salut,
25 doit etre le prix a la propiete,car franchie la porte de la villa,c est souvent multiplie par 3.aussi a ce prix la je veux bien en acheter des caisses;je me ferais plaisir plus souvent et a mes amis aussi.

Je pense que le prix indiqué par Charlesv est celui du domaine. Il est vrai qu'à ce prix là, je remplis le coffre..

Quelqu'un peut-il me communiquer un prix qui rende cette bouteille attractive??
75 100 125 150€???
Merci à vous.
syl20

J'ai en effet payé les Narvaux 2005 25 euros samedi dernier ...

Raphaël nous a réservé un accueil enthousiaste, compétent, éclairant et permis (entre autres) de goûter Perrières 2005, Rougeots 2002, tous 2 sublimes (Narvaux 2001 et Vireuils bas 2001 magnifiques, Vireuils étant normalement moins large mais plus minéral).

Vireuils bas 2002 excellent, registre minéral accentué.

La fois précédente, j'avais goûté Vireuils milieu et Vireuils dessus ...

Beau rouges, comme prévu.

Coche-Dury Bourgogne rouge 2002 : 14,5/20 – 26/1/08
Notes pures de fleurs et de fruits, avec un agréable soupçon végétal (roncier, fraise, framboise, réglisse). Bouche croquante, qui reste un peu en surface toutefois.

Coche-Dury Bourgogne rouge 2005 : 15/20 – 26/1/08
Richesse de fruit attirante derrière une réduction initiale (qui s’évadera à l’air). Odeurs déterminées de fruits rouges, de fleurs, de réglisse. On a envie de plonger dans le verre. Bouche friande, concentrée mais très alerte. Structure nickel.

Coche-Dury Auxey-Duresses 2005 : 16/20 – 26/1/08
Nez mûr, joyeusement expressif, fruité, légèrement grillé. Bouche plein fruit, dynamique, aérienne, longue, normalement plus structurée. Les qualités d’expressivité et de finesse du pinot semblent exploitées à leur optimum.

Coche-Dury Bourgogne 2004 : 16/20 – 26/1/08
Notes classiques alléchantes : grillé, pamplemousse, verveine citronnelle, noisette. Bouche ample, équilibrée, de belle persistance. Beaucoup de saveur. Bien aimé récemment le Bourgogne 2004 du domaine Leflaive (16,5/20), qui ne m’a pas ruiné sur table au restaurant à Monbazillac.

Coche-Dury Meursault Vireuils bas 2002 : 17/20 – 26/1/08
Une forte présence minérale prend ici le pas sur le grillé. Nez fédérant des notes attendues, en trio : végétal (citronnelle), minéral, agrumes. Bouche fermée, concentrée, assez capiteuse, de belle promesse.

Coche-Dury Meursault Perrières 2005 : 18/20 – 26/1/08
Nez sur les agrumes, la menthe, le beurre, le raisin frais, avec un peu de fruits exotiques. Bouche peu causante mais intègre, minérale en diable ; on y devine un potentiel faramineux (acidité indéfectible, longueur). Le Perrières impose sa classe sans ostentation.

Coche-Dury Meursault Narvaux 2001 : 16,5/17 – 26/1/08
Senteurs grillées, avec du pamplemousse et un soupçon de caramel. Bouche parfumée, dense, particulièrement sapide et fraîche, ragaillardissante.

Coche-Dury Meursault Vireuils bas 2001 : 17/20 – 26/1/08
Supplément de minéralité pour un vin qui rappelle plus Perrières. Moins charmeur que Narvaux, moins large également (les arômes sont moins délurés mais rappellent formidablement le caillou). Trame superbe de cohérence, de tenue, de grain (de grain tannique, avec cette réelle impression d’extrait sec).

Coche-Dury Meursault Rougeots 2002 : 18/20+ – 26/1/08
Un monstre à l’expression parfaitement mûre, mellifère et minérale assez insondable (les notes toastées s’incluent plus discrètement dans cet ensemble racé car le minéral en impose). En bouche, on se régale d’une trame au toucher remarquable, fruitée (agrumes), pierreuse, végétale (sans que ce terme ait la moindre connotation péjorative puisque je parle bien d’infusion – menthe, verveine, de fleurs, …) et réglissée. Expression complète (le terme est de notre hôte), serrée, indubitablement de grande garde. Précision de goût et aspect tactile magnifiques. La masse du vin (à dominante minérale) n’implique aucune lourdeur. Mieux goûté qu’au domaine en mars 2006 :
Meursault "Les Rougeots " - Domaine J-F. Coche-Dury 2002 : cr par Pascal Perez
LG16/16,5 - PP16,5 - JP16,5/17
Changement de registre avec des flaveurs de pêche et de réglisse. Retour apprécié à une tessiture plus aiguë. La bouche, assez puissante et vibrante, offre des fleurs, de la pureté, quelques notes grillées, de la minéralité et une bonne longueur. Un « Village » très convaincant.

