Très étonnant, celle bue il y a quelques mois n'avait rien de fatigué, bien au contraire, elle était encore bien (trop) jeune.

Luc

Je viens de lire votre compte rendu, effectivement c'est curieux.
Peut être une conservation dans une cave plus au moins chaude.

Jmw

Jmw
Moi je l'ai toujours bu comme toi, et souvent je goute le Clos agé, trop agé, trop mûr, souple... J'ai revendu la plus part de mes bouteilles, un style qui me plait moyen
Amicalement, Matthieu

Trop mûr ?
Je vous suggère de goûter côte à côte un Clos de Tart et un Clos des Lambrays dans le même millésime, et si vous trouvez encore Lambrays trop mûr, je n'y comprends plus rien...

Luc

suis d'accord avec Luc, personnellement je trouve un côté de sous maturité aux Clos dégustés (2002, 2005, 2006 et 2009)
Max

@Luc
Du coup, j'ai regardé si j'avais dégusté les 2 clos en même temps. Alors pas même millésime, certes, mais je ne résiste pas à l'envie de vous montrer le CR de cette dégustation de Novembre 2010 en Bourgogne, qui comportait de très nombreux vins. Cela vous permettra peut-être de comprendre mon ressenti

... Il a rattrapé l'image des bourgognes qu'avait quand même sérieusement écorné un Clos des Lambrays 2002. Décidément ce vin est une énigme. Toujours délicieux sur fût ou jeune, je lui trouve au vieillissement un côté sur-muri avec des notes kirchées, certains sur ce 2002 évoquant même une volatile sensible. La bouche est certes soyeuse mais trop souple et fluide pour un grand cru, la finale fuyante sur un côté confit ne me convainc pas du tout. Le vin avait été ouvert le matin, la prochaine, je l'ouvrirai juste avant de servir mais quand même après 99, 2005, 2002, a chaque fois je retrouve les mêmes éléments que je n'apprécie pas spécialement.

Heureusement, Rémi va sauver l'image des Clos Bourguignon en servant un vin avec un nez super gourmand sur la fraise des bois et le fruit rouge mûr, un fond boisé classe type DRC, une bouche soyeuse ample délicate, d'une grande gourmandise jusque dans une finale un poil souple. Il manque juste un peu de gnaque et de profondeur à ce vin pour passer dans l'exceptionnelle mais ce Clos de Tart 2001 est quand même un excellent vin (93), merci Rémi...

Amicalement, Matthieu

Je rejoins Matthieu sur un Clos des Lambrays 2002 dégusté il y a 1 an environ ( voir mon CR du 30 juillet 2015 ). Il a été ouvert puis dégusté de suite.
J'avais été très surpris par ces notes sucrées. Il avait été placé à l'aveugle dans le sud. Et je m'étais beaucoup interrogé à la suite de cette dégustation sur la conservation, le style de ce domaine.... bon, j'ai d'autres millésimes, on verra.
En parlant d'autres millésimes, j'ai dégusté sur les 3 dernières années deux 2003 : une très belle, et une autre pas vraiment mauvaise mais un vin usée, flou....

Jmm

Il faudrait qu'on goute ensemble pour être fixé
Je n'ai qu'un 2008 en cave, pas certain qu'il soit représentatif

Bonne journée à tous,
Max

Y a-t-il des millésimes vraiment représentatifs ?

J'ai bu aussi le 2002 au dernier réveillon de la Saint-Sylvestre et s'il n'était pas sudiste dans son expression, il était plutôt simpliste en terme de palette aromatique, limite fluet, un bon premier cru de Morey, mais pas un bon grand cru, très décevant.

Fluet, je peux comprendre, fluide aussi, mais sur-mûri, sucré, sudiste, beaucoup moins...
Je ne pense pas avoir dégusté le 2002, mais le 2001 à plusieurs reprises, et au moins une fois en comparaison avec le Clos de Tart du même millésime (que j'adore), et à l'aveugle, la majorité de mes invités avaient préféré le Clos des Lambrays, plus fin et plus élégant.

Luc

Mais Luc, pour moi aussi c'est difficilement compréhensible !!!! Ou alors je n'ai systématiquement pas eu de chance avec les bouteilles que j'ai bu..
PS : j'ai gardé un meilleur souvenir d'ailleurs du Clos de Tart 2001 que la note que je lui ai mis à l'époque...
@Jmm, je trouve aussi souvent qu'il fait usé....
Amicalement, Matthieu

en tout cas de mon côté, et pour rejoindre Guillaume, je trouve que c'est un finage qui ne mérite pas d'être grand cru. Pas assez de profondeur et de structure. Bon 1er cru mais pas plus.

Eternel débat sur ce grand cru qui ne l'est devenu par décret que le 27 avril 1981.
En tout état de cause, il suffit de comparer ce grand cru avec certains "super" premiers crus comme "les Saint-Georges" de quelques producteurs talentueux, pour se dire que les classements en premiers crus ou grands crus peuvent avoir leurs limites. mais c'est un débat souvent presque plus valable encore quand on goûte des Echezeaux ou des Charmes-Chambertin (notamment), plus que limites ...

totalement d'accord avec toi Guillaume !

