Maison Frédéric Magnien - Morey-Saint-Denis Premier Cru Ruchots 2002
Comme sur la bouteille du Clos Saint-Denis 2003 du domaine Michel Magnien , le bouchon se brise à la base.
Robe rubis aux reflets évolués.
Nez essentiellement épicées sur le girofle et la réglisse, un peu sous-bois et cuir.
En bouche, le tanin est fondu et le vin propose un bel équilibre, toujours dans ces notes épicées.
Finale de jolie longueur rehaussée par une acidité qui rend le vin juteux.
À boire.
Bien +.

Olivier

Domaine Frédéric Magnien - Vosne-Romanée Suchots 1er Cru 2003
Fin mai 2020 , je comparais deux cuvées du millésime 2003 du domaine et je concluais que ce Vosne-Romanée Suchots était à boire.
La bouteille dégustée hier (ma dernière) a quelque peu démenti ce CR.
Si la robe était évoluée, elle présentait une teinte rubis brillante et profonde.
Le nez est un vrai mélange de fruits noirs frais (mûre et myrtille), souligné par une note de chocolat noir et de café.
Dans cette bouteille, le tanin est enrobé et ne sèche pas, le vin est bien équilibré par une acidité revigorante.
La longueur est importante avec une finale fruitée, accompagnée de cette note chocolatée.
Aucun regret d’avoir fini la caisse sur une belle note.
Dommage pour cette variabilité de bouteille à laquelle le domaine n’est pas habitué.

Olivier

 

Domaine Frédéric Magnien - Chambertin-Clos de Bèze Grand Cru 2002
Le bouchon est très long, serré dans le goulot.
Je l'extrais avec prudence, il est imbibé sur un gros tiers.
La robe est encore assez concentrée même si le disque est évolué.
Le nez livre assez rapidement des notes de cerises à l’eau de vie et une note florale que ma moitié identifie comme de la pivoine.
Il y a aussi un peu de réglisse.
En bouche, le vin est élégant et l’on retrouve cette note de cerise assez marquée et, plus discrètement, la note florale.
La finale est longue et fraîche, avec un tanin un peu saillant mais pas sec, signe que le vin doit encore s’harmoniser.
C'est un très joli vin mais, comparativement, je n’ai pas eu l’effet « waouw » ni la complexité d’un Chambertin-Clos de Bèze du domaine Bart.
Il m’en reste un exemplaire en cave que je vais laisser vieillir avec curiosité.
Note : 15,5/20.
Garde : j’attendrais encore deux à trois ans.

Olivier

Merci de l’objectivité de tes Cr Olivier...
Ça ne nous empêchera pas de penser que, tout de même, aux prix stratosphériques pratiqués désormais sur la « cote » de nuits, on peut se sentir légitimement déçus (voire lésés) après une expérience similaire.

Il s’agit pas de relancer l’éternel débat sur les prix des (supposés très grands) vins mais de mon expérience personnelle une différence notable ne se fait que trop rarement sentir...

Alex

 

 Ça ne nous empêchera pas de penser que, tout de même, aux prix stratosphériques pratiqués désormais sur la « cote » de nuits, on peut se sentir légitimement déçus (voire lésés) après une expérience similaire.

Il s’agit pas de relancer l’éternel débat sur les prix des (supposés très grands) vins mais de mon expérience personnelle une différence notable ne se fait que trop rarement sentir...

Alex

Alex,

Mon sentiment, si j’avais dégusté à l’aveugle, est que je goûtais un Premier Cru peut-être mais sûrement pas un Grand Cru.
Donc oui, une relative déception.
Et j’ai poussé la curiosité jusqu’à consulter le tarif de la boutique en ligne du domaine ... 300,00€ le Chambertin-Clos de Bèze 2011 !  

Olivier 

Oui bien sûr Olivier ma remarque était en rapport avec les tarifs actuels. J’imagine bien qu’à l’époque t’as dû payer 50€ maximum et d’ailleurs ça laisse bien songeur tous ces x 6 qu’on nous inflige et qui semblent bien difficiles à légitimer...

à la fin pour nous amateurs, c’est le verre qui parle et parfois (souvent ???) notre jugement s’est teinté d’une certaine mansuétude... finalement bien discutable.

Alex
 

50€ quand même pas, mais ça devait tourner autour des 120/150€ au domaine que je fréquentais à l’époque. 

