Bataille d’ego ... mais surtout positionnement dans le hyper luxe, Clos des Lambrays d’ici quelques années au même prix Cheval Blanc ?

Je signale d’autre part en avant-première la prise de participation de LVMH dans le Domaine Liger Belair ...

des nouvelles pas très rassurantes pour les amateurs passionnés

Il restera néanmoins très intéressant de découvrir les prochains millésimes de Clos des Lambrays
by Jacques Devauges

J’ai dégusté Clos des Lambrays 2015 samedi passé ... comparé au 2014 un vin beaucoup plus structuré, plus puissant et intense, bien équilibré, compact, commence á se fermer.

Clos des Lambrays 2004

Servi à l’aveugle.

Robe légèrement cuivrée. Nez sur la fraise et les épices. Ça ne pinote pas vraiment…

En bouche on a la confirmation du nez avec une arômatique que je trouve plutôt méridionale (on reste sur la fraise, les épices, un brin de garrigue et un côté un peu viandé) avec une petite touche végétale en finale qui donne de la fraîcheur. Je l’ai vraiment trouvé plus proche d’une Grange des Pères que d’un Morey.

Toutefois si on fait abstraction de la divergence de style, c’est un très bon vin qui déploie de la matière avec beaucoup de fruit, de la structure (à la fois tannique et acide) et un joli grain.

L’ami qui a apporté cette bouteille en avait acheté une caisse au domaine en 2006. Après 3 expériences peu convaincantes sur les premières années lui-même semblait surpris par l’évolution de cette bouteille, comme si ce vin qu’il avait auparavant trouvé austère, pas en place, avait enfin trouvé sa voie, même si elle n’est pas forcément la plus typique de cette région et de ce climat.

En résumé un vin déroutant mais très bon.

Il y a environ 10 ans, nous avions fait plusieurs verticales de Hudelot Noellat RSV, Ponsot CDLR, Geantet pansiot Charmes and Clos des Lambrays. Tous de bons vins... mais les Clos des Lambrays etaient bons mais quand meme un peu 2eme categories surtout compares a HN RSV and Ponsot CDLR... sans etre meilleur que GP Charmes ...
Ceci etant dit, j'en ai quand meme quelques unes en cave (6*2005 et 1 2012 et 2014).
Fera un peu parent pauvre compare aux autres grands vins de LVMH. Bon, mais si ca peut detourner l'attention des milliardaires des tres grands vins de Bourgogne, c'est bien...

OMG ! Heureusement qu'avec mon DUT en poche, je bosse à la BNP, sinon j'aurais fini en PLS pour arriver à suivre . LOL.
BAV.

En effet et comme on dit à Nîmes, gare aux accrocs !

Mdr...

asonge écrit: Il y a environ 10 ans, nous avions fait plusieurs verticales de Hudelot Noellat RSV, Ponsot CDLR, Geantet pansiot Charmes and Clos des Lambrays. Tous de bons vins... mais les Clos des Lambrays etaient bons mais quand meme un peu 2eme categories surtout compares a HN RSV and Ponsot CDLR... sans etre meilleur que GP Charmes ...
Ceci etant dit, j'en ai quand meme quelques unes en cave (6*2005 et 1 2012 et 2014).
Fera un peu parent pauvre compare aux autres grands vins de LVMH. Bon, mais si ca peut detourner l'attention des milliardaires des tres grands vins de Bourgogne, c'est bien...

Euh ... j’ai rien compris ...

Je suis une quiche en Bourgogne, et j'ai pourtant tout compris

(indice : LVMH ne sont pas les initiales d'un cru bourguignon).

RSV = Romanée St Vivant
CDLR = Clos de la Roche
Charmes = Charmes Chambertin

Une verticale au Clos des Lambrays.

vinous.com/articles/...

