Merci Arnaud!
Ok je vous tiens au courant!

Première rencontre avec un vin du Domaine d'Auvenay, Dégusté ce 13 mars dans un restaurant parisien,

Il s'agissait du Meursault Les Narvaux 2000

Un nez discret avant carafage, qui se révèle ensuite sur des notes végétales, de citron confit et de pêches, et qui évoluera plus tard dans la dégustation vers des notes plus miellées.
En bouche, le choc, une minéralité tranchante, soutenue par une acidité d'une élégance rare, et une finale proprement ahurissante, un niveau de persistance aromatique incroyable pour un "simple" Meursault village.

Un compagnon idéal pour un menu articulé autour des produits de la mer et de la truffe, in a soutenu les saveurs du précieux diamant noir sans faillir!

Je viens de voir des bouteilles de ce domaine à plus de 668€...pièce, évidemment !

On en apprécie d'autant plus l'immense générosité de certains avec leurs amis:) !

je viens de recevoir mes Narvaux et Gouttes d'Or 2005 et la nouvelle offre de réservation. Malheureusement, les prix ont encore pris 20 à 30% en un an:
- Meursault Narvaux 2003 à 157 € ht (c'était 70, il y a 2 ans!) soit environ 190 euros TTC.
- je viens d'acheter du Chevalier-Montrachet 2001 du domaine Leflaive à 180 euros.
Aussi, pour moi, D'Auvenay c'est fini...

Stéphane

max écrivait:

---

> - je viens d'acheter du Chevalier-Montrachet 2001
> du domaine Leflaive à 180 euros.
> Stéphane

Bonjour Stéphane,

Très bon achat ! A la fois en prix et en qualité... (même si à cette époque - le prix était quand même moins élevé qu'aujourd'hui - + 25% en 8 ans - on est quand même assez loin de l'augmentation de certains domaines qui ont cette augmentation pratiquement tous les 2/3 ans !!!)

ERIC

Le Meursault 1er Cru Les Gouttes d’Or 2003 est à 340€.

sur la tarif que j'ai reçu il y a 2 jours, le gouttes d'or 2003 est à 250 euros ht (l'an dernier, le 2005 était à 200 euros ht).

Stéphane

Meursault Narvaux 1996 Domaine d'Auvenay

Une petit week-end à New York avec des amis et nous voila au Veritas. Après un très beau Puligny Montrachet Clos de la Mouchere 2001 de Jean Boillot, nous decidons de prendre un Narvaux 1996 du Domaine d'Auvenay.

Encore une fois je suis envouté par cette bouteille. Après une mise en carafe, le vin présente une robe brillante légèrement dorée. Le nez est hors norme et explosif, très complexe, profond et racé qui distille des notes de noisette, de pain grillé, d'épices et de truffe blanche. La truffe donne un supplément d'élégance et de grandeur. C'est somptueux. Il est très différent du 1999 et 2000, je pense par sa maturité supplémentaire.

En bouche, on trouve une belle concentration et de la vitalité donnée par une superbe assise minérale. Ce vin est magnifique, profond et d'une élégance incroyable malgré une puissance aromatique à tomber par terre. Nous sommes tous sous le charme et cette bouteille nous donne une grande émotion. De plus, l'accord avec le plat est extraordinaire, difficile de faire meilleur accord.

Lobster Nage
lobster in vin jaune, white asparagus, morels

La puissance du vin répond aux Morilles et l'élégance s'associe au homard.

Didier

Une petit week-end à New York avec des amis et nous voila au Veritas

Bonjour Didier,

Est ce un resto que tu fréquentes régulièrement, que tu connais bien?
Comment l'évaluerais tu?

Laurent, c'etait la premiere fois pour moi, et nous n'avons pas ete decu. Un top, belle cuisine fine et precise autour de saveurs recherchees mais sans se prendre la tete. Il y a une rubrique des bonnes tables a NY dans Bonnes Adresses sur LPV. Restaurant recommande par Jean Philippe donc je n'ai pas hesite une seule seconde.

Didier

Bonjour Didier,

Merci pour ta réponse.

Ma question n'était pas innocente.

J'y ai mangé en octobre dernier.

Rien à dire sur la cuisine, que tu décrits très bien, ni sur les vins (Larmandier-Bernier blanc de blancs, Chave blanc 1994, Chaupin 01 en magnum, Rieussec 83).

