Nous sommes d'accord, Laurent.
J'ai bu mes 11 bouteilles de 2007 avec beaucoup de plaisir.
Je trouve Caillerets Ancienne Cuvée Carnot meilleur en 2007 qu'en 2006 et 2008.

J'ai eu envie de comparer le Meursault les Clous 2012 du Domaine Bouchard au Meursault-Blagny Premier Cru la Pièce sous le Bois 2012 de Sylvain Langoureau.

Les Clous:
a, cette fois encore, un nez complexe et frais sur le citron, la pomme, la noisette verte et le beurre frais.
La bouche me semble à nouveau équilibrée, concentrée, ample, savoureuse et longue, avec de très beaux amers délicats en finale.

La Pièce sous le Bois
a une robe "or neuf", alors que celle des Clous est, plus pâle, avec de discrets reflets verts.
Le nez est plus puissant, sur les agrumes, la mangue, la noisette verte et la brioche. Il est très plaisant.
La bouche est concentrée, savoureuse, un peu marquée par l'élevage, mais c'est discret. Elle est ample, équilibrée et longue. On trouve un agréable gras en milieu de bouche et de jolis amers en finale.

Je préfère la seconde cuvée.

Le dîner de 2013 a été raconté sur LPV DINER 2013 CHATEAU DE BEAUNE

Voici le dîner de 2014 à l'occasion de le vente des Hospices de Beaune

La veille de la traditionnelle vente aux enchères des Hospices de Beaune, la 154ème, Joseph Henriot, son épouse et l’équipe de Bouchard reçoivent à l’Orangerie du Château de Beaune. Les invités sont nombreux et la représentation étrangère est plus large que d’habitude, avec des suédois, des norvégiennes, une lettone, et des représentants de pays hors Europe, d’Asie notamment.

L’apéritif se prend dans le délicieux salon du château, avec un Champagne Henriot Cuvée des Enchanteleurs 1998. Le premier verre que je bois est marqué par une forte présence alcoolique, inhabituelle pour ce champagne. Le vin est bon, mais excessif. Avec une deuxième bouteille je retrouve la personnalité attachante de ce beau champagne, avec une spontanéité agréable. Ce champagne se boit avec plaisir, présent, fluide, et ample en final avec de beaux fruits jaunes.

Nous bavardons en français et en anglais et les conversations vont bon train avec des gens que je ne connais pas. Nous passons à table et j’ai la chance et l’honneur d’être placé à la droite de Dominique Henriot, la maîtresse de céans. Michel Bettane est un tel puits de science que tout le monde l’écoute avec le sentiment d’apprendre des choses que peu de gens savent.

Le menu préparé par le chef attaché au château est : royale de foie gras au pain d’épices / langoustines rôties, champignon du moment, émulsion cèpes et truffe de Bourgogne / filet de veau servi rosé, artichaut en farigoule, potiron, jus à la noisette croquante / plateau de fromage / dôme mandarine-marron sur un lit de dacquoise, râpé de citron vert.

Le Beaune premier cru Clos Saint Landry blanc Bouchard Père & Fils 2008 a une belle attaque épicée. Le vin est riche et pénétrant. Le final est vineux, très puissant. Le vin est frais, friand, immédiatement plaisant. Ce vin provient d’une parcelle achetée en 1791 par un ancêtre Bouchard. Christophe Bouchard ajoute : « c’est un vrai clos, ceint de murs. Cette parcelle était plantée de pinot blanc et c’est une rare parcelle bourguignonne à être plantée de blanc depuis deux cents ans ». La maison Bouchard est particulièrement fière d’avoir réussi les blancs de 2008. Ce Beaune est très beau, à boire maintenant mais il vieillira bien, grâce à un équilibre rare et une belle acidité.
Avec Dominique Henriot, nous avions tous les deux peur du pain d’épices annoncé sur le menu. Fort heureusement on ne le sent pas ce qui rend l’accord avec la royale de foie gras très agréable. Ayant gardé un peu du champagne, je constate à quel point le foie gras accentue l’énergie de l’Enchanteleur 1998.

Le Chevalier-Montrachet Grand Cru La Cabotte Bouchard Père & Fils 2003 crée un accord superbe avec le plat de langoustines, surtout avec les champignons et avec la lourde émulsion. Il faut en effet un plat puissant pour s’accorder avec ce vin gras mais frais, très percutant, fruité et gourmand. Le final est superbe. Le vin est atypique, noble, imposant, vin de plaisir. Et c’est une réussite de l’année 2003.