Dégusté ici



Clos des Lambrays Grand Cru 2001
Bart : robe plus claire, avec signes nettes d’évolution.
Nous sommes en Bourgogne.
Nez d’une classe folle, une vraie explosion d’épices.
La bouche est d’un raffinement inouïe.
C’est diablement bon.
Tout dans le vin est d’une telle évidence, d’une telle harmonie que ça laisse pantois.
Chapeau bas. 20/20

Olivier

Bu lors de l'AG d'LPV

Clos des Lambrays 2005



Claude
Vendredi après-midi, ouvert en apéro dans le train qui nous emmenait à Oyonnax, nous nous somme régalés ! beau Bourgogne mûr et expressif, bâti sur l'élégance, belle allonge en bouche. Nous nous sommes régalés.
Vendredi soir après le Corton Renardes, il fait pâle figure , semble tout à coup manquer de précision, les contours sont diffus manquent de netteté, choc à la découverte de l'étiquette ! ... en s'efforçant d'oublier le vin précédant, délicat et raffiné en bouche , termine sur une finale longue ... un vin qui a divisé les opinions.
Dimanche midi, le fond de la bouteille est cuit, comme tous les restes de pinot noir.

Oliv
Le schisme du week-end !
Robe grenat plus claire que le Corton.
Nez bizarre et qui le restera pour moi tout au long de la soirée, sans que j'arrive à lui trouver une cohérence.
S'y côtoient des notes de goudron, de caramel qui perturbent le fruit mais plus encore une pointe volatile qui me chatouille le nez et qui parasite encore plus l'ensemble.
Confirmation en bouche où je retrouve un petit effet cisaillant pour un vin avec de la densité et du fond mais un côté serré pointu qui parait un peu aride à côté du déroulé glorieux du Maillard.
La finale offre de l'allonge mais j'ai beau y retourner, je n'y prends pas vraiment de plaisir !
A revoir car j'ai pas tout compris...

J'vous dis pas le moment de solitude quand tu renâcles face à 4 cadors, de ceux qui ont forgé ta passion du vin...
J'ai bien cru que j'allais passer au goudron et aux plumes...

Jérôme
C’est compliqué pour ce vin de suivre le précédent et il souffre de la comparaison. Il y a quand même un manque de netteté qui surprend quand on prend connaissance du pedigree.

Clos des Lambrays 1997
Mon premier Clos des Lambrays.

Le nez est envoutant et profond sur la rose fanée et le sous bois.
La bouche par contre est décevante, assez courte, avec l'alcool qui ressort de façon nette. Les tanins sont virtuels.
Pourtant conservation excellente de la bouteille.
Déception

Ce n'est pas choquant que les tannins soient fondus dans vin de 22 ans d'un millésime moyen, si ?

Non pas du tout choquant sur l’aspect fondu au contraire ! La déception vient du côté alcooleux et la longueur courte du vin.

Bu lors de cette soirée www.lapassionduvin.c...

Clos des Lambrays 2002

Vivien: La robe est grenat sombre, un peu brunie. Le nez est somptueux, alliant essence de pivoine, cerise, rose fanée, et épices nobles. Une petite sensation fugace de bouchon est venue s’insérer dans ce magnifique parfum, puis elle a totalement disparu après un nouveau secouage pour retendre vers la magnifique aromatique initiale. Là encore, la bouche est de grande race, de grande profondeur, avec une matière impressionnante sur un équilibre un peu plus masculin que le vin précédent bien plus charmeur et gourmand. Le jus est savoureux, empreint d’épices et basé sur une superbe acidité et une délicate salinité. Immense longueur. Magnifique. Grand vin

David84:Robe grenat au liseré orangé.
Nez légèrement liégeux au départ, qui fait rapidement place à des arômes complexes de cassis, de ronce, de zan et de fleurs (pivoine).
On retrouve en bouche les notes ressenties au nez accompagnées d'épices douces, le tout canalisé par la perception d'une rafle noble qui amène au jus sa fraîcheur et un supplément de structure.
La race de ce vin est indéniable et son touché de bouche remarquable ! Grand vin !

Stéphane: Emmanuel me l’a fait gouté avant que tout le monde n’arrive, la perfection faite du pinot, robe légèrement tuilée, superbe bouquet, floral, fruits murs et frais, légèrement épicé, la bouche confirme, c’est mur, structuré et velouté, frais, grand équilibre et magnifique persistance. Magnifique.