Mais nous étions 8 et j'ai du bagarrer pour obtenir une table pour ce nombre, le service était fort impersonnel, les vins servis à un rythme fort soutenu, et le sommelier et les serveurs de plus en plus détendus (et bruyants) derrière le bar au fur et à mesure de l'avancement de la soirée.

Impression mitigée donc...

Domaine d'Auvenay, Auxey-Duresses 1999 au restaurant l'écusson

Au nez, ce vin est essentiellement floral et affiche une certaine retenue, un passage en carafe aurait peut-être pu l'aider à se libérer...
En bouche, l'équilibre est magistral même si ce vin est manifestement d'une jeunesse insolente. Bu trop tôt malheureusement, beaucoup trop tôt. Ce vin fait partie des bourgogne blancs que l'on peut, pardon, que l'on doit laisser vieillir. 16,5/20 au moment de la dégustation ; devrait être immense pour ses 20 ans. Hélas, je n'en ai point en cave...

Rodolphe

Domaine d'Auvenay, Meursault Goutte d'Or, 2000
Décanté 2H30 en bouteille avec un faux col significatif (faut bien gouter avant de le servir, avec ces vins on ne sait jamais;))

Une robe jaune Or qui dénote peu d'évolution.
Un nez minéral, avec des notes de fleurs et d'amandes
Un bouche ample et une belle longueur, on y retrouve les notes d'amandes, pommes vertes et de silex; il y a un coté austère qui en fait un vin pas drôle et pas des plus plaisant. C'est du sérieux serré et qui rigole pas.
D'un point de vu intellectuel, le vin est tout à fait correct cependant il n'est pas la source d'émerveillement que l'on peut attendre d'un 1Cru chez ce Domaine; en outre il lui manque la virgule déjà vue sur des Auxey du Domaine.
On pourrait penser que le vin est fermé, mais je ne crois pas, le vin et ses arômes paraissaient ouverts.

J'ai déjà été "relativement" déçu avec un Narvaux 2000, qui de mémoire manquait singulièrement de ressort.
Est ce que les 2000 du Domaine ne sont pas réussis en particulier à Meursault? Un ami du village me l'avait laissé entendre et suis tenté d'aller dans son sens.
Apparemment à la lecture de la rubrique, ce sentiment n'est guère partagé par la communauté; je dois prendre de mauvaises habitudes et devenir difficile ()

Bon vin à tous

JB

En ce qui me concerne je trouve les 2000 du domaine carrément somptueux (et j'en ai bu un paquet), et si c'est parce que tu deviens difficile que tu ne t'es pas éclaté il va falloir te tourner exclusivement sur des vins style Bâtard de Leflaive ou Chevalier de Bouchard .........()......je me souviens encore du Chevalier 2000 d'Auvenay simplement extra terrestre (et pourtant il avait un grand Montrachet en face de lui) , du Narvaux 2000 qui a surpassé un Narvaux 2000 JFCD (à même niveau d'appellation c'est le seul vin qui peut se permettre de le faire) , ou des Auxey 2000 , que l'on ouvre à chaque fois en parallèle avec les meilleurs Meursault et qui en écrase 4 sur 5 .

Dégusté ce soir, grace à la générosité d' un ami Auxey-Duresses Les Boutonniers 2004 .
Première rencontre avec les vins de ce domaine et grand moment .
La robe est jaune or
Le nez s 'ouvre sur de jolies notes grillées , après aération des notes de noisette et un coté beurré s 'amplifie toujours avec grande netteté et précision .
La bouche est racée d' une grande ampleur, c' est impressionant quand on sait que c' est un auxey duresses ,à l 'aveugle on partirais sur des appellations plus prestigieuses .
Finale minérale et jolie persistance aromatique .
Ce vin est une jolie émotion gustative , je souhaite à tous les amateurs de gouter au moins une fois un vin de ce domaine .