Le Lambrays s est formé a partir de plusieurs climats. Le domaine les distingue encore de nos jour.
Ainsi ce ne st pas la totalité de la parcelle du Clos qui est utilisée pour faire le grand vin, mais une partie seulement, qui est sans doute la meilleure.
Ensuite qu il y ait eu des millésimes moins bien réussis que d autre, c est fort probable car c est aussi valable chez un Rouseau, ou un ami qui a ouvert dernièrement une de ses dernières bouteilles, sans qu il n ait pu la vider completement ..

J'ai bu quelques bons Clos des Lambrays mais jamais des grands .
Il faut dire qu'actuellement il suffit qu'un vin soit un "Clos quelque chose " pour qu'il soit cher .....et supposé très bon

Cela fait parti du parcours d'un passionné que de découvrir ce qui est surcoté et inversement ce qui est sous-coté par rapport au classement des climats.
Le domaine Mongeard-Mugneret possède une parcelle de Vosne village "les Maizières hautes" qui n'est pas assemblée avec les autres parcelles de Vosne village.
Elle borde le bas des Echézeaux.
Regardez la carte du coté de Gevrey-Chambertin, il y a une petite pointe de village entre Charmes et Griottes.
Le domaine Harmand-Geoffroy y possède un morceau de vignes.

Les influences politiques locales ont sans doute eu du poids pour faire pencher la balance d'un coté ou de l'autre pour les climats sur lesquels il y a débat.
Un peu comme aujourd'hui lors de l'élaboration d'un PLU communal. Selon que tu sois plus ou moins proche du maire, un terrain en bordure de zone constructible peut basculer du bon coté ou rester classé en terre agricole.

Mais comme me disait une vigneronne de Meursault, une modification du classement à la hausse aurait pour conséquence une augmentation des fermages et du prix des bouteilles.

Quand on cherche à boire très bon, on choisi des vignerons qui savent faire très bon y compris avec des parcelles villages et on laisse les étiquettes LVMH aux collectionneurs d'étiquettes qui ne regardent pas à la dépense.
Cela étant j'ai tout de même du Clos des Lambrays 2009 et il y a encore très peu de CR sur ce millésime.
J'espère qu'il y en aura dans la dégustation du millésime 2009 en Bourgogne qui sera organisée cette année par un célèbre cercle LPV

leguitou écrivait:

---

> Eternel débat sur ce grand cru qui ne l'est
> devenu par décret que le 27 avril 1981.
> En tout état de cause, il suffit de comparer ce
> grand cru avec certains "super" premiers crus
> comme "les Saint-Georges" de quelques producteurs
> talentueux, pour se dire que les classements en
> premiers crus ou grands crus peuvent avoir leurs
> limites. mais c'est un débat souvent presque plus
> valable encore quand on goûte des Echezeaux ou
> des Charmes-Chambertin (notamment), plus que
> limites ...

Certes certes mais la taille de ces climats, comme pour le Clos Vougeot, augmente la probabilité de tomber sur des producteurs un peu manche Si on devait juger la qualité du Chambertin à partir de la prod. de chez Camus on lui trouverait un petit niveau village sans doute.

Pour en revenir à Lambrays j'ai bu 01, 02 et 08 et aucun ne m'a paru démériter même si ça n'a pas été non plus la grand claque (mais c'est mon côté pisse-froid sans doute )

Marc

Si on devait juger la qualité du Chambertin à partir de la prod. de chez Camus on lui trouverait un petit niveau village sans doute.

Possible...

www.burgundy-report....

cette bouteille confirme mon avis sur ce domaine... mitigé.
Si la finesse est au rdv avec des tanins bien fondus et sans accroche et avec l'équilibre du millésime - j'adore 2010 -, la prise de bois est trop marquée (sensation vanillée et caramel au nez) accompagnée par une bouche un peu végétale (ce n'est pas trop ostentatoire mais marquée tout de même).
Le volume de bouche et la persistance sont corrects sans plus

Max

Clos des Lambrays - Puligny Montrachet 1er cru Les Folatières 2009

La bouteille a été épaulée 5 heures à l'avance.
L'avis des 4 convives est unanime : rien au nez, rien en bouche.
Le lendemain, idem. Pas de trace d'oxydation, une matière belle en bouche mais le vin est complètement fermé....
Une grosse déception vu le prix de cette bouteille.

Bien cordialement.

vincent

Clos des Lambrays 1999, 2001, 2005 et 2006

J'ai relu avec intérêt la discussion ci-desus du mois de septembre passé.
Je me suis moi-même toujours posé des questions concernant le 1999.
A sa mise sur le marché, certains spécialistes de la Bourgogne, disaient "achetez tout ce que vous pouvez".
J'en ai acheté 12 et ai la plupart du temps été déçu en trouvant un fruit cuit, compoté, un manque de précision et de tenue,
cela alors que d'autres dégustateurs semblaient grandement l'apprécier. Je me suis demandé s'il y avait eu plusieurs mises et
me suis souvenu que certains lots de 1999 étaient vendus en carton alors que d'autres en caisse de bois ... ?

