La Grande Rue c est un peu comme le Fixin La perrière, 2 climats de réputation ancienne mais que des mauvaises plantations alliées a de mauvaises habitudes, tant a la vigne qu au chais, accumulées depuis des décennies, ne permettent pas la mise en valeur que ce climat, ainsi que les vins, mérite.
Ces deux exemples prouvent qu un climat sans la main de l homme pour le magnifier, n est pas grand chose!

Mieux que la Grande Rue, c'est l'Avenue ? Ils vont déposer une demande à l'INAO ou se rabattre en vin de Pays ?

le smiley est parti avec moi dans le courant d'air

Avant de faire cette cuvée, le domaine aurait mieux fait, comme dit par beaucoup auparavant, de valoriser son patrimoine avec des méthodes culturales (j'irais jusqu'à dire culturelles - car quand on a ce type de terroir comment ne pas oser le magnifier ?) en produisant une Grande Rue capable rivaliser avec les voisins et voisines… 

Hervé

Au delà de ces considérations, je n'aime pas le nom.
Car je suis venu lire croyant qu'on parlait de 1959.
Ces confusions sont agaçantes.

Nota : j'ai entendu Aubert de Villaine dire que le travail qu'il fait pour le Corton du Prince de Mérode pourrait le conduire à faire trois cuvées lorsque le travail à la vigne serait accompli.
Et je n'ai senti aucune démarche spéculative mais plutôt la volonté de mettre en valeur trois climats distincts.

Petit détail entre l'appellation Corton et La Grande Rue: Corton c'est très grand donc le fait de faire plusieurs cuvée parcellaire choque moins.

Ce qui choque ici, je pense, c'est que le Domaine n'arrive pas à valoriser la Grande Rue comme les crus voisins car ce n'est pas au niveau. Alors pour valoriser, plutôt que de se mettre à niveau, on fait une cuvée parcellaire....

"Ce qui choque ici, je pense, c'est que le Domaine n'arrive pas à valoriser la Grande Rue comme les crus voisins car ce n'est pas au niveau. Alors pour valoriser, plutôt que de se mettre à niveau, on fait une cuvée parcellaire...."

100% en phase. Mettez Grande Rue dans les mains de Lalou Leroy... ça serait fantastique.

Il y a du positif et du négatif dans cette décision.

J'ai eu envie de crier au loup et puis, je me suis interrogé.

Partons du postulat que la Bourgogne a inventé le parcellaire. L'a découpé a son maximum, l'a réduit à sa plus petite entité.
Si les climats ont été individualisés à ce niveau, c'est bien parce que - globalement - l'histoire, les usages loyaux et constants ont conduit à cette division.

Lorsque cela n'a pas été fait, ou que les différences ont été gommées au profit d'une unité "globale" de production - je pense au Clos de Vougeot - les amateurs se sont empressés de tempérer ceux qui voulaient voir une unité de qualité ou de goût dans ce grand cru. Il est fréquemment rappelé que les vins de bas de pente ne valent pas ceux issus du haut du coteau.

Appliquons cette façon de voir à la Grande Rue. Pourquoi la création d'une cuvée qualitative issue du meilleur de ce climat poserait-elle problème ? Labet, au château de la Tour fait bien une cuvée "vieilles vignes" qui représente le meilleur des 5,5 ha que possède le domaine.

Dirigeons-nous maintenant vers Bordeaux. Les premiers vins sont souvent constitués du meilleur des parcelles. Un travail d'individualisation des parcelles, engendrant des vinifications parcellaires, s'est largement développé depuis quelques années, augmentant la qualité des vins, mais aussi leur prix (Cf. Crus classés du Médoc, l'excellent livre de Pierre Le HONG et d'Eric BERNARDIN). Il faut des chais de plus en plus pointus possédant de plus en plus de cuves, pour sortir la quintessence du terroir. Ce qui n'est pas jugé digne finira impitoyablement dans le 2e, voire 3e vin.