Auxey Duresses Domaine D’Auvenay « Les Boutonniers » 2000
[size=x-small]Bu à l’aveugle[/size]
Bu en parallèle du Riesling précédent, ce fut une erreur car impossible de passer après Sainte Hune tant son acidité tranchante, sa puissance et sa tension ont quelque peu desservi ce vin.
Le nez est très particulier et n’a évolué que regouté le lendemain. Il est porté sur la pierre mouillée, la praline, un côté iodé et surtout un aspect empyreumatique très net sur la poudre ou la pierre à fusil qui ne bougera pas malgré l’aération. C’est seulement le lendemain que le nez évoluera vers des notes plus beurrées.
La bouche est grasse et tendue à la fois en raison d’une acidité importante (mais moins que le riesling), son équilibre est impeccable et une fois dissipé un peu de gaz résiduel, il s’avérera très plaisant avec sa finale citronnée de très belle longueur. Bien ++.
A noter une bouteille superbe très large avec un verre bullé et un cul de bouteille d’une profondeur que je n’avais jamais observé.

Domaine d'Auvenay, Puligny-Montrachet "En la Richarde" 2000

Vin non carafé avant service.

Robe or. Premier nez très beurré. Petite pointe grillée derrière. Bouche vive, élancée, grasse. Touche anisée et mentholée. Le tilleul apparaît ensuite. Très belle longueur, impressionnante pour un village. Touche d’amertume du plus bel effet en fin de bouche. Quand on voit le niveau de ce village, on rêve de gouter un premier voire un grand cru... Quand on voit les prix, on se dit que l'on va certainement rêver encore longtemps.

Cordialement,

Hervé

Bonjour,

existe-t-il une hiérarchie dans les Auxey Duresses du domaine d'Auvenay ?

De ceux que je connais, il y a :
- Auxey Duresses
- Auxey Duresses Les Clous
- Auxey Duresses Les Boutonniers

Est-ce qu'il y en a d'autres ?

Comment se situent-ils les uns par rapport aux autres ?

N'étant pas super familier de la Bourgogne, j'avoue que je m'y perds un peu.
Pourquoi y a-t-il 3 type d'Auxey Duresses ? Est-ce que c'est parce que ce sont 3 climats différents ?

Merci d'avance pour vos réponses,
Manu

Domaine d'Auvenay - Puligny-Montrachet 1er cru - Les Folatières - 2000

Bouteille ouverte en novembre 2009
Bouchon : long, mince et dédié, totalement imbibé.

Robe : or jaune tranquille, quelques reflets verts.
Nez : expressif, fin et complexe, sur des notes florales et de caramel brûlé puis de poire, de menthe, d'amande.
Bouche : matière dense mais sans lourdeur, avec un gras soyeux, et, surtout, extrêmement aromatique. Il est rare de retrouver ainsi en bouche toutes les variantes trouvées au nez, s'y ajoutent quelques touches d'agrumes un peu confits. Acidité parfaite, longue finale et longue persistance aromatique. Il manque juste, à mon goût, un peu de "vibrant" à ce très bel ensemble.

17,5/20

Jean-Pierre

Lors d'un week-end a NY de passage chez Cru, je n'ai pu resiste a la tentation de prendre ce Domaine d'Auvenay - Meursault Narvaux 1995.

Il a besoin d'un passage en carafe pour se livrer. Le nez est complexe autour d'aromes floraux et de fruits blancs poire, peche voir litchi. Inhabituelle pour moi sur cette cuvee.
En bouche, c'est rond, riche mais aussi avec de la fraicheur sur les fruits blancs. Belle longueur en bouche sur ces aromes de fruits. Il manque cependant une pointe de tension pour en faire un grande bouteille pour moi (Il n'a pas eu de chance aussi car apres un superbe Krug Grande Cuvee qui avait une tres belle tension)
C'est tres beau cependant. Un millesime solaire dans ces aromes.

Pour l'instant 1995 est derriere les 96, 2000 et 1999.

Didier

Bonjour Didier,

J'avais été moins heureux que toi avec Narvaux 1996... d'Auvenay !

En revanche tout à fait d'accord avec toi pour 2000 et 1999.

Bonjour a tous,

Est-ce que quelqu'un a déjà bu de l'Auxey Duresses blanc 2004 du domaine d'Auvenay.

J'en ai bu une le w/e dernier et n'étant pas super fort pour faire des c/r de dégustation, j'aimerais échanger sur vos impressions.

