Pierre Cotton - Beaujolais Le Pré 2017
Sur les conseils d'un pote qui nous avait déjà apporté en dégustation un vin disons "dans la tendance nature"

. Pas à l'aveugle mais sans a priori (je vous assure !).
Nez avec une pointe de volatile… Non en fait, je pense qu'à l'aveugle j'aurais plus tâtonné entre un cidre bien sec, voire une gueuze, en tout cas de la pomme, il y en a.
Du perlant, non plutôt du gaz carbonique, tiens, c'est bizarre, mais après le nez, ça ne m'étonne pas plus que ça.
Une fois la bouteille secouée, je m'aventure à la bouche : alors là, effectivement c'est frais, acidulé, sans tanin ou astringence (on dit "friand" ?), plutôt fruité (la pomme revient en force), avec en cherchant une pointe acidulée/amère qui me rappelle l'airelle rouge, avec une petite sensation douce/sucrée par dessus. Ça a plutôt du peps (salvant) et pas trop d'amers (en tout cas pour un cidre ou une bière). Pas désagréable, mais pas trop dans l'idée que je me fais d'un vin (je sais, le carcan, les œillères, touça touça, ...

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AB- (12)
En cherchant de-ci de-là, le Rouge et le Blanc dit beaucoup de bien de ce vigneron, Idealwine le décrit comme "dans le même courant que Jules Métras et Yann Bertrand".
Macération carbonqiue, très peu de SO2 (ça, je m'en doutais).
PS : J'ai hésité à publier un premier post un peu "à charge" sur ce vigneron, mais c'est la 2nde bouteille que je goûte ainsi. Et je ne doute pas qu'un certain public est amateur et que ça ne changera rien pour eux.
En fait, après pas mal d'aération, les notes de fermentation s'amenuisent (un peu) et laissent place à ce que je considère comme de la volatile (haute, un peu trop pour moi).