Stéphane

Domaine des Lambrays – Clos des Lambrays – 2011



Bue lors d'une dégustation de LPV Versailles de fin d'année

Jean-Loup
La robe est très proche, assez claire et plutôt évoluée.
L’intensité du nez est accentuée par une pointe de volatile, les senteurs de fruits noirs étant complétées par quelques épices.
La bouche est corsée, large, soutenue par une fraîcheur minimaliste. Les tanins sont encore vigoureux et sont un gage de longévité, surtout que la matière et la persistance ne manquent pas à l’appel.
Très Bien +(+) mais à revoir dans cinq ans ou plus.

Ludovic
Le Clos des Lambrays ne s'exprimait pas beaucoup et je pense qu'il a été desservi d'être goûté après le Sentiers, me concernant.
A attendre quelques années en cave.

Philippe
Le Clos des Lambrays n'est pas au niveau de ce que j'ai goûté dans plusieurs millésimes car c'est un vin dont j'apprécie beaucoup le style délicat (très beaux 2001 et 2002 par exemple).
Là il était totalement anodin.

Jean-Loup

Matthias
Le nez est tout de suite avenant et ne renie pas ses origines bourguignonnes avec de la rose fanée, un peu de cerise le tout intégré avec une vague de sous-bois et une pointe de réglisse. C'est globalement très complexe avec une impression de jeunesse mais déjà harmonieux. La bouche est superbe avec un bel équilibre sur la cerise et même une sensation animale (fourrure) et une touche d'orange confite une fois le milieu de bouche passée. L'acidité est présente mais très harmonieuse et permet au vin d'avoir une belle longueur sur ces arômes de cerise. J'aime beaucoup et je suis conquis.
Etant donné que c'est mon apport, j'ai pu observé l'évolution de la bouteille à son ouverture le midi : le vin se présentait avec une acidité redoutable qui faisait que le vin était difficile à boire et à lire. L'aération lui a fait le plus grand bien et cela montre à quel point il faut bien aérer ses vins en amont sous peine de passer à côté.

JD
On est probablement encore en Bourgogne. Le nez est poivré, avec du pain grillé et des volutes florales.
En bouche je trouve l'acidité importante, mais l'ensemble est joli.

Il s'agit d'un Clos des Lambrays 2008

Bu chez Lutèce .

Morey-Saint-Denis
Jacques Devauges, nouveau régisseur, a souhaité remettre une distinction à Yannick Donzel, vigneron, pour son travail impliqué depuis plus de trente ans.

www.bienpublic.com/e...

Bu ici.

Vin 5.
Matthias: Le nez est démonstratif avec un mélange de fumé, de citron et de pomme cuite du plus bel effet. Une sensation boisée se fait aussi sentir mais sans être gênant. La bouche est aussi belle avec une très grosse matière dès l'attaque, une belle acidité qui tient le vin et une superbe longueur avec une finale sur le citron miellé. Superbe et selon moi peut encore s'améliorer si l'on est patient (fan de ce cru par ce domaine et aussi mon apport, mon jugement peut être faussé)
JD: Robe dorée.
Le nez au départ peu disert va monter dans les tours pendant la dégustation pour devenir très expressif voir démonstratif, tout en gardant une grande élégance patinée. On y trouve fumée, citron et pomme cuite.
La bouche est large voire solaire à l'attaque. Une belle acidité tient l'ensemble dans une belle tension. On a tout de même une certaine patine du temps qui se fait sentir, un côté légèrement miellé en bouche.
Grosse cartouche !
C'est un Puligny-Montrachet premier cru Folatières 2010 du Domaine des Lambrays.

Bourgogne
Le domaine des Lambrays (LVMH) s’offre un chantier XXL !

www.bienpublic.com/e...

