William , beaucoup de rendements dans les aligotés en 2007 , et pas de maturité exceptionnelle ....il faut attendre un peu que l'ensemble se fonde ; a titre d'exemple je bois en ce moment les aligotés 2001 !
Pour l'Auxey 07 je te recommande au minimum 5 ans (10 ans serait l'idéal ) . Une partie a été vinifiée en raisins entiers (le seul rouge du domaine "travaillé" ainsi ) et tu risques de trouver le vin un peu "dur" si tu ne l'attends pas un peu ! Les rouges du domaines vieillissent encore plus lentement que les blancs .

Merci Arnaudm pour ces précieux éléments -D
Je vais donc faire vieillir l'Auxey.... Et essayer d'encaver quelques autres bouteilles du domaine dans cette optique.
Plus question de passer à côté d'un vin de Coche-Dury pour cause de curiosité maladive.

William

Bonsoir,

je vais avoir l'occasion d'acheter une bouteille de Meursault de JFCD et j'ai le choix entre 3 millésimes. Pour ceux et celles qui auraient eu la chance de les goûter les 3 (ou au moins 2), j'aurai aimé avoir un conseil sur vos préférences. Je précise que je suis quelqu'un de patient et que le fait de devoir attendre quelques années ne me pose pas de problème, cela ne rentre pas en compte pour mon choix. Merci à tous d'avance.

Si tu ne donnes pas les millésimes, on ne peut rien te dire...

major5,

Vous avez oublié... les millésimes !

Excusez moi, cela doit être l'émotion. Les 3 millésimes sont les suivants : 2004, 2006 et 2007.

Nous avons bu Narvaux 2004 il y a 15 jours sur des coquilles Saint-Jacques : sapide, délicat et harmonieux sans la moindre trace végétale.

Les 2006 sont beaux mais tout de même légèrement maculés par la surmaturité du millésime.

Superbes 2007 à attendre, droits, élégants.

Aujourd'hui, aucun doute : 2004 !

Après-demain : 2007...

Merci pour votre réponse. Pour l'instant et pour moi, ce sera donc plutôt le 2007.

Charles
une fois encore je pense que 2006 est méjugé, certes les vins sont un peu mollassons mais je ne désespère pas qu'ils se resserrent. Ai goûté (certes dans une autre région) un séchet 83 de Vincent D qui m'a dit qu'à sa naissance ce millésime était à ses yeux au moins aussi "mou" que 2006. La bouteille fut somptueuse.

Cordialement

Bonjour,

Si Major peut attendre, je lui conseille 2007 qui pour moi présage d'un très grand avenir(tu)
Salutations vineuses,

Christophe

Rachid,

L'évolution de certains blancs du millésime 2003 est spectaculaire !

Cela dit, si je dois choisir entre 2006 et 2007, je n'hésite pas.

Charles,

Après une phase immédiate à la mise en bouteille de certains bourgognes blancs 2006 que je qualifiais de repoussante parce que mollassonne, sucraillonne, caramélisante, flasque XXXXXXXXXXXXXXXX, je suis beaucoup revenu sur mon jugement pour adhérer à l'avis d'HERBEY 99.

2006 est un millésime que j'apprécie et recherche beaucoup dans les Bourgognes blancs. Ceux dégustés récemment me renforcent dans cette idée: Leflaive, JFCD, toute la gamme des vins du Domaine Boisson-Vadot et mêmes dans des appellations moins prestigieuses…
La rupture de stocks, de certains 2006, chez les bons cavistes et chez les vignerons (alors que l’on en trouve plus facilement dans le millésime 2007, en témoigne !)

Le Meursault 2007 de Pierre Boisson que je bois en ce moment même, en parallèle avec le restant de la bouteille de Riesling Grand Cru Hengst – Samin 2007 de chez Josmeyer, ouverte avant hier soir me conforte dans cette idée. Le Meursault est trop raide, sur un fil de linge très tendu. Ça pince.

Cela dit, Entre les deux, pas de photo au finish ; je préfère le Pierre Boisson de ce soir.

Avant hier soir, le Josmeyer 2007 avait une puissance, une complexité et une note tourbée très impressionnante. Il ne les a plus aujourd’hui, 36 heures plus tard.

Avec tous ces misérables vins, je me prépare, à tout petit, petit feu (tel un amoureux qui retarde le moment d’éjaculation pour faire durer le plaisir…) un tendron de veaux aux jeunes fèves, carottes caramélisées et pommes de terre nourries et vapeurisées au suc de la viande de veau.

J’arrête car, cela devient trop jouissif…

Merci Arnaud !

major5,

Arnaud connaît les vins du domaine en profondeur. Depuis moins longtemps mais mieux que moi.

Merci pour tous vos conseils, je vais donc m'orienter vers le 2007 et j'attendrai encore quelques années avant qu'il soit à maturité.

Tu ne sais pas acheter 2 millésimes différents, un pour ouvrir maintenant(2004) et l'un pour garder quelques année(2007) ?

Christophe

Charles
nous sommes bien d'acord pour préférer ( encore que je ne saurai dire sans risque d'erreur comment seront les bouteilles dans 20 ans:)) les 2007 aux 2006. Je tenai simplement à souligner la régularité avec laqueille on "descend" injustement les 2006. Quand ils viennent de chez mon ami Vincent D ou JM Raveneau ou Carillon ou bien JFCD, Je suis bien prudent pour oser des diagnostics ou des pronostics trop sombres!

