tiré de cette dégustation

Corton Charlemagne Domaine Bonneau du Martray 2002

enzo d'aviolo écrit: Nez savonneux, vanillé, sur le bourbon, l'ananas avec un elevage qui ressort nettement.
La bouche semble comme plate, sans relief, beurrée avec pas mal de gras sans perception de densité, mais sans de défaut apparent. Finale de longueur correcte sans plus. Un vin muet et très décevant vue l'étiquette. Bien (+).

icna écrit: Le n'est pas épanouit avec un beurré marqué.
La bouteille n'est sûrement pas nette, la bouche est dissociée, ce n'est pas désagréable avec un boisé qui s'exprime que sur le beurré (pas de grillé, brioché...). Il y a un creux en milieu de bouche et une longue finale sur pas grand chose (léger beurré et citron ). Ce n'est pas mauvais mais loin de l'étiquette.
1/2 glou

Domaine Bonneau du Martray, Corton-Charlemagne 2001

Dernière bouteille d'une série de 4.

Ouverte comme d'habitude pour ce cru, le matin pour le soir, puis carafée avant le service car des notes pétrolées perturbaient légèrement le nez.
Après 30 minutes, le vin se présente ouvert au nez comme en bouche.
Au nez, de belles notes de fleurs blanches, poire et citron, ni puissant, ni discret, tout en délicatesse.
En bouche, un équilibre magistral entre puissance et finesse, un soupçon d’élevage maitrisé et une belle acidité qui soutient parfaitement un mélange de fruits jaunes et fleurs blanches et une légère onctuosité qui rend le tout fluide mais consistant et long. Le vin est parfaitement intégré.
Tout au long du repas, le vin prendra de l’ampleur.
Assurément un grand vin, en tous cas dans le style que j’aime : puissant mais fin et équilibré, sans être tape-à-l’œil.

@+,

Jerkke.

Bu lors des 50 ans d Enzo

Domaine Bonneau du Martray, Corton-Charlemagne, 1991



Oliv
Robe jaune dorée.
Nez éteint, un peu anisé mais également assez nettement poussiéreux et dont pas grand chose ne transparait.
Bouche chiante, pas morte mais terne, avec un côté eau acide dont rien ne transparait, surtout pas le plaisir.
L'ensemble est d'un mutisme quasi total, que ce soit aromatiquement ou au niveau mobilité en bouche, sans paraitre mort ou d'évidence liégeux pour autant.
Finale éteinte, aride et sans plaisir possible, même le lendemain.
Un vin insituable et qu'on pourrait accuser de nombreux maux... si nous ne l'avions déjà croisé deux fois, et toujours d'un niveau tout autre.
Donc aucun doute, sur cette bouteille, un bouchon sacrément fourbe a frappé !
Mais sans connaissance préalable du même vin, impossible de le comprendre.
Et que de certitudes erronées ou de doutes sceptiques à l'arrivée.
ED.

Enzo
Nez poussiéreux et chloré avec un boisé qui ressort nettement. Un nez qui ne ressemble pas du tout à ce que je connais déjà de ce vin.
La bouche possède du gras, elle est assez droite mais propose une austérité certaine avec des amers prononcés bien que l’équilibre du vin soit sans défaut.
Finale assez longue sur des notes beurrées marquées.
Un vin qui manque de pureté et qui ne goute pas très bien sans qu’un défaut précis puisse être identifié. Déception.
Bien.

Bourgogne
Le domaine Bonneau du Martray vendu à François Pinault ?!

Impossible de récupérer bearer token (consumer)

Bourgogne
Le domaine Bonneau du Martray vendu à François Pinault ?!

Impossible de récupérer bearer token (consumer)

Le domaine bourguignon Bonneau du Martray passe sous pavillon américain !

www.lesechos.fr/indu...

C'est la journée des bonnes nouvelles sur les rachats de domaine ...

y a suffisamment d'autres beaux vins ailleurs pour se passer de ceux là Arnaud non?

La réaction de Jean-Charles Le Bault de La Morinière à la vente du domaine :

www.allaboutburgundy...
www.terredevins.com/...

Laurent, évidemment qu'il y a d'autres vins. Mais c'est un des domaines où j'achetais chaque année ou presque en direct, car jean Charles le Bault de la moriniere laissait encore entrer de nouveaux clients: une politique que j'apprécie d'ailleurs. Ce sont les bouteilles au prix le plus élevés que j'achetais encore. Pourquoi ? Parce que j'ai un souvenir ému d'un 91 , d'un 92 et de la dégustation que j'ai faite au domaine ..