Dans ce sens l'idée de créer une nouvelle cuvée, appelons-la "Madame", "crème de tête", "quintessence", "Grand Vin", peut se justifier.

Mais toute médaille a son revers.

Dans le cas de La Grande Rue, il existe malheureusement un passif lié à une conduite de vigne pas forcément très heureuse, engendrant des vins souvent décevant eu égard au prestigieux voisinage. Avoir un grand terroir ne suffit pas. La patte du vinificateur compte aussi. Encore heureux, d'ailleurs.

Engendrer une cuvée "de luxe" pour amateurs fortunés n'était peut-être pas la meilleure des idées au regard de l'idée actuelle que les amateurs-connaisseurs se font des vins du domaine. La qualité a certes monté depuis le début des années 2000, mais lorsque l'on veut péter plus haut qu'on a le cul, il faut faire attention d'où vient le vent.

Dans ce contexte, sortir une cuvée issue du meilleur du vignoble fait un peu gadget. Justement parce que le vignoble n'est pas le meilleur de ce côté-ci de Vosne. Pour ériger un château, il faut de bonnes fondations. La Grande Rue les a-t-elle ? N'est pas la Romanée Conti qui veut.

Et puis il y cette course à l'individualisation des parcelles. Je regrette parfois de ne pas être vigneron. J'aurais lancé la vinification ultra-parcellaire. Chaque bouteille vendue au prix du diamant aurait été issue d'un seul et unique cep qui, à lui seul, aurait témoigné de - le terme est de moi - "la substantifique complexité du terroir". Un truc pompeux, ne voulant rien dire, mais qui aurait fait son p'tit effet devant les acheteurs ébahis. J'aurais été un peu ridicule au regard des amateurs, mais les clients fortunés auraient eu la certitude de boire quelque chose d'unique, qu'eux seuls auraient pu s'offrir. Le nec plus ultra du luxe... Le summum de la connerie, aussi, accessoirement. Mais j'aurais pu vivre et bien vivre, même. Me coupant de ma base, mais devenant fournisseur d'un nombre croissant de millionnaires pour lesquels le prix n'est plus un problème.

Enfin, sur le projet d'Aubert de Villaine : pourquoi pas si le prix des trois cuvées est identique ? Là, il y a un vrai coup à jouer. J'imagine les horizontalo-verticales que nous relaterons sur LPV,dans 20 ans, si le projet devait être mené à son terme...

Donc, en définitive : p'têt bin qu'oui, p'têt bin qu'non. Faut voir.

Vincent

Totalement d'accord avec vous.

Que le domaine commence par faire très bon, voire excellent et après on… verra…… 
On met (le domaine met) beaucoup la charrue avant les bœufs dans cette histoire.
Cacher la grande "moyenneté" (désolé du néologisme qui évite de mettre d'autres mots) de la "Grande Rue" sous un petit rideau un peu doré ne va pas bluffer grand-monde… longtemps.

Hervé

François Audouze écrivait:

---

> Au delà de ces considérations, je n'aime pas le
> nom.
> Car je suis venu lire croyant qu'on parlait de
> 1959.
> Ces confusions sont agaçantes.
>
> Nota : j'ai entendu Aubert de Villaine dire que le
> travail qu'il fait pour le Corton du Prince de
> Mérode pourrait le conduire à faire trois
> cuvées lorsque le travail à la vigne serait
> accompli.
> Et je n'ai senti aucune démarche spéculative
> mais plutôt la volonté de mettre en valeur trois
> climats distincts.

François,

Cela, c'était avant.... Aujourd'hui, rien n'est moins sûr (dixit Guillaume de Villaine, il y a à peine quelques semaines....) - La décision, s'il y a, ne se prendra pas avant de nombreuses années !

