Un soir au Petit Verdot

Domaine Henri Gouges, Nuits-Saint-Georges blanc 1er Cru La Perrière, 1997



Robe plus évoluée, sur un doré profond.
Beau nez complexe, assez comprimé au service et qui va petit à petit se détendre pour proposer un ensemble net et très classiquement bourguignon (typiquement chardonnay ), sur un compromis réussi entre la noisette, le beurre et de jolies notes d'écorce d'orange.
La bouche est d'une grande puissance, sur une matière dense, avec un gras qui en impose sans pour autant céder une once de terrain à la fraicheur.
La présence tactile marque sur le palais, il ne lui manque que plus de complexité aromatique pour appeler de plus amples superlatifs.
La finale est impactante et droite, sur une concentration presque ferme.
Un vin sérieux, à aérer généreusement sans risque.
Très bon.

J'ouvre pour ce soir un Nuits Saint Georges blanc 1er Cru La Perrière 2007 du Domaine Henri Gouges.

Je fait d'abord un petit rappel en copiant un texte figurant sur le site du Domaine:
Les vins blancs du domaine Gouges sont issus d’un cep de pinot noir à raisin blanc unique, développé par Henri Gouges, le fondateur du domaine...

Un des vins les plus déroutants du domaine ! Sur des sols caillouteux et peu profonds, plantés de vignes de plus de soixante ans, Dame nature et le travail des hommes donnent naissance à un nectar aux arômes de cailloux mouillés, presque fumés, aux évolutions portées sur les agrumes, la pêche, l’ananas, la poire…

En pratique, j'ai:
-un nez élégant et frais, très minéral, évoquant le silex, avec des touches de pêche blanche et de poire verte.
Je retrouve les impressions de ma rencontre précédente avec cette cuvée 2007.
-une bouche concentrée, minérale, aux saveurs de miel et d'ananas. Le vin est ample, équilibré et très long, avec une finale délicieuse aux délicats amers.
Je le trouve excellent.

Domaine Henri Gouges, Nuits Saint Georges Clos des Porrets 2009

Bouteille dégagée à l'épaule à 11h et dégustée sur toute la journée
Tres joli nez finement boisé , épicé avec des notes de cerise
En bouche les tanins sont fins , belle fraicheur malgré le millésime ( il arrivait après un corton charlemagne 2009 de chez Guyon qui lui était beaucoup plus marqué par le coté chaleureux ) et en un vrai panier de fruits rouges .Un cote très jus de raisin , c est un peu stupide de dire ca pour du vin mais on ressent vraiment le raisin sur cette bouteille .
Bref un très bon vin sur le fruit qui ne manque pas caractère à la finale correcte .

Domaine Henri Gouges - Nuits-Saint-Georges 1er Cru Les Saint Georges 1997



Robe de belle intensité qui commence à montrer des signes d'évolution.
Tant au nez qu'en bouche, on est sur un style quelque peu austère, presque monacal, aristocratique, tout en élégance et en subtilité. Fruits rouges et noirs, mûrs mais pas trop, réglisse marquée, cuir noble, touche épicée, sous-bois, cacao composent le bouquet. En bouche, grande fraîcheur, style droit, longiligne, mais pas maigre. Tannins encore légèrement présents, fins, terriens, très bel équilibre, grande longueur. Voilà donc une très belle bouteille, pas forcément évidente, qu'il faut un peu aller chercher, tout à fait dans le style que j'attendais de cette maison. Excellent -

Luc

Bouteille ouverte pour fêter une grande occasion - mal m'en a pris.

Le vin s'est révélé légèrement terreux, austère, tannique et fermé à triple tour.

Aucune amélioration durant les deux jours qui ont suivi l'ouverture.

Au vu de la réputation du domaine c'est sûrement ma faute, mais j'attends d'un vin - pour lequel je consacre un certain budget - d'être un minimum agréable à chaque étape de son évolution.

J'avais pourtant beaucoup apprécié la bouteille où les fruits rouges étaient bien présents et avec un côté légèrement acidulé du NSG village 2007 de ce même domaine.

Grosse déception (en l'état).

Cdt

Guillaume

> Grosse déception (en l'état).

Le domaine n a pas la réputation de faire des vins vins léger et a boire après 4 ans de bouteille ... surtout les NSG qui sont aux antipodes des vins au style de Vosne par exemple. Des nuances fumé ou terreuse c est normal pour un Porrets autant que dans un Vaucrains ou St Georges !