Donc penser que cela va probablement ne plus exister, ça m'emmerde .. et quand je vois la réaction postée par oliv, ça me fait un peu de peine pour cet homme charmant qui noua avait effectivement raconte avoir tout lâcher pour reprendre le domaine familial et qui doit vendre pour probables désaccords familiaux ..

Arnaud

On en parle aussi chez François Mauss

gje.mabulle.com/inde...

Le montant de la transaction est annoncé à 100 millions d'euros !

www.challenges.fr/vi...

Juste une remarque,

Le nouveau propriétaire de Bonneau du Martray possède déjà le club de foot d'Arsenal dont les liens avec la compagnie Emirates sont plutôt très proches surtout sur le plan économique

fr.wikipedia.org/wik...

Emirates a un lien très particulier avec la Bourgogne en général et le Corton Charlemagne en particulier.
Oliv a déjà dû mettre des liens dans l'ancienne revue de presse, en voici glanés rapidement sur le net

www.dijonbeaunemag.f...

Dans le seul vignoble du Corton-Charlemagne, considéré comme l’un des plus grands vins blancs de Bourgogne, Emirates a acheté 2 000 caisses en 2015, soit l’équivalent de 10 % de la production totale du vignoble.

www.air-journal.fr/2...

De là à penser que c'est les pétro-dollars qui financent l'achat, il n'y a qu'un petit pas à faire.

Bourgogne : Un milliardaire américain fait flamber le prix des vignes sur la colline de Corton

www.larvf.com/,vin-c...

didier

Bu lors de cette soirée

Bonneau du Martray - Corton Charlemagne 1995
Nez peu intense sur le beurre, noisette, pomme jaune, poudre à canon, pointe de grillé, le tout avec du citron et des notes de lime. Il manque d'amplitude.
Bouche assez puissante avec une texture un peu grasse et un bon équilibre. Il manque de l'énergie et du volume pour prendre du plaisir. La longueur est par contre très bonne.
Bien -. Déçu au vu de la bouteille.

Corton Charlemagne Bonneau du Martray 2002

2 bouteilles ouvertes ce weekend, présentant une oxydation exagérée... malgré un stockage parfait dès l'achat en 2004 ou 2005.
...très dommage et on ne les a pas bues.

En parcourant le forum, je ne lis que peu d'expériences positives récentes sur ce vin dont, à ce prix, on pourrait attendre beaucoup plus.

Salutations Vince2

Corton Charlemagne Domaine Bonneau du Martray 2001, 2004, 2005, 2013

Salut Vince2,

Je suis amateur de ce vin et ai bu autour de Paques, le 2001 (2x), 2004, 2005, 2013.
Aucune trace d'oxydation, au contraire.
Les 2001 fidèles aux descriptions faites précédemment. Elle ne bouge pas.
Le 2004 un peu en deçà, avec un boisé encore perceptible et une matière un peu plus faible qu’a l’accoutumée. A revoir.
Le 2005 bu au restaurant à Londres (par ailleurs, cette ville est impressionnante dans son offre avec des prix plus honnêtes que je ne le croyais) était magnifique : Même trame et patte mais avec tout en plus sans souffrir d’aucun excès non plus. Un vin magistral que j’aimerais retrouver.
Le 2013, ouvert sur un coup de tête, était étonnement accessible, ce vin ayant besoin de respirer longuement d’habitude. Bu à l’aveugle avec des amis cavistes, il n’y a eu aucun doute : « grand cru Bourguignon ». Déjà bien équilibré, puissant et fin en même temps, il a encore et toujours ce nez de fleurs blanches, une touche d’austérité et une bouche légèrement citronnée cristalline.

@+,
Jerkke.

Domaine Bonneau du Martray Corton Charlemagne 1990

Robe évoluée mais nez très discret, vaguement beurré.

La bouche est assez classique, de la matière, encore de la fraîcheur, mais le vin manque cruellement de relief. Il est assez basique, monotone et n'évolue guère au fil de l'aération. Finale assez courte.

Ne mérite pas l'appellation Grand Cru, tout juste village. Problème de bouteille?

Domaine Bonneau du Martray - Corton Charlemagne - 2006 :

Bouteille ouverte 8h avant le repas et épaulée 3h.

