Salut Jean-Loup

pas de bois dans cette bouteille !

la première bouteille goûtée en 2008 laissait apparaître une légère réduction au nez, qui n'apparaissait plus dans celle goûtée ce soir...

Juste des arômes de menthe-menthol ou d'anis, très purs...

Ludovic

Domaine Leflaive Bourgogne 2013
Puisque c'est désormais la seule bouteille de ce domaine qui rentre dans mon budget, j'ai profité d'une mini promo chez un caviste (28€ au lieu de 31) pour en acheter une.
Ouverte juste au moment du repas, cette bouteille n'était pas prête à boire.
Un nez très pâtissier sur la brioche beurrée et la crème à la vanille.
Ma femme n'apprécie pas le vin et j'avoue qu'il est difficile de prendre du plaisir tant l'élevage s'impose.
48h plus tard au frigo, simplement rebouchée, le vin s'est ouvert.
Des arômes de fruits jaunes sur une trame minérale expriment les qualités d'un très bon chardonnay.
Le vin présente une belle structure en bouche avec des amers toutefois légèrement trop prononcés pour que le vin soit apprécié seul.
Mais il s'accorde très bien avec un morceau de lotte.
Je conseille à ceux qui en ont de laisser leurs bouteilles patienter encore un peu en cave ou de l'ouvrir assez tôt par rapport à leur repas

Puligny Montrachet 1er cru Les Pucelles 2002-Domaine Leflaive

Achetée à une époque lointaine ou son prix caviste ne comportait "que 2 chiffres" cette bouteille a fait honneur à la plus grande Bourgogne .
Robe d'un bel or pas particulièrement appuyé . Le nez expressif discrètement citronné , poire , noisette .
En bouche à la fois une grande finesse, élégance mais du volume, équilibre remarquable, tension , avec une délicate amertume qui allonge la finale .
Un vin de grande classe .

Domaine Leflaive - Bienvenues-Bâtard-Montrachet Grand Cru 2001

Rémy : Là on est sur de la grosse grosse quille avec un nez d'une classe folle, un beurré très délicat, fruits jaunes intense mais c'est surtout le profondeur qui marque. Je m'y perds...
Le bouche est du même acabit, complexe (fruits jaunes - presque mentholée), fraîche , d'une longueur et d'une largeur assez impressionnante. Aucune trace d'élevage, tout est parfaitement prêt/intégré. Wahou... Finale interminable qui incite à se reservir. Un grand Meursault 1er Cru ?
Grand vin !

Arnould : Le BBM 2001 de Leflaive que je bois pour la 4 ou 5ième était superbe, un nez de chardonnay parfaitement à point, que j'ai trouvé magnifié par le Zalto dans lequel il était servi (comme les autres vins d'ailleurs ). Ce vin semble sur un plateau de maturité pour très longtemps car il ne souffre d'aucun début de commencement de soupçon d'oxydation et sa couleur encore jeune le confirme.

En savoir plus sur : www.lapassionduvin.c...

Domaine Leflaive, Bourgogne, 2014



Robe très claire, sur un jaune paille gris vert.
Nez droit et classe, parfaitement illustration d'un élevage maîtrisé du plus bel effet, quand des notes finement fumées répondent au floral et anisé dans un enrobage légèrement beurré.
Attaque immédiatement nerveuse très agréable, sur une structure acide filante qui propulse une jolie matière à la fois pleine et droite.
Le vin déroule une indéniable buvabilité dans son équilibre d'école, à la fois tonique et juteux.
Seule la finale assez courte peut signer son pedigree.
Une superbe entrée de gamme !

Ca tabasse un peu niveau tarif pour une entrée de gamme non ?

Quand je parle d'un vin sur LPV, c'est toujours à l'aune du plaisir qu'il m'apporte.
Le prix de la bouteille est une contrainte exogène dont j'essaie de limiter l'influence et l'impact lors de sa consommation, bien aidé que je suis par les copains qui jouent le jeu du partage et de l'aveugle.

PS: 50€ sur table au restaurant.

oliv écrit: Quand je parle d'un vin sur LPV, c'est toujours à l'aune du plaisir qu'il m'apporte.
Le prix de la bouteille est une contrainte exogène dont j'essaie de limiter l'influence et l'impact lors de sa consommation, bien aidé que je suis par les copains qui jouent le jeu du partage et de l'aveugle.

PS: 50€ sur table au restaurant.

C'est admirable de ta part, Oliv.
De mon côté, il m'est parfaitement impossible de faire abstraction du prix lorsque j'ouvre une bouteille. A quelque niveau que ce soit.
Et surtout lorsqu'elle m'a coûté un bras...

C'est tout à fait normal Vincent, tu parles des bouteilles que tu achètes et on est tous pareil, mais quand tu goutes à l'aveugle, tu es débarrassé de cela, raison pour laquelle je prends souvent plus de plaisir avec les bouteilles des autres (mais je prends du plaisir à en apporter aux autres avec les miennes).