Voici ce que je peux en dire (avec mes mots) :

Ouverture et carafage : 3 heures avant.
Le premier nez est assez discret. Le second en revanche est une explosion de senteur d'agrumes.
En bouche, ce qui m'a le plus marqué, ce sont les saveurs de (bois ?) fumé. Je mets bois avec un "?" parce que c'est surtout l'aspect fumé qui m'a marqué.
On est sur un vin très bien fait, avec beaucoup de corps et tout juste ce qu'il faut d'acidité.
Je me demande d'ailleurs s'il y en a assez pour assurer une longue conservation. Peut être pas.
Enfin, la longueur est impressionnante.

Pour moi c'est un des meilleurs blancs que j'ai eu a déguster jusqu'à présent.
Bon en même temps, je n'ai pas des tonnes de références sur des vins équivalents pour comparer.

Voilà, en attendant vos commentaires, si vous en avez, pour me faire une idée de ce que j'ai pu louper.

A +
Manu

Domaine d'Auvenay - Bourgogne Aligoté - "Sous le Chatelet" - 2002

Bouteille ouverte en janvier 2010
Bouchon : moyen (se brise à l'extraction), imbibé à 90%

Robe : or pâle, avec de nombreux reflets verts.
Nez : jolies notes beurrées, minérales et pâtissières.
Bouche : matière pleine mais légère, aromatique, avec un gras soyeux et quelques touches légèrement râpeuses. Un fruit très juteux domine l'ensemble et procure un certain plaisir, acidité discrète, très légers amers en fin de bouche.

15,5/20

Jean-Pierre

Domaine d'Auvenay - Bourgogne Aligoté - "Sous le Chatelet" - 2001

Bouchon totalement humidifié!!! Et comme pour la bouteille de Jean-Pierre, celui-ci se brise à l'extraction.
J'imagine donc la bouteille fichue... et bien non.
Nez beurré avec quelques pointes de végétal.
En bouche : le plus bel aligoté que j'ai bu. Une vraie dualité avec d'un côté des notes beurrées, briochées, et de l'autre une minéralité et une acidité bien présentes qui tiennent le vin en longueur. Certes ça reste un aligoté (avec une belle nervosité en milieu de bouche que je retrouve souvent avec ce cépage) et je ne trouve pas la complexité et la texture folles... mais c'est tout de même très bien fait. Un vin qui m'a plu alors que j'ai habituellement du mal avec ce cépage (à titre de comparaison les aligotés de de Villaine et Rouget ne m'avaient pas vraiment convaincu).
15/20

Cordialement

Raoul

Le problème c'est que les aligotés se vendent près de 30 euros; même si c'est le" must" on approche les prix de bons meursault et chassagne
mais bon, c'est toujours bien de savoir jusqu'ou on peut pousser la perfection pour un cépage moins "noble".

Bonsoir,

Ci dessous un lien vers un CR d'une dégustation d'Auxey Duresses Boutonniers 94.

Auxey Duresses Boutonniers 1994

Cordialement

Raoul

Cette semaine, un choc et ma plus grande emotion en vin blanc cette annee:

Domaine d'Auvenay, Chevalier-Montrachet 1998
Robe or aux reflets ambres. Le nez est domine par des notes fumees a l'ouverture (la bouteille n'ayant pas pu être preparee longtemps a l'avance) et revele a l'aeration des notes de fruits secs, de caramel et de grain de cafe. Rien dans cette première expression pleine de vivacite et d'elegance ne laissait presager de l’explosion gustative qui envahit le palais des la premiere gorgee. Un rush de mineralite d’une intensite rare, une richesse onctueuse soutenue par une acidite d’une extreme finesse et une longue interminable sur des touches salines. Un vin grandiose et un vrai choc émotionnel.

Après un Clos du Mesnil 96 tranchant comme un rasoir, il s’est marie superbement avec un teppanyaki d’ormeau.

Etienne

Bonjour,

J'ai également la même émotion à chaque ouverture(et ce n'est pas courant) d'une cuvée du domaine surtout sur le Chevalier, c'est surtout la longueur de la fin de bouche qui me surprend...
Salutations vineuses,

Christophe

Bonjour,

J'ai la possibilité de récupérer une bouteille de Meursault Chaume des Perrières 2004 du domaine d'Auvenay... et je n'ai strictement jamais entendu parlé de ce cru du domaine.
Auriez-vous quelques infos?

Cordialement

Raoul