Luc nous a fait dégusté à l'aveugle le 2001 face à Clos de Tart 2001, nous avons tous préféré Clos des Lambrays 2001
qui montrait une plus grande complexité et élégance. (Clos de Tart utilise des raisins éraflés alors que son voisin utilise une partie de rafle, est-ce la raison de telle différence ? )

J'ai amené le 2005 à sa mise sur le marché, chez des amis ... eh bien ils m'en parlent encore !
Souvenir d'un grand Clos des Lambrays à l'aube de sa vie: vin superbe avec une belle matière riche mais sur le fruit croquant, montrant une belle tension et fraîcheur, élégant et long. Je me suis alors réjouis de cet achat, mais là, en lisant cette rubrique, je constate que la même problématique qu'avec le 1999 semble se répéter ... ?
Il semble que je vais devoir sacrifier une bt un de ces jours pour voir ce qu'il en est.

J'ai aussi dégusté le 2006 ouvert probablement à un moment probablement peu propice. En effet il n'y avait rien à voir, le bouquet était muet,
la bouche complètement fermée et dominée par l'acidité.

PS Les Bourgogne sont rares et chers, je comprends aussi que chacun n'a pas toujours envie d'écrire un CR, mais une courte information
du genre : Domaine X ouvert hier, est fermé/prêt à boire ou même allez-y n'attendez plus serait utile pour beaucoup.

Il y a tout de même une large majorité de CR laudatifs sur ce 99 (12 contre 4 si j'ai bien compté).

Les bourgognes sont rares et chers : non, si l'on sort des producteurs et appellations érigés en icône ; exactement comme les autres régions françaises.

maintenant Clos des Lambrays (avant son récent rachat) apparaissait à partir de 2005 comme une "bonne affaire", le vin étant de qualité (2005 je dois avoir fait un commentaire) et 2009 aussi. Je parle de "bonne affaire" relative évidemment face à Clos de Tart qui avait déjà sauté haut et fort et des autres grands crus qu'on pouvait trouver à ce niveau chez les vignerons de forte notoriété.
Nous sommes bien d'accord Michel qu'on peut TOUJOURS trouver aussi bon voire même meilleur, ailleurs et pour une somme 5 fois moindre.
Mais ce genre de réflexion ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes (et depuis longtemps ici).

Perronnet écrit: Nous sommes bien d'accord Michel qu'on peut TOUJOURS trouver aussi bon voire même meilleur, ailleurs et pour une somme 5 fois moindre.
Mais ce genre de réflexion ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes (et depuis longtemps ici).

Je ne suis pas aussi sûr qu toi qu'il s'agisse d'une lapalissade.
Si c'est une évidence, pourquoi lit-on souvent que les bourgognes sont hors de prix ?

J'adore la Bourgogne et les bourgognes globalement alors l'entendre résumer à Roumier, Groffier, Romanée Conti, Rousseau, Coche-Dury moi ça me peine.

François, sort de ce corps

M'enfin Michel.....

J'adore la Bourgogne et les bourgognes globalement alors l'entendre résumer à Roumier, Groffier, Romanée Conti, Rousseau, Coche-Dury moi ça me peine.[/quote]

Moi aussi, ce qui prouve qu il y a ici pas mal de buveurs d étiquettes; Mais qui s en défendent
pas taper, c est sans animosité aucune

mgtusi écrit:
Les bourgognes sont rares et chers : non, si l'on sort des producteurs et appellations érigés en icône ; exactement comme les autres régions françaises.

Suffit de sortir www.allaboutburgundy... en évitant les grosses pointures ( gevrey )

Stéphane

Clos des Lambrays 2013 & 2014

les robes légères et translucides sont presque identiques, le bouquet du 2013 est hyper expressif sur les fruits noirs alors que celui du 2014 est muet lors de cette 1ère dégustation. Lors de la 2ème dégustation (autre bouteille), situé entre les Echezeaux en Orveaux 2014 de Christian Clerget et le Clos de Bèze 2014 de Perrot Minot deux vins sur le fruit primaire extroverti, Clos des Lambrays 2014 dévoile un nez sur les fruits noirs, les feuilles sèches avec une touche de minéralité qui rend le bouquet plus élégant, noble et complexe.
Le 2013 montre une belle intensité en bouche, au milieu de celle-ci le vin perd de son naturel et opère une sorte de virage serré sur les tanins. Cela reste très bon mais ce côté un peu forcé nuit à l'élégance de l'ensemble.
Le 2014 est parfait dans ce sens et plus classique, fin, naturel et élégant sont les mots qui viennent à l'esprit, une acidité agréable souligne le tout qui termine sur des tanins très fin. Belle réussite !