Dégusté à cette occasion

Domaine du Clos des Lambrays - Clos des Lambrays Grand Cru 2006
Bouquet délicieusement aromatique associant les traces boisées d’un élevage de grande classe à un plat de fruits rouges macérés dont une superbe framboise bien mûre émerge avec insistance. Des notes de menthe fraîche ajoutent du peps à ce nez plein d’éclat. La bouche n’est pas en reste avec des tanins d’une qualité de soyeux exceptionnelle. C’est ample, concentré, délicat, savoureux. Le vin tapisse longuement la bouche dans une très belle élégance de style. Excellent.

Pierre

Domaine du Clos des Lambrays - Clos des Lambrays Grand Cru 1974
Je poursuis la dégustation des bouteilles acquises lors d’un vide grenier .
A la fête de la Saint-Valentin, ma moitié a envie de cuisiner un filet de chevreuil.
L’occasion fait le larron et je décide d’ouvrir cette bouteille de son année de naissance.
Comme on le constate sur la photo, le niveau est très bon pour un vin de 47 ans.
Le bouchon, bien qu’imbibé, se dégage entier et sans peine au bilame.
La robe est largement brunie et orangée.
Le nez se livre sans détours sur des notes de prune, de réglisse, de sous-bois et de torréfaction.
C’est plutôt engageant !
La bouche présente un profil toute en délicatesse avec un tanin fondu et une acidité parfaitement intégrée.
Elle est de bon volume, dans un joli équilibre, où rien ne dépasse.
La sensation de déguster un vin à la structure de taffetas mais pas maigre ni décharné.
Les arômes, similaires à ceux perçus au nez, sont prégnants et participent à l’impression de gourmandise déjà ressentie dès le nez.
La longueur est également une de ses qualités.
Au final, un vin âgé, qui a sans aucun doute mûri dans une excellente cave.
La finesse du vin est un parfait écho à la texture délicate de la viande, accompagnée d’une sauce que ma chère et tendre a voulu légère.
Un accord superbe !
J’ignore si je croiserais à nouveau un vin de ce calibre mais ce fut un très joli moment de gastronomie et d’amour.

Olivier

Je tombe seulement sur ce CR que je n'avais pas vu passer.
Je croyais que le passage en grand cru datait de 1981.
était-il possible de mentionner grand cru avant ? ou alors l'étiquetage est ultérieur au nouveau classement ?

Amusant car le Clos des Lambrays Cosson (mais 1973) fut mon premier achat bourguignon et bu au repas de Noël 1979. Nostalgie....
Merci pour le CR.

Pierre

starbuck écrit: Je tombe seulement sur ce CR que je n'avais pas vu passer. site du Clos des Lambrays
Je croyais que le passage en grand cru datait de 1981.
était-il possible de mentionner grand cru avant ? ou alors l'étiquetage est ultérieur au nouveau classement ?

Crédit photo et texte : site du Clos des Lambrays
Sylvain,

Le domaine lui-même confirme l’attribution officielle de l’AOC Clos des Lambrays Grand Cru en 1981 alors que jusqu’à cette date c’était un statut officieux.

Olivier

peterka écrit: Amusant car le Clos des Lambrays Cosson (mais 1973) fut mon premier achat bourguignon et bu au repas de Noël 1979. Nostalgie....
Merci pour le CR.

Pierre

Crédit photo et texte : site du Clos des Lambrays

Pierre,

Et j’ai la même bouteille mais sur le millésime 1971.
Le niveau est plutôt très haut dans la bouteille (mieux que le 1974) et si le bouchon ne nous trahit pas, tous les espoirs sont permis.

Olivier

Je reste étonné qu'un statut officieux puisse se considérer comme officiel.
C'est actuellement le cas avec les Perrières à Meursault, les St Georges à Nuits, les Amoureuses à Chambolle ou le Clos St Jacques à Gevrey et pourtant aucun vigneron n'écrit grand cru sur l'étiquette.
Cela dit, si une 1974 est encore excellente, c'est plutôt bon signe concernant le potentiel de ce terroir.

Morey Saint Denis
Le Clos des Lambrays 2019 et l'influence de Jacques Devauges.

www.the-buyer.net/pe...

Trés intéressant merci... Mahleureusement le prix a aussi été « adapté » ... Désormais autour des 400.-