On pourrait donc être sur une période située entre 1860 et 1927.
Fin du XIXe siècle serait même probable vu les termes "champagne mousseux" (cessés d'être utilisés au début XXe) et la très importante sucrosité qu'a perçue François.
Sauf erreur de ma part, François aurait peut-être bu son premier champagne du XIXe siècle sans le savoir

Bonjour,
J'ai déjà bu une bouteille identique qui m'a été vendu aux enchères. Un expert californien le datait des années 20. Le breuvage encore buvable était de bien piètre qualité (style champomy). Vous avez eu bien de la chance avec la votre.

Olivier

Le goût était superbe, dense comme un muscat. La couleur incroyablement acajou.
Oliv,
le bouchon était chevillé, complètement cylindrique, comme cela existe avec les champagnes très vieux.

L'hypothèse de Julien est marrante : que j'aie bu mon premier champagne du 19ème siècle sans les savoir !

Je n'ai aucune idée où j'ai acheté ce champagne et je ne sais même pas si j'en ai d'autres. Je vais chercher.

Merci pour les informations complémentaires.

Je pense qu'on pourrait monter une équipe de volontaires pour entamer des recherches dans ta cave François

C'est vrai que l'hypothèse de Julien si elle se révèle vraie serait amusante.

Amitiés
Julien

bonsoir,

c'est bien la preuve qu'il faut attendre plus d'un siècle pour voir une bouteille de moet buvable.

je signe pas.

Moët et Chandon estime que cette bouteille est un faux, notamment à cause de cela :



Il y a deux accents sur le mot "fondée".

Admettons que ce soit un faux. Qui a intérêt à faire un faux d'un champagne mousseux de Moët sans année ?
Et si c'est un faux, pourquoi ce goût superbe de champagne très ancien ?

J'avoue que ça me rend perplexe. Si des LPViens ont des idées sur ce sujet, ça m'intéresse.

Une hypothèse serait que quelqu'un ayant de telles bouteilles vraies mais très abîmées ait voulu les vendre.
Un négociant lui dirait : telles quelles elles ne valent rien, mais je connais quelqu'un qui peut les rhabiller.

Y a-t-il d'autres idées ?

L'explication selon laquelle le vin serait un faux à cause de la 'coquille' sur le mot Fondée me paraît mince ; en effet les erreurs typographiques existent (même si elles sont rares), y compris chez les grandes marques et sur des supports aussi importants pour l'image de marque que l'emballage et le conditionnement.

Si les méthodes modernes permettent de modifier une erreur sur toute la chaîne d'impression, à peu de frais, d'un coup de traitement de texte, à l'époque les clichés étaient gravés à la main : il suffit de constater les différences de forme entre les trois 'E' qui se suivent.
On peut supposer que compte tenu de l'imbrication de l'accent dans un fond strié, la correction était impossible, ou tout simplement que l'erreur est passée inaperçue jusqu'à la pose des étiquettes...

Jean-Marc

...dans ce cas, cette bouteille serait donc originale, et en plus 'collector' !

Je suis en contact avec Moët, pour qu'on fasse d'autres investigations, car j'ai d'autres bouteilles de ce même champagne.
ça m'intéressera de voir comment ils font pour juger si un vin est vrai ou faux.

Je ne comprend pas trop l'intérêt de faire un faux avec un vin comme cela qui ne représente pas une valeur très importante ni spéculative.

Ce sont des achats récents ou anciens François ?

Julien

J'ai la même interrogation, et surtout de faire un faux avec un champagne au goût superbe et très ancien !!!

Je n'ai pas la réponse à la question. Les bouteilles étaient dans un carton de trois, du champagne Alfred de Rothschild.
J'ai acheté il y a un an trois Alfred de Rothschild 1966. Or j'ai les trois bouteilles dans une case, hors emballage, et je ne me vois en aucun cas avoir pris ces bouteilles, dont j'ignorais l’existence, pour les mettre dans ce carton.
C'est donc l'énigme et je n'ai aucun indice.

Si c'est un faux rempli d'un champagne honorable des années 50 il n'est pas impossible que ce soit très bon (voire meilleur que ce qui était prévu). Maintenant c'est sur que je ne vois pas trop l'intérêt de faire un faux d'une bouteille qui a assez peu de valeur, sauf à vouloir s'amuser

Et surtout faire un faux "non millésimé", ce qui veut dire qu'on ne voit pas quelle peut être la valeur pécuniaire.
Je ne mes souviens pas du tout avoir acheté ces trois bouteilles, et comme je ne connaissais pas, si on m'avait proposé un "champagne mousseux" de Moët inconnu pour moi, je n'aurais pas accepté de payer un prix élevé.
Le mystère est entier et je n'arrive pas à me souvenir.