Le Beaune premier cru Clos de la Mousse Bouchard Père & Fils magnum 1990 a un nez superbe, subtil, qui anticipe la qualité du travail que l’on va retrouver en bouche. L’accord avec le veau est magique. Le vin a un peu d’amertume, le bois est présent et je lui trouve un petit côté salin, très bourguignon. Il n’a pas de signe d’âge et son final est joliment épicé. Michel Bettane dit que ce vin doit dépasser les 14° et qu’on lui trouve des accents de Châteauneuf-du-Pape, alors que je le voyais bourguignon. J’aime ce vin délicat et subtil.

Le Beaune-Grèves premier cru Vigne de l’Enfant Jésus Bouchard Père & Fils 1961 a un nez qui montre son alcool, comme la première bouteille de champagne. Michel Bettane et moi avons instantanément la même réaction : ce n’est pas le vin que nous attendons. Une deuxième bouteille nous plaît car on a le velouté si caractéristique de ce grand vin. Ce vin est généreux, de grande pureté, de grande classe, avec l’amertume exactement dosée. Une troisième bouteille est aussi superbe mais très différente. Il y a moins de velours, mais plus de tension. Tout le monde à notre table préfère le second, ce que je comprends, mais j’ai un petit faible pour l’énergie du troisième, même si le second est plus dans la ligne historique du Beaune Grèves que nous aimons. Le vin a été associé à de beaux fromages de la région mais la subtilité du vin serait peut-être mise en valeur par une viande.

Le délicieux dessert a été accompagné d’eau, car Joseph et Dominique n’aiment pas boire de champagne au dessert.

Le repas a été superbe et les accords particulièrement réussis. Les quatre vins sont si différents qu’il serait difficile de les hiérarchiser. S’il faut en choisir un, ce sera le Chevalier-Montrachet La Cabotte 2003 qui est aussi responsable du plus bel accord.
L’atmosphère au château de Beaune est toujours aussi amicale. Ce fut une belle soirée.

Bu lors du VDEWS 2014

Domaine Bouchard Père & Fils, Beaune Marconnets 1er Cru, 1990



Robe profonde, sur un grenat concentré d'une impressionnante jeunesse.
Nez réduit, sur le chou cuit, qui aurait sûrement mérité une longue oxygénation car l'aération épure l'ensemble en ramenant un fruit pinotant bien vivant et un enrobage épicé assez puissant.
La bouche s'ouvre sur un volume puissant, d'une densité un peu carrée, notamment par des tanins encore bien présents et qui imposent une forte salivation.
Le volume de la matière est excellent et me laisse à penser que ce vin sidérant de jeunesse a l'avenir devant lui pour trouver un point d'équilibre plus avenant.
Surprenant et avec sûrement du potentiel !

Bonsoir,

Je me suis ruiné pour les fêtes, j'ai commandé chez eux quelques caisses !!!

Avez vous des conseils pour des accords mets vins et aussi sur caravanes et autres

Il y aura les vins suivants et je vais chez mes parents en Bretagne donc fruit de mer, saint jacqués, foie gras, dinde etc...du classique quoi !

Volnay caillerets 2007
vigne de l'enfant jésus 2008 et 2010
Montagne 1er cru 2011
Meursault genvrières 1er cru 2011
Beaune Marconnets 1er cru 2010
Monthélie les duresses 1er cru 2011
Pommard les rugiens 1 et cru 2011
Santenay comme 1 et cru 2012
Beaune du château 2009 rouge
beaune du château 2010 blanc
Gevrey chambertin 2011 je sais pas quelle cuvée
savigny les beaune 2011 je sais pas quelle cuvée
meursault 2011 idem pour la cuvée

Merci pour vos retours
qu'est ce que je peux ou doit garder etc....
merci d'avance

Yann

Et désolé pour les fautes, c'est à cause du "truc prédictif"

Exemple : carafage et non caravanes !

-Le Volnay Caillerets Ancienne Cuvée Carnot 2007 est excellent actuellement.
-Je ne bois pas encore mes Vigne de l'Enfant Jésus 08 et 10. Par contre, 06 et 07 sont superbes.
-Montagne Premier Cru, je ne connais pas. Pourtant, je suis un client fidèle.

C'est déjà un début de réponse.
Je n'ai pas l'envie de faire davantage d'effort quand je lis que dans trois cas, "tu ne sais pas quelle cuvée"...

Effectivement, j'ai acheté les caisses panachées et les cuvées ne sont pas toute précisées ..... ce sera la surprise !

Montagny 1er cru ....écriture prédictive encore une fois

Pardon pour cuvées, je voulais dire "appellations" .... et puis je ne suis qu'un simple amateur (amateur)

Je continue mon petit tour des Bourgogne rouges 2008 par la dégustation d'un Nuits-Saint-Georges Premier Cru Les Cailles 2008 du Domaine Bouchard.