Vincent
Les vins qui coûtent un bras il faut les laisser acheter par Shiva et se faire inviter par ce Dieu peut être généreux. Plaisanterie à part je suis comme Olivier le prix est une problématique plutôt en amont quand je sors le chéquier. Quand le vin est en cave j'essaie de me sortir le prix de la tête sinon j'ai l'impression de "sacrifier " une pièce de Musée et là le plaisir semble absent ou au mieux comme étriqué !!

D'un autre côté, Oliv ne dit pas qu'il fait abstraction du prix mais qu'il essaie de limiter l'impact de celui-ci.

jlj

Des pièces de musées, on en a sacrifié, on en sacrifie et on en sacrifiera encore quelques unes, Rachid.

Toi et moi, nous tous d'ailleurs, avons bu suffisamment varié, tant en prix qu'en provenance, pour avoir une petite idée de la valeur des choses.

J'ai bu des vins merdiques à moins de 10 € qui m'ont fait regretté d'avoir mis moins de 10 euros.
J'ai bu des vins merdiques à plus de 100 € qui m'ont fait dire que, vraiment, " à c'prix-là, c'est du foutage de gueule ".
Et j'ai bu des vins à moins de 10 € ou à plus de 100 € avec lesquels j'ai pris un pied terrible.
Dernièrement chez un certain Benoît H. qui se reconnaîtra.

Quoiqu'il arrive, je ne pourrai jamais faire abstraction du prix du vin, que j'aie ou non payé les bouteilles. C'est un paramètre qu'il m'est impossible de dissocier d'une dégustation : qu'elle ait ou non été faite à l'aveugle.

mais Vincent si tu goutes à l'aveugle tu ne connais pas le prix, donc comment peux-tu dire que tu n'en fais pas abstraction? Si après ton avis change au regard du prix quand on retire la chaussette, alors effectivement, rien ne sert de gouter à l'aveugle pour prendre du plaisir ou ne pas en prendre.

Je comprends que Vincent parle de SES vins car si on goûte à l'aveugle c'est effectivement impossible de savoir le prix !! Raison pour laquelle me concernant je pense au prix avant. Après le mal est fait!!!

Vinvin,
Je n'ai aucunement la prétention d'être capable de faire abstraction du prix quand j'ai payé la bouteille.
Notamment car mes moyens sont limités et que si je peux trouver un vin sagement tarifé qui m'apporte autant de plaisir qu'un homologue réputé, sachant que je bois du vin et pas de la réputation, je suis ravi de m'asseoir sur l'étiquette introuvable pour rentrer une caisse du vin que je vais pouvoir ouvrir sans pression.

Ce que je veux dire en revanche, c'est que quand je partage mon ressenti sur un vin sur LPV, je pense que mes considérations personnelles sur le prix n'ont pas à intervenir lors de la rédaction du CR.
Nous sommes nombreux sur LPV à être convaincus qu'un vin n'est pas meilleur parce qu'il est vendu 10 ou 1000€. Je peux confirmer toutefois que le second est inaccessible à mes moyens.
Mais comme j'ai la naïveté de penser que tout le monde se fout ici de le savoir, autant me concentrer sur l'invariant de l'équation qui est ce qui nous réunit ici : le vin.

C'était pas 40€ plutôt ? Sinon même avis qu'Oliv sur ce vin avec peut être le bémol que j'avais le souvenir d'une matière un peu généreuse sur ce Bourgogne sur des millésimes plus anciens. Changement de style ou de composition ?

Marc

Marc C écrit: [...] j'avais en souvenir d'une matière un peu généreuse sur ce Bourgogne sur des millésimes plus anciens. Changement de style ou de composition ?
Marc

Ou profil du millésime peut être?

C'était pas 40€ plutôt ?

Vous voyez comme il devient de suite encore meilleur, ce vin !

Le problème que vous avez est de trouver ce vin trop cher "pour une entrée de gamme".
Peu importe le rang du vin s'il est de qualité. Pour les quelques bourgognes de Leflaive que j'ai goûté, c'est largement au niveau de bon nombre de meursault aussi si ce n'est bien plus cher.

D'ailleurs, en règle générale, je trouve que les entrées de gamme des grands vignerons sont au niveau des appellations village des vignerons "lambda".

Ce que je veux dire en revanche, c'est que quand je partage mon ressenti sur un vin sur LPV, je pense que mes considérations personnelles sur le prix n'ont pas à intervenir lors de la rédaction du CR


Je comprends ce que tu veux dire Oliv mais perso je trouve que pour ceux qui lisent et sont "séduits" par le vin à travers le CR qui en est fait, c'est quand même pas mal d'avoir une idée (proche) du prix auquel on peut espérer se le procurer. Du coup, c'est presque dommage que ça n'apparaisse pas plus souvent dans les CR (hors vins spéculatifs et introuvables bien entendu).