Bu cette semaine, Moët et Chandon Vintage 2002.

Un Champagne très frais qui se boit bien.
Je l'ai trouvé peu expressif avec des déclinaisons d'agrumes et d'épices vraiment légères.

Sans doute ceci est dû à mon état malade sous médicaments.
A retenter.

Julien

Moet & Chandon Grand Vintage 2004

dernier millésime sortie, 70ième pour cette cuvée depuis 1842.

38% chardonnay, 33% Pinot noir, 29% Pinot Meunier. Dosage 5g/l

La robe est or pâle, avec une bulle fine, un cordon fin et persistant. Les arômes sont très agréables et évolutifs, d'abord marqués par les fruits jaunes, comme la pêche, ils s'affinent pour être plus floraux et frais, sur les fleurs blanches, le chèvrefeuille, notamment.
Ce Champagne en bouche se montre d'abord assez corsé, à la matière riche, plus agrume qu'au nez avec des notes de pamplemousse. La bulle est idéale, elle contrebalance bien la richesse et relaie la fraîcheur pour donner un vin bien équilibré et sans lourdeur avec une fine note mentholée en finale. Bonne longueur.

Un bon Champagne qui peut accompagner tout un repas. Accessible, il semble cependant demander un peu de garde pour s'exprimer encore davantage.

Moet et chandon 1966

Plus de bulles dans ce vin mais une légère effervescence. Après le monument qu'on vient de goûter, on se dit que cette bouteille va souffrir. Pourtant, en mettant le nez dans le verre, on se dit que ça devrait aller. La robe est bien ambrée sans être sombre. Le côté giboyeux, cuir et fumé est bien là mais c'est la torréfaction, le moka, le chêne, la patisserie et la noix qui dominent. En bouche, le dosage a été bien intégré et l'acidité est superbe. Manquant légèrement de matière au départ, la bouche va se remplir avec l'aération et s'équilibrer. La finale, sur l'orange/mandarine au beurre est très jolie et d'une longueur certaine. C'est superbe mais après Selosse.......

Maher

Bonjour,

Je viens de découvrir ce vin après 8 mois de garde minimum après dégorgement.
Le premier nez est très clairement typé Mercier/Moet, une dominante de pain brioché grillé et de fines notes de fleurs blanches. Incroyable la constance de cette gamme...La bouche est fluide même si je retrouve un peu de pêche blanche. La vinification est parfaite, une belle bulle apéritive.
Mon épouse me demande "ça manque pas de matière ?". Que lui dire alors que j'espérais vous étonner en disant du beau bien de cette maison emblèmatique.

C'est tout sauf mauvais, mais c'est surtout tout sauf bon à "notre" niveau d'exigence. Mais le prix demandé est lui, très exigeant (au moins 30 euros ?-correction merci PY : 45 euros )).
Au risque de m'attirer quelques foudres (si possible en chêne français) de mes pairs buveurs d'étiquettes, on trouve bien meilleur pour moins de 18 euros chez des centaines de vignerons.
Je pense que conservé encore 3/4 ans, un peu de vinosité ressortira, mais ne lui demandez maintenant l'impossible. Par ailleurs, à combien de 2004 l'a t'on demandé ?

Pourtant, je dois féliciter la contre étiquette, assemblage (1/3 de chaque cépage), dosage (5gr) et année de dégorgement (2012) y sont mentionnés. Que les vignerons sus-envisagés en prennent exemple.

pour le prix, c'est sans aucun doute beaucoup plus que 30 Euros, car à 32/33 on a le Brut Impérial et pour le Vintage 2004, il faut compter un peu moins de 50 Euros.

Amicalement.

J'ai le souvenir lorsque j'avais visité les caves de Moet il y a plus d'an an que le Vintage 2002 était autour des 42€.

