me rappelle qu'arrivé en retard pour cause d'avion annulé, ils m'ont fait rattraper tout à mon arrivée ! les gredins !

Souvenirs, souvenirs...
Parfois, je me dis qu’on était complètement fous.
Serions-nous devenus plus sages avec l’âge ?


Luc

ton top 3 ?

intéressante question après tant de temps !
les deux 1ers, qui percent dans mon souvenir, sans hésiter:
-le RSV 1999 de JJ Confuron
-Montrose 1990 absolument énorme ! je me souviens de Denis qui, connaissant mon amour pour Vieux Ch. Certan me disait "as-tu goûté celui-là" alors que j'étais littéralement hypnotisé par un autre verre en me demandant ce que c'était (chez Luc tout se boit à l'aveugle ... bon chez moi presque tout aussi )
- pour le 3ème impossible de donner une réponse, il y a avait tant d'excellence qui se chevauchait ... même en vin blanc

Serions-nous devenus plus sages avec l’âge ?

nous devrions peut-être nous secouer un peu

Le vignoble bruissaient de rumeurs...
Lalou Bize répond !

Leroy n’est pas vendu...l’histoire ne nous indique pas tout à fait cela!
Lire le vin et la guerre de Christophe Lucand. Édifiant. Surtout ce jour...

Je ne suis pas vraiment certain que le terme de "vendu" soit usité dans le cas précis, cité plus haut.
En tout cas je trouve tout a fait déplacé ce genre de propos, même si parfois vous lancez des piques facilement, dont certaines sont "instructives" celle-ci est en dessous du niveau de la ceinture, et ne correspond pas a vos discours généralement plus relevés Patrick

Bourgogne
Le millésime 2016 en bouteilles au domaine Leroy.

vinous.com/articles/...

Tiré de : Lutèce, les petits des grands

Leroy (négoce) - Bourgogne 2015

Robe framboise.
Le nez est frais, lumineux, très simple, sur la fraise, avec une légère note de sous-bois.
La bouche est fruitée, gouleyante avec une structure aérienne, et un léger perlant.
Joli vin de soif.

Domaine Leroy Bonnes-Mares 1955

Bu ici

ENZO DAVIOLO : Ce vin est un ovni.
Le nez ultra intense se propose sur les fruits noirs mûrs avec un côté camphré tel une côte rôtie, sur la prune, les épices douces, la boite à cigare. C’est très fin et particulièrement complexe, on y passerait de nombreuses minutes.
La bouche est d’une largesse et d’une présence incroyable quand on découvre l’âge du vin. Sa densité à plus de 60 ans est proprement incroyable, c’est encore gorgé de fruit, riche, ultra gourmand et en même temps juteux et tactilement fondu. Sa maturité fait que je perçois même une touche confite et je ne peux m’empêcher d’imaginer quelle fût sa mâche et sa richesse sur la jeunesse qui devait le rendre difficilement buvable. Le volume en bouche est immense et en même temps il reste d’une grande fraîcheur et digestibilité, c’est ce qu’on nomme un équilibre d’école. Particulièrement long sur les fruits rouges, les épices douces. Quel vin magistral. Intemporel.

icna : A l'ouverture (environ 4h avant) le bouchon sent le fromage bien moisi.
Le nez est fin sur la myrtille, avec un gros fruité, c'est parfumé, complexe et dense. Ca évolue vers le café.
La bouche est bien pleine, juteuse, sur la cerise, du fruit et de la douceur. On a un vin harmonieux, du velours a son apogée. Très long.
Excellent

bis : Nez de fruits rouges, de sang, côté métallique. La bouche est très confortable, c'est riche, gras et glycériné. Belle longueur. Ca me fait penser à un grenache ou une syrah évolué. Quoi ça un pinot ? Incroyable de densité et de richesse. TB.

dégusté ici

Domaine Leroy - Auxey Duresses " les Boutonniers" 2004 :

Ce vin un peu en dedans et mutique au départ aura besoin d'aération pour développer tout son potentiel et s'affiner.
A l' aeration des notes de châtaignes grillées se développent. La bouche au départ un peu brouillonne s'affine fortement pour reveler un vin dense, équilibré avec une grosse tension qui vient équilibrer une matière pleine. On a des arômes de noisettes, de fruits blancs, de silex, juste ce qu'il faut de gras pour enrober l'ensemble sans jamais l'alourdir. La finale se fait nette, tranchante et d'une longueur superbe à ce niveau d'appellation. Un vin qui bien aéré surclasse d'ailleurs celle-ci. Très beau.

