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LPV Baron Le Roy en détour par la Bourgogne

  • Hpesoj
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LPV Baron Le Roy en détour par la Bourgogne

Puisque tout est bon pour échapper à une dégustation de Sancerre qui nous pendait au nez, nous sautons sur la première idée venue avec une thématique Bourgogne libre en deux couleurs.

Nous commençons par une petite série de deux blancs.

Vin #1

La robe est dorée, plutôt claire, brillante. Le nez est d'abord sur le grillé, un peu de beurre, puis part sur le fruit, agrumes mûrs et un côté légèrement exotique. Le vin présente une belle vivacité d'entrée de bouche, vite contrebalancée par un joli gras qui tire presque vers une impression de sucrosité.

Il s'agit d'un Rully 1er Cru "GFA Margotée" 2013 de Paul et Marie Jacqueson (sur le climat Les Margotés : une mise spéciale ?)

Vin #2

Robe toujours dorée mais plus colorée. Le nez, quoiqu'un peu moins expressif, fait plutôt plus mûr ou plus évolué, avec notamment une note de mirabelle rôtie. La structure en bouche est similaire, avec un peu plus de matière, un beau gras. Les arômes évoluent pour évoquer le "rhum vieux" voire le cognac (bref, des notes d'élevage ?).

Ce vin que l'on pense nettement plus évolué est en fait un Pouilly-Fuissé Les Crays 2017 d'Eric Forest.


On passe maintenant aux rouges. Pas de MC, nous nous mettons d'accord pour déterminer l'ordre à l'aveugle et au feeling.

Vin #3 (mon apport, pas à l'aveugle, ouvert à mon arrivée donc environ 1h30 avant)

Robe rouge clair, tendant légèrement vers la brique. Assez discret dans un premier temps, le nez dégage ensuite de jolies effluves de cerise, accompagnées de notes poivrées, poivre du Sichuan même avec un côté agrume, voire un peu de floral : très joli nez qui rappellerait presque plus un joli grenache qu'un pinot !

La bouche est d'entrée assez tanique, mais avec ce côté végétal et une bonne dose de fraicheur qui nous ramènent en Bourgogne. C'est dense au niveau des tanins quand-même (un peu rustique mais agréable). On est aussi plus nettement et simplement sur la cerise en bouche.

J'y reviens après le vin #6 et l'effet séquence (ou l'aération supplémentaire ?) est impressionnant : on a maintenant un vin hyper floral, à fond sur les agrumes aussi (quelqu'un parle de "tropico" je crois ??).

Un très bon début avec cet Irancy 2016 de William Charriat.

Vin #4

Robe similaire, translucide. Le nez est sympa, un peu poivronnant, certains évoquent le cabernet franc. En bouche il y a un poil d'acidité (euphémisme de mes notes ?), un peu de tanins dans un second temps. C'est légèrement amer, un peu végétalisant. Sympa mais ça manque de gourmandise, un peu trop austère à mon goût.

On pensait ce vin beaucoup plus jeune, il ne doit pas avoir trop évolué en fait et semble bien témoigner de son millésime. C'est un Pommard (climat ?) 2008 de Nicolas Rossignol.

Vin #5

Joli rouge, toujours clair, mais pas trop brique ici. Fruit, noyau de cerise immédiat au nez, presque gamaytant pour certains. Assez tendu en bouche mais moins austère que le précédent : c'est un équilibré plutôt haut, acidulé certes mais avec une belle expression de cerise, un joli fruit mûr.

Cet équilibre plutôt haut perché aurait dû nous orienter vers les hautes côtes sur un millésime récent assez mûr, car c'est un Hautes Côtes de Nuits Fine Saint Martin 2016 de Michel Gros.

Vin #6 (mon apport bis, pas à l'aveugle, ouvert en milieu d'après-midi donc 6/7h avant)

La robe est nettement plus brique cette fois, toujours translucide. De jolis fruits rouges sont maintenant accompagnés d'un côté jus de viande. Le vin est plutôt riche en bouche, le tanin est présent, les arômes du nez s'expriment aussi, avec un côté boisé qui reste assez sensible quoique bien intégré à l'ensemble. Un peu de marc de café froid en milieu / fin de bouche. Pour moi un joli vin, un peu corsé et évolué.

Je ne me rappelle plus trop des pronostics. Il s'agit d'un Beaune Grèves 1er cru 2007 de Michel Gay.


On termine enfin avec un petit sucre.

Vin #7

Robe or orange. Nez assez terpénique, on a du pétrole, du miel, de la lavande. Très agréable liqueur en bouche, bien équilibrée par la fraicheur. Ce Tokaji 2010 5 (?) puttonyos de Disznoko conclue bien la série !


Au total, pas de mise sur les fesses pour moi comme j'ai pu en avoir à notre précédente dégustation de pinots noirs, mais une belle série avec des vins aux caractères différents.

Joseph
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28 Avr 2023 10:37 #1

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Réponse de Vaudésir sur le sujet LPV Baron Le Roy en détour par la Bourgogne

GFA Margotés une bouteille issu d'un particulier ayant des parts sur cette parcelle et payé en bouteille il me semble.
Éric Forest toujours ressenti cette maturité voir évolution rhum/cognac dans ce que j'ai déjà bu.
Stéphane
28 Avr 2023 10:56 #2

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