Nez cristallin, fines touches citronnées et léger grillé.
La bouche est construite sur une grande verticalité mais ne manque pas de largeur, très riche sans être écoeurante, sur des arômes élégants de pain brioché, de fleurs blanches. L'acidité est présente sans déranger et étire le vin sur une finale intense, précise à la forte empreinte minérale, le vin est encore jeune mais apporte énormément de plaisir.
Mon meilleur blanc de l'année 2017.

Excellent.

Meilleurs vœux à toutes et tous,

Un court message pour confirmer la qualité et la régularité de ce magnifique vin. J'ai à nouveau bu le 2001 (2x) et le 2004 durant les fêtes. Mêmes descriptions qu’auparavant et aucune trace d’oxydation. Je ne me lasse pas de ce vin si élégant, puissant mais fin, même si le 2004 est toujours en deca du 2001.

@+
Jerkke

Remontage d'une bouteille bue en Beaune Cie

Corton Charlemagne Grand Cru 2001, Bonneau du Martray



Niko
Couleur dorée claire et lumineuse.
Nez de pomme blette et de beurre rance.
La bouche révèle une jolie matière mais se retranche derrière des marqueurs d’oxydation ! La noix verte et le beurre rance et l’amande amère.
Dommage ! Assez perturbant au vu de la couleur.

Oliv
Déception et une certaine incompréhension face au Bonneau du Martray 2001 dont le nez moche comme tout et typique du vin boisé fatigué (beurre rance) laisse craindre une bouche totalement oxydée.
Ce n'était pas le cas mais le vin semblait plus en limite de maturité, présentant une acidité asséchante et une amertume désagréable en finale.

Krabb
Plus d'incompréhension sur le Charlemagne 2001 de Bonneau du Martray, beurre rance, bouche sans équilibre, presque aqueuse... Pourtant la robe est belle... Sans intérêt...

Vvigne
Grosse frustration comme vous avez pu le lire plus haut. La matière semblait bien là, mais la déviation a tout gâché.
Non noté.

à partir de 105 € HT et jusqu'à 200€

question: est-ce que les Chinois aiment le beurre rance ?

Comme quoi...je n'ai pas encore eu de malchance....

J'ai dégusté pour la première fois un vin du domaine lors du repas du réveillon de Noël et cela a été une petite déception...

Bouteille ouverte 7h avant le repas, non épaulée.

A l'oeil, le vin est encore d'un jaune très clair.

Le nez était très prometteur, expressif, d'une grande élégance, qui a fait dire immédiatement à un oncle connaisseur à qui j'ai fait gouter le reste de la bouteille le lendemain qu'on était sur un grand cru d'un très beau domaine.

En revanche en bouche le vin est beaucoup plus timide, et j'avais l'impression qu'il était dans un entre-deux, avec les notes primaires qui s'étaient estompées et les notes secondaires qui n'étaient pas encore là. Un vin très agréable, sans la moindre trace d'oxydation, avec de la noblesse et une grande longueur en bouche mais j'avais de telles attentes que je n'ai pas pu m'empêcher d'être déçu !

Domaine Bonneau du Martray - Corton Charlemagne - 2001

Bouteille ouverte vendredi soir et bue avec des saint-jacques snackées
A l'ouverture, je lui ai trouvé un côté un peu lactique et pas très tendu. J'ai craint un peu d'oxydation (couleur OK) et n'ai pas carafé.

2-3 heures après, la dégustation a un peu dérouté les convives, avec assez peu de marqueurs beaunois, qui les a envoyé vers un vin plus jeune et d'un millésime solaire.
Impression au bilan un peu mitigée sur cette bouteille, c'est sur qu'il y a du vin mais en l'état cela manque un peu de finesse. Pas d'oxydation et l'impression que plus de garde ne lui fera pas de mal.

Benji,

Le 2001 a certainement encore du temps devant lui. Est-ce que plus de garde apportera quelque chose? Je ne saurais le dire.
Je recommande fortement de l'ouvrir le matin pour le soir et de le carafer une bonne heure avant.