Domaine Henri Gouges Nuits St Georges 1er cru Les Pruliers 2006

Je n'avais pas aimé les deux mêmes bouteilles bues précédemment.
Je les avais trouvées avec des tanins durs et peu d'aromatique.
Cette troisième bouteille est un peu meilleure avec quelques notes de noyau de cerise et d'épices.
Les tanins sont moins agressifs qu'auparavant.
Peu de plaisir en l'état mais je connais mal le domaine qui semble faire des vins qu'il faut attendre longtemps d'après les commentaires postés sur LPV.
Ou alors, le style ne me convient pas....

Bien cordialement.

vincent

Dégusté lors de la dernière soirée de l'année de mon club de dégustation :

Domaine Henri Gouges - Nuits-Saint-Georges 1er Cru Les Saint Georges 1997


La robe est d'intensité moyenne, aux reflet grenat tirant sur la brique. Au nez les notes d'évolution, sous-bois, cuir, côtoient un fruité bien mûr, des notes de ronce et de réglisse. C'est complexe, fin, et bien agréable. La bouche est fraîche, dans un style strict et tendu, d'une grande élégance. Les tannins, encore présents, sont fins et s’accommodent parfaitement de la viande. La longueur, très belle, confirme la très belle qualité de cette bouteille, à laquelle il ne manque à mon goût qu'un poil de gourmandise. Très bien ++

Luc

Domaine Henri Gouges - Nuits-Saint-Georges 1er Cru Clos des Porets 2006

Bouteille abordée ce midi sur un magret de canard et terminée ce soir.

Robe déjà évoluée, plutôt terne qu'il me semble avoir déjà vu sur des 2006.

Nez peu causant ; en bouche, les arômes restent discrets même si on perçoit des fruits rouges avec des notes terreuses. L'ensemble n'est pas astringent, simplement très fermé.

Soyons clairs, le vin n'est pas prêt mais pas déplaisant

Ce mardi soir, se tenait une dégustation au magasin Lavinia de Paris, sur le thème du domaine Gouges. Un mien ami connaissant mon affection toute particulière pour le pinot noir (et pour le chardonnay accessoirement), il m'a très amicalement invité à cette soirée que je qualifierais de prestige. Merci EricG (surnommé dans certains milieux « le gars qui sert à rien sur LPV ») !

Je remercie également toute l'équipe d'organisation de Lavinia pour nous avoir offert une soirée sans faille.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, un rapide historique du domaine est présenté par Grégory, de la quatrième génération de Gouges. J’en extrais une citation qui résume parfaitement l’esprit du domaine : « C'est à la vigne que mûrissent les grands vins ... ».

Passons maintenant aux choses sérieuses (les dégustations seront décrites dans le sens d'impression du carnet fourni avec l'entrée).

Première partie : une horizontale du millésime 2014
Nuits-Saint-Georges village 2014 : un nez intense sur les fruits noirs, le cassis et une pointe fumé. Déjà une impression tannique avec un joli grain. En bouche, c’est un vin sérieux, sur un équilibre frais, de granulosité fine, avec une belle tension. Franchise et presque immédiateté d’une maturité juste, avec un côté un peu soyeux et gras qui vient équilibrer l’acidité. Très Bien (+)
Nuits-Saint-Georges, premier cru les Chaignots, 2014 : première impression au nez d’un vin plus rustique et moins fruité, toujours sur une même base grillée et légèrement épicée (c’est une constante dans cette dégustation). La bouche présente une attaque plus ronde, sans doute moins tannique aussi. Il est plus court que son successeur, avec une légère sensation d’alcool. Bien +(+)
Nuits-Saint-Georges, premier cru Clos des Porrets Saint Georges, 2014 : on rentre ici dans la catégorie nettement supérieure avec un nez sérieux, qui possède de la sève quoique plus fermé. Equilibre plus net sur les fruits mûrs, avec une empreinte soyeuse « douce ». Très belle bouche, avec une attaque à la fois tannique et sur une belle acidité. Joli toucher de bouche, gras et qui s’allonge vers une finale vibrante, une touche glycérinée en rétro-olfaction. Grosse empreinte générale. Excellent
Nuits-Saint-Georges, premier cru les Pruliers, 2014 : c’est un peu plus discret, avec une sorte de douceur et d’onctuosité au nez, sur un côté un peu végétal. Attaque en bouche plus lissée, relativement ronde, mais un peu courte. Tannins arrondis associés à des notes d’épices, et une finale sur la poudre de cailloux. Bien +(+)
Nuits-Saint-Georges, premier cru les Vaucrains, 2014 : nez massif de corpulence, intense, très nuiton dans la construction (une sensation de granulosité et de force tellurique), complété par des notes grillées et réglissées. Belle épice douce de nouveau. Magnifique bouche, alliant parfaitement acidité et tension, aromatique et fruité. Des tannins présents mais crémeux, proposant un toucher de bouche superlatif, « qui a du grain ». Finale à l’avenant, laissant une impression fabuleuse. Excellent (+)
Nuits-Saint-Georges, premier cru les Saint Georges, 2014 : on franchit un palier supplémentaire ave une finesse superlative au nez, complexe entre minéralité tellurique et corpulence tannique. Jolie corbeille de fruits noirs très mûrs, avec un grain « noble ». Bouche de grand cru disons le ! Attaque faussement discrète tant le vin se développe en bouche, massif mais élégant, angulosité des tannins mais de bon aloi, avec toujours cette épice. Finale prégnante, à la fois large et étirée, salivante et vibrante. Exceptionnel