Cdt,

Eric

Bonjour,

Le travail qui est en train d'être réalisé par Nicole Lamarche, prendra du temps, mais le niveau qualitatif remonte peu à peu sur ce Grand Cru... Seulement, comme tout le monde sait, ou devrait savoir, le temps est un facteur clé pour remettre à niveau un tel Grand Cru idéalement situé et cela commence par un long travail à la vigne (rendements, analyse des sols, replantations,...)

PS : Je suis entièrement d'accord avec MARC

Cdt,

Eric

Domaine Lamarche - La Grande Rue - 2003

Bue dimanche dernier, cette Grande Rue 2003 ne s'est pas malheureusement pas révélée au niveau escompté.

Tout ça à cause d'un bouchon - pourtant d'un très beau liège - fuyard.

Cette bouteille avait pourtant tout pour réussir : niveau parfait, couleur rubis étincelante, mais une fissure courant sur toute la longueur du bouchon l'a condamnée.

Au nez, le vin n'était malheureusement pas très expressif. Je m'attendais à une explosion de pinot et, en fait, je n'ai pas eu grand chose. Peut-être ai-je mal fait de l'ouvrir la veille au soir, sans l'épauler ni la carafer... Je n'en saurai jamais rien ; elle était orpheline.
En bouche, c'était très joli : structuré, fruité, dense et onctueux, sans trace de chaleur pour ce millésime. Vraiment très bon. Mais, il n'y a pas à tourner autour du pot, il manquait quelque chose pour que la magie opère.
Le fond de bouteille, terminé le soir, s'est révélé racé, avec une saveur étonnante, indéfinissable, qui aurait peut-être marqué l'expression réelle de ce climat. De quoi me donner encore plus de regrets.

Cette bouteille aurait été un très bon 1er cru. Mais il y a encore du chemin pour que cette Grande Rue se transforme en Champs Elysées.

Vosne-Romanée 1er cru – Les Chaumes – Domaine François Lamarche – 2010

Bue lors d'une dégustation mémorable relatée ICI .

Belle robe présentant un tout début d’évolution.
Nez intense au fruit profond.
Bouche d’une grande élégance, ronde et équilibrée, au grain très fin et aux très beaux tanins fondus et soyeux, d’une bonne persistance.
Très Bien ++

Jean-Loup

Echezeaux – Grand Cru – Domaine François Lamarche – 2013

Bue lors d'une dégustation mémorable relatée ICI.

Robe dense et jeune par ses reflets violine.
Nez plus grillé et torréfié sur un fond fruité.
Bouche charpentée et puissante mais encore assez stricte, aux tanins gras, la finale longue étant plus savoureuse.
Très Bien +

Jean-Loup

Domaine Lamarche - Hautes côtes de nuits 2014

Bu en parallèle d'un Aloxe Corton 2014 du domaine Jacob
Si l'Aloxe n'a pas démérité pour mes invités, j'ai nettement préféré ce Hautes côtes du domaine Lamarche.

Un nez sur les fruits rouges bien mûrs et une bouche sapide qui donne envie de se resservir.
Un vin bu assez frais qui faisait du bien durant l'une des rares journées chaudes de cette année 2016 si épouvantable.
J'apprécie les vins qui savent se montrer gourmand tout en gardant assez de vigueur grâce à une acidité adéquate

Bu lors de cette soirée

Domaine Lamarche - La Grand Rue 2010
Nez un peu fermé et difficile à lire sur les fruits rouges, cerise burlat, boisé sensible sur le bois scié, clou de girofle. Notes d'encaustique.
Bouche assez puissante avec une très bonne acidité qui donne de la tension. Matière assez dense. Boisé sensible qui gâche le vin à l'heure actuelle. Le fruit reprend le dessus néanmoins sur la finale avec une pointe acidulée. Très bonne longueur.
Bien +.

