Je ne pense pas que tu fasses erreur Alice; les arguments tiennent la route.
Maintenant, celui de la dégustation à l'aveugle de bons Coteaux Champenois blancs pris pour des vins de Bourgogne me convainc moins car c'est la réponse la plus probable.
A la dégustation à l'aveugle d'un beau chardonnay, il y a beaucoup de chance qu'au moins 9 dégustateurs sur 10 iront en Bourgogne avant de penser à Champagne.
Ce qui rapproche le vin de Giraud est la très belle qualité qui amène le dégustateur à penser à la belle bourgogne. Aussi, face à certains chardonnay californiens, souvent le caractère exotique est relevé... Idem pour les australiens...
Moi je n'adhère pas car je pense (c'était la discussion de départ) qu'un grand bourgogne blanc a plus de chances d'être flingué au bout de 40 ans qu'un simple champagne généreusement dosé. Le sucre, l'acidité et le gaz jouent un rôle. Et donc je veux bien qu'on compare les deux régions, mais l'évolution n'a rien à voir.
Enfin je bois pas mal de coteaux champenois : il est rarissime qu'ils arrivent à la cheville d'un grand cru bourguignon. Surtout en blanc !
pierrat écrivait:
> Je pense (c'était la
> discussion de départ) qu'un grand bourgogne blanc
> a plus de chances d'être flingué au bout de 40
> ans qu'un simple champagne généreusement dosé.
> Le sucre, l'acidité et le gaz jouent
> donc je veux bien qu'on compare les deux régions,
> mais l'évolution n'a rien à voir.
Je suis d'accord avec vous, le potentiel de garde d'un, même, petit champagne, est surprenante alors que la Bourgogne reserve parfois de mauvaises surprises avec le temps...
Magnum offert par un ami il y a deux ans.
Bu sans prise de notes.
La bulle est assez classique, au nez pas grand chose, un peu d'agrumes, de brioche.
La bouche est dissociée entre l'acidité et le dosage.
C'est peu dire que je ne suis pas fan, je retrouve tout ce que je n'aime pas dans les BSA de grosse production : acidité trop élevée, compensée par un dosage trop fort ...
J'aurai sans doute du attendre ce vin 10 ans au moins pour y trouver un intérêt, pas la patience ni la place pour ça.
Force néanmoins de constater que c'est l'archétype de ce que la plupart des consommateurs attendent d'un champagne et que cette bouteille n'a pas déplue loin de là à l'assemblée.
Moët & Chandon - Champagne - Grand Vintage 2002 Brut
La robe est d'un bel or brillant.
Le nez évoque les fruits secs, les fleurs, la clémentine, les agrumes, une pointe de truffe, avant un retour sur les fruits secs.
La bouche est de grand volume et non dénuée d'élégance et de classe. On y retrouve les fruits blancs, un peu de notes toastées, toujours les fruits secs, la noisette, le sésame. On est face à une très belle tension agrumée, avec de la salinité, et une petite sensation de pain chaud au levain sortant du four. L'aération lui révèle des notes de fruits jaunes, d'agrumes, de brioche grillée. Un vin de belle finesse et de fort belle allonge. C'est très très bon et cela s'est très bien patiné. Très bien ++
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Champagne Moet & Chandon - Brut Impérial
Nez de bonne intensité, un peu diffus sur les agrumes, pomme, des notes de noisette, pain complet sont également présentes. C'est simple, mais le fruit reste correct.
Bouche pas très puissante, crémeuse avec une bulle fine. Dosage sensible, mais à peu près intégré. Milieu de bouche correct. Par contre, le vin est court.
Moyen.
On s'ennuie. Heureusement que les conversations autour de la table étaient plus intéressantes !
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