Seconde partie : une verticale du cru les Saint Georges
Nuits-Saint-Georges, premier cru les Saint Georges, 2012 : un air de famille avec le 2014 sans contestation possible. Nez grillé, profondeur du fruit (fruits noirs), épices intenses. Bouche totalement raccord avec le nez, suave, présentant un grain tannique d’une folle élégance. Finale intense, sur le fruit, les épices douces, suave et d’une grande persistance Excellent +
Nuits-Saint-Georges, premier cru les Saint Georges, 2011 : finesse grillée et épicée au nez, presque torréfié. Fruité sur le cassis et la réglisse, relativement fondu sur une impression de tendresse et d’explosivité. Belle attaque acide en bouche, avec peut-être un léger manque de matière (effet millésime ?) en milieu de bouche. Belle matière toutefois, déjà semi-évoluée sur le cuir et le sous-bois. Très Bien +
Nuits-Saint-Georges, premier cru les Saint Georges, 2007 : très joli nez patiné, un peu sur les feuilles mortes, la rose fanée et des notes de sous-bois. Au repos, retour de notes plus fruitées, sur le kirch. Bouche à l’avenant, des tannins fondus, une acidité modérée et bien intégrée, l’ensemble dessinant un équilibre global évolué. Finale sur des touches poivrées et presque kirchées, avec une très belle rétro-olfaction sur le poivre. Un style plus fin mais extrêmement élégant. Excellent +
Nuits-Saint-Georges, premier cru les Saint Georges, 2006 : légère évolution au nez sur une base fruitée, avec toutefois une impression plus lissée. Attaque ronde en bouche, peut-être un peu molle (mais j’ai conscience que le terme est un peu fort). Finale qui s’élargit un peu, plus de tannins mais un peu dissociés. Sans doute à attendre. Bien + en l’état (potentiellement : excellent ?).
Nuits-Saint-Georges, premier cru les Saint Georges, millésime mystère : nez très fondu, sur une évolution noble, sur une base pruneaux / feuilles mortes / sous-bois humide. On a un peu perdu la notion fruitée des millésimes récents. En bouche, c’est plutôt frais et fin, avec une charge tannique plutôt discrète. Vin de demi-corps, sans doute avec un côté chaleureux un peu marqué pour moi. Très Bien
A la découverte de l’étiquette, il s’agit d’un 1994, millésime plutôt délicat et réputé difficile en Bourgogne.

Très belle soirée, avec de beaux vins, présentés dans un cadre mettant en valeur le travail du vigneron, et accompagné d'explications nous permettant de mieux appréhender la philosophie du domaine et de ses vins. Un grand merci à Grégory Gouges pour ses explications, son humilité et son respect des terroirs. Les rares bouteilles en ma possession vont pouvoir dormir tranquillement quelques années encore.

Belle dégustation!

Les prix (chez Lavinia) des 2014 étaient indiqués? Les Saint Georges par exemple? Merci

Pas de notion des prix non. Désolé

On me souffle la précision suivante. Il s'agissait d'une présentation en avant-première (pour les VIP quoi !) et que les vins ne seront disponibles qu'en septembre, ce qui est finalement en accord avec le principe rappelé par Grégory Gouges, celui d'une attente minimum de 3 mois entre la mise et la commercialisation.