Domaine Lamarche - Les Suchots 2013 - Les Malconsorts 2014 - Les Echezeaux 2012

série de demi-bouteilles bues dans l'excellent restaurant Chez Simon (nouveau proprio Christian Quenel
à Flagey Les Echezeaux, belle carte de vins

Les Suchots 2013
très beau nez déjà expressif sur les petits fruits rouges et le thé noir, matière sensuelle, bouche savoureuse, la finale termine sur la fraicheur ...
après environ 40' le vin commence à décliner ...

Les Malconsorts 2014
erreur d'ordre de service, il eût fallu l'ouvrir avant Les Suchots
nez avec une pointe de réduction, pétard et ensuite heureusement floral, flots de glycérine en bouche mais avec moins de concentration que Les Suchots ... en 2ème partie de bouche note minérale, termine aussi sur une note de fraicheur ...
pers. je le trouve tout de même un peu léger pour un 1er cru ...
peut-être avec un nom aussi mythique que Les Malconsorts, mon expectative était-elle trop grande ?

Les Echezeaux 2012
fruit mûr avec du boisé noble, à point, construit sur la finesse mais avec plus de fond que les deux 1ers crus qui l'ont précédé,
un Echezeaux sensuel et élégant
délicieux !

Domaine François Lamarche – La Grande Rue 1994:
Nez qui ne trompe pas, on est sur un beau Bourgogne à maturité, humus et épice, la robe aidant dans ce sens, tuilé qui ne trahit pas les années.
La bouche est soyeuse, fine, mais manque un poil de matière. La cerise griotte bien présente est agréable, mais ça fini un peu court.
A la découverte de l’étiquette, même sur ce millésime, je me dis qu’il manque tout de même quelque chose au vue de l’appellation.
Bu ici lapassionduvin.com/f...

"A la découverte de l’étiquette, même sur ce millésime, je me dis qu’il manque tout de même quelque chose au vue de l’appellation."

Je n'ai jamais eu l'occasion de déguster ce cru, j'ai l'idée que le climat "Grande Rue" ne donne pas tout son potentiel et que le renouveau de cette climat/appellation (tant attendu) tarde à venir... Les commentaires sur le fil plus haut semblent dans ce sens.
Ton dernier commentaire aussi confirmer que le changement n'est pas vraiment engagé.

Les spécialistes confirment ?

Il y a eu un changement forcé par le destin, puisque le boss du domaine est décédé il y a quelques années et que sa fille a repris les choses en main ...

Domaine François Lamarche, Hautes Côtes de Nuits, 2014

Bue à l'aveugle, lors d'une thématique "Bourgogne", à Parfums de Cave

La robe est rouge rubis très claire, avec un disque légèrement tuilé. Le nez est un peu poussiéreux, avec des notes désagréables de savon. L'aération révèle un peu de kirsch. La bouche est fine, acidulée, avec de fins agrumes, limite mordante. On a un fond de queue de cerise, des tanins très fins. La finale est un peu terreuse, courte et verte, sans plaisir possible pour moi. Simplement Correct, j'étais sur un terroir frais (Irancy?), sur un millésime un peu rigide comme 2014.

Frisette écrit: Domaine François Lamarche, Hautes Côtes de Nuits, 2014
j'étais sur un terroir frais (Irancy?), sur un millésime un peu rigide comme 2014.

T'exagères un peu Flo, un HCN c'est aussi frais voir plus qu'un terroir comme Irancy

En l’occurrence, tu as raison Stéphane!!!

Pas de vrais notes mais un ressenti suite à une bouteille bue avec des amis de ce Domaine François Lamarche, Bourgogne Pinot Noir, 2016 : le nez est assez léger sur de la cerise écrasée et une pointe de vieux bois. En bouche, on a des fruits rouges et une acidité envahissante qui empêche tout plaisir et une longueur très faible. Bref une petite déception après plusieurs petits bourgogne de domaines connus qui donnaient du plaisir (Berthod, Meo Camuzet, de Montille...). A voir peut-être dans quelques années en espérant que cette acidité soit moins présente.