Le nez est élégant sur la cerise noire, la myrtille, voire la pivoine. Il s'y associe des notes de noyau et d'épices.
La bouche est élégante, elle offre des saveurs de fruit frais associées à une très délicate amertume.Elle me semble très équilibrée: une matière concentrée faite de tannins fins répond à une acidité qui n'est pas excessive. Le vin est ample et long avec de très beaux amers en finale.

Un très beau 2008, pour moi, nettement au-dessus du Clos de La Maréchale 2008 de Mugnier que j'ai terminé hier.

J'ai aimé les 2006 et 2007, je goûte un 2008 du Beaune Grèves Premier Cru Vigne de l'Enfant Jésus du Domaine Bouchard.

Le nez est sur la cerise, les épices, sur fond de notes d'élevage.
La bouche est vive et "sur la finesse". La matière tannique semble un peu diluée, elle est au second plan, l'acidité s'impose dès l'attaque et domine en finale. l'alcool et les tannins parviennent à donner un peu d'ampleur à ce vin aux saveurs de fruits rouges et à préserver l'équilibre.

Pour moi, cette acidité est acceptable. j'admets que d'autres la trouveraient excessive.
Meadows donne 90-93 à ce vin et le recommande à l'achat, cela me surprend lors de la dégustation de ce jour.
Mais Bettane lui attribuait également une bonne note: 17/20...

Thierry ce terroir de Beaune Grève demande beaucoup de temps pour s'exprimer, 2008 étant un millésime froid sur un terroir pareil c'est vraiment trop jeune. Je suis confiant pour ma part.

Je me rappelle d'un 82 qui confronté avec des Grands crus DRC n'a pas rougi de la comparaison. J'aime beaucoup cette cuvée mais je n'ouvre rien pendant au moins 10 ans.
Ce weekend Beaune Teurons 69 Maison Leroy exceptionnel mais 69 est un beau millésime en Bourgogne.

Didier

Bonjour, Didier.

J'ai acheté mes 2008 dans l'optique d'une longue garde.
Mais en en ayant une caisse de 12, il me semblait intéressant de voir à quoi ressemblait actuellement ce vin.
Je n'ai fait que le goûter, ce midi, il sera bu, ce soir, à table avec une langue de veau.
Cette association devrait le mettre en valeur.

Amitiés et encore merci pour ton appel d'hier soir,
Thierry

Troisième 2008 du Domaine Bouchard, ce week-end, un Volnay Premier Cru Caillerets Ancienne Cuvée Carnot.

Je le goûte face au Beaune Grèves Vigne de l'Enfant Jésus 2008.

Ce Caillerets 2008 a un nez élégant sur la cerise, la framboise, le noyau et la réglisse. L'agitation offre des notes florales, type pivoine, qui s'associent à l'ensemble.
Le nez du Vigne de l'Enfant Jésus reste moins puissant et moins complexe.

Sa bouche est élégante, équilibrée et savoureuse. Une belle matière tannique riche en fruits répond à l'acidité qui n'est pas excessive. Le vin a un beau volume et une longue finale aux agréables notes réglissées.
Elle domine nettement, je pense, celle du Volnay 1er Cru Fremiet 2008 du Marquis d'Angerville, bu ce midi.
Celle du Vigne de l'Enfant Jésus semble un peu "maigre" et plus acide à côté, à mon avis.

Bonjour à tous.

J'aimerais savoir ce que valent leurs meursaults 1er crus (perrieres, genevrieres....) par rapport aux cadors de ces mêmes appelations.

Il paraît que leur genevrieres sort tous les ans parmis les meilleurs...

Si quelqu'un à des expériences avec ces vins je suis preneur.

Rominou.

-"valoir" c'est aussi et surtout une question de préférence personnelle. Il faut définir ses propres valeurs avant de juger tel ou tel vin qui "sort" ça et là...personnellement, je me fous des guides: ce ne sont pas les journalistes ni les guides qui boiront les bouteilles que j'achète pour ma cave. Cela étant, dire que Bouchard Père et Fils sort des Meursault 1er crus de facture remarquable est, je pense, une évidence admise par le plus grand nombre, dont je fais partie. Mais l'important est que ça vous plaise: on ne boit pas une cote, ni l'avis d'un autre.

Procurez-vous l'une ou l'autre bouteille de cette belle maison et vous verrez...vous parviendrez ainsi à déterminer votre propre rapport qualité-prix: vous saurez ainsi si les Gouttes d'Or de chez Lafon "valent" ou pas 2x plus cher que celles de Bouchard Père et Fils

Réponse à "Rominou":

J'aime beaucoup les Meursault du Domaine Bouchard.