Nuits Saint Georges 1er cru – Les Vaucrains – Henri Gouges – 2000

Bue lors d’une dégustation relatée ICI .

Jean-Loup
Julien ne nous a pas trompés malgré l’aller-retour : nous avons tous reconnu le pinot de Bourgogne.
La robe est moyennement sombre et tuile franchement sur le disque.
Le nez est très intense et fin, alliant de beaux arômes floraux à un fruité pointu.
Dotée d’une belle matière, la bouche bien chair possède encore des tanins fermes mais pas durs. Un peu plus rustique que son petit frère du clos de la Maréchale. Très Bien (+)

Julien
Super pinot également, encore plein de vie, belle mâche, bon équilibre
Énormément de plaisir !

Florent
Robe grenat un peu évoluée.
Nez sur les fruits noirs, l'élevage est fondu avec une pointe florale. C'est d'une bonne complexité.
On retrouve ce coté un peu plus "noir" en bouche en comparaison avec le Clos de la Maréchal. Le style est un peu plus rustique à l'ancienne, mais parfaitement exécuté. Belle matière et équilibre. Pour un bourgogne de 2000 c'est une très belle réussite et encore plein de vie.
Très Bien +

Jean-Loup

Hier, avec deux autres 1ers Crus 2014 de la même appellation, un Nuits Saint Georges 1er Cru Clos des Porrets Saint-Georges 2014 du Domaine Gouges.

Un vin séduisant pour qui aime une élégance un peu austère.
Le nez est plaisant, sans boisé séducteur.
La bouche est concentrée, avec une belle matière faite de tannins denses et fins. Le vin est ample, équilibré et d'une belle longueur.
Un très bon vin au beau potentiel.

Je continue mon petit tour des 2008 avec un Nuits 1er Cru les Vaucrains de Gouges

Le nez est sur la cerise rouge, la framboise, la groseille et des nuances florales, sur fond un peu réglissé.
La bouche est savoureuse, relativement conentrée mais acide. L'acidité s'impose dès le milieu de bouche puis elle domine et donne une longue finale aux saveurs de fruits rouges acidulés.

Ça peut se garder mais ça ne va pas s'arranger.
Ce n'était pas un bon achat

Je continue, ce soir, mon petit tour des 2008 avec un Nuits 1er Cru les Vaucrains de Gouges

Le nez est sur la cerise rouge, la framboise, la groseille et des nuances florales, sur fond un peu réglissé.
La bouche est savoureuse, relativement conentrée mais acide. L'acidité s'impose dès le milieu de bouche puis elle domine et donne une longue finale aux saveurs de fruits rouges acidulés.

Ça peut se garder mais ça ne va pas s'arranger.
Ce n'était pas un bon achat

Tiens, un doublon !
Thierry, je ne vous apprend rien en vous disant qu un Vaucrains c est 10 ans minimum.
[size=small]Mais je vous pardonne car j ai commis l erreur moi aussi[/size]

Serge,

Le doublon a disparu, un des messages a été masqué.
C'est le résultat de mon défaut de maîtrise de la mini-Ipad que j'utilise quand je n'ai pas accès à mon bon vieil ordinateur fixe.

Pour les Vaucrains 2008:
Je l'ai goûté et commenté peu après l'ouverture, après avoir bu un peu de Cazetiers 2008 de Bruno Clair.
C'était difficile, cf. ma note supra.
Ce soir, je l'ai bu face à un boudin blanc aux pommes, avec son acidité, ça marchait pas mal et il semblait plus harmonieux.

J'ai ouvert 3 2008, Volnay Caillerets du Marquis d'Angerville, Gevrey Cazetiers de Bruno Clair et Nuits Vaucrains de Gouges pour actualiser mes impressions sur ce millésime dont je lis le plus grand mal..

Certains 2008 du Domaine Bouchard, de la Vougeraie, du Domaine Arlaud ou le Clos des Lambrays me laissent un bon souvenir, je voulais voir comment se comportaient d'autres Domaines que j'ai en cave.