Maison Leroy - Côte de Nuits 2013
Garfield : Bouteille achetée sur un site de vente en ligne il y a quelques années, ébloui par l'étiquette prestigieuse et peu au fait de la différence entre maison et domaine.... bref c'est du négoce, qui si je ne m'abuse est même de l'achat de vins (et pas de raisins), à confirmer par les experts. Dans l'intervalle, j'ai eu le temps de ruminer le prix exhorbitant (130 euros) payé pour une cote de nuits de négoce d'un petit millésime...mais tant qu'on ne l'avait pas ouverte, impossible de savoir ! Je profite d'un déjeuner entre amis amateurs autour d'une excellente côte de veau pour avoir le fin mot de l'histoire !
Autant vous le dire tout de suite, j'ai été déçu ! à l'ouverture, un bouchon complètement imbibé (inquiétant même), une robe très particulière assez claire, au nez je partirais presque au sud avec de la fraise et de l'orange, un nez puissant, alcooleux presque. En bouche le toucher est remarquable, la on se dit : j'ai bien fait finalement, et puis patatra plus rien, longueur en bouche de 2 secondes environ...hyper décevant, d'autant plus que la finale est acide. Nous ne l'avons même pas finie, et le fond de bouteille ramené chez moi, et gouté le lendemain, était plus consistant cependant, plus de longueur et pas d'acidité. Un joli pinot simple, une vraie cote de nuits quoi...j'ai préféré le duband 2016 de très loin bu récemment , ou l'excellente cote de nuits de chopin en 15 et 16... Conclusion : ca ne vaut jamais 130 euros, une trentaine OK... Bien seulement, catastrophique en rapport qualité prix. A noter qu'au dos de l'étiquette est écrit de la conserver impérativement entre 12 et 15 degré et dans un environnement humide, et c'est vrai que ma cave fluctue plus que cela en température donc peut être mon jugement est il à pondérer avec ce paramètre


Vésale ; Une robe qui fait assez évoluée, plus que ce que le millésime ne suggère, au nez, très fin, framboise, groseille, cassis, orange,
(Garfield évoque un coté Raynaud que je retrouve complètement aussi, La bouche est très délicate avec un très joli fruit dès l’attaque, épices douces, vient ensuite une sensation d’acidité un peu marquée pour moi (mais qui va presque complètement disparaitre en mangeant).En revanche, c’est court et retombe assez vite.
Pour une “simple” Cote de Nuits c’est très bon, mais ça ne justifie absolument pas le tarif disons…disproportionné

Charles , je te confirme ce que tu pensais: Leroy achete du vin en bouteille et mets ses étiquettes dessus pour son négoce.. (info issue d’une source fiable et proche ). Ceci n’est absolument pas interdit, mais peut surprendre..

Arnaud

Maison Leroy - Bourgogne 2015



Garfield:
Nez sur la ronce, le cassis, en bouche une matière bien présente, assez large sur la myrtille.
Longueur plus que correcte. On pourrait le situer sur un bon village de la cote de nuits. Le prix payé est excessif (comme souvent en Bourgogne) mais jusqu'à 30 euros ça serait honnête.
Mieux que le cote de nuits du même domaine bu récemment (surement aussi un millésime plus favorable)

Vésale:
Bonne surprise que ce Bourgogne issu du négoce, après la relative déception du Cote de Nuits bu récemment
Le nez est flatteur avec des fruits noirs (myrtilles, cassis), un peu de framboise, sensation de fraicheur
En bouche, on est clairement au dessus de l'appellation, la matière est assez large, expressive, longueur loin d'être ridicule,
Un vrai vin de plaisir (pour peu que l'on ne se souvienne plus du prix d'achat...)