Les Clous me semble régulièrement très réussi, d'année en année.

En Premiers Crus, je connais surtout Perrières.
J'aime son style assez cristallin.
En dégustation comparative, il me semble capable de se situer au niveau du Clos des Perrières de Grivault et de dépasser les Perrières de Michel Bouzereau.

J'achetais moins de Genevrières. Des professionnels me soulignaient pourtant que c'était leur Premier Cru de Meursault préféré parmi ceux du Domaine.
Une caisse de Genevrières 2007 superbes m'a fait changer d'avis et commander du 2010.
Mes autres Genevrières "habituels" sont ceux de Rémi Jobard (magnifique 2009!) et de Michel Bouzereau.

J'achète aussi un peu de Gouttes d'Or et même de Porusot (j'ai trouvé le 2007 sympathique), même si pour ce dernier, je préfère le Poruzot-Dessus de Rémi Jobard, voire les Poruzots de Mikulski..

Je n'ai pas de Comtes Lafon, pas de Coche-Dury et j'ai très peu de Roulot.
Donc je ne peux comparer avec les "cadors" de l'appellation.
Les Domaine Bouchard, M. Bouzereau, R. Jobard, surtout, et Pierre Morey ainsi que Mikulski sont ceux dont j'ai le plaisir d'avoir des Meursault en cave.

C'est plutôt pas mal Thierry , perso pas trop fan de Comtes Lafon et j'ai d'ailleurs arrêté d'en acheter, 96 le meilleur Meursault Perrieres goûté pour l'instant de ce domaine. Clos de la Barre est souvent tres bien.

Remi Jobard dégusté la semaine dernière c’était top en Tessons et Genevrieres. D'autres beaux domaines, Boisson et Darviot-Perrin dans cette appellation Genevrieres.

Amities,
Didier

Bonjour, Didier.

J'ai quelques Genevrières 2008 de Boisson-Vadot.
Je les laisse reposer.
J'ai acheté dans les millésimes 2006, 2007 et 2008 quelques cuvées de Boisson et de Boisson-Vadot.
Le style "allumette craquée - noisette grillée", genre "Coche-Dury", m'a vite semblé fatiguant, excessif.
J'ai cessé mes achats, bu mes bouteilles après une très, très longue ouverture, ne gardant que les Genevrières et les Chevalières.

Amitiés,
Thierry

[size=x-small]Goûtés au GT 2014[/size]

Beaune du Château 1er cru 2010 - Bouchard Père et Fils
Nez frais mais pas très net. Un truc bizarre en bouche ?!
Non Noté

Meursault 1er cru Genevrières 2012 - Bouchard Père et Fils
Frais. Bonne tension. Gras correct.
BIEN +

Beaune du Château 2010 - Bouchard Père et Fils
Nez avec un peu de réduit. Bouche avec de la mâche, du fruit. Correct.
BIEN

Beaune Grèves 1er cru Vigne de l'Enfant Jésus 20111 - Bouchard Père et Fils
Nez correct. Belle matière en bouche.
BIEN +

Corton 2012 Grand cru - Bouchard Père et Fils
Nez propre sur la griotte. Belle mâche fraiche.
BIEN +([size=x-small]+[/size])

Dans le cadre de la vente des vins (14 novembre 2014), Bouchard Père et Fils proposait une visite suivie d'une dégustation sur le thème des "Millésimes Précoces". Etiquettes découvertes, bouteilles ouvertes le matin, dégustation commentée à 16h.

Les blancs :
Beaune Clos St Landry 2011 :
Pamplemousse, bon équilibre fruit / fût ; beau fond de verre. B+

Meursault Perrières 2011
Nez de cailloux. En bouche, presque huileux, consistant en bouche, finesse magistrale, noisette, typé Meursault mais tout en finesse, sur une longueur incroyable. Première claque. TB+/Excellent

Corton-Charlemagne 2009 :
Puissant d’emblée, note florale intense en début de bouche ; réduit, épicé (bergamote ?), donne une sensation presque sucrée, un peu lourd. Fond de verre sur les fleurs. Style costaud, tout en puissance. TB-

Chevalier Montrachet La Cabotte 2003 :
Nez sureau, bouche réglisse, zan. Sensation presque sucrée en bouche, notes de raisins secs mais pas du tout envahissantes, fine acidité. Longueur hallucinante. Puissance en finesse. Structure de vin rouge, mâche incroyable sans violence. Fond de verre beurré, superbe. Impressionnant et serein à la fois. Excellentissime. Dans mon panthéon perso des grands blancs, et en y réfléchissant, certainement le meilleur vin blanc que j'ai bu.