Rougeots 96 et Rougeots 2000 m’ont il y a déjà quelque temps paru dévalorisés par un boisé excessif. Mais il y a ce problème d’essais de bois et de lots non assemblés …

Les goûts salivants des vins sapides goûtés aujourd’hui sous la houlette attentive et éclairée de Raphaël, magnifiquement marqués du sceau du domaine, resteront imprégnés en toute fraîcheur dans mon palais pendant plus d’une heure.

Corton Charlemagne 1996 de Coche Dury

Cet été,un ami restaurateur Nantais m'invite chez lui et me propose de gouter un Corton Charlemagne 1996 de Coche Dury acheté au Domaine 90 euros et sans étiquette l'année dernière.
"comme ça ,je suis sur que vous allez le boire !!! Dit Jean Francois à mon ami..."
Je décide de ramener un Hommage 2000 Beaucastel et mon autre ami (nous étions 3 couples)un Perrières Lafon 1996.
Pour ne parlé que des blancs,sur des Homards Breton roties au beurre Bordier,le meursault ,à la robe dorée,présenté un nez de caramel au beurre ,mais réajuster de citron confit et de noisette .La bouche est d'une largeur invraisemblable.C'est là ou l'on se rend compte que l'on ne boit pas souvent de grands vins...
Puis arrive le Corton,à la robe cristalline (diamétralement opposée),au nez plus pure,,au premier abord moins complexe.Le bois n'apparait à aucun moment (contrairement au Perrières par son coté Lacté,mais pas désagréable).
La bouche est plus fraiche,plus en accord avec le plat(car là aussi,c'est un festival !!).La longueur est monstrueuse mais pas plus grande que le Lafon.
La jeunesse du vin montre que 10 ans fut vraiment un minimum pour cette bouteille.
je pensais retrouver un rougeots en plus complexe et plus long.J'ai eu tout faux !!
Soiffards que nous sommes,car en panne sèche,mon ami débouche pour finir un Rougeots 2002 (une bouteille que j'adore !).Le vin fait bel et bien "village".C'est bien de gouter ce vin après,on se rend compte où nous étions......
Merci encore à cet ami génereux qui nous a offert ce vin.Quand on connait les fous qui paie ce vin 2000 euros ! !
Jean Francois devrais les vendre sans étiquettes,ils serait BUS.....
A l'inverse,acheter ce vin à 90 euros,bon nombres de vignerons peuvent se cacher...derrières leurs étiquettes certes plus belle,mais nous,on en avait pas ! !

Ah le beurre de St-Malo

le CC 96 est décrit plus haut : c'est un grand vin de longue garde.

Je ne pense pas qu'Arnaud dira le contraire !

Ah Bordier ...J'adore ! Son beurre aux algues sur un filet de St Pierre cuit vapeur et au cochin ....
Je viens d'acquérir un Meursault 2003 de cz Coche ... Le bouchon est estampilé F.S ?
Coche fait des bouchons non marqué au nom du domaine ou vigneron ?
Comme le fait Metras d'ailleurs !
Question donc ?
Merci

Meursault village 2005

Ce midi, en allant faire la réservation pour la soirée LPV du 26 mars, nous décidons avec un autre LPVien de déjeuner sur place, au Dauphin à Paris. Nous allons directement à la carte des vins sans passer par la case solide, histoire de fixer les priorités.

Notre choix se porte assez rapidement sur un Meursault JFCD 2003. On nous apporte un 2005. Après une micro seconde d'hésitation devant le caractère juvénil du vin, nous décidons de faire sauter le bouchon.

Dès le début, le vin qui se pare d'une robe d'un beau jaune doré très brillant, nous envoute avec ses arômes grillés (qui semble t'il sont caractéristiques du domaine) d'amande fraiche et de fruit blanc très frais. Nous décidons de le carafer après s'être servi un premier verre, mais je n'ai pas noté d'amélioration sensible au cours du repas.

En bouche, pas grand chose à repprocher à ce vin très jeune, ample, frais, long et gourmand.

Je suis certain que c'est un infanticide aggravé, mais Dieu que c'est déjà très bon et c'est un très bon vin de gastronomie. Le vin procure déjà beaucoup de plaisir, beaucoup plus que le simple bourgogne blanc du même millésime qui ne cassait pas des briques dans les premières heures d'ouverture de la bouteille.

Nicolas,

Goûté il y a peu au domaine un (forcément) poupin Perrières 2005 (ouvert la veille je crois).