Moi je ne retiens pas que 50 € au restaurant pour ce simple Bourgogne, c'est cher, mais que 50 € au restaurant pour un vin de ce niveau, d'après la description faite par Oliv, ce n'est pas cher du tout !

Jean-Loup

mgtusi écrit: Le problème que vous avez est de trouver ce vin trop cher "pour une entrée de gamme".

Comme d'autres trouvent trop cher "pour un bouzeron"

Juger le vin tel qu'on le ressent à la dégustation et le positionner sur la question du rapport qualité prix sont deux choses différentes et à faire en deux temps.
Si on introduit la notion de délit de sale prix pour dire comment est le vin à la dégustation, actuellement, de nombreux vins excellents ne pourront jamais atteindre l'excellence dans le verre, ce serait quand même curieux.

Deux ou trois choses en passant.

1/ Sur la dégustation à l'aveugle :
Je n'ai jamais remis en question son intérêt et ce n'est pas la dernière dégustation chez Benoît - spécialiste entre les spécialistes - qui me fera changer d'avis.

Un vin dégusté à l'aveugle qui est une daube reste une daube. Une daube dégustée à l'aveugle qui vaut 5 € ne vaudra jamais plus de 5 €, mais nous aurons moins les boules lorsque nous constaterons, à la levée de l'étiquette, que nous en avons 12 en cave.

Une daube royale, à 50 ou 100 balles, restera également une daube royale. Mais, contrairement à la daube à 5 €, elle démultipliera nos aigreurs d'estomac lors de la levée de la chaussette.

Ne dites pas le contraire, les gars.

Le forum regorge de CR dans lesquels nous pouvons lire "indigne de son rang", "très mauvais rapport qualité prix" et j'en passe des meilleures. Relisez la rubrique consacrée au vin de Loire fabriqué avec des astres, de la bouse, des cornes et des tisanes. C'et un sketch permanent.

Ne dites pas, non plus, que personne d'entre-nous n'est à la recherche de la bonne-pépite-à-pas-cher-qui-étonnera-son-monde. Les multiples messages postés dans la rubrique Domaine des Tours sont là pour nous le rappeler tous les jours.

En ce qui me concerne, je suis in-ca-pa-ble de faire abstraction du prix de la bouteille dégustée. Qu'elle vaille 5 ou 100 balles, qu'elle ait été bue ou non étiquette découverte, qu'elle ait été ou non offerte.

C'est pour cela que je suis admiratif lorsque certains d'entre-vous peuvent passer outre.

Je pense que l'on est tous d'accord avec le contenu de ce dernier message.

100% d’accord !
En particulier sur la recherche de la pepite LPV...

ClémentQ écrit:

mgtusi écrit: Le problème que vous avez est de trouver ce vin trop cher "pour une entrée de gamme".

Comme d'autres trouvent trop cher "pour un bouzeron"

Bien essayé mais ce n'est pas ce que j'ai écrit.

Domaine Leflaive, Puligny-Montrachet 2013

Bouteille bue hier midi étiquette découverte sur d'exquis filets de barbue, poisson de très haute qualité gustative un peu méconnu.
Très beau nez (je reviens au vin) bien ouvert sur la pêche de vigne et un brin de pétard qui fait craindre la bouche. A tort car celle-ci s'avère énorme, sans notes de réduction ni d'élevage. Magnifique équilibre, malgré la puissance impressionnante.
C'est très largement au dessus de pas mal de 1er cru que j'ai goûté. Le vin me semble dans une phase idéale aujourd'hui.

Grand vin !

Cela faisait quelques temps, que je n'avais pas puisé dans ma cave une bouteille du Domaine Leflaive... Chose faite en ce dimanche midi pour remonter, rafraîchir, ouvrir, verser dans nos verres et enfin déguster un Puligny Montrachet 1^er Cru "Clavoillon" - Domaine Leflaive 2007.
Une robe jaune paille intense - Le nez sur un fond d'abricot, de pèche jaune et de l'agrume un peu confit - Bouche dans un premier temps assez riche, ou je retrouve le coté fruits jaunes, un peu de thé. Puis vient l'acidité (un peu prenante, je dois avouer) et les amers en finale - L'ensemble est appréciable, mais manquant un poil de complexité en raison du millésime. BIEN

Eric

Puligny-Montrachet 1er cru, Folatières, 2015, Domaine Leflaive

Un infanticide, certes, mais un infanticide assumé puisqu'il paraît que les grands vins sont bons jeunes aussi…

Il aura fallu quand même être patient car à l'ouverture le vin n'était pas très causant et il lui aura fallu plusieurs jours au frigo ( air évacué au vacuvin ) pour constater que le vin a commencé a s'exprimer au bout de 5-6 jours .

La robe est jaune paille, peu intense, et brillante. Le nez s'exprime assez peu, mais la bouche déploie des notes crayeuses du plus bel effet, avec une matiere mure mais sans aucune lourdeur, bien au contraire, et le port altier.
Très beau touché de bouche et grande longueur. Déjà très bon et très probablement un futur grand vin !

Ludovic