En 2004 t’es sûr ?
Alors Magnien est vraiment cher, en même temps il vient au salon des vins indépendants de Lille et j’avoue que je n’ai jamais accroché ni au profil de ses vins (que je trouve extraits) ni encore moins à ses prix...

c’était peut être un précurseur alors

Alex
 

Ahahahaha je croyais que c’était 2012, j’ai mal lu. Mais même, sur 2008, les Clos de la Roche de chez Michel était aux environs de 110€ de mémoire. 

Pour donner un point de comparaison, en 2002, le Clos des Ruchottes de Rousseau était à 80 euros prix caviste.
En 2001, le Musigny de Mugnier était à 140 euros prix caviste, le Bonnes-Mares de Roumier à 160, le Clos de Tart à 115, etc, etc. .... et les meilleurs muscadet à 10/15 euros. 
Autre époque. 

Sans transition 

 

Alex, Benoît, Jean-Paul et les autres ... 
J’ai un retour de mon archiviste préféré (NDLR : Alain Hinant).
Sur ce millésime 2002, nous avions aussi acquis le Grand Cru Richebourg 2002, facturé à 81€ et quelques poussières, ce vin étant le plus cher au tarif à l’époque.
Même si je n’ai plus la facture, le Chambertin-Clos de Bèze devait tourner aux alentours des 75€.

Olivier

Maison Frédéric Magnien - Morey-Saint-Denis 1er Cru "Coeur de Roche" 2017

Un pinot bien fait. C'est une bouteille achetée par opportunisme pdt la dernière FAV de Carrefour pour un peu moins de 35€.
A l'ouverture, cerise explosive; ce soir, le breuvage s'est équilibré et c'est un pinot noir de bourgogne honorable. Très(trop) léger en terme de niveau et de complexité pour un 1er cru, néanmoins c'est le genre de bouteille que je n'aurais aucun scrupule à ramener pour un diner en ville même chez des gens s'y connaissant un peu, ça se boit comme du petit lait et il y a une petit touche qui le différencie de la meute des congénères qu'on peut trouver en GMS ou chez Nicolas.
Par contre, cela ne donne pas envie d'explorer le travail du producteur.

Frédéric Magnien Morey St. Denis 1er Cru Clos Sorbé 2016

Nez de pinot élevé et riche mais plutôt avenant: cerise eau de vie, rose, ça pinote tout de même.
Attaque volumineuse.
Touché un peu dur
Finale pas en place et trop stricte.
Un Bourgogne musclé et riche, bien typé Morey, manquant de finesse, confort et d'harmonie en l'état.
Seulement Moyen en l'état
A garder

 



Maison Frédéric Magnien - Chambolle-Musigny Premier Cru Charmes Vieille Vigne 2002
Le bouchon est long et imprégné sur environ un tiers.
La robe est encore dense pour un vin aussi âgé même si il y a des reflets d’évolution.
Le nez mettra un peu de temps à s’ouvrir mais l’attente en valait la peine : cerise Mara, café frais, épices douces et de la réglisse.
La bouche est de belle maturité avec une entame suave, un grand équilibre bâti sur un tanin mûr et une acidité maîtrisée.
On retrouve en bouche les mêmes arômes que ceux perçus au nez dans une structure à la fois dense et élégante.
Finale assez longue au beau retour épicé et fruité.
C'est une jolie surprise et j’espère que les dernières présenteront un profil similaire.
Beau vin.
Note : 16/20.
Garde : à boire.

Olivier

Frédéric Magnien, Chambolle-Musigny Premier Cru Borniques 2010

La robe offre un rouge grenat brillant et léger ; toutefois sur les bords du disque on tire un peu sur la brique lensoise.  
Le nez est modérément expressif, lumineux et racé, très évolutif. On a un fond de cerise et de framboise mûre, de ronce, qui offre au fil des inspections des compléments éphémères et envoutants de poivre, de menthe, de cuir, de sous-bois, de fumée, de pot-pourri et de baies séchées, goji, cranberries... Un vrai régal au nez, un peu exigeant tout de même, il faut faire tourner le verre avec foi car l'aromatique n'est pas explosive non plus. 
En bouche on a un vin structuré tout en hauteur, avec un grain de tanin finement sablé et pointu (idéal sur l'énoooorme côte de veau rosée à coeur, champignons et crème), une fraicheur digeste et tonique, et un alcool bien intégré qui offre un gras modéré et une puissance camouflée, fondue dans le paysage. L'ensemble offre toutefois un confort assez modéré : en bouche le fruit est pointillé, toujours dans sa sage discrétion, et on doit suivre son rythme. On est sur une structure délicate, élégante mais solide. On est plus cathédrale de Chartres que Sagrada Familia, le style arachnéen ne déborde pas du cadre. La stimulation est salivante, et l'énergie bien présente. 
Finale longue, sous bois, baies séchées et avec une pointe de chaleur qui choisit ce moment là pour se révéler. 
Très très bon, très classe, beaucoup de plaisir, et quelle jouissance sur le plat. 