Bu lors des 10 ans d'LPV PACA

Domaine Bonneau du Martray, Corton-Charlemagne, 2001
Magnum



Olivyeah
Nez magnifique. Très élégant sur la cire, la craie, les fruits blancs. Assez puissant et élégant.
La bouche est sur les fruits blancs, c’est très élégant, long et équilibré. Il présente à la fois de l’intensité et de la douceur. TB++

Et sorti du brouhaha : « Ça c’est un Raveneau, je me fais toujours niquer avec les Chassagne ! »

E.L.
Effectivement j'hésitais entre un grand cru de la cote de Beaune et un Ravenaud
Car disons le plus prosaïquement je me fais souvent avoir avec ce vigneron
Ex aequo avec l'Alsace dans mon classement
Une puissance maitrisée en finesse
sur le fruit blanc l'amande
une longueur de fou
et malgré ça finesse il défonce le plat
superbe

Icna
Grande classe pour ce bourguignon assez typique et qui fait bien grand cru. C'est puissant et élégant avec un petit coté craie. Très belle bouteille.

Enzo
Nez iodé, fromagé, beurré assez chablisien, peu éclatant.
La bouche est par contre impressionnante d’énergie, de largeur, de densité. C’est salivant, très digeste, praliné, beurré mais aérien jusque dans une finale très persistante. Le blanc sec du jour. Excellent.

Oliv
Robe toute jeune, sur un jaune grisé peu teintée.
Le nez va mettre un peu de temps à se libérer, comprimé car servi un peu froid pour livrer un ensemble assez discret mais d’une grande pureté et qui évoque irrésistiblement Chablis par sa fine réduction (croûte de fromage, praliné) et ses notes de fougères.
La bouche est magnifique de construction et de droiture, d’une architecture verticale géniale de présence et d’élégance digne d’une cathédrale gothique, quand le vin s’élance et s’étire dans une structure aérienne qui renforce sa puissance.
La finale est brillante de fraîcheur et de persistance pour un vin vibrant de jeunesse et, sur cette bouteille, d'un potentiel insondable.
Grand vin.

Aquablue
Puissance et Structure magnifiques, tout en gardant une finesse et une classe formidables..

Corton Charlemagne, grand cru 2000, domaine Bonneau du Martray : un premier nez un peu mutique, mais qui va vite s’ouvrir. Elégance / finesse ultime, sur une base de minéralité cristalline. Un côté chablisien cistercien, avec un supplément de profondeur et d’aromatique. Une bouche qui envoie, serrée, presque tannique, salivante à souhait. Allonge qui s’effile doucement jusqu’à une finale possédant une finesse extrême. Avec la température, la rondeur, la salinité et la minéralité acquièrent une dimension supplémentaire, la bouche s’ouvre davantage, tout en conservant l’élégance du grand cru. Excellent ++

Bu lors de cette soirée

Bonneau du Martray - Corton-Charlemagne 2010
Nez intense avec du beurre, noisette, pointe de grillé, citron, touche de pêche blanche. Il y a aussi des notes d'épices et un côté pierre à fusil. Un vin précis. Plus puissant au nez que le vin précédent mais sans cette délicatesse.
Bouche assez puissante avec une structure sensible. L'équilibre est superbe une fois de plus avec un joli gras qui arrondit la structure. C'est énergique et l'aromatique intense accentue cette sensation. Finale qui se resserre légèrement sur une finale fraîche et précise. Longueur très bonne.
Excellent +.

Corton Charlemagne 1996

Ouverte un peu au débotté, j'avais peur qu'elle ne donne la mesure de son potentielle. D'une robe évoluée, il n'a pas fallu longtemps pour que le nez monte dans les tours avec des senteurs de miel et une pointe de grillée. Au fil de l'aération l'amande dominera.

En bouche, c'est puissant, mais précis. L'attaque est mielleuse, le jus envahit et tapisse le palais. C'est structuré avec une trame acide qui tend le vin, lui évitant toute lourdeur au vu de son amplitude. L'équilibre porte le vin jusqu'à une finale intense et avec une dominante de miel qui prolonge le plaisir.

C'est du lourd. Mais très bien bâti. Excellent.

Bu chez Legui

Domaine Bonneau du Martray, Corton-Charlemagne, 2011



Bouchon parfait.
Robe jaune paille.
Nez très fermé, quasi mutique, sur un fin floral et boisé qu'il faut vraiment aller chercher.
Bouche d'une belle maturité en attaque, sur une forme de confort parfaitement propulsée par une très belle acidité.
Le vin propose une trame très intéressante et tient la présence sur le palais d'un tactile concentré très agréable.
En revanche, en l'état, l'aromatique totalement en dedans rend la dégustation assez intellectuelle.
Belle matière première. Mais à attendre.