Bilan : grand vin (18/20)

Narvaux 2003, Vireuils dessus 2003 et même Rougeots 2003 souffrent d'un millésime épineux !

Bonjour à tous,

J'ai personnellement trouvé très recemment au domaine les 2005 bien en retrait des 2004 qui commencent à s'ouvrir (sourtout le village). Les 2005 étaient encore dans leur gangue et franchement fermés (mais quel potentiel, notamment les Genevrières !).

Ceci dit, je pense commencer mes villages 2004 bientôt car ils sont vraiment sur la bonne voie !

Tu peux en effet y aller sur les villages 2004 (bu 4 fois le superbe chaumes).

2005 avant malo difficiles à juger.
Rougeots 2005 du niveau de Genevrières ... (Caillerets peut-être un cran en dessous).

Pour JFCD , 05 est le plus grand millésime qu'il ait vinifié de toute sa carrière , et pour son père le plus grand depuis 47 ,59, 64 et 66.
J'ai dégusté le WE dernier un Chassagne blanc 1er cru Morgeot 66 du domaine Lamy et je suis régalé .....Pas autant que 59 , mais pas loin !

Pour JFCD , 05 est le plus grand millésime qu'il ait vinifié de toute sa carrière

Raphaël nous a dit la même chose en janvier 2008 ...

est ce que quelqu'un sait pourquoi jfcd a arrêté l'identification de ses bouteilles par numero depuis 2001 je crois alors qu'il semble faire une chasse terrible aux revendeurs en proposant notamment à celui qui dénonce un revendeur de prendre son allocation. C'est d'ailleurs un sport en plein essor dans le milieu des amateurs de vins !!!

Les villages 2004 sont encore numérotées.

"est ce que quelqu'un sait pourquoi jfcd a arrêté l'identification de ses bouteilles par numero depuis 2001 "

Parce que c'est trop lourd à gérer , tout simplement .

La traçabilité c'est la même chose dans tous les domaines ; ça a un coût !

"Parce que c'est trop lourd à gérer , tout simplement"

il me semble que le domaine trace (tracait) ses bourgogne et village mais pas les 1er et corton charlemagne pourtant moins lourd à gérer compte tenu des quantités.

Le domaine traçait TOUTES les bouteilles , y compris les 1er cru et le Charlemagne .

Une semaine ennuyeuse au boulot ? Des soucis ? fatigué ? La montagne ne vous gagne pas ? Hong-Kong ou la Jamaïque en Février r ne sont pas votre tasse de thé , Faites comme moi, appelez vos amis et direction un bon restaurant !!

Meursault Perrières 2002 :

Robe jaune claire, le nez est un peu bouchonné au départ, nous avons un doute. Puis à l’aération ce défaut disparaît momentanément. Nous décidons donc de conserver la bouteille que nous attaquons gaillardement sur les entrées.

L’impression générale est d’une grande complexité, avec un coté floral marqué en ce qui me concerne. La concentration du vin est remarquable, la tenue en bouche également, c’est à mon avis ce qui a permis à cette bouteille de surmonter un léger bouchonnage, qui réapparaît de manière plus insistante au bout d’une heure environ.

Il est à peine 9h00, et avec les soles de mes deux voisins, ma superbe entrecôte se déshydrate. Etant donné que nous sommes prévoyants nous avons fait carafer une heure le prince de la production Coche-Dury : Corton Charlemagne 2002

La robe est un peu plus foncée que le précédent.
Le nez est plus « lourd », derrière un boisé encore perceptible ( 6 ans seulement), on sent qu’il y a du monde ..je trouve pour ma part une dominante d’amande, de poire.

Attaque en bouche : là c’est clair, Blitzkrieg total. J’apprécie les vins blancs sans être fanatique mais là..j’ai rarement vu un niveau de concentration équivalent. L’assise de vin est telle qu’il parait presque « tannique », et je n’ai eu aucun problème pour le voir accompagner ma pièce de viande, c’est dire le profil de la « bête » !

La longueur est bouche est superlative, avec profusion de notes complexes et changeantes au fur et à mesure que le vin s’aère en carafe.

Très grand vin .

Je dois dire que l’on peut dire ce qu’on veut des vins de JFCD, des tarifs, du vedettariat savamment entretenu ect ect (ah oui « le petit coté réduit, grillé « facile »), c’est quand même assez ahurissant.

Soirée dont on gardera un bon souvenir. En attendant les autres.

NB : Pour enrichir un petit débat plus haut, les deux bouteilles sont numérotées pour le millésime 2002. Le Charlie fait très classieux sur mon armoire à verres.