  Frédéric Magnien - Côtes de Nuits Village - Coeur de Roche 2005

Robe sombre, brunie au bord, pas si évoluée que cela.
Le nez dévoile de la cerise mâtinée de kirsch, pointe acidulée. Simple et appétant.
La bouche confirme: belle matière, on retrouve le fruit, touche terreuse, quelques tanins encore, finale rafraîchie par un trait végétal.
Comment ça 17 ans?
Vraiment bon.

Tu avais fait un stock de 2005 tous azimuts Marc ?

écrit:

Tu avais fait un stock de 2005 tous azimuts Marc ?
 

Presque. Une soirée 2005 tous azimuts. C'est pas fini.

Domaine Frédéric Magnien - Nuits-Saint-Georges « Premier Cru » Saint-Georges Vieille Vigne 2002
Ma  dernière dégustation  de la cuvée remonte à quasiment trois ans.
Je concluais : «  … Le vin a atteint son plateau de maturité et on peut le boire … ».
Pas certain que la conclusion soit identique.
Le bouchon est très serré dans le goulot, imbibé sur la base et légèrement marqué dans un sillon vertical.
La robe est encore profonde et concentrée avec des reflets à peine orangés.
A l’ouverture, un arôme de café chaud qui laisse ensuite s’exprimer une note de praline Mon Chéri (mélange de chocolat noir et de cerise dans l’alcool) puis de réglisse et un fruit noir qui évoque la mûre.
En bouche, c’est un vin structuré au profil presque suave avec son tanin de soie et une acidité millimétrée.
La finale est très longue, subtile et fraîche avec ses notes fruitée et épicée.
Franchement superbe et, sur cette dégustation, pour de nombreuses années.

Note : 17,5/20.
Garde : à boire ou à garder.

Olivier
 

Maison Frédéric Magnien- Morey-Saint-Denis « Premier Cru » Ruchots 2002
Bouchon long, quasi imbibé aux deux tiers.
Robe rubis aux teintes évoluées (brun orangé).
Nez floral sur la rose et fruité sur la cerise qui évolue sur des notes d’épices et de réglisse.
Ma chère et tendre y détecte une note de violette.
En bouche, c’est un vin harmonieux au tanin patiné, avec une certaine élégance.
L'acidité est précise et équilibre un ensemble mûr et presque suave.
Très jolie longueur avec une finale rehaussée de notes de fruits (cerise) et d’épices.
Beau vin à maturité.

Note : 15,5/20.
Garde : à boire.

Olivier 

Maison Frédéric Magnien - Richebourg «Grand Cru » 2002

Bouchon très long, imbibé sur un à deux millimètres.
La robe est rubis, parcourue de reflets brun orangé signant son évolution.
Au premier jour, un nez quelque peu « renfrogné », essentiellement épicé (muscade, girofle) mais aussi de la réglisse et des notes terreuses.
Le lendemain, des notes de prune et de cerise dominent avec toujours une note épicée.
En bouche, c’est un vin ample, au tanin gras et à l’acidité précise qui structurent une matière un peu brut de décoffrage mais qui manque d’harmonie.
Finale longue sur ces notes d’épice et de fruit.
A l’aveugle, je ne suis pas certain d’annoncer un Grand Cru mais plutôt un « bon » Premier Cru (seulement).
Est-ce le dégustateur ou le vin … ou les deux ?
Je n’ai pas retrouvé la magie d’un Grand Cru bourguignon ni l’effet « wouaw » qu’on est en droit d’attendre.
A revoir (il m’en reste une en cave).

Note : 15/20.
Garde : patienter ?

Olivier

Maison Frédéric Magnien - Marsannay - Cœur d'Argile - 2019 

 

La robe plutôt sombre se situe entre deux âges.
Assez généreux et parfumé, le nez se partage entre fruits noirs et fruits rouges, rehaussé de notes fumées mais aussi épicées et florales.
La bouche est bien structurée, habillée d'une chair moelleuse au fruité plus acidulé qu'au nez. Une bonne tenue est notable, grâce à des tanins souples et fins et une grande vivacité. La finale chic et choc invite à se resservir.
Bien ++ / Très Bien

Un filet mignon de porc rôti au four s'avère être un très bon compagnon à table (3,5 + / 5) : les densités de texture sont comparables et l'aromatique neutre du plat permet de laisser le premier rôle au vin.

Jean-Loup