Thierry,
Tu m'inquiètes un peu avec tes 2008, pour moi aussi 3 des miens (autres que Gouges) ont servi de sauce, sur Bouchard j'ai vu que tu en avais bu un certain nombre et que cela tenait plutôt la route, donc acte.
Merci
Stéphane

Faites cela au mieux, mais gardez en une paire en cave, on ne sait jamais ce que ça peut devenir d ici 5 ans ...
Je dis ça, mois qui n ai aucun 2008 rouge en cave !-

Vaudésir écrivait:

---

> Thierry,
> Tu m'inquiètes un peu avec tes 2008, pour moi
> aussi 3 des miens (autres que Gouges) ont servi de
> sauce,

c est a ce point là :

c est a ce point là eye popping smiley

Le Vaucrains convient au boudin blanc aux pommes.
Cazetiers est plus équilibré.
Caillerets est très, très "élégant".

Il faut prendre cela avec le sourire

Je vais continuer à ouvrir des vins d'autres Domaines, ces prochaines semaines.

Ce midi, Les Vaucrains 2008 reste toujours aussi marqué par l'acidité.
Par Contre, le Cazetiers 2008 de Bruno Clair, déjà nettement plus agréable hier, a gagné en équilibre et devient plaisant.

Après ma forte déception face aux Vaucrains 2008, j'ai voulu goûter un autre Nuits 1er Cru 2008 de Gouges, la première bouteille trouvée dans la cave a été Les Pruliers.

Le nez est sur la cerise noire, le noyau, les épices et un peu de réglisse. L'agitation libère des nuances légèrement herbacées.
La bouche est savoureuse, mais marquée par une acidité mordante. Cette acidité, certes fruitée, s'impose, domine, écrase tout. En cherchant bien, il y a derrière de la matière tannique et un certain volume.

Je suis aussi déçu que par les Vaucrains.

Après la dégustation de ce Pruliers 2008, quelques réflexions.

A la sortie de ce millésime, j'étais encore en période de constitution de ma cave de Bourgogne puisque le virus m'a attaqué très tardivement.

J'ai acheté des 2008 en me montrant sélectif en me fiant à un grand spécialiste Allen Meadows.

Heureusement, nombre de 2008 me plaisent, mais parmi ceux que j'aime le moins, il y a ceux de Gouges et du Marquis d'Angerville.
Voici les notes Meadows des cuvées que j'ai mises en cave et le nombre de bouteilles restantes:
GOUGES:
Pruliers: 90-92 (5)
Vaucrains: 91-93 (3)
Saint-Georges: 92 (6)
MARQUIS D'ANGERVILLE
Caillerets: 90-93 (4)
Champans: 91-93 (5)
Clos des Ducs: 94 (6)
Frémiets: 90-92 (6)

Les notes montrent que j'avais été prudent, il y a même des bouteilles classées dans "à ne pas manquer".
La réalité, c'est qu'elles me semblent presque imbuvables, pourtant je supporte l'acidité.
Je ne doute pas un seul instant que le problème vienne de moi et que je ne sais pas aborder ces vins tout en finesse, je n'ai pas les talents de dégustateur nécessaires

Que faire de ces bouteilles, les vendre ou les offrir, certainement pas, ce serait une escroquerie, au moins intellectuelle en cas de cadeau.
Donc les boire jusque la lie et me disant qu'il faut faire moins confiance aux grands dégustateurs quand on n'est pas capable de percevoir toutes les subtilités d'un vin et qu'il faut peut-être faire l'économie d'un abonnement

Ces 35 bouteilles, ça représente une belle somme et un "préjudice" plus important qu'une invitation non obtenue pour un salon.
Je ne vais pas crier au scandale, je ne vais pas ouvrir de rubrique dédiée, je vais seulement signaler à quel point j'ai été naïf pour que cette mauvaise expérience puisse servir à d'autres en les mettant en garde face aux notes "tops" des grands professionnels.

Comme quoi il faut goûter avant d'acheter et de fier à ses goûts plutot que de suivre un grand spécialiste.

Julien

D'accord, Julien.
Encore faut-il avoir l'occasion de goûter.
Pour ces deux Domaines, cela ne m'était pas possible.

Bahh ! Toute ces bouteilles sont a mettre sur le compte d un erreur de jeunesse. Ou bien les mettre en cave et revenir dessus dans 3 ou 5ans, on ne sait jamais

Je ne doute pas un seul instant que le problème vienne de moi

Allons Thierry, un peu de sérieux... Le problème vient du millésime et de rien d'autre.
Cela étant dit, il semble que certains apprécient et le portent aux nues. Je ne vois donc pas quel scrupule tu pourrais avoir à leur revendre les bouteilles que tu trouve trop "fines" pour toi...

Luc