Pour répondre à Christophe, il est difficile d'acheter 2 millésimes différents de JFCD à moins d'être allocataire. Si des LPViens veulent me faire profiter de leur allocation, cela ne me pose pas de problème mais je n'aime pas me faire du mal en rêvant.

Meursault Domaine Coche Dury 2006
Le nez est assez retenu sur des notes de citron confit, de grillé, de noisette.
La bouche est très grasse, d’une puissance intense, presque tannique, l’équilibre sans défaut. Finale très longue citronnée pour ce vin encore très jeune. C’est très beau. Très Bien (+).

Arrete Enzo avec tous ces Bourgogne . Tu es en train de te détruire le palais

ah non les blancs j'ai toujours aimé! mais quand c'est beau, j'aime aussi les pinot, mais c'est trop rare...

Enzo
je ne désespère pas, vous allez devenir un JFCD "aficionado"
Ses rouges dans un profil plus fin et gourmand que massif sont aussi délicieux.

Hier soir, sur un homard à l'armoricaine un Meursault 1er cru "cailleret" 2000 fut long, tendu, parfait compagnon de ce beau crustacé.

Il m'étonnerait que je devienne un aficionado au vu du rapport Q/P de ces vins pour qui ne peut se les procurer au domaine. Si je n'avais fait d'echange, je n'en aurais jamais acheté.
La qualité est indéniable (même si j'ai des amis qui n'aiment pas ce style de vin) pour moi, ce sont des vins de grand vinificateur plus que de terroir pour moi.
Par curiosité, j'espère un jour gouter un rouge du domaine en effet. ça viendra...

La qualité est indéniable (même si j'ai des amis qui n'aiment pas ce style de vin) pour moi, ce sont des vins de grand vinificateur plus que de terroir pour moi.

Je serai beaucoup moins affirmatif, il faudrait goûter des vins évolués,sentir le terroir sur un 2006, pour ma part j'en suis bien incapable. Je ne connais ses vins que depuis 15 ans, mais goûter un Perrière vieux de plus de 10 ans permettra de voir si ce que vous dites est juste.A suivre, lentement toutefois.
Bonne soirée

C'est le troisième blanc de coche que je goute, et à part les notes d'évolutions classiques, la patte du vinificateur est marquée que ce soit à 10 ans d'age, à 5 ans ou à 3 ans. (j'ai bu perrière 98, meursault 04 et 06). D'ailleurs, à l'aveugle, ce ne sont pas les vins les plus difficiles à reconnaitre avec ce "grillé" caractéristique notamment (je ne parle pas pour moi mais pour ceux qui les ont bu à l'aveugle).
Je précise que ce n'est pas une affirmation, juste mon avis.

enzo d'aviolo écrivait:

---

> Je précise que ce n'est pas une affirmation, juste
> mon avis.

Qui est la mienne aussi Mais toutefois,

J'ai gouté "pas mal" de Coche depuis quelques années, et il est certain que le "style" Coche est reconnaissable entre tous. Et là ou j'admire l'homme, pour son travail, c'est qu'aussi bien jeune qu'ancien, le nez parle tout de suite ! Mais, ceci est important, lorsque l'on déguste la gamme intégralement, lorsque l'on déguste avec l'homme, on ne peux qu'affirmer par la suite que c'est le terroir, les différentes parcelles ( et leurs connaissances parfaites ) et effectivement, viens ensuite le soin millimétrique de l'élevage qui permet alors de faire ces vins.

L'exemple type étant de faire un parallèle entre Rougeot, qui est sur le côté excitant du Meursault gras/rondouillard contre les Chevalières qui allie la puissance et la minéralité impressionante de cette parcelle, pourtant si proche ! Et je ne parle pas des crus plus ou moins célèbres...

"Et là ou j'admire l'homme, pour son travail, c'est qu'aussi bien jeune qu'ancien, le nez parle tout de suite"

C'est effectivement ce à quoi je pensais, signe d'un style unique plus que d'une expression typique du terroir, à mon avis...

Plutôt une combinaison des deux Laurent.

L'exemple type étant de faire un parallèle entre Rougeot, qui est sur le côté excitant du Meursault gras/rondouillard contre les Chevalières qui allie la puissance et la minéralité impressionante de cette parcelle, pourtant si proche ! Et je ne parle pas des crus plus ou moins célèbres...winking smiley

Pour avoir gouté récemment ces 2 Meursault ( de même que quelques autres ! ) je confirme les différences aromatiques énormes même pour moi qui ne connaissais aucun des vins du domaine il y moins de 2 ans !
Ce qui me frappe dans les vins de ce domaine c'est leur puissance (plus que le fameux grillé ! ) . Pas une puissance aromatique , une puissance de la matière elle même .on a l'impression que ces vins ne s'oxyderont jamais .
Ils sont sans concession à la facilité si bien qu'on peut passer à côté si son propre idéal du vin blanc est le Condrieu

Quant aux rouges , que j'ai connus avant les blancs , ils sont eux un vrai régal à tous les coups , même le simple Bourgogne générique .

Raymond, nous partageons les mêmes sensations, y compris sur les rouges que j'ai découvert cet automne.... Au niveau oxydation "rapide" sur ses blancs, un village 95 dégusté très récemment étais sur la pente litigieuse qu'est l'oxydation, mais tout de même, 15ans A contrario, 93 était d'une virginité proprement hallucinante

Les 95 rouges se portent très bien ! Problème de conservation ou de bouchon sur votre bouteille .