Personnellement je mettrai la barre à bien moins de 30€ (sans bouder son plaisir non plus)

Chambertin 1957 Domaine Leroy

Je remarque dans la cave une bouteille dont le bouchon semble s'enfoncer, il faut l'ouvrir d'urgence

Le bouchon résiste pas mal et colle à la parois en s'effritant, du coup il y aura des bouts de bouchons dans les verres.

La robe est trouble, on dirait un jus de fraise non filtré.

Le nez est puissant, un peu animal, sur la cerise, du floral, de l'encens, un peu de zan. C'est complexe et évolutif avec une touche de café.
La bouche est pleine, soyeuse, avec une belle puissance mais tout en finesse. C'est complexe et évolué mais en même temps évident! Il y a un changement entre le début de bouteille (assez aérien) et la fin (plus de mâche notamment avec le dépôt, plus de côté terrien), ce qui rend la chose encore plus intéressante. Bu en famille, même les non amateurs trouvent ça géniale, comme quoi un bon vin est accessible pour tous.
Belle longueur sans fausse note, grand vin.

Très beau millésime

mgtusi écrit: Très beau millésime

Je plussoie Michel

Philippe

Bourgogne
2017 au domaine Leroy, élégance, finesse et grâce.

vinous.com/articles/...

Domaine Leroy - Chambolle-Musigny Les Fremières 2011

Première rencontre avec un rouge du domaine Leroy pour ma part. Une bouteille ouverte par un ami pour fêter son départ en retraite et servie totalement à l’aveugle. Nous sommes 6 à table et le vin est servi en fin de repas et donc bu pour lui-même.

Au nez le vin est évident : c’est dominé par le poivron et les fruits rouges. Voilà un beau cabernet, tout le monde est d’accord donc enchaînons

En bouche le vin est aérien, les tanins sont hyper soyeux et la matière une impeccable dentelle. A ce niveau de finesse, de précision et de gourmandise, en cabernet on en connait qu’un : Clos Rougeard. C’est une évidence pour tout le monde et c’est certainement Le Bourg sur un beau millésime des années 2000. C’est un vin absolument superbe !

Donc autant dire qu’à la levée de la chaussette c’est la stupéfaction. Un pinot noir ? Non sérieux ? . Même l’apporteur de la bouteille convenait que l’aromatique n’emmenait pas par là.

Alors OK on s’est tous plantés, mais quel plaisir ! Atteindre ce niveau sur un village et un millésime lambda est simplement bluffant.

Domaine Leroy - Bourgogne rouge 2015 (négoce)

Bouteille entamée hier soir issue d'un lot de 12 acheté à très bon prix aux enchères.
Au nez, ça ne pinote pas, on est plutôt sur des arômes sudistes.
La matière est superbe, il y a une très belle trame acide qui contribue à un très bel équilibre.
C'est dans un registre assez fin, frais.

Vraiment bien fait.

On remarquera au passage que les indications sur l'étiquette ne laissent planer aucune ambigüité

mgtusi écrit: Bouteille entamée hier soir issue d'un lot de 12 acheté à très bon prix aux enchères.

Ca donne quoi en prix unitaire TTC Michel stp ?

Salut Arnould

J'ai du les payer 25 € TTC le col

mgtusi écrit: Salut Arnould

J'ai du les payer 25 € TTC le col

C'était plus proche du double chez les cavistes dernièrement...

Le double c'est le prix d'achat pro des cavistes désormais...

tomy63 écrit: Le double c'est le prix d'achat pro des cavistes désormais...

Domaine Leroy, Romanée-Saint-Vivant 2007

Des arômes multiples et complexes jaillissent du verre. Grande pureté, beaucoup d'intensité et de plaisir, c'est immense.
Le nez est typique des vins de Leroy sur des notes de fruits rouges frais, d'épices, de thé fumé, de fleurs. Assez indescriptible mais infiniment plaisant.
Bouche un peu fermée à l'ouverture, le vin gagne en ampleur et en profondeur de texture au fur et à mesure des verres. Longueur formidable, texture, densité, tout y est. Immense vin que j'ai largement préféré à la Romanée-Saint-Vivant 2015 du DRC dégustée dernièrement

Un vin qu'on aimerait boire à l'aveugle...