YR

Bonjour YR,

J'ai beau connaître la domination du CC de JFCD sur l'essentiel des plats proposés dans un restaurant, j'ai du mal à comprendre votre choix d'une viande rouge pour l'accord met/vin...

Beau CR mais ouvrir un CCH 02 maintenant c'est vraiment dommage ; c'est peut être aujourd'hui le plus fermé de tous les millésimes du domaine .

"L’assise de vin est telle qu’il parait presque « tannique », ":

C'est souvent la principale caractéristique de ce vin sur les bons millésimes .

Luc Javaux :
Est-ce que je lui demande, moi, en quoi une sensation tannique sur un blanc est agréable ?

Eu cette sensation tannique dans le remarquable Rougeots 2002 dégusté au domaine en janvier 2008.
Le Vireuils bas 2002 se goûtait assez bien aussi (ouvert la veille ?).

Pour ne pas trop devier du sujet je réponds en qq lignes à tout le monde:

Charles: La viande c'est simplement que pour une fois, n'étant pas invité a midi au restaurant, j'avais sauté le repas.Donc le soir le poisson ça me rince juste les papilles, mais ça ne nourrit son homme. Carnivore je suis né, carnivore je mourrai.-

Les accord mets-vins ne m'interessent pas trop, je trouve qu'on fait beaucuop trop de tra-la-la en ce moment sur ce sujet.Un bon vin se boit très bien avec n'importe quoi.je referme cette parenthèse hors sujet-

Arnaud: Je sais bien que 6 ans c'est très jeune pour un CC, surtout de JFCD. Mais j'ai des contraintes très bassement économiques, et si j'avais les moyens de boire du JFCD 15 ans d'âge, je le ferais bien volontiers.

J'aurais bien pris un rouge de Coche mais en demi, mais il n'y en avait pas. Deux bouteilles à trois nous ont paru une consommation suffisante pour un mercredi soir quand même (Saint Sarko et ses brigades de repression du bien vivre veillent de temps en temps sur le périphérique..).

Mais la puissance du vin est telle que ça ne m'a pas tellement manqué, j'ai l'honneteté de le dire. Ce vin ne se boit pas, il "se mange" !! (c'est un compliment en ce qui me concerne, ne nous méprenons pas >< )

YR

je referme cette parenthèse hors sujet

Je doute qu'elle soit refermée pour tout le monde...

Luc

Les accord mets-vins ne m'interessent pas trop, je trouve qu'on fait beaucuop trop de tra-la-la en ce moment sur ce sujet.Un bon vin se boit très bien avec n'importe quoi.je referme cette parenthèse hors sujet-

J'ai souhaité en dire qq mots dans mon cr du repas chez Gagnaire ...

Un bon vin se boit très bien avec n'importe quoi. Je referme cette parenthèse hors sujet...

Je doute qu'elle soit refermée pour tout le monde...

Luc,

En ce qui me concerne, je n'ai nulle intention d'engager le fer avec YR. Nos approches du vin sont définitivement antinomiques.

Bourgogne Aligoté 1986
Robe or jaune très soutenue, brillante et limpide.
Le nez présente des notes d'évolution mais aucune note ni miellée , ni d'oxydation . Le beurre , la poire , la noisette , un soupçon de gras et une acidité fondue à peine perceptible . Pas de grosse puissance et une finale un peu courte mais quelle finesse et quelle précision . Un côté épuré , une matière assez impressionnante pour un aligoté , et une tenue tout simplement hallucinante pour un aligoté de 22 ans quand 99,99% de ses congénères sont morts et enterrés depuis belle lurette.
On pourra dire ce que l'on veut sur le domaine mais un vin comme celui là il faut en boire une fois dans sa vie pour savoir ce qu'est un grand vigneron !

Je ne peux m'empêcher de penser la larme à l'oeil au Charlemagne 86 du domaine ; le plus grand de tous !

Il est tout à fait possible de se faire un grand plaisir avec un Aligoté ou un Bourgogne blanc. Rappelle-toi le BB JFCD 1992 !

Il ne faut jamais oublier qu'un Charlemagne est un vin exceptionnel au long vieillissement qui doit être précieusement conservé pour les grandes occasions.

Une forme de sagesse vigneronne...

Merci pour cette note Arnaud. Il est tellement rare de boire de vieilles bouteilles d'Aligoté. J'ai souvenir d'un splendide Bouzeron du domaine A&P de Villaine 1989 bu l'année dernière.
Ce cépage peut être fascinant, lorsqu'il est mis dans les mains d'un maître. Je pense également au domaine d'Auvenay. Par ailleurs, il n'est pas si aisé de le découvrir à l'aveugle sur ces grands domaines, principalement par manque d'expérience.