Domaine François Lamarche, Bourgogne Pinot Noir, 2012

Bouteille débouchée ce midi.
Pas grand chose dans ce vin, peu d'aromatique, matière faiblarde.
On va lui laisser sa chance ce soir.

Domaine François Lamarche, Vosne-Romanée, 2015

Vésale : La robe est encore toute jeune, le nez initialement discret est littéralement captivant, panier de fruits rouges, framboises, cerise, fraise des bois, floral avec le sentiment de mettre le nez au dessus d'un bouquet de pivoine, douces notes d'épices
On pourrait y rester des heures
En bouche, le vin parait encore (très) jeune, les tanins sont fins, l'attaque est ronde, riche, avec un finale assez longue donnant une impression quasi minérale, avec toujours cette dominante de petits fruits rouges et de pivoine
Un village au niveau de pas mal de 1er crus, c'est déjà superbe en l'état et possède encore beaucoup de potentiel pour la suite
Excellent

Garfield : après épaulage 4 heures avant, rebouché et mis en cave électrique à 12°C, il est encore fermé au premier verre. En se réchauffant et s'aérant, on a un magnifique bouquet de fruits rouges, fruits noirs, épices et floral, d'une élégance rare mais aussi d'une belle intensité. La bouche met un peu plus de temps a se dévoiler et fait encore un peu jeune avec des tanins encore perceptibles, une très belle longueur en revanche. Excellent maintenant, et encore mieux une fois les tanins fondus certainement.

Domaine François Lamarche, Vosne-Romanée 1er cru Les Chaumes 2012

Bouteille débouchée hier midi.
Nez peu causant, jolie matière soyeuse avec un boisé très bien intégré, peu d'acidité.

Malheureusement, l'aromatique est aux abonnés absents.

Trop jeune ?

Bu lors de cette dégustation.

Domaine François Lamarche - Vosne Romanée 1er Cru Les Malconsorts 2006
Intensité moyenne avec un boisé sur le toast, torréfaction, moka qui couvre le fruit. Ce dernier est sur la cerise, fruits secs, quelques notes de framboise. Touche d'épices. Cela manque de précision et profondeur.
Bouche ferme et sévère. Dissociée, entre d'un côté l'alcool sensible, la matière fluette et les tanins rugueux, séchants. Boisé dominant. Quelques notes de fruits ressortent en finale avec un côté mentholée.
Pas de plaisir.

Il me semble que 2006 (ou 2007?) est l'année de transition chez Lamarche, avec l'arrivée des filles aux commandes. Il faut espérer qu'elles fassent mieux maintenant surtout que les tarifs ont pris un bon tour de vis !

Marc

Domaine François Lamarche - Hautes Cotes de Nuits 2016

Bouteille ouverte sans préparation préalable

Le nez est tout de suite très gourmand sur les fruits rouges framboise, griottes et fruits noirs myrtilles mures, c'est très légèrement épicé

En bouche, l'aromatique reste vraiment sur les fruits, il y a cette texture "veloutée" que je retrouve à chaque fois dans les vins du domaine et que j'aime beaucoup, la finale est discrètement acidulée et donne de la fraicheur au vin,
C'est bien au dessus de mes attentes pour ce niveau d'appellation en tout cas,
Très bien!

Domaine François Lamarche - Hautes Cotes de Nuits 2016

Dernière bouteille ouverte avant le reconfinement!

Garfield:
Jolie robe rubis, nez hyper sexy, pointe caramel, fraise bien mûre, la bouche est relativement courte mais très agréable, avec des fruits rouges acidulés et une pointe de poivre
Très bien

Vésale:
Le nez est en effet superbe, sur la fraise, ronce, épice,
En bouche, toujours ce soyeux que l'on retrouve souvent chez Lamarche, un coté velouté, une aromatique sur les fruits rouges, une sensation végétale fraiche, des épices, c'est très gourmand,
Très bien