et nombreux. Il est peu expressif ; on sent un peu de fruits rouges mûrs, du fumé, du sous-bois et une note végétale.
Finale un peu asséchante tramée par une légère amertume.
Assez long en bouche.
Bilan : bon, mais un peu austère ; nouvelle déception. 3/5.


Maison Louis Jadot, Chambolle Musigny 2009
Robe identique au vin précédent.
Nez assez ouvert, sur la réglisse, les fleurs séchées et la cerise un peu kirschée.
L’attaque est souple et fraiche. La bouche est droite, avec des tanins nombreux mais pas gênants. C’est strict et élégant à la fois. La retro révèle de la cerise un peu kirschée, des fleurs séchées et un léger jus de viande. Ce n’est pas très complexe mais c’est agréable.
Finale droite, finement tannique.
Assez long en bouche.
Bilan : bon à très bon ; pas très complexe mais avec un côté aristocratique. On a franchi un palier par rapport aux deux vins précédents. 3,5-/5.


Maison Louis Jadot, Nuits St Georges 2009
Robe identique au vin précédent.
Nez assez ouvert, sur le menthol, la cerise, les épices, le cuir, le jus de viande.
L’attaque est souple et fraiche. Belle bouche, ample, suave, avec une belle texture fondue. C’est également expressif, avec des arômes de fruits noirs un peu compotés, de cuir, de us de viande et une petite touche de chocolat.
Assez long en bouche.
Bilan : très bon, élégant, gourmand ; pour chipoter, je relèverais un manque de complexité. 3,5+/5.


Maison Louis Jadot, Nuits St Georges 1er cru Les Vaucrains 2009
Robe identique au vin précédent.
Nez ouvert, sur le poivre, l’ortie, la cerise kirschée et les fleurs séchées.
L’attaque est ample et fraiche. On a passé un palier en termes de puissance. La bouche est ample, puissante, fraiche, avec des beaux tanins mûrs. La retro confirme le nez et permet de déceler aussi une touche de chocolat dans la longue finale.
Bilan : très bon, mûr, gourmand, complexe, puissant tout en restant élégant. 4+/5.


Maison Louis Jadot, Nuits St Georges 1er cru Les Boudots 2009
Robe identique au vin précédent.
Nez ouvert, sur le caramel, le fumé, puis les fruits noirs un peu compotés.
L’attaque est ample et fraiche. La bouche est ample, ronde, mûre, avec des tanins résiduels qui gratouillent. C’est un peu fermé au niveau aromatique, on y retrouve les fruits un peu compotés, le fumé et le caramel.
Belle longueur.
Bilan : puissant, mûr, mais un peu fermé. Ça reste néanmoins très bon. 4-/5.


A la fin de la séance, les 11 participants ont cité leurs 2 vins préférés :
Les Nuits St Georges trustent le podium :
       1er : NSG 1er cru Les Vaucrains     10 voix
       2e : NSG 1er cru Les Boudots          6 voix
       3e : NSG village                                 4 voix

Les 2 voix restantes sont allées aux Beaune 1er cru (1 voix pour chaque vin) ; quant au Chambolle Musigny, il a fait chou blanc.

Encore une belle soirée, avec beaucoup d’échanges. Cependant, je suis un peu déçu du niveau des bouteilles, j'attendais mieux des 1er crus.

Olivier

Maison Louis Jadot - Pommard 1°cru Rugiens 2008

Cette bouteille vient d'un lot de bourgognes 2008 acheté en Avril dernier aux enchères (voir  ici et  là )
Bouteille bue en parallèle d'un 1°cru Les Argillières 2010 de Lejeune dans un verre Defintion Burgundy.

 

Bouteille ouverte 4h avant et heureusement car une bonne odeur d'écurie se dégageait au départ.
Très bon bouchon élastique et à peine imbibé.

La couleur est dense, bien tuilée.
Ouf ! le nez est maintenant net sur les fruits rouges, baies sauvages, du sous-bois. Il se complexifie bien à l'aération, on trouve du café grillé, même des notes florales.
La bouche attaque fine puis évolue vers de la matière et une impression assez sèche et puissante. Il s'installe vraiment en bouche pour montrer sa présence et il a une persistance puissante brûlée. C'est plutôt positif dans le contexte du millésime, on trouve bien la puissance attendue du cru (mais attention, c'est une attente purement théorique vu que c'est mon premier Rugiens) et le boisé semble fondu et approprié.
A J+2, il conservera du caractère et de la puissance.

Bon mariage lui aussi avec la daube de joue de bœuf.

En résumé un vin musclé qui m'a semblé bien réussi pour l'année et qui devrait se conserver sans problème.

Patrice

2022
Un millésime béni des Dieux selon Thibaut Gagey.

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