Bonsoir,

Le reste de la bouteille d'hier (50%), encore bien effervescent, n'a pas fait un pli face à la cuvée d'entrée de gamme (enfin, ce terme est il approprié ?) de Chartogne Taillet, "sainte anne", à 22/24 euros. Servi à l'aveugle le 2004 eu une finale parfois apprécié, mais le manque dematière encore cité. Et quand le champagne suivant fut servi...une belle ascension en qualité.
Bah, au moins cela rapporte des devises, et en cela, louons les grands groupes, si possible à crédit.

Bonjour,

Ouvert hier soir en apéritif et avec des petites crevettes grises normandes grillées et des crevettes roses un Champagne Moet & Chandon Grand vintage 2003.

Oeil : joli doré (doré dans le sens feuille d'or) avec de belles grosses bulles
Nez : un joli nez de fruits bien mûrs de type pêche, pêche blanche avec une pointe florale et quelquechose d'un peu brioché.
Bouche: belle bouche équilibrée et bien enrobée avec une jolie finale dans les amertumes qui lui confère encore une petite garde supplémentaire. Rond, fruité, tendu par une belle amertume avec le peps des bulles.

Certes, ce n'est pas complexe, ce n'est pas tant un champagne de table mais pour l'apéro et avec les petites crevettes grises, cela fût sympa, rond avec un joli peps.

Sur un millésime bien chaud, ce champagne tire son épingle du jeu même si je ne suis pas du tout un grand spécialiste du champagne.

Cordialement,

Sylvain

[size=x-small] Un vin bu lors d'une superbe semaine en Bretagne ! [/size]

Champagne Moët & Chandon, Brut Impérial, 1978
Foie de morue, pressée de bar et autres gnama gnama

images.glop.fr/OlivL...
Oliv
Robe évoluée mais sans excès, sur un joli doré.
La bulle est encore bien présente et d'une belle finesse.
Le nez est ouvert, agréable, sur les fruits jaunes bien mûrs, des notes florales et une pointe épicée qui signe l'évolution.
La bouche est étonnante de confort, sur un équilibre agréable entre un dosage que je pense généreux et de beaux amers qui vivifient l'ensemble.
La bulle chatouille le palais avec discrétion et ouvre une finale de belle expression.
Très joli !

Totolouga
Bulle faible, couleur évoluée, beau vin mais il faut tout de même aimer le champagne évolué.....
Bien

Champagne
Les 12 choses à savoir sur la maison Moët !

www.wine-searcher.co...

Champagne

Interview de Benoit Gouez, Chef de cave chez Moët & Chandon, sur la maison de champagne et le vin en general

www.bloomberg.com/vi...

Bonjour à tous,

Très déçu par ce champagne, surtout vu le tarif pratique. Bulle manquant de finesse, amertume très présente, nez peu expressif.

Comparée à une Ruinart BSA toute basique, c'est la claque.

Salutations.

Moët et Chandon Brut Impérial 1986

Bu avant-hier un Moët et Chandon Brut Impérial 1986. À l'ouverture de la bouteille le bouchon saute d'une manière inhabituelle, ce qui me laisse présager le pire. La couleur est très profonde, presque cuivrée. La bulle est imperceptible. L'entrée de bouche est avenante, présente des fruits secs et une belle amertume. Puis tout s'éteint, c'est extrêmement court et décevant. En rétro-olfaction je perçois un discret goût de bouchon qui ajoute à mes doutes sur la bonne conservation de la bouteille. À ré-essayer, donc.

Moet & Chandon Rosé Impérial

Je ne vais pas m’apesantir sur ce Champagne pour la simple (et bonne ?) raison que j’ai rarement bu un Champagne aussi décevant. La très désagréable sensation de n’avoir en bouche que de la mousse, un vin grossier. Et c’est tout, rien d’autre. Les arômes de fraise et de rose n’ont de loin pas suffi à sauver la bouche.

Luc

Le dosage est extrêmement mal intégré chez le Moet Impérial, c'est effectivement grossier et hors de prix pour la qualité et le plaisir fourni.

Une blague ce champagne, tout simplement. Quand on sait ce qu'on peut avoir pour 40e la quille chez Boulard ou Seleque, par exemple....

Bonsoir

Une curiosité que je soumets à votre sagacité



aucune date sur l étiquette.
pas grand chose de vu sur le net

Avez vous une idée sur le millésime?

Ludovic

j'en ai que j'ai personnellement supposés des années 30 et que j'ai trouvés absolument exceptionnels. C'est tellement bon !
C'est doux, mais avec l'âge, le dosage se supporte très bien.
J'en ai parlé sur LPV.