Les rouges :
Savigny Lavières 2011 :
Nez mûre, ronce (rafle), bouche tannique, tannins gras mais un peu saillants ; fraîcheur. De l’avenir. B-

Beaune Marconnets 2009 :
Nez liqueur de café. Bouche fruits rouges, framboises, cassis, charnu. Longueur fruitée. Moderne. B

Volnay Caillerets 1989 :
Nez poussièreux, mais… acidité montante en bouche, mûre, ronce, énorme extrait sec, finement puissant, un vin enlevé. Paradoxal, à l’image de ce grand terroir fin et violent à la fois. Magique au vieillissement. Excellent.

Beaune Grèves Vignes de l’Enfant Jésus 1976 (magnum) : (pas à la vente)
Tanins d’une infinie finesse, donnant un toucher de bouche magique, la finesse du velours. Aromatique très en retrait (fin du magnum servi à la session précédente). Discrète note typée Beaune en finale. En bout de course, NN.

En guise de conclusion :
Des blancs "jeunes" déjà magnifiques et typés, des rouges jeunes en devenir, des rouges mûrs accomplis, une bien belle dégustation. A noter un effort louable de Bouchard Père et Fils de proposer ces vins à la vente pendant le week-end.

Olivier

Merci pour ces notes intéressantes.
Je ne connais que Perrières et Lavières 2011, je suis d'accord avec toi.
Je n'ai pas encore ouvert Corton-Charlemagne 2009.

Un petit mot pour indiquer la très belle évolution du Meursault les Clous 2010 du Domaine Bouchard.
J'ai terminé mes bouteilles depuis un moment.
J'ai eu l'occasion d'en boire une au restaurant le 24 décembre et j'ai trouvé que le vin avait maintenant un très bel équilibre et un intéressant volume en bouche.

Thierry,
Pourquoi avoir tout bu ?
Je n'ai pas encore ouvert une bouteille : il faut donc commencer sans attendre encore un peu ?

Jan,

Il faut bien avoir des bouteilles à ouvrir. Même si c'est trop vite.
Le soir, en semaine, je me base sur des vins à "prix doux" pour faire mon choix.

Bouchard, nuits st georges 1er cru les Cailles 2005

La robe est plutot dense et montre peu de signe d'évolution.
Le vin est fin, puissant, complexe et très équilibré. Il y a du fruit, du boisé, du corps, des tanins, mais rien ne dépasse, l'équilibre est magistral.
C'est très très bon, avec encore beaucoup d'avenir.

Il a été bu lors du même repas que'un Beaune Clos de Fèves 2007 de Chanson ( feves ), et ca a été une belle fête pour les papilles, les 2 vins accompagnant très bien un roti de veau.
Le Clos des Fèves mettait plus en avant le fruit mais se montrait moins complet (et complexe) que Les Cailles.

Cordialement
Bibi

Beaune du Chateau 2005, Beaune 1er cru

Robe présentant des notes marquées d'évolution.
Nez plaisant sur la griotte, la framboise, le café et quelques notes tertiaires de sous-bois.
La bouche est moins puissante que dans sa jeunesse, mais elle reste ample et bien équilibrée. Le jus présente un grain très fin, et un joli boisé enrobe les aromes mentionnés ci-dessus. C'est un vin gourmand, superbe de finesse et de fruit.

Quel dommage que ce fut ma dernière; j'ai adoré les 6 bouteilles, bues régulièrement sur une période de 7 ans. Je pense que ce vin en a encore un peu sous la pédale.

Cordialement
bibi

Une bouteille bue sur deux repas, hier soir et ce midi:
Le Corton Grand Cru 2007 du Domaine Bouchard.

Un gros rhume ne me permet pas de décrire les arômes, mais le nez me semble très plaisant.
La bouche est très agréable, faite de tannins soyeux et denses, elle est ample et longue.
Un vin qui me semble équilibré et qui est un très beau 2007.

CR:Bouchard Père et Fils - Bourgogne Chardonnay 2013
[size=x-small](Négoce)[/size]

Nez sur l'amande amère, pas vraiment anisée. Le fruit est discret, plutôt citronné. Pointe florale presque herbaçée. Maturité fraiche.
La bouche est plutôt pleine, offre un joli gras, une acidité tranchante, fraiche et rafraichissante. Bonne tension. Longueur très correcte. Finale saillante avec un léger contour amer.
Aromatique simple. Devrait rivaliser avec un jeune muscadet de qualité.

Agréable en toute simplicité.

BIEN (+)

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