écrit:

Un vin qu'on aimerait boire à l'aveugle...

Pas facile lorsque l'on est seul et qu'on doit choisir le vin sur la carte du restaurant...
Blague à part, de ce que je vois des commentaires précédents sur ce 2007, je ne suis pas le seul à avoir trouvé cela pas mal.
Et puis mon approche du vin n'est pas très scientifique. Est-ce qu'il y a mieux pour moins cher? Peut-être, peut-être pas.
Ces Leroy sont généralement assez singuliers, le premier que j'ai bu était un Pommard Les Vignots il y a une dizaine d'année puis un Boudots 1996 un peu plus tard. Alors que je lorgnais sur un Chambertin Rousseau, le sommelier de chez Troisgros m'avait suggérer de tenter ce Nuits-Saint-Georges. Ce fut un révélation, tout ce qu'on attend de la grande Bourgogne. J'avais été subjugué par ce nez particulier, très parfumé alors que je n'avais pas vraiment d'attente (c'était d'ailleurs encore bien moins cher que DRC à l'époque). Certainement mon plus beau Bourgogne jusqu'alors. La qualité des villages et premiers crus est assez redoutable, franchement pas inférieure aux grands crus à mon sens. La marque du domaine est selon moi assez frappante quel que soit le terroir.

Arnould

J'ai eu la grande chance d'en boire un certain nombre (entre trois  et quatre caisses en tout!!). Pour les rouges, sans conteste de mon point de vue au sommet de tout ce que j'ai pu boire, aveugle et étiquette découverte. Les blancs ont une densité hors norme et ont "malheureusement" besoin de pas mal de vieillissement. Récemment un Chassagne blanc 73  d'un premier cru dont je ne me rappelle plus (c'était donc le négoce mais de très grande classe) tout à fait stupéfiant avec des arômes d'amande grillée (tu serais devenu dingue ). Les prix sont devenus ces dernières années totalement démentiels et vraiment réservés aux milliardaires. Personnellement si je ne savais plus quoi faire de mon fric, ce sont les vins de la vieille sorcière que j'achèterais en priorité. Ce n'est pas le cas et je ne m'en désespère nullement et boire du Lalou Bize n'est pas une fin en soi!!

Rachid, 

Sur les vins du domaine Leroy, je ne crois pas en avoir jamais goûté, hors la vingtaine de bouteilles de blanc du Domaine d'Auvenay que j'ai eu la change de boire (pas à l'aveugle malheureusement dirais-je) il y a quelques années. Des vins hors normes probablement, avec lesquels peu de domaines semblent pouvoir rivaliser....mais à quel prix !!!

Sur ma "remarque", un peu laconique il est vrai, je préciserais 2 choses, qui n'engagent que moi...et c'est un vieux débat maintes fois revenu sur le tapis.

1/ un commentaire sur un vin bu étiquette découverte et qui, a fortiori semble friser l'exceptionnel, aura un peu moins de valeur à mes yeux que celui d'une bouteille bue à l'aveugle (si possible au milieu d'étiquettes plus modestes), même si bien entendu, il peut être fameux. 
Pour illustrer, et même si je n'en tire aucune conclusion définitive, j'ai bu 2 fois (les seules) des vins du DRC à l'aveugle, et si je dois reconnaitre que c'était très bon, je ne suis pas tombé à la renverse.

2/ j'ai une réelle appétence pour l'aveugle. J'adore ça ! Non pas pour deviner le vin qui se cache derrière (car je suis une buse en la matière, et ça me fait bien rire...les autres aussi d'ailleurs ! ) et même si le jeu est toujours marrant, mais parce que tout simplement ça fait partie des plus beaux souvenirs / des plus belles découvertes viniques que j'ai pu faire grâce notamment à LPV FC, à des amateurs comme Jean-Paul B., expert en découvertes , ou encore avec toi tout récemment.

Cela étant dit, j'entends bien qu'il n'est pas toujours possible de boire des bouteilles masquées...et que l'on fait bien comme on peut ou comme on veut.